Pour l'étude de diagnostic

Gentil coup de fil, hier matin, d'Arnaud PAQUIN pour me remonter le moral.

S'agissant de l'"étude de diagnostic d'ensemble", il m'indique que, pour d'autres monuments qu'il connaît bien, la D.R.A.C. peut mettre plus de dix-huit mois pour rendre son avis.

Ce matin, je retrouve l'accusé de réception de l'"étude" sur la Chaslerie :


En effet, aucun délai n'est précisé, ce qui peut ne pas sembler optimal à qui a en tête tous les discours officiels sur l'amélioration du fonctionnement des services publics.

Bah, on en a vus d'autres ! Et cela fait une éternité qu'on n'a plus aucune illusion en la matière.
🏰 Château de Rosanbo, à Lanvellec dans les Côtes-d'Armor.

Édifié au XIVe siècle pour la famille de Rosanbo d'un château fort surplombant la vallée de Bô. Son emplacement stratégique avait pour objectif de bloquer toute remontée d'envahisseurs nordiques par le Dour Elégo, petit affluent du fleuve Yar. Au XVe siècle, le château fort se verra greffer un manoir gothique. Fin du XVIIe siècle, par le mariage de l'unique héritière du domaine, Geneviève de Coskaër de Rosanbo, avec Louis II Le Peletier, président à mortier au parlement de Paris, le château devient la propriété de la famille Le Peletier ; le roi Louis XIV les autorisant à relever le nom "de Rosanbo". A la même période, la demeure se transforme en gentilhommière entourée de jardins à la française. Première moitié du XVIIIe siècle, une campagne d'agrandissement est lancée sous la houlette de l'architectes parisien Louis Joubert d'Orgemont. Fin XIXe siècle, une nouvelle campagne de travaux est mise en oeuvre par l'architecte Alain Lafargue. Du manoir primitif subsistent encore certaines parties dont une tour d'escalier. Au début du XXe siècle, trois terrasses engazonnées ont été redessinées par l'architecte-paysagiste Achille Duchêne. Au fil du temps, le vieux manoir familial gothique s'est donc mué en un château à la mode de son temps. La bibliothèque accueille les 8.000 ouvrages de Claude Le Peletier de Rosanbo, successeur de Colbert au ministère des finances. Depuis le premier château fort du XIVe siècle, le château n'a jamais été mis en vente et est toujours la propriété de la même famille.

(Photos : @Office de Tourisme Communautaire Lannion Trégor Communauté, Daniel Rathqueber, Alain Guët, Alamy)



N.D.L.R. : Pour la chambre de la moitié nord du logis favori ?

On peut toujours rêver...