Plomberie-chauffage

(Début de citation)

De : Pierre-Paul Fourcade <penadomf@msn.com>
Envoyé : lundi 28 janvier 2019 22:59
À : CORESPA
Cc : C.F. ; T.F.
Objet : RE: La Chaslerie

Cher Monsieur l'inspecteur général,

En y réfléchissant un peu plus, je vois un autre argument à prendre en compte dans la réflexion sur le bon parti à retenir quant à la hauteur de la porte principale du logis.

Voici à quoi je pense :

La fortune des LEDIN, propriétaires de la Chaslerie avant la Révolution a connu des hauts et des bas au fil des siècles. L'idée générale est qu'ils ont su progresser au sein de la noblesse grâce à la qualité de leurs alliances. A ce sujet, Eric YVARD est en train de déchiffrer des documents, jusque là inédits, précisant quel pouvait être leur niveau de vie à l'époque Transition retenue pour dater la porte litigieuse d'accès actuel au "salon de l'aile de la belle-mère".

On ne sait pas clairement à ce jour ce qui préexistait en 1598, date de construction du corps principal actuel du logis. Des indices donnent à penser que les deux tours rondes pourraient être antérieures, voire sensiblement antérieures. Il est sûr qu'au début du XVIIIème, une "aile en retour" du logis a disparu, sans doute à l'occasion d'un premier (?) incendie, ce qui a dû être un choc. Donc j'imagine que les propriétaires d'alors ont d'abord songé à panser cette plaie. Les techniques des carriers avaient évolué depuis 1598, le travail était plus "industriel" et on ne s'encombrait plus de chanfreins ouvragés. Mais on disposait d'un stock de pierres chanfreinées issues de l'aile disparue, de sorte qu'il a été facile de relever le linteau de la porte principale sans que la cicatrice ne se voie, ni en raison de la couleur des pierres, ni en raison de leur travail.

Outre cette disparition de l'"aile en retour", les années 1710 à 1760, époque où les LEDIN étaient prospères et y veillaient (par exemple en épousant les veuves de parents pour garder le contrôle de la charge de vicomte de Domfront), se sont traduites à la Chaslerie par d'importants changements du plan-masse :
- mur Sud avec son dôme, qui a permis de donner à la cour une forme fermée, nouvelle ici et inhabituelle dans le secteur,
- donc retrait de grilles au moins sur la façade Ouest du logis, désormais incluse dans cette cour,
- probable surélévation des écuries, avec la belle charpente mansardée due à Jean MIDY que nous savons, comme l'est la couverture plus simple de la "cave" voisine, élément de "standing" supérieur à celui de bâtiments en colombages,
- possible transformation du colombier pour loger le chapelain (?) ; malgré mes intuitions et mes recherches, je peine toutefois à le prouver.

Donc je me dis qu'il peut y avoir une cohérence historique, architecturale et psychologique ("standing" revendiqué) à ce que le linteau qui nous interroge ait été relevé comme on le voit et, surtout, l'ait été de façon cohérente avec le reste, congruente si l'on peut dire avec le nouveau "look" du manoir.

Durant la 2ème moitié du XVIIIème, la famille LEDIN était tombée en quenouille, le gendre principal, Louis-Marie de VASSY était le propriétaire de plus beaux châteaux. Donc, à la Révolution, il n'y avait plus dans les lieux qu'un préposé de ce VASSY, un dénommé GOUPIL, suffisamment malin pour savoir présenter la Chaslerie sous un triste jour aux experts commis pour la vente du Bien National, donc pour pouvoir en acheter une partie à vil prix.

C'est ce GOUPIL que je traque depuis un bon quart de siècle, car c'est un homonyme des très troubles frangins dont la fortune "considérable" a irrigué le proche secteur.

Bien cordialement,

PPF

_____________________________________________________________

De : Pierre-Paul Fourcade <penadomf@msn.com>
Envoyé : lundi 28 janvier 2019 20:27
À : CORESPA
Cc : C.F. ; T.F.
Objet : RE: La Chaslerie

Cher Monsieur l'inspecteur général,

Merci beaucoup pour votre message plein d'empathie et pour vos réflexions sur la porte principale du logis. Vous me demandez de répondre avec mes franchise et liberté habituelles aux deux questions que vous me posez. C'est ce que je vais tâcher de faire car, comme vous l'avez compris, cette réputation est loin de me déplaire.

1 - Sur la stratégie :
J'avoue ne pas avoir très bien saisi ce que cette notion recouvre sous votre plume. Je l'ai pourtant étudiée, s'agissant de ses applications dans l'entreprise ; c'était à "London Business School", les professeurs de cette matière étaient réputés parmi les tout meilleurs au monde mais je n'ai pas été convaincu, donc ai continué, à tort ou à raison, à assimiler la stratégie à du bla-bla.
Ceci étant, je vois bien ce qui a coincé avec mes deux derniers "architectes du patrimoine", MM. (...). C'est en réalité une affaire de gros sous (du moins relatifs). Ils trouvaient que je n'en avais pas assez (...).
Mais il ne m'appartient pas de refaire le monde même si la situation que je viens de décrire, si elle était confirmée par plus capable que moi, devrait appeler de profondes réformes dans ce domaine certes un peu particulier.
En fait, la bonne question, concrète et immédiate, que vous avez la grande pudeur de ne pas me poser, est de savoir combien je suis prêt à investir chaque année dans mon programme de restauration. C'est ce montant qui, par application des pourcentages en vigueur dans ladite corporation en situation de monopole, permet de déduire ce que mon chantier peut rapporter chaque année aux heureux tenants du titre, du moins ceux agissant à titre privé. Or, depuis que j'ai acheté la Chaslerie il y a plus de 27 ans, le montant de ma mise pour les travaux a été de l'ordre de (...) €/an. Désormais, je suis retraité de la fonction publique mais je peux faire en sorte de bénéficier de revenus locatifs à Paris, donc maintenir un train de travaux ralenti, certes, mais pas nécessairement dans de trop grandes proportions. Surtout, à l'horizon de 5 ans, mon relais devrait pouvoir être pris par mon aîné (c'est ce qui ressort de nos échanges les plus récents à ce sujet), ce qui serait de nature à permettre de donner un autre élan au chantier.
Donc, pour dire les choses simplement, je ne vois pas de problème "stratégique" sérieux, si du moins l'on accepte, comme j'ai eu le front de le suggérer, d'assimiler la stratégie à une question de sous.
Quant à mes priorités de travaux (ce qui est un autre volet de ce qu'on peut entendre par stratégie), elles vous sont connues. Je considère que deux questions critiques essentielles sont d'ores et déjà résolues, d'une part le choix du combustible (on devrait se chauffer par aquathermie), d'autre part la définition de ce que j'appelle l'"escalier en facteur commun de l'aile de la belle-mère" (tout ceci est documenté sur le "site favori"). La suite serait, tant que je resterais maître d'ouvrage, de donner la priorité aux points urgents connus (cf notamment mon courriel du 20 novembre dernier à M. (...), qui reprenait en les précisant les orientations que j'avais pensé lui avoir données par lettre du 10 avril), ainsi qu'à la restauration intérieure de la moitié Nord du logis (y compris la cage d'escalier et en y ajoutant les salles d'eaux du rez-de-chaussée du bâtiment Nord, à savoir cuisine, arrière-cuisine et cabinet de toilettes). Bien sûr, je ne m'interdirais pas de broder sur ce programme, notamment dans le colombier, en tenant compte principalement de la disponibilité d'artisans de qualité.

2 - Sur la porte d'entrée du logis :
J'apprécie énormément la proposition que vous m'avez présentée spontanément aujourd'hui.
Elle tient selon moi le meilleur compte des données disponibles sur l'histoire du bâtiment et les accidents qui l'ont affecté au cours des siècles. A ce sujet, je dois compléter votre information par la mention d'un incendie qui, selon moi, a détruit l'"aile en retour" (bâtie à l'intérieur de la cour actuelle, devant ce qui est ensuite devenu le "bâtiment Nord") au début du XVIIIème siècle, entraînant le rebouchage du "trou" avec "percement" de quatre fenêtres "modernes", aux chanfreins beaucoup moins beaux que ceux des autres fenêtres sur cour du logis, celles de la moitié Sud.
A ce titre, votre proposition comble une lacune, à mes yeux importante, de l'"étude préalable" de M. (...). Ce dernier n'avait en effet tenu aucun compte des observations que je lui avais présentées en temps utile à ce sujet, pas plus qu'il n'avait tenu le moindre compte de mes remarques sur les linteaux des fenêtres du 1er étage (alors que, sur ce dernier sujet, j'avais préparé à son intention une étude comparative inédite sur les manoirs du Domfrontais).
Car, outre leur monopole non contrôlé pénible à supporter par la "base", certains "architectes du patrimoine" semblent parfois avoir une si haute conscience de leur valeur qu'ils se bouchent les oreilles et les yeux quand de vulgaires maîtres d'ouvrage privés imaginent pouvoir enrichir leur réflexion avec de simples arguments de fait.
Ceci étant, pour justifiable historiquement qu'elle est, marquant à ce titre un très gros progrès par rapport à l'"étude préalable" en question, votre proposition mérite que j'y réfléchisse encore un peu. Le point qui me chiffonne à ce stade tient à l'habitabilité de (la manœuvrabilité dans) l'entrée du logis avec une porte à un seul battant : je craindrais que le passage vers le salon tienne un peu du slalom. Je signale à votre attention un argument historique qui me paraît intéressant : l'accès aux deux grandes pièces du rez-de-chaussée du logis se fait, à partir de l'entrée/cage d'escalier, par deux portes aux chanfreins de qualité et de grande hauteur, manifestement contemporaines du rehaussement du linteau de la porte principale (N.B. : Il demeure, vers la salle-à-manger, une porte plus basse, avec sa feuillure, qui doit dater de la construction de 1598).
Quoi qu'il en soit, et comme vous le relevez fort justement, la D.R.A.C. a eu la finesse de laisser la porte ouverte (c'est le cas de le dire) à une inflexion du programme de restauration des menuiseries extérieures du logis qui serait appliquée à propos de cette porte.
Donc la réflexion nouvelle à laquelle vous nous invitez est sans aucun doute opportune en l'état du dossier.
Je pense qu'un "architecte du patrimoine" digne de la confiance investie en lui par les pouvoirs publics lorsqu'ils ont légiféré sur ce monopole, aurait à cœur de réexaminer le dossier sur ce sujet, c'est-à-dire là où M. (...) a bâclé sa réflexion et là où M. (...) s'est contenté d'un survol parfaitement inconséquent à ce stade et cause d'une nouvelle perte de temps.

Cher Monsieur l'inspecteur général, je pense que ce courriel vous aura conforté dans vos impressions sur un chantier dont un précédent "architecte du patrimoine" avait dit, de mémoire, que le point le plus notable était "la personnalité du maître d'ouvrage".

J'espère surtout vous avoir été utile dans la mission que j'ai entendu vous confier dans l'intérêt du monument.

Bien cordialement,

PPF

P.S. : Vérification faite...

_____________________________________________________________

De : CORESPA <yl-corespa@orange.fr>
Envoyé : lundi 28 janvier 2019 11:27
À : Pierre-Paul Fourcade
Objet : La Chaslerie

Cher Monsieur,

Je me plonge dans le dossier de La Chaslerie, avec l’excellent souvenir de notre première rencontre in situ, et de la découverte de la belle restauration - exigeante et sans concessions - que vous avez entreprise sur ce monument.
Je souhaite vous appeler aujourd’hui pour évoquer les questions stratégiques pour la suite de ce projet. Mais dès à présent, je me suis permis une analyse sur un élément majeur, dont l’état actuel de la réflexion - et de l’action - m'interroge : la porte d’entrée du logis, qui constitue le point focal du monument.
Je viens de vous envoyer par "We Transfer" l’état de cette réflexion, que je soumets à votre méditation.
Vous connaissez mieux que moi l’édifice, mais j’ai essayé d’avoir le regard que j’aurais eu si le dossier des menuiseries de La Chaslerie m’avait été posé en qualité d’inspecteur général … On ne se refait pas.
Je me doute qu’à la lecture de cet envoi vous réagirez avec toute la franchise et la liberté qui vous caractérisent. C’est ainsi que je conçois notre collaboration.

Bonne lecture, et au téléphone cet après-midi ?

Bien cordialement,

Yves Lescroart

(Fin de citation)
(Début de citation)

De : Pierre-Paul Fourcade <penadomf@msn.com>
Envoyé : lundi 18 février 2019 15:37
À : fouilleul.energie@gmail.com
Objet : TR: CEDEO FLERS ---

Quel est votre avis ?

______________________________________________________________

De : Bodin Entreprise <bodin.ste@gmail.com>
Envoyé : lundi 18 février 2019 15:03
À : Pierre-Paul Fourcade
Objet : Re: CEDEO FLERS ---

Bonjour,
Une chape de ravoirage devrait convenir si ils ont peur de poser leur isolant sur la brique.
Quelle épaisseur d'isolant prévoient ils ?

______________________________________________________________

Le lun. 18 févr. 2019 à 12:47, Pierre-Paul Fourcade <penadomf@msn.com> a écrit :

Et maintenant, qu'est-ce qu'on fait ?

______________________________________________________________

De : Régis Fouilleul <fouilleul.energie@gmail.com>
Envoyé : lundi 18 février 2019 12:34:46
À : Pierre-Paul Fourcade
Objet : Fwd: CEDEO FLERS ---

Envoyé de mon iPhone

Début du message transféré :

> Expéditeur: Devis Tubes <devis.tubes@thermacome.fr>
> Date: 18 février 2019 à 10:44:12 UTC+1
> Destinataire: "Guiguen, Maxime" <Maxime.Guiguen@cedeo.fr>
> Cc: "fouilleul.energie@gmail.com" <fouilleul.energie@gmail.com>, "Caindry, Nicolas" <Nicolas.Caindry@cedeo.fr>, Bruno LANGLOIS <bruno.langlois@thermacome.fr>
> Objet: Rép :⁨ CEDEO FLERS ---⁩
>
> Bonjour,

> La mise en œuvre de cette solution n’est pas couverte par le DTU 65.14 et 52.10 car seul est autorisé un support béton.
>
> Nous ne pouvons pas nous substituer à un architecte ou à un ingénieur structure pour garantir le support de cette restauration
>
> Restant à votre disposition pour tout complément d’information
>
> Sincères salutations,
>
> signature
>
> 9h-12h / 14h-17h du lundi au jeudi
>
> 9h-12h / 14h-16h le vendredi
>
> Bandeau signature GDC 2019
>
> signature-web-site-thermacome
>
______________________________________________________________
>
> De : Guiguen, Maxime [mailto:Maxime.Guiguen@cedeo.fr]
> Envoyé : jeudi 14 février 2019 16:37
> À : Bruno LANGLOIS <bruno.langlois@thermacome.fr>; Devis Tubes <devis.tubes@thermacome.fr>
> Cc : fouilleul.energie@gmail.com; Caindry, Nicolas <Nicolas.Caindry@cedeo.fr>
> Objet : CEDEO FLERS ---
> Importance : Haute

> Bonjour,

> Mon client installateur vient de me consulter pour un projet de plancher chauffant. (chauffagiste : FOUILLEUL REGIS à St Quentin des chardonnets)
>
> La restauration du bâtiment doit respecter certains critères du fait que c’est un monument historique.
>
> Voici les photos de la dalle support en pj + photo de coupe (réalisation de la dalle)

> Nous avons besoin d’un avis technique « écrit » afin de savoir si ce projet est réalisable.
>
> les épaisseurs et les matériaux utilisés garantiront t ils une bonne stabilité de la dalle et du plancher chauffant ?

> J’attends votre retour, merci par avance.
>
> Cordialement

> Maxime GUIGUEN
>
> Chef de site Flers / Vire
> www.cedeo.fr
> ZA du Champ de Course
> Rue Aristide Boucicaut
> 61100 FLERS
>
> Tél. 02 33 14 13 10
> Email : maxime.guiguen@cedeo.fr

> Distribution Sanitaire Chauffage (DSC) - 572 141 885 RCS Compiègne

> CEDEO - www.cedeo.fr : La réponse professionnelle

______________________________________________________________
>
> De : Régis Fouilleul <fouilleul.energie@gmail.com>
> Envoyé : jeudi 14 février 2019 12:55
> À : Guiguen, Maxime <Maxime.Guiguen@cedeo.fr>
> Objet : Fwd: TR:
>
> Envoyé de mon iPhone

> Début du message transféré :
>
> Expéditeur: Pierre-Paul Fourcade <penadomf@msn.com>
> Date: 14 février 2019 à 08:56:42 UTC+1
> Destinataire: "fouilleul.energie@gmail.com" <fouilleul.energie@gmail.com>
> Objet: TR:
>
> Suite à mon appel de ce matin, êtes-vous d'accord avec ce système de hérisson et de circulation d'air sous l'isolant thermique et les tuyaux de chauffage par le sol ? Les épaisseurs vous conviennent-elles ?

> Bien cordialement

> PPF
> 06 12 96 01 34

(Fin de citation)
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Mardi 19 Février 2019
Journal du chantier - Architecture-M.O. - Administration - Maçonnerie-carrelage - Plomberie-chauffage - Terrassement - Logis
1
A la suite des échanges d'hier :

(Début de citation)

De : Régis Fouilleul <fouilleul.energie@gmail.com>
Envoyé : mardi 19 février 2019 19:22
À : Pierre-Paul Fourcade
Objet : Re: croquis modifié

Bonsoir ,
ok pour la solution numéro 2
cordialement
regis fouilleul

_______________________________________________________________

De : Pierre-Paul Fourcade <penadomf@msn.com>
Envoyé : mardi 19 février 2019 15:47
À : fouilleul.energie@gmail.com
Cc : bodin.ste@gmail.com
Objet : TR: croquis modifié

Maître FOUILLEUL, question-réponse...

Bien cordialement,

PPF

_______________________________________________________________

De : Bodin Entreprise <bodin.ste@gmail.com>
Envoyé : mardi 19 février 2019 15:45
À : Pierre-Paul Fourcade
Objet : croquis modifié

Bonjour,

Est ce que la solution 2 conviendrait à votre plombier ?


Cordialement,

Cédrick Coos

BODIN
Restauration - Monuments Historiques - Maçonnerie - Taille de Pierre
Z.A. du Haut Gelé - 50310 MONTEBOURG
Tél. 02 33 40 20 33
Web : www.ent-bodin.com - Email : bodin.ste@gmail.com

(Fin de citation)
Je recherche les moyens de contourner le blocage du chantier.

Ce matin, j'ai une nouvelle idée : et si j'installais le bureau-bibliothèque-de-mes-rêves au 1er étage du colombier ? Après tout, cette pièce est vaste, bien éclairée par ses deux fenêtres, avec de bonnes vues sur l'avant-cour et sur la cour ; il y a juste le problème de la cheminée à y régler mais ce n'est pas une énorme difficulté et l'on pourrait tester là un insert.

Si l'on poursuit le raisonnement, j'installerais ma chambre au 2ème étage du colombier, sous les combles, dans ce volume idéal pour un lit à baldaquin de type rustique.

Et au rez-de-chaussée, il y aurait, comme j'y ai déjà réfléchi, une chaufferie qui ne serait plus centrale, une salle-de-bains avec baignoire (enfin !) et un coin cuisine qui pourrait servir à Carole le temps que je règle le problème de la cuisine du bâtiment Nord...

Je trouve que tout cela a du sens ! Beaucoup de sens, même...
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Vendredi 8 Mars 2019
Journal du chantier - Architecture-M.O. - Administration - Plomberie-chauffage - Aile "de la belle-mère"
0
Voici l'état du chantier avant-hier, en fin de journée, au rez-de-chaussée du colombier.

Comme je le lui avais demandé, Igor a réservé des zones d'intervention pour le plombier au pied des fenêtres :

6 mars 2019.

Il a déplacé près de la fenêtre Nord-Ouest le trou destiné à capter l'eau pluviale :

6 mars 2019.


Toutefois, Régis FOUILLEUL, passé sur ces entrefaites, ne souhaite pas installer la plomberie souhaitée dans ce volume sans plans d'architecte. Il me recommande de consulter le cabinet ALIDADE de Tinchebray, conseil que je vais sans doute suivre puisque je n'en toujours pas reçu d'autre, notamment d'Yves LESCROART.
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Vendredi 8 Mars 2019
Journal du chantier - Architecture-M.O. - Administration - Maçonnerie-carrelage - Plomberie-chauffage - Logis
0
J'en avais assez de me faire du souci en recherchant O'Gustin dans la cour alors qu'à mon insu, il s'était faufilé dans le logis en passant par une ouverture prévue pour l'aération du futur sol du rez-de-chaussée :

8 mars 2019.

8 mars 2019.

L'intervention n'était pas aisée car je souhaitais qu'on ménage un coude dans la tuyauterie, dans l'épaisseur du mur, afin d'éviter que l'eau de pluie, poussée par le vent, ne vienne ruiner l'efficacité du dispositif. Igor a résolu le problème aujourd'hui. Pour cela, il a eu l'idée d'utiliser, non un tube de PVC trop encombrant mais une flexible de cheminée, beaucoup plus malléable, auquel il a donné, avant de le maçonner, un profil en chapeau de gendarme :

8 mars 2019.

8 mars 2019.

Certes il restera encore à poser la grille de "Fer Art Forge" que l'on aperçoit sur la première photo mais c'est un détail et l'essentiel est réussi.
0
(Début de citation)

De : EF ETUDES 61 <contact.61@ef-etudes.fr>
Envoyé : mardi 26 mars 2019 10:44
À : Pierre-Paul Fourcade
Objet : Re: Dossier n° 8443 suivi par A. BADET (réalisé le 7/8/07)

Bonjour

Après recherches dans les locaux de l'Orne transféré sur ARGENTAN depuis 18 mois, je n'ai malheureusement plus d'archives des dossiers avant 2008, ni brouillon, ni informatique. Malheureusement, Je ne peux pas vous envoyer une copie informatique de ce dossier. N'étant pas l'agent de l'époque, celui-ci n'étant plus depuis dans la société, je ne peux pas vous donner plus d'informations.

Je tiens à vous signaler par la même occasion que les techniques d'assainissement ont beaucoup évoluées depuis cette époque. Si les travaux ne sont pas encore réalisés, une nouvelle étude reste conseillée. Votre dossier ayant plus de 10 ans, un nouveau devis et une nouvelle convention seraient alors nécessaire.

Cordialement

Cyril ISIDOR
Responsable Antenne 61
EF-Etudes

____________________________________________________________________

Le 26/03/2019 à 06:04, Pierre-Paul Fourcade a écrit :
> Auriez-vous l'obligeance de répondre ?
>
> D'avance merci,
>
> PPF

____________________________________________________________________
>
> De : Pierre-Paul Fourcade <penadomf@msn.com>
> Envoyé : mercredi 20 mars 2019 10:33
> À : contact.61@ef-etudes.fr
> Objet : TR: Dossier n° 8443 suivi par A. BADET (réalisé le 7/8/07)
>
____________________________________________________________________
>
> De : Pierre-Paul Fourcade
> Envoyé : mercredi 20 mars 2019 09:33
> À : contact.44@ef-etudes.fr
> Objet : Dossier n° 8443 suivi par A. BADET (réalisé le 7/8/07)
>
> Bonjour !
>
> Pourriez-vous m'adresser par courriel une copie du rapport que vous aviez rédigé pour moi en 2007 ?
>
> Vous trouverez ci-joint les photos de la page de couverture...

... et d'un plan et d'une coupe inclus dans cette étude :


>
> D'avance merci.
>
> Cordialement,
>
> PPF

(Fin de citation)
Coup de chapeau à Nathalie LEROY de la communauté de communes "Domfront-Tinchebray Interco" qui a immédiatement retrouvé ce matin, dans les archives dont elle est en charge, l'"Etude de filière d'assainissement autonome" réalisée en 2007, dont je pourrai ainsi communiquer une copie à l'architecte que je vais rencontrer cette après-midi.
La réunion avec l'architecte pressentie, rejointe à ma demande par M. LESCROART, a été studieuse. Nous avons visité le manoir de fond en comble, dans le bâtiment Nord, le logis, le colombier et la chapelle. L'architecte a piloté un drone pour photographier la besace de la couverture du logis, à proximité de la cheminée Nord, soupçonnée d'être à l'origine du pourrissement d'une poutre au plafond que l'on sait, hypothèse qui n'a pas été confirmée par cet examen.

J'ai été questionné sur les raisons pour lesquelles j'avais été amené à changer tant de fois d'architecte en une trentaine d'années de ce chantier. J'ai expliqué les six problématiques.

L'architecte pressentie m'a répondu qu'elle me fera une proposition de collaboration comportant l'intervention d'un bureau d'études à propos des questions de circulation des fluides, ce qui me semble normal. Je l'ai sentie plus réservée que je ne l'avais souhaité sur la question de la porosité du mur Ouest.

Elle a compris que mon point de vue exprimé ce matin, donnant la priorité au colombier, était calé sur le souci de Carole de disposer d'une cuisine à toutes les phases du chantier. Elle s'est néanmoins demandée s'il ne faudrait pas plutôt prévoir une installation provisoire de cuisinette dans le futur cabinet de toilettes du rez-de-chaussée du bâtiment Nord (à côté du "petit salon"). Je soumettrai cette idée à mon gouvernement, étant entendu que, s'il ne tenait qu'à moi, un frigo et un micro-ondes suffiraient amplement à mon bonheur en la matière.

P.S. (du 16 avril 2019 à 00 h 30) : J'ai oublié de noter que l'architecte pressentie recommande, dans le colombier :
- de ne pas changer les poutres du plafond du 1er étage qui, malgré le triste état de l'une d'elles, lui semblent restaurables :

16 avril 2019.


- d'ajouter des garde-corps aux fenêtre du 2ème étage, notamment si on devait en relever le sol pour y incorporer un dispositif de chauffage.

Au rez-de-chaussée de la tour Nord-Est, l'idée de prévoir un placo pour doubler le mur Nord est rejetée, même si les réservations pour ventilation sont approuvées. D'autres matériaux seront à mettre en œuvre, comme des boiseries. A ce jour, cette suggestion se heurte toutefois à l'objection que je ne sais pas encore quelle affectation donner à cette pièce. (L'idée d'y implanter le "bureau-bibliothèque-de-mes-rêves" pourrait refaire surface, notamment si la résolution du problème de porosité du mur Ouest devait traîner, ce qui, de mon point de vue, serait néanmoins un sérieux handicap.)

Dans la chapelle, elle recommande de prévoir une aération en partie haute, afin d'éviter que la condensation et les remontées d'humidité du sol ne gâtent si rapidement les décors peints.

A noter également que cette personne m'a indiqué être propriétaire d'un bulldog anglais et d'un bouledogue français et, de plus, déclaré qu'elle trouve O'Gustin très beau et très vif. Bref, nous nous sommes d'ores et déjà trouvé de très fortes affinités qui me semblent bien augurer de la suite.
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Samedi 27 Avril 2019
Journal du chantier - Plomberie-chauffage - Bâtiment Nord - Désultoirement vôtre ! - Anecdotes
0
J'ai essayé de rallumer le chauffage afin que le bâtiment Nord soit agréable demain pour accueillir les petits-enfants. Mais impossible.

Régis FOUILLEUL, appelé à l'aide, m'a signalé une nouvelle fois qu'il vaut mieux ne pas oublier de remettre du fuel dans la cuve quand le niveau se rapproche de zéro. L'aiguille indique pourtant qu'il reste le quart, si du moins je lis bien.
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Lundi 29 Avril 2019
Journal du chantier - Architecture-M.O. - Administration - Plomberie-chauffage - Bâtiment Nord
0
La maison "ERMENEUX" est venue ce matin remplir la cuve à fuel dans l'arrière-cour :

29 avril 2019.

Je crains en effet qu'il ne faille attendre longtemps avant qu'un chauffage par aquathermie soit opérationnel. Dans l'immédiat, je n'ai pas encore reçu la proposition, bureau d'études à l'appui, de l'"architecte pressentie".
Il faut battre le fer tant qu'il est chaud. Je viens donc d'appeler Régis FOUILLEUL, le plombier que j'ai sélectionné, afin qu'il se tienne prêt à passer sans délai les fourreaux d'aquathermie dans les tranchées qu'aura creusées le terrassier.

Avec un peu de chance, malgré les très fortes contraintes qui pèsent sur le chantier et dont nous entendons respecter les plus légitimes, j'ai bon espoir qu'on ait vivement progressé dans les réalisations d'ici quelques semaines, en pensant toujours, prioritairement, à l'intérêt du monument.

Pour autant, je ne reste pas inactif sur les aspects formels puisque, sur les recommandations d'un ami dont j'ai déjà parlé et qui connaît ma problématique, j'ai contacté ce matin un nouvel architecte du patrimoine.

Touchons du bois !
Une heure, de 8 à 9 ce matin, au téléphone avec "Véolia". Ils ont reconnu que toutes mes factures ont bien été payées et m'ont demandé de vérifier si les robinets à côté des deux compteurs étaient bien ouverts.

200 m à pied, vérifications. Réponse affirmative. Ils m'ont donc promis le passage rapide de leur technicien.

Entretemps, j'ai appelé mon plombier qui m'a appris que, lorsqu'il les avait joints mercredi dernier, après une attente qui, elle aussi, avait duré une heure, ils avaient prétendu avoir dû résilier mon abonnement mais avaient refusé de lui préciser pourquoi, cette information étant réservée au propriétaire qui devait donc les rappeler. Donc ils ont alors raconté n'importe quoi.

Après mes vérifications aux compteurs, j'ai essayé, à tout hasard, de faire couler l'eau aux robinets.
Bizarrement, elle coulait de nouveau. Normalement, sauf à une chasse d'eau.

Là dessus, le technicien de "Véolia" m'a appelé pour me dire que, de son côté, tout était clair et que, par conséquent, j'avais dû subir les inconvénients d'un réducteur de pression (situé à côté d'un compteur) H.S. et qu'il me faudrait donc le changer rapidement.

Nouveau coup de fil au plombier. Il me fait valoir que la panne ayant été générale à la Chaslerie, on ne peut l'attribuer à un réducteur de pression connecté à la seule ferme.

Je rappelle le technicien de "Véolia". Pour se dédouaner, celui-ci m'indique qu'il y a eu une coupure générale d'eau hier à La Haute Chapelle. Quand je lui apprends que ma panne a été détectée il y a une semaine, il rétropédale et déclare sans s'émouvoir qu'il y a également eu un souci technique chez "Véolia" la semaine dernière.

Bref, "Véolia" ment comme un arracheur de dents et est prêt à raconter n'importe quoi pour tâcher de dissimuler ses propres erreurs.

Cette fois-ci, c'est raté mais on se souviendra que ce sont des charlots.
Felice GRAZIANO, ce nom me disait quelque chose. Et en effet. Je remercie ce membre du fan-club pour sa fidélité.

Puisqu'il avait eu l'amabilité de former des vœux pour la poursuite de mon chantier, je précise qu'à ce stade, mes deux priorités sont :
- de retrouver un architecte du patrimoine qui puisse rapidement débloquer le chantier pour ses parties classées (en clair, dessiner des fenêtres qui fonctionnent et régler le problème des poutres pourries) ;
- de trouver un bureau d'études apte à organiser la circulation des fluides avant toute intervention rendant plus de 65 m2 habitables dans notre manoir favori.

Pour ce qui concerne la porosité du mur Ouest, je fais mon affaire des travaux qui me semblent nécessaires.

Je considère en effet que deux autres préalables délicats du chantier sont derrière nous :
- le choix du combustible, grâce aux travaux de "Brébant-Forages" ; le choix de l'aquathermie est ainsi définitif ;
- la définition d'un "escalier-en-facteur-commun" dans l'aile Ouest, grâce au projet d'Arnaud PAQUIN qui pourra toutefois être amélioré sur des points secondaires.

Le phasage des travaux a été clarifié autant que possible :
- je donne la priorité à la moitié Nord du logis (y compris la cuisine à aménager dans le bâtiment Nord) ainsi qu'au colombier ;
- le choix plus précis du phasage entre ces deux zones dépendra de facteurs qui me sont extérieurs, comme la nécessité, en l'état des textes, d'autorisations administratives.

Quant à la question du financement, j'y travaille :
- en prévoyant de mettre en vente "Pontorson" dès que possible ;
- en préparant la voie à d'autres recettes à horizon de, disons, une petite année.
Je viens de prendre rendez-vous avec le bureau d'études qui m'a été recommandé par une personne de confiance. Julien ANDRE viendra donc à notre manoir favori lundi prochain pour une prise de contact et une découverte du site. Ainsi, je devrais y voir plus clair, en temps utile, pour ma commande au géomètre.
Très bonne réunion de travail, ce matin, avec Julien ANDRE, du bureau d'études "bee +".

J'ai expliqué que j'ai besoin d'être conseillé, à ce stade du chantier, sur les questions de chauffage par aquathermie et d'isolation thermique ainsi que sur l'optimisation de l'électrification et de la couverture wi-fi de notre manoir favori. J'ai indiqué que je souhaite, au cours des prochaines années, privilégier l'habitabilité de la moitié Nord du logis (y compris la cuisine à loger dans le bâtiment Nord) ainsi que celle du colombier. J'en ai fait visiter les volumes, en faisant observer les endroits où les plafonds-planchers pourraient avoir une épaisseur supérieure à celle à laquelle on était habitués à la suite des travaux des années 1950.

Mon interlocuteur a noté que mes priorités sont qu'il m'accompagne (en liaison avec le plombier retenu, Régis FOUILLEUL) pour :
- ne pas commettre d'erreur pour faire arriver l'eau tiède de l'aquathermie aux deux endroits où sont prévues des pompes à chaleur, à savoir le rez-de-chaussée du colombier et l'arrière-cuisine du bâtiment Nord ;
- faire des recommandations sur les matériaux à utiliser au sol de la "salle dévastée" afin qu'elle puisse servir rapidement de garde-meubles, ceci sans obérer la possibilité ultérieure d'un chauffage par le sol à cet endroit également ;
- faire des recommandations sur les sols du rez-de-chaussée du colombier et de la moitié Nord du logis, y compris à propos de la ventilation à prévoir.

A ces différents endroits, je souhaiterais pouvoir faire réaliser les travaux de maçonnerie correspondants par Igor, ce qui constitue une contrainte très forte en matière de calendrier.

Pour ce qui concerne l'étude complète proprement dite, j'ai indiqué avoir en revanche beaucoup plus de souplesse sur l'échéancier de réalisation.

Sur ces bases, j'attends un devis.
Compte tenu de ce qu'a été notre discussion, je transmets, par ce message-ci, à Julien ANDRE les plans disponibles (sans oublier, pour l"aile de la belle-mère", le projet d'Arnaud PAQUIN) et demanderai à (...), géomètre, de les compléter en tant que de besoin, notamment en utilisant, dans les pièces vides de tout mobilier (soit tout le logis sauf le salon, plus tout le colombier) le scanner dont il m'a parlé.
Après avoir vu, hier, tous ces tuyaux plus ou moins H.S., et généralement plus que moins, qui pénétrent, via les fondations, dans l'"aile de la belle-mère", j'ai voulu comprendre à quoi correspondait ce salmigondis à l'intérieur du bâtiment.

En fait, il n'y a plus qu'un câble électrique en fonctionnement et c'est justement à son niveau qu'entrait l'eau lors du dernier dégât des eaux :

28 mai 2019.

Ce câble arrive au compteur qui se trouve au rez-de-chaussée du colombier...

28 mai 2019.

... et en repart, moyennant une installation extrêmement précaire, vers les étages supérieurs du colombier ainsi que vers les écuries et même vers la tour Louis XIII :

28 mai 2019.

Il paraît clair que je vais devoir trouver un bon électricien, rapide et pas hors de prix (donc pas domfrontais, suivez mon regard...) pour assumer la responsabilité de la prochaine installation qui devra être aux normes.
Igor purge le mur Ouest de toutes les tuyauteries désormais inutiles qui avaient été placées là dans les années 50 et qui constituaient autant d'entrées possibles pour l'eau dans le bâtiment :

30 mai 2019.

30 mai 2019.

Ce faisant, il réfléchit à la suite des opérations et me recommande de faire entrer l'eau de l'aquathermie par l'intérieur de la cour et non, comme envisagé, en profitant du fossé actuel, c'est-à-dire à travers le mur Ouest. Outre la question de la perméabilité de ce mur, il évoque l'encombrement qu'occasionnerait, dans ce fossé, le tuyau d'aquathermie à côté du drainage.

Tout ceci mérite considération.

Quant à moi, je lui demande de prévoir des arrivées d'air sous les fenêtres, pour la ventilation des futures dalles au sol du rez-de-chaussée de l'"aile de la belle-mère".