Par corps de métier

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Samedi 16 Novembre 2013
Journal du chantier - Maçonnerie-carrelage - Logis
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Avant de décider quoi faire sur les granits des embrasures des fenêtres de la salle à manger, j'ai demandé à Igor de dégager le ciment dû au Tonton de notre neveu favori :

16 novembre 2013, les fenêtres sur cour.

Quand je vois le résultat, je me dis qu'on ferait peut-être mieux de nous contenter de recouvrir tout cela d'une bonne couche de chaux.

Je demanderai néanmoins l'avis de Dominique RONSSERAY.

Les compagnons de Roland BOUSSIN sont revenus aujourd'hui sur le chantier. Comme je suis bloqué à Caen, j'ai demandé à Igor de m'envoyer ce soir des photos des premiers résultats de leur intervention.

D'après ce que je comprends, ils ont posé les deux éléments destinés à être superposés pour constituer la sablière extérieure du mur Ouest :

18 novembre 2013.

Je note qu'un rectangle n'est pas raboté au coin Nord-Ouest de cette sablière. Et il ne faudra pas oublier de dissimuler à bon escient le fil électrique qui pendouille :

18 novembre 2013.

Surtout, je m'interroge sur le profil de la nouvelle sablière qui ne correspond pas à ce que j'attendais, notamment à proximité de l'emplacement des futurs blochets où le bois était travaillé d'une certaine façon. Or ce point est particulièrement important pour donner à cette restauration l'authenticité requise.

Quant aux blochets justement, le premier que j'aperçois n'est, à l'évidence, pas achevé ; il présente de nettes traces de scie mécanique qui devront disparaître en tout état de cause :

18 novembre 2013.

Je détecte également de telles marques de scie moderne sur le dessus de la sablière.

Bref, je ne suis pas persuadé, d'après ce que je vois, que, tel qu'il démarre, ce travail ait la qualité attendue. Mais je m'alerte peut-être trop vite.

Roland BOUSSIN m'a appelé ce soir pour m'informer du fait que ses autres chantiers ne lui permettront pas, comme je le lui avais demandé, de terminer mes travaux avant la fin de l'année ; voici qui est de nature à me contrarier. Il voulait aussi me parler des sablières intérieures et de l'isolation thermique ; sur ces sujets relatifs à l'habitabilité, je l'ai renvoyé vers Mr T., plus directement concerné.

Cependant, j'observe, d'après les photos d'Igor qui, sur ce sujet, ne me paraissent pas suffisamment intelligibles, que la pose de l'isolation a commencé :

18 novembre 2013.

Compte tenu de ces premières remarques et des doutes que je viens d'exprimer, je devrai donc rappeler Roland BOUSSIN demain matin pour m'informer de son point de vue.

Il ne me semble pas sûr que je puisse échapper au rendez-vous de chantier de mercredi matin (Mr T., à Londres pour son travail ce jour-là, ne peut me remplacer et il n'était pas possible non plus à l'architecte de déplacer la réunion prévue à la Chaslerie).

Pourtant, ne serait-ce qu'en raison de la fac, j'ai vraiment d'autres chats à fouetter en ce moment que d'aller courir les routes...

Je ne suis pas sûr que la réunion de chantier se passe bien tout à l'heure. Je dois y assister alors que j'ai des contraintes fortes en ce moment à la fac auxquelles j'ai beaucoup de mal à faire face. Cela va contrarier mon programme de révisions à une période critique d'examens.

Je me sens pourtant obligé de perdre 3 heures sur la route et d'en consacrer 2 autres pour participer à cette réunion car j'ai des doutes sur la qualité du travail de l'entrepreneur concerné. En outre, il m'a annoncé avant-hier d'un ton badin qu'il se considérait obligé de faire passer un autre chantier avant celui que je lui ai confié ; il m'a informé du motif de son choix : sur ce second chantier, il utilise les échafaudages d'un maçon qui les lui loue, ce qui occasionne pour lui un surcoût qu'il veut limiter. Ceci est d'autant plus stupéfiant que, pour obtenir le chantier de la Chaslerie, ce charpentier-couvreur n'avait pas hésité à y entreposer ses échafaudages, dans la cour et le long de la façade Est des écuries où ils avaient stationné, inemployés pendant de nombreux mois.

Ainsi, compte tenu de ce choix que veut m'imposer cette entreprise pour des raisons qui lui sont propres et me sont totalement étrangères, c'est moi qui devrais supporter le surcoût lié à l'augmentation de la T.V.A. à partir du 1er janvier prochain, plus le risque de perdre les subventions prévues pour mon chantier.

Je trouve que le comportement de ladite entreprise, qui m'avait déjà alerté précédemment, est plutôt cavalier.

20 novembre 2013, la sablière des écuries, côté cour.

Dès mon arrivée à la Chaslerie, j'ai voulu me rendre compte :

20 novembre 2011, le vue sur la sablière, du palier de mon bureau.

Ma première impression est favorable, le profil de l'ancien modèle semble avoir été respecté :

20 novembre 2013, le profil de la nouvelle sablière.

L'inscription due à Jean MIDY en 1764 a bien retrouvé sa place :

20 novembre 2011, le message de Jean MIDY.

En revanche, j'observe la façon dont l'isolation demandée par Mr T. est posée, prise en sandwich entre la maçonnerie du haut des murs et la pièce de bois de la sablière. Je constate que cela va se traduire par un joint plus épais, ce que je souhaitais éviter :

20 novembre 2011, le produit d'isolation thermique pris en sandwich.

Accessoirement, j'observe qu'il va encore falloir surélever l'ancienne charpente de quelques centimètres supplémentaires avant de pouvoir installer les nouveaux blochets :

20 novembre 2011, la hauteur à rajouter côté cour.

20 novembre 2011, la hauteur à rajouter côté ouest.

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Mercredi 20 Novembre 2013
Journal du chantier - Maçonnerie-carrelage - Logis - Bâtiment Nord
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En tout cas, je suis toujours baba devant la qualité du travail de Sébastien et de l'entreprise BODIN :

20 novembre 2011, les premières marches de la première travée.

Alors que nous discutons de prochains travaux que je pourrais confier à l'entreprise BODIN, Sébastien s'inquiète d'une fissure au-dessus de la porte de séparation entre la salle-à-manger du logis et le bâtiment Nord :

20 novembre 2011, la fissure problématique.

Le fait est que, côté bâtiment Nord, le linteau avait été restauré par un autre artisan. On peut constater que son travail se révèle de nettement moins bonne facture que celui de Sébastien.

20 novembre 2011, le linteau restauré par Eric AUBINAIS.

Il faudra sans doute que, pour remédier à ce travail raté, je prévoie une rallonge à ma prochaine commande à l'entreprise BODIN.

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Mercredi 20 Novembre 2013
Journal du chantier - Maçonnerie-carrelage - Bâtiment Nord
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Igor me fait observer que deux points d'humidité sont apparus dans l'alcôve qu'il a créée dans la grande chambre en soupente :

20 novembre 2011, au coin Sud-Ouest du premier étage du bâtiment Nord.

Je ne vois pas 36 solutions : il va falloir démonter et remonter avec de bons matériaux une partie du parement extérieur du mur en question sur lequel, effectivement, on découvre divers points de faiblesse :

20 novembre 2011, le parement extérieur du mur Sud du bâtiment Nord, au niveau des points d'humidité.

La réunion de chantier de ce matin a permis de constater l'état des travaux confiés à la S.A.R.L. BOUSSIN-LIEGEAS. Nous avons observé les nouvelles sablières sous tous les angles :

20 novembre 2013, les explications de Roland BOUSSIN.

Nous avons considéré que la copie de Roland BOUSSIN était comparable au modèle de Jean MIDY, sous une réserve notable, à propos du bourrelet de la corniche destiné à entourer le bout de blochet :

20 novembre 2013, le point à rectifier.

Il faudra réduire l'épaisseur du bourrelet en question, ce qui ne soulève, nous a affirmé Roland BOUSSIN, aucune difficulté particulière.

Je redonne à cet égard le modèle qu'il convenait de copier scrupuleusement, ce qui m'amène à constater ce soir quelque chose qui nous a échappé ce matin, alors que j'avais sous les yeux la photo ci-dessous que connaissaient aussi les autres participants. Roland BOUSSIN a en effet prévu que ses segments de cornières s'arrêtent à mi-blochet alors que les cornières de Jean MIDY traversaient les blochets sans être interrompues par eux, ce qui était beaucoup plus élégant à l'évidence.

Il va falloir que l'artisan nous précise comment il compte s'y prendre pour remédier à ce qui me semble constituer une erreur très fâcheuse :

19 octobre 2013, le modèle de Jean MIDY.

Par ailleurs, Roland BOUSSIN nous a expliqué que, contrairement à ce que j'avais imaginé ce matin (avant la réunion), il n'allait pas surélever la charpente de 10 ou 15 cm avant de la faire redescendre dans les blochets mais retirer les sablières, placer les blochets au bout de ce que j'appelle (sans doute à tort) les poutres verticales puis replacer les sablières avant de redescendre au-dessus de ces dernières la charpente complétée des blochets. C'est en effet astucieux et je n'y avais pas pensé.

Le type d'isolant a fait l'objet de discussions techniques entre experts mais, comme le sujet me barbe, j'ai zappé. J'ai néanmoins noté une suggestion de Dominique RONSSERAY qui me rappelle quelque chose que j'avais eu l'occasion de remarquer dans diverses villes est-européennes, notamment à Saint-Pétersbourg. Dans ces pays qui peuvent être très froids, les fenêtres sont souvent dotées de deux châssis indépendants, l'un situé "grosso modo" dans le plan du parement extérieur des murs, l'autre dans celui du parement intérieur. Dominique RONSSERAY propose de procéder de la sorte pour assurer l'isolation des petites ouvertures que j'ai substituées à d'horribles fenêtres sur le mur Ouest des écuries ; cela éviterait de devoir isoler l'embrasure de ces ouvertures sans pour autant créer de ponts thermiques.

Nous avons également étudié la meilleure façon de procéder pour achever intérieurement la maçonnerie du linteau de "la fenêtre de Mr T.". Sur ce sujet également, Dominique RONSSERAY ne paraît pas en manque d'idées, même si je n'ai rien compris de ses propos. Je le laisse se mettre d'accord avec le fiston qui souhaitera donner le maximum de lumière possible à sa future mezzanine.

Il faut reconnaître que ce site internet améliore grandement la qualité des échanges avec mes différents interlocuteurs.

Je viens ainsi de recevoir un long coup de fil de Londres, de la part de Mr T., qui était ainsi au courant, de façon précise et détaillée, du défaut des cornières ainsi que de l'évolution du dossier de la T.V.A., deux sujets qui l'affectent autant que moi. Il va d'ailleurs pouvoir téléphoner à Roland BOUSSIN pour lui faire part de son sentiment.

Je lui ai conseillé de prendre rapidement l'attache de Dominique RONSSERAY pour mettre dans les tuyaux sa demande de subvention pour la restauration de la charpente et de la couverture du colombier. Mr T. sera en effet le maître d'ouvrage de cette tranche de travaux, au terme d'opérations juridiques qui auront été finalisées en temps utile.

Lors de la réunion de chantier de ce matin, Arnaud TIERCELIN nous a avertis que les dossiers de demande de subventions devaient parvenir à la D.R.A.C. dans les tout prochains jours si l'on souhaite avoir une chance d'être retenus sur les programmes de 2014.

J'ai prié Dominique RONSSERAY d'étudier les devis d'ores et déjà collationnés par mes soins pour (1) la restauration de la charpente et de la couverture du colombier ainsi que pour (2) les travaux de maçonnerie, menuiserie et ferronnerie souhaités pour le logis.

Il va donc falloir que je veille à ce que rien n'accroche alors, pourtant, que mon plan de charge est sursaturé pour les prochains jours.

Sur le fond :
- contrairement à ce que j'avais envisagé, Dominique RONSSERAY et Arnaud TIERCELIN me dissuadent de rétablir des meneaux aux fenêtres de la moitié Sud du logis. Ils font valoir que cela créerait un hiatus avec les deux fenêtres sur cour de la salle-à-manger, ce qui est exact. Trois contre un (car l'avis de Carole serait identique au leur, je le sais bien), je chercherai donc un meilleur terrain pour me battre ;
- dans la salle-à-manger du logis, mon idée d'enduire les granits de chaux est également rejetée au motif que cela ne tiendrait pas. Il m'est conseillé de restaurer les granits endommagés lors du grand incendie, puis de les badigeonner de chaux ; bien que ces travaux soient relatifs à des murs dont les façades sont classées, Arnaud TIERCELIN refuse de les prendre en compte au titre des parties classées ; ils devront suivre le sort des travaux sur intérieurs, inscrits donc moins subventionnables.

Joint ce matin par téléphone, Roland BOUSSIN m'affirme que ses cornières sont conformes au modèle. Il est clair que cette affirmation est inexacte pour le blochet Sud-Est. Néanmoins, il est fort possible que Roland BOUSSIN ait raison pour les autres, d'autant qu'il m'affirme que les vieilles cornières qu'il conserve à son atelier confirment ses dires. Mais j'aimerais en avoir le cœur net.

Malgré ma charge de travail, je commence les vérifications. Les anciennes photos du site (jusqu'à l'été dernier, de mémoire) ont longtemps été allégées en pixels donc ne nous aideront guère. Il faut chercher ailleurs.

P.S. : D'après de récentes photos que j'ai redécoupées, il semblerait que le point qui me soucie (à savoir le contact peu harmonieux de deux segments de cornières en milieu de blochet) sera, en tout état de cause invisible une fois les ardoises posées :

9 octobre 2013, le côté cour.

9 octobre 2013, le côté Ouest.

C'est pourquoi mes souvenirs étaient imprécis. Donc ce constat vide en tout état de cause mon interrogation de portée.

Seul le blochet Sud-Est (ainsi, probablement, que ceux des trois autres angles) aurait témoigné d'un assemblage différent. Roland BOUSSIN veut poser tout contre le colombier le successeur de ce blochet d'angle, ceci pour des raisons techniques. Donc, même pour celui-ci, mon précédent ne vaudrait pas. Je me range donc au point de vue de Roland BOUSSIN.

Dont acte et "mea culpa" ! Je préfère m'être trompé car, sinon, nous aurions tous été très embêtés.

Bien que mon emploi du temps à la fac soit actuellement saturé, je suis obligé de consacrer pas mal d'énergie au suivi des travaux.

Ainsi, ce matin :
- dès 7 heures, j'ai appelé M. COOS de l'entreprise BODIN afin qu'il complète son devis relatif à la salle-à-manger du logis ;
- dans la foulée, j'ai laissé un message à M. BRESSON pour qu'il m'adresse d'urgence un devis de menuiserie pour 6 fenêtres (salle-à-manger du logis et chambre du 1er) et diverses portes ;
- à 7 h 30, j'ai évoqué avec M. BOUSSIN l'idée de laisser apparaître les extrémités des chevilles sur les sablières des écuries ; à la réflexion et après en avoir parlé avec Mr T., je retire ma demande à ce sujet ; on s'en tient strictement au modèle de Jean MIDY pour les écuries, donc on ne verra pas ces bouts de cheville sur ce bâtiment, alors qu'elles sont visibles sur la cave, la chapelle et le fournil du manoir. Par ailleurs, M. BOUSSIN m'a proposé d'ajouter, dans un souci d'esthétique, un léger coyotage aux brisis des écuries et j'ai accepté.

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Vendredi 22 Novembre 2013
Journal du chantier - Maçonnerie-carrelage - Bâtiment Nord
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Igor poursuit le badigeonnage de ma "chambrette monacalo-monastique" :

22 novembre 2013.

J'avoue m'interroger sur la tonalité que j'ai choisie.
Carole aurait-elle eu raison de m'inviter à plus de retenue ?

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Vendredi 22 Novembre 2013
Journal du chantier - Maçonnerie-carrelage - Logis
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Au cas où il resterait encore un seul visiteur de ce site qui partagerait, sur la "grande figure du Domfrontais", l'avis du neveu du voisinage, voici de quoi remettre les pendules à l'heure !

Je vous présente un exemple parmi d'autres de la qualité des interventions d'Henri LEVÊQUE, le père de mon vendeur. Il s'agit, cette fois, du linteau du passage entre la salle-à-manger du logis et le bâtiment Nord :

22 novembre 2013.

Comme vous pouvez le constater, la poutre dissimulée derrière des briques est encore noircie du fait d'un incendie, vraisemblablement celui de 1884...

22 novembre 2013.

Le bougre aurait été capable, avec le souci de lésine qui le caractérisait, d'aller dénicher une vieille poutre dans les décombres pour y tailler un tel linteau. De la brique et une planche là-dessus, ni vu, ni connu et chantez fauvettes !

Je pense que vous admettrez avec moi qu'un travail aussi remarquable est bien dans le style de l'individu qui n'hésitait pas à bricoler les sablières de Jean MIDY en les bidouillant de ciment, quand ce digne (?) défenseur des bouilleurs de cru ne frelatait pas carrément l'Histoire.

Espèce de salopard !
Dire que vais devoir me farcir le voisinage d'un tel zozo dans la chapelle un de ces quatre matins...
et pour un sacré moment, d'ailleurs !
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Vendredi 22 Novembre 2013
Journal du chantier - Maçonnerie-carrelage - Logis
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Sébastien a terminé la restauration de la 3ème volée de l'escalier :

22 novembre 2013, les premières marches de la 3ème volée.

Igor, admiratif devant ce travail d'artiste, me montre que Sébastien a commencé à faire disparaître les fissures et manques visibles sous la 4ème volée :

22 novembre 2013, les premières marches de la 3ème volée.

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Vendredi 22 Novembre 2013
Journal du chantier - Maçonnerie-carrelage - Logis - Bâtiment Nord
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Outre le linteau de la porte de séparation entre la salle-à-manger et le bâtiment Nord, Igor a fait tomber l'horrible enduit de ciment là où je le lui avais demandé, en vue de permettre à l'entreprise BODIN de préparer son devis, c'est-à-dire pour des travaux de restauration des granits autour des deux fenêtres sur cour de la salle-à-manger du logis...

22 novembre 2013, la fenêtre droite sur cour.

... ainsi que de la fenêtre sur terrasse :

22 novembre 2013, la porte d'accès à la tour Nord-Est et la fenêtre sur terrasse de la salle-à-manger du logis.

Comme on peut le constater, l'appareillage de cette dernière est nettement plus beau que celui des fenêtres sur cour. La raison en est qu'il est plus ancien, en fait d'origine, alors que les fenêtres sur cour ont été percées au XVIIIè, sans doute après un (premier ?) incendie qui avait alors ravagé un bâtiment situé au fond de la cour, perpendiculaire au logis.

Divers indices confirment cette interprétation, notamment :
- une reprise de maçonnerie dont la limite est particulièrement visible par lumière du soir, l'été, et qui se trouve à gauche de l'entrée principale du logis ;
- les traces d'une ancienne fenêtre qu'on avait exhumée lors de travaux antérieurs, située sur le mur du fond de la cour et qui était orientée vers l'arrière-cour.

Les belles dames du Domfrontais vont pouvoir se réjouir : Régis, leur cher chéri, est de retour dans le secteur. Le voici, la boule désormais à zéro ou presque mais la boucle d'oreille plus conquérante que jamais, posant entre Hervé (le roi du café, l'homme à la belle casquette) et notre Igor favori :

22 novembre 2013, Hervé et Régis en compagnie d'Igor.

Les compagnons de Roland BOUSSIN ont placé les 3 blochets les plus au Nord de la façade Ouest des écuries :

22 novembre 2013, les premiers blochets replacés.

Régis m'explique que les blochets d'angle sont destinés à arrimer les segments terminaux des cornières mais ne recevront pas de poutres verticales (zut, j'ai encore oublié de demander le nom de cette pièce !).

Régis m'informe qu'il lui faudra une semaine de travail pour terminer la réinstallation des blochets de la façade Ouest et une autre pour ceux de la façade Est.

Guy HEDOUIN
rédigé le Dimanche 24 Novembre 2013
Journal du chantier - Menuiserie - Logis
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Bonjour Pierre-Paul,

Comme vous parlez de fabrication de fenêtres, voyez ce que M. Bresson a réalisé pour moi.

La finition est brossée potassée.

Bonne journée !

N.D.L.R. : C'est effectivement très beau. Mais c'est au niveau du porte-monnaie que ça coince légèrement...

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Jeudi 28 Novembre 2013
Journal du chantier - Maçonnerie-carrelage - Logis
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Le travail se poursuit désormais sur le dessous de la 4ème travée :

27 novembre 2013, le dessous de la 4ème travée.

27 novembre 2013, vue d'ensemble du dessous de la 4ème travée.

27 novembre 2013, le dessous de la 4ème travée.

Il sera bientôt temps de passer à la finition de la restauration du dessous de la 3ème travée :

27 novembre 2013, le dessous de la 3ème travée.