Par corps de métier

Pour nous réchauffer malgré les intempéries, à défaut de reléguer de nouveau Igor et Valentin dans la tour Louis XIII, nous allons travailler en écoutant le 4ème concerto pour piano de Sergueï PROKOFIEV !

P.S. : Non, même en musique, il n'y a vraiment pas moyen de travailler dehors avec un temps pareil ! Je suspends donc les travaux sur le mur Ouest de la douve Nord. Repli ordonné vers la tour Louis XIII, où je comprends que les morceaux de tomettes retrouvés provenaient du 1er étage (emplacement de mon bureau actuel) et avaient été précipités là lors de l'effondrement de la charpente et de la couverture de la tour, en 1931. Le revêtement du sol du rez-de-chaussée avait alors reçu le choc, de sorte qu'une partie avait dû en être arrachée lors des déblaiements ultérieurs. Le trou avait ensuite été comblé tant bien que mal. Ainsi, tout s'éclaire !

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Mercredi 25 Avril 2012
Journal du chantier - Administration - Menuiserie - Logis - Météo - Désultoirement vôtre !
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Il fait un vent à décorner un boeuf et une bourrasque a ouvert deux croisées sur cour au premier étage du logis, donc orientées plein Ouest. Je crains fort qu'il ne faille remonter la priorité de leur remplacement par des croisées neuves. En tout cas, Igor est allé les clouer provisoirement. Mais la tempête continue de plus belle.

Dès cette fin d'après-midi, le sol de la future chaufferie a été récuré par Igor et Valentin. Voici ce que cela donne :

25 avril 2012, le mur Sud de la future chaufferie.

25 avril 2012, le coin Nord-Ouest de la future chaufferie.

On observera tous les tuyaux destinés à alimenter la future chaudière ; il faudra sans doute les abaisser. Le tuyau jaune en altitude est celui par lequel passe l'eau froide vers la cuisine actuelle, au rez-de-chaussée du colombier. Quel confort, n'est-ce pas ?

24 avril 2012, Valentin et Igor en plein travail.

25 avril 2012, la cheminée de la future chaufferie.

Donc, encore une journée où Igor et Valentin n'auront pas besoin de berceuse pour s'endormir !

P.S. : La météo des prochains jours est tout aussi mauvaise. Il va falloir que je réfléchisse aux travaux à effectuer en attendant le retour d'un temps plus clément...

Lucyna GAUTIER n'a pas tardé à revenir à la Chaslerie afin de préparer les différents dossiers que nous devons soumettre à l'administration des affaires culturelles. La voici au premier étage du logis, en train de photographier la cage d'escalier :

26 avril 2012, Lucyna GAUTIER dans la cage d'escalier du logis.

J'ai profité de sa visite pour lui demander de se charger également de la mise au point du dossier de demande d'autorisation pour le rempierrage de l'Avenue, opération que je suis impatient de mener à bien, si possible avant la fin de cet été-ci.

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Vendredi 27 Avril 2012
Journal du chantier - Plomberie-chauffage - Terrassement - Tour Louis XIII - Météo - Désultoirement vôtre !
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La pluie aura au moins un avantage : elle lavera le dallage que nous sommes allés récupérer à Céaucé et qui se révèle de meilleure qualité que l'ancien dallage de la tour Louis XIII.

27 avril 2012, le dallage de Céaucé entreposé dans la cour.

J'attends désormais le retour du plombier pour qu'il examine comment masquer ses tubes dans le sol restauré de la future chaufferie. Il faudra en outre résoudre un problème de drainage car, l'ancien dallage ayant été retiré de la tour, on y marche pour le moment sur de l'argile molle car saturée d'eau.

Guy HEDOUIN
rédigé le Vendredi 27 Avril 2012
Journal du chantier - Maçonnerie-carrelage - Terrassement - Tour Louis XIII
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Bonsoir,

Tiens donc, vous avez de l'eau... Je connais un spécialiste du drainage, il habiterait, paraît-il, dans le Domfrontais.

J'arrête mes persiflages, vous allez rire jaune.

A première vue, je dirais plutôt pavage que dallage, me semble-t-il.

Bon week-end !

N.D.L.R. : Pour le pavage, vous avez peut-être raison. Pour le drainage, c'est une autre affaire !

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Samedi 28 Avril 2012
Journal du chantier - Maçonnerie-carrelage - Anecdotes - Désultoirement vôtre !
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A ma grande surprise, Valentin vient de démissionner. D'après ce qu'il me dit, je comprends qu'il souhaite rentrer près de sa femme et de ses enfants en Roumanie où son ancien employeur serait disposé à le reprendre à son service. C'est dommage pour notre petite équipe mais on s'adaptera. Dans l'immédiat, je lui demande d'effectuer son préavis.

Carole désire ardemment que l'habitabilité de la Chaslerie soit rapidement améliorée. Vaste programme ! Elle s'imagine que, d'ici deux semaines, nous aurons déblayé la pièce dévastée au-dessus du salon du logis. Compte tenu des autres travaux programmés (à commencer par la poursuite de la restauration du mur Ouest de la douve Nord), je pense que, si nous avons restauré le gros-oeuvre en argile du plancher de cette pièce pour la fin juillet, nous aurons beaucoup de chance. Autant dire que je ne suis plus sûr que nous pourrons être prêts, cette année, à nous replier à l'intérieur du logis pour la Sainte Anne en cas de pluie, ce qui risque fort de compromettre l'édition 2012 de nos festivités.

En attendant, Mr T. et moi avons été durement mis à contribution ce week-end pour faire place nette au salon, afin que l'argile, s'infiltrant entre les solives du plafond, ne continue pas à en maculer les meubles :

29 avril 2012, la tornade blanche à l'oeuvre.

Vivement le retour à Paris de ma chère et tendre tout à l'heure pour qu'enfin, Mr T. et moi, on puisse récupérer à notre rythme !

P.S. du 19 juillet 2012 : Fin juillet, avais-je écrit ? Ce n'était pas mal vu...

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Dimanche 29 Avril 2012
Journal du chantier - Charpente-couverture - Logis - Météo - Désultoirement vôtre !
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29 avril 2012, les épis de faîtage du dôme d'entrée.

Mr T. vient de me faire remarquer que le vent fait siffler les épis de faîtage du dôme d'entrée de la Chaslerie. C'est ce que j'avais souhaité lorsque je les avais commandés au potier mais, trop distrait sans doute, je n'avais pas encore entendu ce dispositif fonctionner.

En revanche, j'observe trop fréquemment à mon goût que le vent fait tomber des ardoises de la couverture du logis - encore une aujourd'hui -, sur la partie restaurée par un couvreur maladroit, recruté par souci d'économie à l'époque où j'ai cru devoir faire des infidélités à Roland BOUSSIN.

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Lundi 30 Avril 2012
Journal du chantier - Maçonnerie-carrelage - Anecdotes - Désultoirement vôtre !
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Igor me confirme, ce lundi matin, que Valentin veut rentrer en Roumanie. Il ajoute que, le week-end prochain, il me présentera un de ses copains susceptibles de remplacer celui-ci. Il s'agit d'un autre jeune Moldave qui a une expérience de plaquiste et de carreleur, ce qui signifie sans doute que ce garçon sait soigner son travail. Igor me précise que le copain en question a des papiers en règle pour dix ans, ce qui n'était pas le cas de Valentin. J'observe au passage l'efficacité du bouche-à-oreille et le sens de la solidarité dans cette communauté de Roumains implantée du côté de Pontorson et que le hasard a placée sur mon chemin.

Avec un peu de chance, la restauration et l'entretien de la Chaslerie ne seront donc pas freinés cette fois-ci.

M. DELTA, le plombier, vient de me préciser qu'il n'y a pas moyen d'abaisser les tuyaux déjà en place au rez-de-chaussée de la tour Louis XIII. Sinon, il faudrait les couder, ce qui provoquerait l'apparition de bulles d'air bloquant les fluides.

Pour le chauffage à mettre en place à terme, M. DELTA pense que la géothermie serait moins adaptée à la Chaslerie que les copeaux de bois. Puisque j'exclus désormais le chauffage par le sol dont le caractère "consommable" me semble difficilement compatible avec un monument historique, le plombier fait en effet remarquer que la géothermie nécessiterait d'énormes radiateurs, forcément disgracieux.

Nous avons également évoqué la question du passage des tuyaux de chauffage pour desservir à terme le logis et l'"aile de la belle-mère". Pour le logis, nous n'éviterons pas de défoncer le macadam de la cour. Pour l'aile de la belle-mère, j'attends que Mr T. y voie plus clair dans ses projets et vais sans doute laisser des tubes en attente sous le sol de la future chaufferie.

Denis DUVEAU est passé ce matin à la Chaslerie pour qu'on examine la suite des travaux de menuiserie que je lui ai commandés.

Pour l'entrée du bâtiment Nord, il me confirme que le placo est incompatible avec la chaux, de sorte qu'il faudrait peut-être envisager de revêtir les murs de cette pièce de boiseries. Je lui demande cependant d'en faire accepter le dessin, de même que celui des rangements sous l'escalier et celui de la porte sur cour par Lucyna GAUTIER. Il est donc prévu qu'il la convie à venir le visiter dans son atelier.

1er mai 2012, Denis DUVEAU dans l'entrée du bâtiment Nord.

Il faudra cependant nous donner le temps de la réflexion car les boiseries coûtent cher, sont susceptibles de se démoder et occuperaient une place non négligeable dans une pièce déjà exigüe. Mr T. serait plutôt d'avis de laisser Carole décider s'il ne serait pas préférable de peindre les murs de cette entrée ou bien de les revêtir de tissus d'ameublement.

Pour le fournil de la ferme, Denis DUVEAU va également se rapprocher de Lucyna pour faire approuver son projet de porte d'entrée.

Pour l'appentis de la cave, il fournira trois fenêtres dormantes avant qu'Igor (et son nouveau collègue) n'habillent le bâtiment de torchis.

Enfin, il doit poser deux fenêtres dormantes sur le pignon Est de la cave, ce qui en achèvera enfin la mise hors d'eau, et une troisième au rez-de-chaussée du colombier.

Il me semble que, cette fois-ci, Mr T. envisage sérieusement de prendre mon relais dans la restauration de l'"aile de la belle-mère", c'est-à-dire le colombier et les écuries. Il m'a fait part de ses idées ; ainsi, il prévoit, une fois la charpente et la couverture des écuries restaurées par mes soins, de poursuivre par le colombier, y compris l'intérieur de celui-ci ; il conserverait les deux chambres, celle du premier étage destinée à ses amis et celle du deuxième qu'il garderait pour lui ; au-dessus de cette dernière, il conserverait une pièce qui lui servirait de bureau-bibliothèque-salle de projection ; au rez-de-chaussée, dans la cuisine provisoire actuelle, il s'interroge sur les niveaux du sol et du plafond. Attenante à sa chambre, il aménagerait une vaste salle de bains, sans doute séparée par un vide sanitaire du salon actuel dont il conserverait le volume et la cheminée. C'est de ces vues préalables qu'il entend débattre avec Lucyna GAUTIER le 19 mai prochain.

Il va donc falloir que, de mon côté, j'étudie comment lui transférer cet immeuble, peut-être en lui vendant une S.C.I. qui aurait préalablement acquis la nue-propriété de cette partie du manoir. Sans doute conviendra-t-il de commencer par faire délimiter un nouveau lot par un géomètre ; je vais donc interroger un notaire à ces sujets.

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Mercredi 2 Mai 2012
Journal du chantier - Administration - Maçonnerie-carrelage - Murs divers
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Igor vient de m'annoncer que son copain plaquiste ne viendra pas se présenter samedi. Lui aussi préfère retourner en Roumanie.

Ceci démontre - si c'était encore nécessaire - qu'il y aurait lieu de majorer les devis de maçonnerie de la Chaslerie d'un pourcentage significatif afin de tenir compte des "aléas de chantier". Car, qu'on le veuille ou non, il est loin d'être évident de trouver de bons tâcherons et d'arriver à les fidéliser suffisamment pour pouvoir mener à terme une tranche de travaux sans avoir à recourir à des entreprises ayant pignon sur rue, qui sont évidemment plus onéreuses.

Dans l'immédiat, voyons le bon côté des choses : ces mésaventures et rebondissements devraient m'aider à rééquilibrer mes comptes, ce qui ne serait pas du luxe.

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Jeudi 3 Mai 2012
Journal du chantier - Maçonnerie-carrelage - Murs divers
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Sans prévenir, Valentin ne s'est pas présenté à la Chaslerie ce matin ; je constate qu'il a choisi de ne pas respecter son préavis. Dès qu'il réapparaîtra, je lui demanderai donc de faire son baluchon.

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Vendredi 4 Mai 2012
Journal du chantier - Administration - Maçonnerie-carrelage - Murs divers
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Je suis en train d'essayer de résoudre le problème posé par le départ de Valentin qui, dès ce matin et d'après ce que me rapporte Igor, traversait l'Autriche en direction de la Roumanie.

J'explore d'ores et déjà deux pistes alternatives. Les difficultés sont, dans les deux cas, de trouver un logement pratique et bon marché pour le candidat et, dans l'un des deux cas, de trouver également un emploi en C.D.I. pour la conjointe. En l'état de mes informations, il semble que le jeu en vaille la chandelle.

Je devrais discuter avec l'un de ces deux candidats dès ce dimanche à la Chaslerie. Comme on le voit, je souhaiterais battre le fer tant qu'il est chaud.

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Vendredi 4 Mai 2012
Journal du chantier - Terrassement - Fournil du manoir - Murs divers - Statistiques de fréquentation - Vie du site
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La seconde "tour de contrôle" de ce site (pour comprendre de quoi il s'agit, se reporter à l'onglet "Vie du site") me rapporte que les visiteurs du site s'intéressent beaucoup aux questions de drainage.

Je peux leur déclarer que le système original de drainage mis en place récemment dans le secteur du mur Ouest de la douve Nord (y compris autour du fournil du manoir) fonctionne du feu de Dieu. Il faudrait peut-être que je pense à le faire breveter car, en plus, il est conçu pour pouvoir durer très longtemps et pour résister au passage des tracteurs. N'en déplaise aux esprits sceptiques (ici, suivez mon regard du côté du Cotentin...).

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Samedi 5 Mai 2012
Journal du chantier - Terrassement - Murs divers
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Avec Philippe JARRY, le terrassier, nous avons commencé à réfléchir à la meilleure façon d'assécher provisoirement la douve pendant les travaux de restauration du mur d'escarpe. C'est en effet un préalable indispensable afin que les engins de chantier et le (ou les) maçon(s) puissent travailler convenablement.

Philippe doit revenir mardi prochain, armé de son niveau à laser, afin de nous assurer du caractère praticable des pistes envisagées à ce stade.

A tout instant, il se passe quelque chose à la Chaslerie ! Pour vous en convaincre, je vais vous raconter quelques-uns des évènements de ma journée.

Après le départ de Philippe JARRY, j'ai rendu visite à mon fermier, Hervé LEMOINE, pour lui demander s'il verrait un inconvénient à ce que, le cas échéant et dans le souci d'assécher la douve, je rétablisse provisoirement un fossé dans un champ que je lui loue. A l'occasion de cette visite, Hervé m'a signalé avoir vu sur internet qu'un lot de pierres était à vendre à Sourdeval (Manche). J'ai donc pu téléphoner au propriétaire, un maçon, et pris rendez-vous pour aller voir ce lot dès lundi matin ; au passage, j'ai demandé au vendeur de quel type de pierres il s'agissait ; il m'a répondu que c'était du schiste, c'est-à-dire, à première vue, une pierre qui ne conviendrait pas à la Chaslerie. Or je me rappelais avoir mis en ligne ici une carte géologique du secteur ; mais la légende en est peu accessible et je ne retrouve pas en quoi consiste le terrain classé en "bKO2". Puisque le sujet me tient à coeur, le mieux était donc d'aller y jeter un coup d'oeil dès ce soir, avant que la nuit ne tombe. Me voilà donc parti vers 19 h 30 au volant de ma Kangoo, fraîchement réparée par Maxime et que j'ai récupérée cet après-midi chez lui.

Manque de chance, entre Lonlay-l'Abbaye et Ger, en pleine cote, les voyants de la Kangoo sont passés au rouge et le véhicule s'est arrêté, en panne de nouveau, au milieu de la route. J'ai néanmoins pu me garer au point mort et à reculons, en profitant de la déclivité, au bord de la départementale et, là, j'ai eu l'idée d'appeler Maxime au secours. Il était encore chez lui et s'apprêtait à partir "en boîte" avec des copains. Il a tout de suite accepté de venir me ramener à la Chaslerie et je l'ai vu vite arriver au volant de sa Ford Fiesta, un passager à ses côtés.

Tout ceci pour dire que j'ai rapidement engagé la conversation avec le copain en question, Jonathan, qui se trouve être un jeune domfrontais titulaire d'un C.A.P. de maçonnerie et à la recherche d'un emploi en maçonnerie de pierres à l'ancienne.

Donc Jonathan fera connaissance dès lundi avec Igor et pourrait commencer à travailler à la Chaslerie à l'essai à partir de mercredi.

P.S. du 6 mai 2012 : J'ai retrouvé un message du 19 octobre 2010 sous l'onglet "Sujets divers" qui donne la légende des cartes géologiques du secteur. Donc la grande zone verte, marquée "bK02", représente des "roches métamorphiques du Briovérien". Le maçon à qui j'ai parlé hier au téléphone avait raison, c'est bien une pierre schisteuse. J'observe cependant qu'il y en a de ce type précis dans le sol à moins d'un kilomètre au Nord de la Chaslerie, de l'autre côté de la Richardière, puisque le banc s'étend entre l'Est et l'Ouest le long du synclinal Domfront-Mortain ; c'est ce qui explique la présence de ce même schiste à Sourdeval, c'est-à-dire à une trentaine de kilomètres au Nord-Ouest de la Chaslerie. Donc cela vaudra la peine que j'aille demain, comme prévu, examiner ce lot de plus près...

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Dimanche 6 Mai 2012
Journal du chantier - Administration - Maçonnerie-carrelage
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Ce matin, je montre les différents chantiers de la Chaslerie à un Roumain qui est mon locataire à Pontorson depuis deux ans. J'ai donc eu le temps de remarquer ses qualités, il connaît et apprécie Igor, est originaire de la même ville de Moldavie, et a une vingtaine d'années d'expérience dans le bâtiment dans différents pays. Le job a l'air de l'intéresser beaucoup. Son problème est que son épouse a une bonne situation, en C.D.I., dans un restaurant du Mont Saint-Michel. Donc nous en sommes à aborder des solutions envisageables, tant pour le loger que pour aider son épouse à trouver un bon emploi, le tout par ici.

P.S. : En fait, mon locataire de Pontorson ne serait pas intéressé par le job pour lui mais pour un de ses cousins qui souhaiterait trouver un emploi en France. Ma réponse est qu'il faut d'abord que la situation de cette personne soit régulière du point de vue de la législation française sur l'immigration. Donc on va regarder cela tranquillement.

Le fait est qu'en la matière, les Roumains, comme les Bulgares, ne sont pas traités aussi favorablement que les Polonais, les Grecs, les Portugais ou les Espagnols. Jusqu'en 2014 au moins, ce seront des Européens de seconde zone, si je puis m'exprimer ainsi. C'est du moins ce que j'ai cru pouvoir conclure après avoir fait de mon mieux, pendant neuf mois, pour assister Valentin sur ces délicates questions.