Par corps de métier

En début d'après-midi, un premier camion, un "35 tonnes" chargé de pavés triés, est parti de La Ferté-Macé :

29 octobre 2019.

Pour éviter l'enlisement, il a dû vider son chargement au pied des premiers tilleuls de l'allée historique :

29 octobre 2019.

29 octobre 2019.

Je calcule qu'il y a, dans ce premier tas, de quoi paver tout au plus 75 m2.

Or, d'après ce que je crois comprendre, le stock encore disponible permettrait, en tout et pour tout, d'envisager deux autres rotations. On serait donc très loin des 500 m2 attendus de cet achat.

Il y a là un sérieux problème dont je devrai m'entretenir demain avec le vendeur. Je le pense de bonne foi. En tout cas, il m'a fait très bonne impression. Donc j'espère que nous trouverons facilement un accord.

P.S. (du 5 novembre 2019 à 9 heures) : Message rendu privé à l'instant.

P.S. 2 (du 3 décembre 2019 à 2 heures 20) : Message rendu de nouveau public à l'instant.
Dans le courant de l'après-midi, je me suis rendu à l'atelier de Sébastien LEBOISNE pour lui déposer l'ancienne pompe récemment achetée et lui demander de substituer à son fond de chêne un dispositif de bois exotique imputrescible, en forme de boîte destinée à abriter une robinetterie accessible par une trappe latérale :

29 octobre 2019.

Je vous envoie la photo d’un plafond peint d’ocre jaune et ocre rouge, très simple, intact, depuis le XVIe siècle en Eure-et-Loir, à Blévy, dont j’ai rencontré d’autres exemples, notamment en Seine-maritime (Manoir d’Agnès Sorel au Mesnil-sous-Jumièges, dépendance de l’abbaye) :


N.D.L.R. : Merci beaucoup ! Ce modèle me paraitrait simple à mettre en œuvre (plus que celui de Couterne) et tout à fait approprié pour la salle-à-manger de notre manoir favori.
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Jeudi 31 Octobre 2019
Journal du chantier - Architecture-M.O. - Administration - Maçonnerie-carrelage - Bâtiment Nord
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Entre le retour d'Igor et l'arrivée de beaux pavés, cette journée du chantier favori sera à marquer d'une pierre blanche :

31 octobre 2019.

31 octobre 2019.

31 octobre 2019.


P.S. : (du 5 novembre 2019 à 9 heures) : Message rendu privé à l'instant.

P.S. 2 (du 3 décembre 2019 à 2 heures 20) : Message rendu de nouveau public à l'instant.
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Vendredi 1er Novembre 2019
Journal du chantier - Architecture-M.O. - Administration - Peinture - Logis
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A propos des plafonds de la salle-à-manger et des rez-de-chaussée des deux tours de notre logis favori, je suis en train de dialoguer avec un de mes "amis Facebook" et via ce canal. C'est un ancien peintre-décorateur du fameux Atelier Mériguet-Carrère.

Il vient de me répondre que ce travail l'intéresserait. A suivre donc.

Le calendrier d'intervention dépendrait des ponctions exercées sur mon budget par mes autres travaux en cours ou programmés. Et d'une rentrée qui me mettrait du beurre dans les épinards, en attendant (et en espérant) que mon aîné me relaye.
En compagnie de mon premier assistant - Guguss pour les intimes -, j'ai voulu vérifier ce matin l'état du chantier favori après 3 jours de pluie presque ininterrompue. Parmi les photos qui suivent, certaines sont floues en raison de la différence de température entre mon appareil photo et l'air extérieur.

Devant le bâtiment Nord, le drainage ne fonctionnerait-il pas ou pas suffisamment ?

1er novembre 2019.

Le long du logis en revanche, il n'y a plus la moindre flaque :

1er novembre 2019.

Dans le colombier, j'ai la surprise de constater que l'eau arrive à entrer par une cheminée que je croyais obturée à son sommet :

1er novembre 2019.

Sur le palier de l'escalier menant aux combles, Guguss retrouve une flaque de sa production d'avant-hier et s'assure que l'odeur d'icelle se bonifie avec le temps :

1er novembre 2019.

Au 1er étage du colombier, les joints les plus récents ne sont guère étanches ; c'est sans doute dû à la menuiserie, H.S. de chez H.S. :

1er novembre 2019.

Au rez-de-chaussée du colombier, on peut voir que plus une goutte d'eau ne traverse désormais les murs :

1er novembre 2019.

La cheminée de l'ex et future salle-à-manger du logis n'a pas encore reçu une goutte de pluie, ce qui m'étonne :

1er novembre 2019.

La porte principale du logis laisse entrer l'eau :

1er novembre 2019.

1er novembre 2019.

Idem pour la fenêtre du 1er demi-étage, mais il n'y a là rien d'étonnant :

1er novembre 2019.

Idem, bien entendu, au niveau de la plaie laissée par la cheminée de Mebzon :

1er novembre 2019.

Idem au 1er étage de la tour Nord-Est, dont le sol sera carrelé quand on y installera une salle de bains :

1er novembre 2019.

Idem, et c'est plus embêtant, au niveau de la lucarne du logis où les choses auraient dû être mieux faites, sous la surveillance d'un A.C.M.H. dont, en fait de liquides, le regard était polarisé sur le niveau du whisky dans son verre :

1er novembre 2019.

Dans la salle dévastée, le loïde retrouve sec le couchage qu'il aime tant martyriser :

1er novembre 2019.

Pas de problème non plus au niveau du conduit de cheminée de la tour Sud-Ouest :

1er novembre 2019.

En revanche, toujours dans la "salle dévastée", les installations provisoires fuient :

1er novembre 2019.

1er novembre 2019.

1er novembre 2019.

Dans l'arrière-cuisine (bâtiment Nord), l'eau tombe goutte à goutte ...

1er novembre 2019.

... d'un conduit d'évacuation des gaz de combustion de la chaudière, destiné à disparaître comme celle-ci quand le système d'aquathermie sera opérationnel :

1er novembre 2019.

Devant la "terrasse n°2", une petite flaque est apparue :

1er novembre 2019.

1er novembre 2019.

Du côté de la "terrasse n°1", la situation n'est pas mauvaise comme je l'aurais craint :

1er novembre 2019.

1er novembre 2019.

En revanche, il se passe un truc bizarre au niveau de la porte piétonnière de la cour...

1er novembre 2019.

... car l'eau tombe d'abondance à travers la maçonnerie du linteau que je croyais sans problème ; lorsque tout cela gèlera, il y aura des dégâts :

1er novembre 2019.

Je poursuis mon dialogue avec l'"ami Facebook" qui réalise d'aussi belles peintures de menuiseries extérieures que celle-ci, chez un ami commun à Mortain :


A ce propos, je suis amené à exhiber deux anciens messages de notre site favori, le 88 et le 44248. Le premier donne les références de la peinture appliquée ici en 2009 mais qui a beaucoup fané sous l'effet des ultra-violets. Le second fournit celles de la peinture recommandée l'an dernier par Arnaud PAQUIN qu'à dire vrai, je trouverais un peu trop orangée pour notre manoir favori :

"Rouge Vauban".

Je recherche donc un "sang de bœuf" qui ne fane pas sous l'effet de la lune ou du soleil et qui laisse le bois des menuiseries respirer comme il convient.

Si des visiteurs du site favori ont des idées, je suis preneur.
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Samedi 2 Novembre 2019
Journal du chantier - Architecture-M.O. - Administration - Electricité - Aile "de la belle-mère"
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Alors qu'après y avoir réfléchi, j'avais demandé que les fils électriques vers les étages du colombier passent dans un coin de l'ancien salon de l'"aile de la belle-mère"...

2 novembre 2019.

... l'électricien a pris l'initiative, en mon absence, de les faire monter à la verticale au-dessus du compteur, de manière à simplifier le circuit :

2 novembre 2019.

La gaine arrive ainsi dans mon futur bureau-bibliothèque à droite de la cheminée...

2 novembre 2019.

... puis fait le tour de la pièce :

2 novembre 2019.

2 novembre 2019.

2 novembre 2019.


Je trouve que c'est une excellente modification du programme. Tant il est vrai qu'à deux ou à plusieurs, on a souvent de meilleures idées que seul. C'est en tout cas comme cela que je conçois la vie de chantier ici.
Pour tâcher de relancer les réflexions sur les formes de quelques menuiseries extérieures à venir, voici quelques photos trouvées sur la "page Facebook" de "2.Vieilles portes, vieux volets et vieilles fenêtres en couleur !" :

- pour la porte principale du logis, deux exemples à Saint-Saturnin-les-Apt (Vaucluse) :


- pour la porte entre l'arrière-cuisine et l'arrière-cour, un modèle de Saint-Romain-au-Mont-d'Or (Rhône) :


- pour la lucarne Sud du colombier (sinon pour les trois), une réalisation en Dordogne :

Régis FOUILLEUL est venu, cette après-midi, mettre en marche la chaudière au fioul qui dessert le bâtiment Nord.

N'ayant pas réussi à la faire fonctionner, je pensais que la panne provenait de la présence de bulles d'air dans les circuits qu'il suffirait dès lors de purger.

En réalité, Régis a constaté qu'au lieu du fioul, la chaudière pompait de l'eau de la citerne à fioul. La citerne et les tuyaux en sortant ont dû être malmenés pendant les récents travaux de la "terrasse n°2". Donc l'eau de pluie a pénétré dans la cuve et, étant plus dense que le fioul, s'est accumulée dans son fond. De la sorte, quand le tuyau d'alimentation de la chaudière tirait du liquide, c'est de l'eau qui venait.

Il faudra bien sûr éliminer, en la pompant, cette eau intempestive du fond de la cuve. Dans l'immédiat, Régis a relevé le tuyau d'alimentation, de manière à ce qu'il ne soit plus collé au fond de la cuve, mais aspire le liquide au milieu de la citerne.

Donc ce soir, le chauffage fonctionne. Et, lundi, il faudra que je contacte "Madeline" pour vider l'eau.
Hier soir, au cours du dîner que nous nous sommes offert à "La terrasse" à Bagnoles-de-l'Orne (excellente cuisine familiale ; un peu chérot pour mon budget ; il faut réserver à l'avance car ce restaurant est généralement bondé), Carole n'a pas manqué de m'interroger sur mes projets pour la cour du manoir favori. Elle rêve de plates-bandes fleuries, voire d'un arbuste au milieu de la cour. Ma proposition d'implanter un potager dans un coin de la cour avait vite été rejetée, trop de boulot (et le fait est que ce n'est pas moi qui m'en chargerais) ; donc il n'en fut pas question.

J'ai dû lui révéler (puisqu'elle ne consulte quasiment jamais - du moins, c'est ce qu'elle prétend - le site favori, ce qui est quand même un comble) qu'il n'y aura plus de plates-bandes le long des murs car j'ai dû les remplacer par des "trottoirs". J'ai essayé de lui expliquer pourquoi ces "trottoirs" seraient de largeurs différentes selon les murs qu'ils bordent (ou borderont). A mon soulagement, la conversation a vite dérivé vers d'autres sujets. Mais il faudra que, lorsque le jour sera revenu, je lui fasse faire un tour du chantier favori afin de lui expliquer un peu du pourquoi et du comment de mes choix.
Dès son arrivée au manoir favori, avant-hier soir, Carole a réitéré l'affirmation que, si j'empêche "ses hirondelles" de revenir pondre au rez-de-chaussée de la tour Louis XIII, ce serait un "casus belli".
J'ai répondu : "Alors, bellum !".

Le séjour commençait bien.

On n'imagine pas à quel point ces bestioles sont salissantes. Qu'elles aillent donc faire leurs cochoncetés ailleurs, par exemple sous la charretterie ! (Et on se marrera lorsque Carole découvrira comment son carrosse aura été décoré...).
Votre épouse a raison, rien n'empêche d'insérer des plates-bandes à un autre endroit, tout autour de la cour pour en respecter la géométrie. Ça permettrait une lecture facile et serait très harmonieux. Ou alors, pour les mêmes raisons, partir du bassin central pour créer un décor qui mettrait l'ensemble en valeur.

Pour vous en convaincre, voyez ces quelques photos. Faut écouter les filles de temps en temps !

- à Saint-Jacques-de-Compostelle :


- à l'abbaye de Senones (Vosges) :


- à Bourg-en-Bresse, au monastère royal de Brou :


- au monastère de Brucourt :


- à l'abbaye de Fontevraud :


- à Penhurst Place :


- à l'abbaye de Fontenay (Côte-d'Or) :


- à l'abbaye aux Hommes, à Caen :


- à Westminster Abbey :


- à Orval :


- à l'abbaye de Valloires :


J'aime beaucoup la vue de Senones. Ou encore celle de Brou. Avec des petits buis qui finissent de définir la structure, c'est sobre et ravissant. Manorial, quoi ! Valloires est également très belle.

N.D.L.R. : Merci pour cette intéressante contribution qui me donne quand même l'impression que vous voulez m'enfermer dans un monastère. Il faudrait alors, peut-il sembler et si je puis me permettre, que ce soit dans la catégorie des moines paillards.
Pensez également au village de Sully :


N.D.L.R. : Merci beaucoup pour cet exemple.

J'aime beaucoup que le fan-club fasse montre d'émulation pour communiquer ses idées.

Ceci dit, notre cour favorite est assez petite (de l'ordre de 25 mètres de côté) et de forme irrégulière. En plus, sa partie Sud ne voit guère le soleil, arrêté par le mur des passages charretier et piétonnier.