Par corps de métier

(Début de citation)

De : Pierre-Paul Fourcade <penadomf@msn.com>
Envoyé : lundi 28 janvier 2019 22:59
À : CORESPA
Cc : C.F. ; T.F.
Objet : RE: La Chaslerie

Cher Monsieur l'inspecteur général,

En y réfléchissant un peu plus, je vois un autre argument à prendre en compte dans la réflexion sur le bon parti à retenir quant à la hauteur de la porte principale du logis.

Voici à quoi je pense :

La fortune des LEDIN, propriétaires de la Chaslerie avant la Révolution a connu des hauts et des bas au fil des siècles. L'idée générale est qu'ils ont su progresser au sein de la noblesse grâce à la qualité de leurs alliances. A ce sujet, Eric YVARD est en train de déchiffrer des documents, jusque là inédits, précisant quel pouvait être leur niveau de vie à l'époque Transition retenue pour dater la porte litigieuse d'accès actuel au "salon de l'aile de la belle-mère".

On ne sait pas clairement à ce jour ce qui préexistait en 1598, date de construction du corps principal actuel du logis. Des indices donnent à penser que les deux tours rondes pourraient être antérieures, voire sensiblement antérieures. Il est sûr qu'au début du XVIIIème, une "aile en retour" du logis a disparu, sans doute à l'occasion d'un premier (?) incendie, ce qui a dû être un choc. Donc j'imagine que les propriétaires d'alors ont d'abord songé à panser cette plaie. Les techniques des carriers avaient évolué depuis 1598, le travail était plus "industriel" et on ne s'encombrait plus de chanfreins ouvragés. Mais on disposait d'un stock de pierres chanfreinées issues de l'aile disparue, de sorte qu'il a été facile de relever le linteau de la porte principale sans que la cicatrice ne se voie, ni en raison de la couleur des pierres, ni en raison de leur travail.

Outre cette disparition de l'"aile en retour", les années 1710 à 1760, époque où les LEDIN étaient prospères et y veillaient (par exemple en épousant les veuves de parents pour garder le contrôle de la charge de vicomte de Domfront), se sont traduites à la Chaslerie par d'importants changements du plan-masse :
- mur Sud avec son dôme, qui a permis de donner à la cour une forme fermée, nouvelle ici et inhabituelle dans le secteur,
- donc retrait de grilles au moins sur la façade Ouest du logis, désormais incluse dans cette cour,
- probable surélévation des écuries, avec la belle charpente mansardée due à Jean MIDY que nous savons, comme l'est la couverture plus simple de la "cave" voisine, élément de "standing" supérieur à celui de bâtiments en colombages,
- possible transformation du colombier pour loger le chapelain (?) ; malgré mes intuitions et mes recherches, je peine toutefois à le prouver.

Donc je me dis qu'il peut y avoir une cohérence historique, architecturale et psychologique ("standing" revendiqué) à ce que le linteau qui nous interroge ait été relevé comme on le voit et, surtout, l'ait été de façon cohérente avec le reste, congruente si l'on peut dire avec le nouveau "look" du manoir.

Durant la 2ème moitié du XVIIIème, la famille LEDIN était tombée en quenouille, le gendre principal, Louis-Marie de VASSY était le propriétaire de plus beaux châteaux. Donc, à la Révolution, il n'y avait plus dans les lieux qu'un préposé de ce VASSY, un dénommé GOUPIL, suffisamment malin pour savoir présenter la Chaslerie sous un triste jour aux experts commis pour la vente du Bien National, donc pour pouvoir en acheter une partie à vil prix.

C'est ce GOUPIL que je traque depuis un bon quart de siècle, car c'est un homonyme des très troubles frangins dont la fortune "considérable" a irrigué le proche secteur.

Bien cordialement,

PPF

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De : Pierre-Paul Fourcade <penadomf@msn.com>
Envoyé : lundi 28 janvier 2019 20:27
À : CORESPA
Cc : C.F. ; T.F.
Objet : RE: La Chaslerie

Cher Monsieur l'inspecteur général,

Merci beaucoup pour votre message plein d'empathie et pour vos réflexions sur la porte principale du logis. Vous me demandez de répondre avec mes franchise et liberté habituelles aux deux questions que vous me posez. C'est ce que je vais tâcher de faire car, comme vous l'avez compris, cette réputation est loin de me déplaire.

1 - Sur la stratégie :
J'avoue ne pas avoir très bien saisi ce que cette notion recouvre sous votre plume. Je l'ai pourtant étudiée, s'agissant de ses applications dans l'entreprise ; c'était à "London Business School", les professeurs de cette matière étaient réputés parmi les tout meilleurs au monde mais je n'ai pas été convaincu, donc ai continué, à tort ou à raison, à assimiler la stratégie à du bla-bla.
Ceci étant, je vois bien ce qui a coincé avec mes deux derniers "architectes du patrimoine", MM. (...). C'est en réalité une affaire de gros sous (du moins relatifs). Ils trouvaient que je n'en avais pas assez (...).
Mais il ne m'appartient pas de refaire le monde même si la situation que je viens de décrire, si elle était confirmée par plus capable que moi, devrait appeler de profondes réformes dans ce domaine certes un peu particulier.
En fait, la bonne question, concrète et immédiate, que vous avez la grande pudeur de ne pas me poser, est de savoir combien je suis prêt à investir chaque année dans mon programme de restauration. C'est ce montant qui, par application des pourcentages en vigueur dans ladite corporation en situation de monopole, permet de déduire ce que mon chantier peut rapporter chaque année aux heureux tenants du titre, du moins ceux agissant à titre privé. Or, depuis que j'ai acheté la Chaslerie il y a plus de 27 ans, le montant de ma mise pour les travaux a été de l'ordre de (...) €/an. Désormais, je suis retraité de la fonction publique mais je peux faire en sorte de bénéficier de revenus locatifs à Paris, donc maintenir un train de travaux ralenti, certes, mais pas nécessairement dans de trop grandes proportions. Surtout, à l'horizon de 5 ans, mon relais devrait pouvoir être pris par mon aîné (c'est ce qui ressort de nos échanges les plus récents à ce sujet), ce qui serait de nature à permettre de donner un autre élan au chantier.
Donc, pour dire les choses simplement, je ne vois pas de problème "stratégique" sérieux, si du moins l'on accepte, comme j'ai eu le front de le suggérer, d'assimiler la stratégie à une question de sous.
Quant à mes priorités de travaux (ce qui est un autre volet de ce qu'on peut entendre par stratégie), elles vous sont connues. Je considère que deux questions critiques essentielles sont d'ores et déjà résolues, d'une part le choix du combustible (on devrait se chauffer par aquathermie), d'autre part la définition de ce que j'appelle l'"escalier en facteur commun de l'aile de la belle-mère" (tout ceci est documenté sur le "site favori"). La suite serait, tant que je resterais maître d'ouvrage, de donner la priorité aux points urgents connus (cf notamment mon courriel du 20 novembre dernier à M. (...), qui reprenait en les précisant les orientations que j'avais pensé lui avoir données par lettre du 10 avril), ainsi qu'à la restauration intérieure de la moitié Nord du logis (y compris la cage d'escalier et en y ajoutant les salles d'eaux du rez-de-chaussée du bâtiment Nord, à savoir cuisine, arrière-cuisine et cabinet de toilettes). Bien sûr, je ne m'interdirais pas de broder sur ce programme, notamment dans le colombier, en tenant compte principalement de la disponibilité d'artisans de qualité.

2 - Sur la porte d'entrée du logis :
J'apprécie énormément la proposition que vous m'avez présentée spontanément aujourd'hui.
Elle tient selon moi le meilleur compte des données disponibles sur l'histoire du bâtiment et les accidents qui l'ont affecté au cours des siècles. A ce sujet, je dois compléter votre information par la mention d'un incendie qui, selon moi, a détruit l'"aile en retour" (bâtie à l'intérieur de la cour actuelle, devant ce qui est ensuite devenu le "bâtiment Nord") au début du XVIIIème siècle, entraînant le rebouchage du "trou" avec "percement" de quatre fenêtres "modernes", aux chanfreins beaucoup moins beaux que ceux des autres fenêtres sur cour du logis, celles de la moitié Sud.
A ce titre, votre proposition comble une lacune, à mes yeux importante, de l'"étude préalable" de M. (...). Ce dernier n'avait en effet tenu aucun compte des observations que je lui avais présentées en temps utile à ce sujet, pas plus qu'il n'avait tenu le moindre compte de mes remarques sur les linteaux des fenêtres du 1er étage (alors que, sur ce dernier sujet, j'avais préparé à son intention une étude comparative inédite sur les manoirs du Domfrontais).
Car, outre leur monopole non contrôlé pénible à supporter par la "base", certains "architectes du patrimoine" semblent parfois avoir une si haute conscience de leur valeur qu'ils se bouchent les oreilles et les yeux quand de vulgaires maîtres d'ouvrage privés imaginent pouvoir enrichir leur réflexion avec de simples arguments de fait.
Ceci étant, pour justifiable historiquement qu'elle est, marquant à ce titre un très gros progrès par rapport à l'"étude préalable" en question, votre proposition mérite que j'y réfléchisse encore un peu. Le point qui me chiffonne à ce stade tient à l'habitabilité de (la manœuvrabilité dans) l'entrée du logis avec une porte à un seul battant : je craindrais que le passage vers le salon tienne un peu du slalom. Je signale à votre attention un argument historique qui me paraît intéressant : l'accès aux deux grandes pièces du rez-de-chaussée du logis se fait, à partir de l'entrée/cage d'escalier, par deux portes aux chanfreins de qualité et de grande hauteur, manifestement contemporaines du rehaussement du linteau de la porte principale (N.B. : Il demeure, vers la salle-à-manger, une porte plus basse, avec sa feuillure, qui doit dater de la construction de 1598).
Quoi qu'il en soit, et comme vous le relevez fort justement, la D.R.A.C. a eu la finesse de laisser la porte ouverte (c'est le cas de le dire) à une inflexion du programme de restauration des menuiseries extérieures du logis qui serait appliquée à propos de cette porte.
Donc la réflexion nouvelle à laquelle vous nous invitez est sans aucun doute opportune en l'état du dossier.
Je pense qu'un "architecte du patrimoine" digne de la confiance investie en lui par les pouvoirs publics lorsqu'ils ont légiféré sur ce monopole, aurait à cœur de réexaminer le dossier sur ce sujet, c'est-à-dire là où M. (...) a bâclé sa réflexion et là où M. (...) s'est contenté d'un survol parfaitement inconséquent à ce stade et cause d'une nouvelle perte de temps.

Cher Monsieur l'inspecteur général, je pense que ce courriel vous aura conforté dans vos impressions sur un chantier dont un précédent "architecte du patrimoine" avait dit, de mémoire, que le point le plus notable était "la personnalité du maître d'ouvrage".

J'espère surtout vous avoir été utile dans la mission que j'ai entendu vous confier dans l'intérêt du monument.

Bien cordialement,

PPF

P.S. : Vérification faite...

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De : CORESPA <yl-corespa@orange.fr>
Envoyé : lundi 28 janvier 2019 11:27
À : Pierre-Paul Fourcade
Objet : La Chaslerie

Cher Monsieur,

Je me plonge dans le dossier de La Chaslerie, avec l’excellent souvenir de notre première rencontre in situ, et de la découverte de la belle restauration - exigeante et sans concessions - que vous avez entreprise sur ce monument.
Je souhaite vous appeler aujourd’hui pour évoquer les questions stratégiques pour la suite de ce projet. Mais dès à présent, je me suis permis une analyse sur un élément majeur, dont l’état actuel de la réflexion - et de l’action - m'interroge : la porte d’entrée du logis, qui constitue le point focal du monument.
Je viens de vous envoyer par "We Transfer" l’état de cette réflexion, que je soumets à votre méditation.
Vous connaissez mieux que moi l’édifice, mais j’ai essayé d’avoir le regard que j’aurais eu si le dossier des menuiseries de La Chaslerie m’avait été posé en qualité d’inspecteur général … On ne se refait pas.
Je me doute qu’à la lecture de cet envoi vous réagirez avec toute la franchise et la liberté qui vous caractérisent. C’est ainsi que je conçois notre collaboration.

Bonne lecture, et au téléphone cet après-midi ?

Bien cordialement,

Yves Lescroart

(Fin de citation)
A la suite des insultes proférées à mon encontre par l'un de ses adjoints, le maire de Domfront-en-Poiraie a souhaité me recevoir. Cela s'est passé cet après-midi.

J'ai d'emblée déploré le caractère inadmissible du mépris injustifié ainsi manifesté par un "officiel" et mis ce mépris en parallèle avec le mode d'instruction, à ce jour, du "projet MORIN" que je trouve aussi insatisfaisant que les premières orientations divulguées lors d'une séance du conseil municipal de décembre dernier. (Je rappelle qu'il s'agit pour la région Normandie d'investir 15 à 20 M€ dans le développement du "tourisme médiéval" à Domfront-en-Poiraie et que ce projet a été instruit à ce stade d'une façon pour le moins curieuse).

M. Bernard SOUL s'est montré désolé de l'attitude (disons de la bévue) de son adjoint, absent lors de cette partie de l'entretien mais qui n'a pas tardé à se joindre à nous.

J'ai indiqué que le projet d'illumination de monuments que j'ai suggéré coûterait au total moins de 0,5 % du budget du "projet MORIN" s'il concernait trois monuments hors de la citadelle de Domfront (mais sur le territoire de la commune nouvelle). Point à souligner, les frais de fonctionnement de ce projet seraient nuls pour la collectivité. Enfin, ce projet, emblématique du caractère médiéval le plus pittoresque et le mieux conservé de Domfront, aurait des retombées touristiques hors de proportion avec ce taux d'un deux centième du budget d'investissement annoncé.
Mes interlocuteurs ne pouvaient disconvenir de telles données et en sont même convenus.
M. SOUL, soutenu par M. DAVY, a néanmoins fait valoir que le "projet MORIN" avait été cadré par la Région de façon telle qu'il n'irriguerait que la citadelle et que des investisseurs publics.
J'ai répondu que, si elles étaient confirmées, ces deux limitations seraient absurdes :
- la première pour les raisons connues (ou qui devraient l'être), tenant à la symbiose culturelle, historique, architecturale et touristique entre la citadelle et son "hinterland" ;
- la seconde, aux relents idéologiques aussi étranges qu'inattendus, en citant l'exemple de la région Bretagne ainsi que le précédent de la politique ornaise quand, pour des raisons en vérité très particulières, était ressentie quelque gêne que de l'argent départemental subventionne tel monument privé : il était alors demandé que ce monument fasse l'objet d'un bail emphytéotique au bénéfice d'une association, une usine à gaz assez ridicule il est vrai et à laquelle, dans leur sagesse, les conseillers généraux ont su mettre fin il y a quelque temps déjà. A mon grand étonnement - je le note ici à titre accessoire - mes interlocuteurs ignoraient qu'il existe une association des amis de la Chaslerie depuis 1991, qu'elle est actuellement présidée par un Conseiller d'Etat (Hugues HOURDIN, petit-fils d'un ancien maire de Mortain) et qu'elle est toujours très active, et pas seulement sur la toile.
Cette partie de l'entretien s'est terminée sur un constat de désaccord réaffirmé de ma part, tant sur la méthode d'instruction, à ce jour, du "projet MORIN" que sur ses premières orientations publiques inutilement restrictives et manifestement contre-productives.

J'ai ensuite rappelé qu'il est anormal que la commune de Domfront-en-Poiraie ne facilite pas la promotion des monuments privés ouverts au public sur son territoire, ni sur son site internet où il n'en est toujours pas dit le moindre mot, ni par un fléchage routier approprié, le dernier en place datant d'une cinquantaine d'années et n'ayant jamais été mis à jour convenablement.
A propos de leur site internet, mes interlocuteurs ont déclaré ne pas voir comment s'y prendre pour retenir tel monument privé plutôt que tel autre. J'ai répondu que la DIRRECTE tient à jour la liste des monuments ouverts au public et qu'il devrait suffire de s'adresser à elle (LE-BECHEC Laetitia (DR-NORM) <laetitia.le-bechec@direccte.gouv.fr>) pour obtenir cette information, publique et neutre.
Sur le fléchage, M. SOUL a promis d'intervenir activement auprès du conseil départemental pour que le système de panneaux routiers soit mis à jour sur les routes départementales qui traversent notre commune.

Au total et malgré quelques bonnes paroles, j'ai eu l'impression que mes interlocuteurs, qui ont, m'a dit M. SOUL d'autres soucis immédiats que les monuments historiques, comme la carte hospitalière, sont un peu désemparés devant le rappel de certaines réalités.

Qu'à cela ne tienne, il existe sur la commune des compétences qu'il leur suffit de consulter plus souvent que jamais.

Pour dire les choses clairement, après qu'a peut-être été marqué, à juste titre d'ailleurs, ce qu'au rugby on appelle un "arrêt de volée avec renvoi aux 22 mètres", mes interlocuteurs du jour peuvent compter que j'observerai la suite de cette affaire avec soin et que j'en rendrai compte de façon "franche et libre", comme toujours.

Car, s'il y a une chose certaine, c'est que les élus sont responsables du bon usage de l'argent public qui leur est confié. Ils doivent prendre en temps utile les bonnes décisions quant à son usage. Et, quand ils se fourvoient, ils doivent corriger le tir sans tarder, y compris en intervenant activement auprès de leurs partenaires habituels, conseil régional ou conseil départemental notamment, pour réussir à y faire infléchir des politiques importantes qui, comme il semble en l'espèce, auraient été mal dessinées au centre ou mal appliquées à la périphérie.
Au courrier ce matin la lettre recommandée suivante :

Pour savoir à quelle sauce l'APIJOMM allait être croquée, j'ai essayé de joindre la M.S.A. puis "Atout-Services" où l'on tombe au mieux sur un disque. Heureusement, la toile m'a appris qu'il n'y a aucune conséquence pour cet employeur dont j'ai l'honneur de présider aux destinées.
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Mardi 5 Février 2019
Journal du chantier - Architecture-M.O. - Administration - Maçonnerie-carrelage - Logis - Désultoirement vôtre ! - O'Gustin
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Cédrick COOS, dont la moindre des qualités n'est pas d'avoir été l'"inventeur" d'O'Gustin, est passé me voir cette après-midi pour évoquer divers sujets d'intérêt commun :

5 février 2019.

Je lui ai fait part des soucis que me cause (...). Il m'a appris qu'il a d'autres clients qui se heurtent aux mêmes difficultés et qui en sont outrés. (...)

P.S. (du 9 février 2019) : J'ai demandé à Cédric en quoi devaient consister les matériaux à poser sur la terre au rez-de-chaussée des prochains bâtiments restaurés. Voici sa coupe de principe :

L'idée est de favoriser la circulation de l'air, tant, en surface, par des briques creuses que, en périphérie des pièces concernées, par un vide à dessus d'ardoise, le tout communiquant bien entendu avec l'extérieur.

Ce sont là des travaux que je pourrais prochainement confier à Igor (qui n'a toujours pas démissionné à ce jour, d'après ce que me rapporte Christian) ou à l'entreprise PICAULT. Il faudrait néanmoins que je m'assure auparavant auprès d'un plombier des réservations à prévoir pour un chauffage par le sol.
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Vendredi 8 Février 2019
Journal du chantier - Architecture-M.O. - Administration - Ferronnerie - Logis
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On se souvient que la dernière livraison de Roland FORNARI ne m'avait pas particulièrement enchanté.

Ce matin, Alexandre GURY, flanqué de deux compagnons (j'observe - sans en tirer de conclusion à ce stade - qu'ils sont tous trois barbus), est venu réparer les dégâts. Au passage, il m'a livré la petite grille d'aération que je lui avais commandée pour la salle-à-manger du logis :

8 février 2019.

8 février 2019.

Ceci me convient.

J'ai profité de l'occasion pour lui demander d'inverser le sens de rotation de la potence achetée à Xavier pour la cheminée de la salle-à-manger.

Enfin, Alexandre et ses compagnons se sont mis à l'ouvrage :

8 février 2019.

Ils sont beaucoup mieux équipés que Roland car pourvus d'un matériel de forge électrique et portatif :

8 février 2019.

8 février 2019.

8 février 2019.

8 février 2019.

P.S. : Le travail s'est poursuivi l'après-midi...

8 février 2019.

... et le résultat final me satisfait :

8 février 2019.

A noter qu'Alexandre a déjà posé des jalons en vue de réaliser des grilles pour clôturer les allées de notre manoir favori.
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Mardi 12 Février 2019
Journal du chantier - Architecture-M.O. - Administration - Maçonnerie-carrelage - Logis - Aile "de la belle-mère"
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Igor est de retour ce matin. Il m'apprend qu'il a donné sa démission d'"Euravia" et pense s'inscrire à un stage de formation de dessinateur d'architecte. Il est en période de préavis et en congé pour deux semaines. Il compte aller voir sa famille la semaine prochaine en Roumanie mais il devrait pouvoir travailler à notre manoir favori ces jours-ci.

Je lui ai demandé de continuer à faire disparaître les dernières traces de l'ânerie des prédécesseurs des années 1950 dans les combles du colombier. Ensuite, il pourrait commencer, avec l'aide de (...), à poser le hérisson et le système de drainage au sol du rez-de-chaussée de la moitié Nord du logis, selon le schéma de Cédrick COOS.

P.S. (à midi) : (...) a fait disparaître les briques de béton d'une embrasure des années 1950 :

12 février 2019.

Pendant ce temps, Igor a rouvert un dernier trou de colombes (celui en bas à gauche)...

12 février 2019.

... et le voici qui meule des joints disgracieux :

12 février 2019.

(...) me fait remarquer un nouveau forfait du propriétaire des années 1950, à savoir des linteaux de fenêtres trop minces et qui ploient...

12 février 2019.

12 février 2019.

... ce qui n'est pas surprenant car, comble de la bêtise et de la radinerie de ce descendant des trafiquants GOUPIL - lui et ses congénères m'étonneront toujours -, ils ont été taillés dans de l'aubier :

12 février 2019.

Je donne mon accord à (...) pour les remplacer par des linteaux de chêne de bonnes qualité et épaisseur.

P.S. 2 (à 17 heures) : Igor a remonté en pierres l'angle de l'embrasure d'une fenêtre qui était le plus choquant :

12 février 2019.

Quant à (...), il a commencé à démonter les linteaux débiles :

12 février 2019.

Il nous montre ici que, non seulement le gugusse des années 1950 avait utilisé du chêne à aubier, mais qu'en plus, il avait tenté de dissimuler sa pingrerie en orientant le bois de manière à ce que l'aubier soit vers le haut :

12 février 2019.

Il est ainsi démontré - si c'était encore nécessaire - que cet (...) était sans aucun doute un type parfaitement méprisable.
A la suite de demandes de précisions d'Igor, Cédrick COOS m'a transmis ce matin un schéma modifié et deux photos pour le hérisson et le système d'aération du sol de la salle-à-manger :

Cédrick indique qu'il faut prévoir un treillis soudé dans la dalle de béton.
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Jeudi 14 Février 2019
Journal du chantier - Architecture-M.O. - Administration - Maçonnerie-carrelage - Terrassement - Logis
0
A l'aide d'un appareil à laser que je suis aller louer au magasin "Axel" de Flers ce matin et en plantant des piquets de fer dans le sol, Igor et (...) déterminent ce que sera le niveau 0 du sol fini dans la salle-à-manger :

14 février 2019.

Il semble que nous aurons plus de mal à trouver le gravier 20/40 recommandé par Cédrick. Le magasin "Point Vert" de Domfront me parle de trois semaines de délai pour la carrière et son collègue "Point P" a une remorque trop large pour passer sous la porte charretière.

Je vais sans doute devoir remettre mon équipe au travail dans le colombier.
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Jeudi 14 Février 2019
Journal du chantier - Architecture-M.O. - Administration - Logis - Aile "de la belle-mère"
0
(Début de citation)

De : Pierre-Paul Fourcade <penadomf@msn.com>
Envoyé : jeudi 14 février 2019 11:48
À : CORESPA
Objet : RE: La Chaslerie RV Paquin 2019-02-15

Merci beaucoup.

Il serait souhaitable que lui ou son successeur traite également et sans trop tarder la question des poutres pourries au plafond de la chambre du 1er étage du logis. C'est une question qui est posée au chantier depuis une dizaine d'années et il serait à craindre que la rémunération au pourcentage freine les enthousiasmes s'il n'était pas fait bloc avec la crème des menuiseries.

Bien cordialement,

PPF

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De : CORESPA <yl-corespa@orange.fr>
Envoyé : jeudi 14 février 2019 11:26
À : Pierre-Paul Fourcade
Objet : La Chaslerie RV Paquin 2019-02-15

Cher Monsieur,

Comme je vous le laissais espérer, j’ai pu convenir d’un rendez-vous avec (...), le vendredi 15 février, pour évoquer la suite (et fin ?) des menuiseries de La Chaslerie.

Je ne manquerai pas de vous informer des conclusions de cette rencontre.

Bien cordialement,

Yves LESCROART

(Fin de citation)
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Vendredi 15 Février 2019
Journal du chantier - Architecture-M.O. - Administration - Terrassement - Logis
0
Igor a creusé le sol de la tour Nord-Est sur une petite partie du pourtour, du côté Est, et n'y a rien trouvé de significatif, à part des pentures tordues qui ont dû être enfouies là après l'incendie de 1884, dans un sable de granit pilé :

13 février 2019.

13 février 2019.

En revanche, ce matin, Christian a déterré un tronçon de tuyauterie en poterie de Ger que je lui ai demandé de mettre à l'abri (dans les combles des écuries avec les tessons d'épis de faîtage) :

15 février 2019.

Le tuyau partait du sol du passage entre la salle-à-manger et la tour (nous n'avons pas déterré l'amont), donnant à penser qu'il y avait là une alimentation en eau de la tour en aval du puits qu'on m'avait dit avoir été dans ladite salle-à-manger (ancienne cuisine mais dont il n'a jamais été retrouvé la moindre trace) :

15 février 2019.

On peut considérer que l'évacuation de cette eau se faisait vers l'extérieur, via la sortie d'évier que nous avions découverte à l'intérieur de la tour il y a quelques mois.
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Dimanche 17 Février 2019
Journal du chantier - Architecture-M.O. - Administration - Maçonnerie-carrelage - Terrassement - Aile "de la belle-mère"
0
Alors que l'on ne compte plus les dégâts des eaux au rez-de-chaussée de l'"aile de la belle-mère" et les signalements, tous restés vains, de la nécessité d'y remédier d'urgence...

17 février 2019.

... il ne faudrait pas croire que les gens dotés, eux, d'un minimum de sens des responsabilités vont rester indéfiniment les bras croisés et les deux pieds dans le même sabot :

17 février 2019.

17 février 2019.

17 février 2019.

Donc, pour commencer, exit le dallage à la con au rez-de-chaussée du colombier !

(Mon intention est, à ce stade, de laisser à mon aîné le soin, quand il en sentira le moment venu, de faire la même chose du côté de l'ancien - des années 1950 - salon de la même aile.)
(Début de citation)

De : Pierre-Paul Fourcade <penadomf@msn.com>
Envoyé : lundi 18 février 2019 11:13
À : CORESPA
Cc : C.F. ; T.F. ; (...)@culture.gouv.fr
Objet : RE: La Chaslerie CR 1 RV Paquin-YL

Cher Monsieur l'inspecteur général,

Je vous remercie pour vos efforts et pour ce compte rendu.

(...) M. PAQUIN doit au contraire prendre enfin des engagements clairs et formels sur le calendrier de livraison des autres prestations que le monument attend de lui. Celles-ci sont, prioritairement, les demandes d'autorisation requises pour la restauration du plafond de la chambre de moitié Nord du premier étage du logis et pour la restauration de quelques portes (notamment l'une, dans le bâtiment Nord et vers l'arrière-cour). De tels travaux présentent en effet, dans l'intérêt du monument, de sa sécurité ainsi que de celle de ses occupants et visiteurs, un caractère d'urgence que je n'ai pas manqué de signaler d'entrée de jeu à M. PAQUIN et à mes autres interlocuteurs, y compris par écrit.

(...) En d'autres termes, je serais prêt à faire mon affaire sans son aide, pourtant requise dès le début, des travaux visant à rendre imperméable à l'eau le mur Ouest du bâtiment Ouest. C'est déjà une concession énorme compte tenu de l'intérêt évident du monument.

Mais je ne crois pas qu'un compromis puisse être trouvé en se bornant aux seules menuiseries extérieures du logis.

Je vous ai fait part - du moins l'ai-je espéré - des réserves qu'appellerait un changement de programme touchant aux dimensions de la porte principale du logis et sans progrès significatifs en matière d'engagements clairs et précis sur les autres points, eux critiques en l'état du chantier. (...)

Bien cordialement,

PPF

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De : CORESPA <yl-corespa@orange.fr>
Envoyé : lundi 18 février 2019 09:47
À : Pierre-Paul Fourcade
Objet : La Chaslerie CR 1 RV Paquin-YL

Cher Monsieur,

Je vous adresse en pièce jointe le Compte-rendu de ma rencontre avec M. Paquin le 15 février.
J’espère que ce premier contact permettra une relance rapide des travaux...
Bien cordialement,

Yves LESCROART

(Fin de citation)
(Début de citation)

De : Pierre-Paul Fourcade <penadomf@msn.com>
Envoyé : lundi 18 février 2019 15:37
À : fouilleul.energie@gmail.com
Objet : TR: CEDEO FLERS ---

Quel est votre avis ?

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De : Bodin Entreprise <bodin.ste@gmail.com>
Envoyé : lundi 18 février 2019 15:03
À : Pierre-Paul Fourcade
Objet : Re: CEDEO FLERS ---

Bonjour,
Une chape de ravoirage devrait convenir si ils ont peur de poser leur isolant sur la brique.
Quelle épaisseur d'isolant prévoient ils ?

______________________________________________________________

Le lun. 18 févr. 2019 à 12:47, Pierre-Paul Fourcade <penadomf@msn.com> a écrit :

Et maintenant, qu'est-ce qu'on fait ?

______________________________________________________________

De : Régis Fouilleul <fouilleul.energie@gmail.com>
Envoyé : lundi 18 février 2019 12:34:46
À : Pierre-Paul Fourcade
Objet : Fwd: CEDEO FLERS ---

Envoyé de mon iPhone

Début du message transféré :

> Expéditeur: Devis Tubes <devis.tubes@thermacome.fr>
> Date: 18 février 2019 à 10:44:12 UTC+1
> Destinataire: "Guiguen, Maxime" <Maxime.Guiguen@cedeo.fr>
> Cc: "fouilleul.energie@gmail.com" <fouilleul.energie@gmail.com>, "Caindry, Nicolas" <Nicolas.Caindry@cedeo.fr>, Bruno LANGLOIS <bruno.langlois@thermacome.fr>
> Objet: Rép :⁨ CEDEO FLERS ---⁩
>
> Bonjour,

> La mise en œuvre de cette solution n’est pas couverte par le DTU 65.14 et 52.10 car seul est autorisé un support béton.
>
> Nous ne pouvons pas nous substituer à un architecte ou à un ingénieur structure pour garantir le support de cette restauration
>
> Restant à votre disposition pour tout complément d’information
>
> Sincères salutations,
>
> signature
>
> 9h-12h / 14h-17h du lundi au jeudi
>
> 9h-12h / 14h-16h le vendredi
>
> Bandeau signature GDC 2019
>
> signature-web-site-thermacome
>
______________________________________________________________
>
> De : Guiguen, Maxime [mailto:Maxime.Guiguen@cedeo.fr]
> Envoyé : jeudi 14 février 2019 16:37
> À : Bruno LANGLOIS <bruno.langlois@thermacome.fr>; Devis Tubes <devis.tubes@thermacome.fr>
> Cc : fouilleul.energie@gmail.com; Caindry, Nicolas <Nicolas.Caindry@cedeo.fr>
> Objet : CEDEO FLERS ---
> Importance : Haute

> Bonjour,

> Mon client installateur vient de me consulter pour un projet de plancher chauffant. (chauffagiste : FOUILLEUL REGIS à St Quentin des chardonnets)
>
> La restauration du bâtiment doit respecter certains critères du fait que c’est un monument historique.
>
> Voici les photos de la dalle support en pj + photo de coupe (réalisation de la dalle)

> Nous avons besoin d’un avis technique « écrit » afin de savoir si ce projet est réalisable.
>
> les épaisseurs et les matériaux utilisés garantiront t ils une bonne stabilité de la dalle et du plancher chauffant ?

> J’attends votre retour, merci par avance.
>
> Cordialement

> Maxime GUIGUEN
>
> Chef de site Flers / Vire
> www.cedeo.fr
> ZA du Champ de Course
> Rue Aristide Boucicaut
> 61100 FLERS
>
> Tél. 02 33 14 13 10
> Email : maxime.guiguen@cedeo.fr

> Distribution Sanitaire Chauffage (DSC) - 572 141 885 RCS Compiègne

> CEDEO - www.cedeo.fr : La réponse professionnelle

______________________________________________________________
>
> De : Régis Fouilleul <fouilleul.energie@gmail.com>
> Envoyé : jeudi 14 février 2019 12:55
> À : Guiguen, Maxime <Maxime.Guiguen@cedeo.fr>
> Objet : Fwd: TR:
>
> Envoyé de mon iPhone

> Début du message transféré :
>
> Expéditeur: Pierre-Paul Fourcade <penadomf@msn.com>
> Date: 14 février 2019 à 08:56:42 UTC+1
> Destinataire: "fouilleul.energie@gmail.com" <fouilleul.energie@gmail.com>
> Objet: TR:
>
> Suite à mon appel de ce matin, êtes-vous d'accord avec ce système de hérisson et de circulation d'air sous l'isolant thermique et les tuyaux de chauffage par le sol ? Les épaisseurs vous conviennent-elles ?

> Bien cordialement

> PPF
> 06 12 96 01 34

(Fin de citation)
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Mardi 19 Février 2019
Journal du chantier - Architecture-M.O. - Administration - Charpente-couverture - Menuiserie - Logis - Bâtiment Nord
0
(Début de citation)

De : Pierre-Paul Fourcade <penadomf@msn.com>
Envoyé : mardi 19 février 2019 10:48
À : CORESPA
Cc : C.F. ; T.F. ; (...)@culture.gouv.fr
Objet : Chaslerie - Problématique des relations avec les architectes du patrimoine

Cher Monsieur l'inspecteur général,

Je viens, à titre de curiosité, de calculer combien d'honoraires j'ai déjà payés, depuis toutes ces années où le dossier est déjà resté ouvert, à un architecte du patrimoine au titre de la restauration des menuiseries extérieures de la Chaslerie. Ce montant à parfaire est d'autant plus remarquable qu'à ce jour, la première de ces menuiseries n'a toujours pas pu être mise en fabrication, faute de plans exacts.

Il y a d'abord eu 7 560 € au titre de l'étude de diagnostic, que j'ai réglés en 2015 et qui ont été partiellement compensés par une subvention de l'Etat de 4 536 €, réglée en 2016. Curieusement à mes yeux et malgré son coût élevé, cette étude ne comportait aucun plan de détail.

Ensuite, dans le cadre du contrat qui le liait à moi en vue de la réalisation des menuiseries extérieures du logis, l'architecte du patrimoine en charge de ce chantier m'a facturé 6 325 € en 2016 que, selon mon habitude, je lui ai immédiatement réglés et qui n'ont donné lieu à aucun paiement de subvention à ce jour.

Autrement dit, cet individu m'a fait lui payer 13 885 € d'honoraires au titre d'une étude et d'une demande d'autorisation de travaux dont son successeur auprès de moi, l'architecte du patrimoine à la suite des agissements duquel je vous ai mandaté, n'a eu aucune difficulté à expliquer que les erreurs de cotes qu'elles comportent en rendent les plans de détail tout simplement inapplicables. (...)

Bien cordialement,

PPF

(Fin de citation)
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Mardi 19 Février 2019
Journal du chantier - Architecture-M.O. - Administration - Charpente-couverture - Menuiserie - Aile "de la belle-mère"
0
J'avais expédié hier le courriel suivant :

(Début de citation)

De : Pierre-Paul Fourcade <penadomf@msn.com>
Envoyé : lundi 18 février 2019 08:21
À : (...)@culture.gouv.fr
Cc : C.F. ; T.F. ; yl-corespa@orange.fr
Objet : Chaslerie - Lucarnes du colombier

Cher Monsieur,

Comme je vous avais indiqué en avoir l'intention, j'ai chargé M. Yves LESCROART d'une mission d'assistance à maîtrise d'ouvrage afin de m'aider à lever ou, à défaut, contourner le blocage, contre mon gré, du chantier de la Chaslerie.

Sans attendre le résultat de cette mission, il me paraît utile de vous rappeler que, sauf erreur de ma part (le dossier correspondant avait en effet été monté au nom de mon fils et je ne dispose pas d'une copie de l'arrêté), un culot de la subvention relative à la restauration de la charpente et de la couverture du colombier approchera prochainement de sa date de péremption. Il était entendu que ce culot devrait aider à restaurer les lucarnes du colombier.

Or vous vous souvenez que, pour la restauration des enduits de la cage d'escalier du logis, vous aviez obtenu en mars dernier qu'une date-limite du même type soit repoussée de quatre ans, permettant ainsi de tenir compte des retards subis dans la restauration des menuiseries extérieures de celle-ci.

Je souhaiterais que la même procédure soit appliquée, si possible, au culot de la subvention prévue pour la restauration de la charpente et de la couverture du colombier.

N'ayez aucun doute sur le fait que ma résolution est toujours de procéder à ces travaux dans les meilleurs délais (...).

Bien cordialement,

PPF

(Fin de citation)

Or, consultant à l'instant la "tour de contrôle" de notre site favori, je constate qu'un membre du fan-club (il ou elle mérite assurément ce titre de gloire) a passé aujourd'hui 11 minutes et 23 secondes sur une certaine page dudit site favori comportant entre autres le message suivant...

Astonishing, isn't it ?
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Mardi 19 Février 2019
Journal du chantier - Architecture-M.O. - Administration - Maçonnerie-carrelage - Plomberie-chauffage - Terrassement - Logis
1
A la suite des échanges d'hier :

(Début de citation)

De : Régis Fouilleul <fouilleul.energie@gmail.com>
Envoyé : mardi 19 février 2019 19:22
À : Pierre-Paul Fourcade
Objet : Re: croquis modifié

Bonsoir ,
ok pour la solution numéro 2
cordialement
regis fouilleul

_______________________________________________________________

De : Pierre-Paul Fourcade <penadomf@msn.com>
Envoyé : mardi 19 février 2019 15:47
À : fouilleul.energie@gmail.com
Cc : bodin.ste@gmail.com
Objet : TR: croquis modifié

Maître FOUILLEUL, question-réponse...

Bien cordialement,

PPF

_______________________________________________________________

De : Bodin Entreprise <bodin.ste@gmail.com>
Envoyé : mardi 19 février 2019 15:45
À : Pierre-Paul Fourcade
Objet : croquis modifié

Bonjour,

Est ce que la solution 2 conviendrait à votre plombier ?


Cordialement,

Cédrick Coos

BODIN
Restauration - Monuments Historiques - Maçonnerie - Taille de Pierre
Z.A. du Haut Gelé - 50310 MONTEBOURG
Tél. 02 33 40 20 33
Web : www.ent-bodin.com - Email : bodin.ste@gmail.com

(Fin de citation)
(...) a réagi vivement hier quand je lui ai présenté son bulletin de salaire de janvier 2019, tel que préparé par "Atout-Services" (avec un retard dû, paraît-il, à la mise en place du "prélèvement à la source"). Ce document fait apparaître qu'à la fin janvier, alors que ce salarié est tenu par contrat avec l'APIJOMM d'effectuer 151,67 heures de travail par mois, 107 étaient des "heures d'absence non justifiée". Ce chiffrage résulte des déclarations quotidiennes d'activité de l'intéressé par S.M.S., telles qu'il avait enfin accepté de les consigner par écrit depuis sa mémorable crise précédente.

(...) a exigé que son mois de janvier lui soit payé en entier et que le bulletin de salaire soit corrigé en conséquence, ce qui est dépourvu du moindre fondement et que j'ai donc, bien sûr, refusé. Je lui ai proposé de lui consentir une avance sur son salaire de février mais il n'a pas voulu en entendre parler.

Par ailleurs, (...) a exigé que je lui règle une certaine somme au titre de son arrêt pour "accident du travail" de décembre dernier. Or, d'après mes recherches à ce stade, rien de tel ne lui est dû en l'état du dossier. J'ai néanmoins interrogé la M.S.A. et "Atout-Services" par écrit mais n'en ai pas encore reçu la réponse. Là encore, le comportement de ce salarié n'est pas tel que je voie des raisons de lui donner sans motif une telle satisfaction.

Il a donc quitté le chantier une fois de plus sans fermer la porte du rez-de-chaussée du colombier où il travaillait, sans ranger le tracteur "Valtra" avec lequel il a encore récemment loupé de nouveau la porte charretière et en me traitant de surcroît de "malhonnête", ce qui ne m'a pas étonné d'un tel individu dont la tempérance n'est pas la qualité cardinale.

Une fois de plus, il ne s'est pas présenté au travail aujourd'hui. Il m'envoie cette après-midi un S.M.S. m'informant qu'il souhaite me rencontrer demain pour m'annoncer son départ.

Demain, j'aurai d'autres choses à faire. Mais ma porte lui demeurera ouverte aujourd'hui jusqu'à ce que j'aille me coucher.

Bien entendu, dans le décompte des sommes dues qu'il y aura lieu d'établir, il faudra répercuter l'impact des jours de congés qu'il a pris depuis juillet dernier en avance sur la naissance de ses droits et en me mettant souvent, d'ailleurs, devant le fait accompli.

Comme on le voit, je n'ai plus de temps à perdre en recherche de nouveaux compromis ni encore moins l'envie de faire d'efforts supplémentaires en sa faveur. Je crois pouvoir conclure de nos dix mois de coopération qu'il n'a jamais supporté la position, nouvelle pour lui, de salarié. Compte tenu de nos âges et de son caractère, je suis d'avis qu'il serait vain d'espérer que cette donnée puisse changer quoi que je puisse entreprendre pour lui faire accepter les contraintes normales de ce statut.

P.S. : Un S.M.S. m'indique qu'il n'est pas libre ce soir. Il me propose ce jeudi mais j'y serai également indisponible pour lui.
(Début de citation)

De : Pierre-Paul Fourcade <penadomf@msn.com>
Envoyé : mercredi 20 février 2019 20:28
À : CORESPA
Cc : C.F. ; T.F. ; (...)@culture.gouv.fr
Objet : RE: Chaslerie contrat de maitrise d'oeuvre

Cher Monsieur l'inspecteur général,

Merci pour votre courriel.

Je tiens absolument à ce que, s'il doit y avoir une suite avec (...), celui-ci s'engage fermement et simultanément (coût + délai pour la fourniture des demandes d'autorisations) à propos des autres postes que je vous ai signalés. Que nous appelions ceci "bons de commande" ou ce qu'on voudra ne m'importe pas. Echaudé comme je l'ai été par son attitude face aux entreprises, notamment par son absence totale de suivi malgré ses engagements écrits répétés, je ne tiens pas absolument (ceci peut être compris comme une litote) à ce qu'il intervienne en aval des demandes d'autorisations requises par les textes (...).

Autrement dit, la réduction de 30 % pour les menuiseries (qui, soit dit en passant, est loin de compenser ce que le prédécesseur de (...) a pompé en véritable goinfre) ne me satisfait pas si concomitamment il n'y a pas d'engagement clair, ferme et chiffré sur au moins le noyau dur des points signalés comme urgents (cf cette porte entre l'arrière-cuisine et l'arrière-cour) ou prioritaires (cf la poutraison du plafond de la chambre du 1er étage de la moitié Nord du logis).

Je vous prie de bien vouloir considérer que je n'entends pas démordre de cette position qui me semble raisonnable et normale en l'état du dossier.

Si (...) n'accepte pas ceci, c'est-à-dire s'il ne veut s'engager que sur un "bon de commande" à la fois, en commençant bien entendu par le plus juteux pour lui, celui (même après cette réduction) relatif aux menuiseries du logis, en persistant ainsi à refuser de prendre ces engagements clairs et fermes sur les autres points signalés, alors il n'y aura aucune suite avec lui (...).

Donc, sans autre débat, je souhaiterais que, dans ce cas, nous passions au volet 2 de la mission, à savoir le changement d'architecte du patrimoine.

Bien cordialement,

PPF

_______________________________________________________________

De : CORESPA <yl-corespa@orange.fr>
Envoyé : mercredi 20 février 2019 14:16
À : Pierre-Paul Fourcade
Objet : Chaslerie contrat de maitrise d'oeuvre

Cher Monsieur,

Je relis le contrat de maîtrise d’œuvre qui vous a été proposé par (...).

C’est un "marché à bons de commande, par tranche de travaux engagés".

Il vous revient de passer des bons de commande spécifiques pour chaque opération bien définie.

Dans le cas de la restauration des menuiseries, une partie des missions de maîtrise d’œuvre a déjà été réalisée par M. Maffre.
On peut considérer que les 2 premiers éléments de mission (Art. 5.3)
- Etudes d’avant-projet sommaire
- Etudes d’avant-projet définitif
sont déjà disponibles, et représentent 30% de la rémunération de la maîtrise d’œuvre.

On peut considérer que la mission de (...) sur les menuiseries commence au 3e élément : Etudes de projet
et se poursuivent jusqu’à l’assistance aux opérations de réception, auquel il est souhaitable d’ajouter la remise du DOE (Dossiers des Ouvrages Exécutés bien utile pour conserver la mémoire de l’édifice.).

Ce n’est donc pas le taux de (...)% qui me semble devoir s’appliquer sur cette mission « Menuiseries », mais une rémunération globale logiquement diminuée des 30% déjà réalisés.

Bien cordialement,

Yves LESCROART

(Fin de citation)
De : Pierre-Paul Fourcade <penadomf@msn.com>
Envoyé : vendredi 22 février 2019 16:00
À : CORESPA
Cc : (...)@culture.gouv.fr; C.F. ; T.F.
Objet : RE: Chaslerie contrat de maitrise d'oeuvre

Cher Monsieur l'inspecteur général,

La proposition que vous me présentez n'est pas acceptable par moi pour les raisons déjà explicitées dans mes courriels précédents.

Si (...) ne veut signer qu'un bon de commande relatif aux menuiseries extérieures, je vous prie donc, sans débat supplémentaire comme déjà indiqué, de lui trouver un successeur.

Bien cordialement,

PPF

___________________________________________________________________

De : CORESPA <yl-corespa@orange.fr>
Envoyé : vendredi 22 février 2019 15:07
À : Pierre-Paul Fourcade
Objet : Re: Chaslerie contrat de maitrise d'oeuvre

Cher Monsieur,

Je partage pleinement votre souci d’exigence sur les coûts et les délais, et le souhait de ne pas retarder davantage les travaux en attente.

Le contrat de maîtrise d’œuvre proposé par (...) définit le cadre général de l’intervention, et les bons de commande successifs correspondant à chaque tranche de travaux permettent de cadrer précisément les coûts et les délais.

Ce projet de contrat de maîtrise d’œuvre est en effet un peu touffu - en raison de la présence de missions qui ne sont pas d’actualité sur ce dossier - et mériterait d’être élagué, mais l’important est d’être (ou non) d’accord avec
- le taux d’honoraires (5.2)
- la répartition de la rémunération par élément de mission (5.3)
- le mode de révision du montant des honoraires (5.5)

Pour tenter d’avancer, je vous ai préparé l’esquisse du 1er bon de commande pouvant s’appliquer aux menuiseries du corps de logis, auquel vous pouvez ajouter des prestations complémentaires relatives aux interventions mineures en menuiserie les plus urgentes, et ne nécessitant pas de nouvelle autorisation. C’est seulement un document de ce type qui permettra d’obtenir le suivi efficace et rigoureux des opérations que vous êtes en droit d’exiger.

Je ne pense pas possible d’inclure dans les « travaux complémentaires » la question de la poutraison de la chambre de l’étage. Le sujet est assez complexe, car il comporte vraisemblablement une intervention de couverture, puisque ces poutres prennent l’eau semble-t-il. Le changement éventuel du sens de cette poutraison impliquerait une modification de la charpente de la toiture, qui est actuellement vicieuse puisque l’arbalétrier de croupe vient buter dans le conduit de cheminée, lui-même dans le vide.... Cette intervention rend indispensable une étude technique particulière.

Enfin, il est évident que si (...) ne se conforme pas à ce mode opératoire, il faudra se tourner vers un autre maître d’œuvre habilité à travailler sur un MH classé.
Mais les architectes « sérieux » hésitent à travailler sans un contrat définissant très clairement les devoirs respectifs de la maîtrise d’œuvre et de la maîtrise d’ouvrage. Compte tenu de ce que j’ai pu observer des compétences techniques de (...), et des suggestions intéressantes apportées dans le parti d’aménagement de l’aile ouest, je pense souhaitable qu’il puisse mener à son terme la restauration des menuiseries, sur lesquelles il s’est à mon avis penché avec intelligence.

Le sujet de la restauration des intérieurs ISMH pourra ensuite se poser en d’autres termes.

Bien cordialement,

Yves LESCROART

(Fin de citation)
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Vendredi 22 Février 2019
Journal du chantier - Arboriculture-horticulture - Abords, Avenue, terrasse
0
Marc CAPPELAERE m'avait écrit ceci :

(Début de citation)

De : Marc CAPPELAERE <cappelaere.marc@wanadoo.fr>
Envoyé : samedi 16 février 2019 12:37
À : penadomf
Objet : instruction PSG

Bonjour Monsieur FOURCADE,

Après un délai assez long pour obtenir un rendez vous avec le CRPF pour l'instruction de votre plan de gestion en raison du congé maladie de la technicienne, Mme LACOSTE, la visite est fixée à mercredi prochain vers 9h15 chez vous. C'est mon collaborateur, M. Anael VAUGARNY (06.88.63.47.88) qui accompagnera le jeune technicien du CRPF, M Grégoire CADYCK, qui vient d'être recruté pour palier à l'absence de Mme LACOSTE.

Souhaitez vous et pouvez vous y assister ?

Cordialement

Marc CAPPELAERE
Expert Forestier‍‍‍

Président de l'Association Normande des Experts Forestiers
Le Buisson de Fay 61 380 MAHERU
Tél : 02 33 34 78 41
Port : 06 20 46 91 68‍

(Fin de citation)

J'ai pu accompagner la visite...

20 février 2018.

... et j'en ai profité pour prier M. CAPPELAERE et M. VAUGARNY de me faire des propositions pratiques pour suivre l'application du P.S.G. sur le terrain au cours des prochaines années.