Par lieu

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Lundi 13 Décembre 2010
Journal du chantier - Maçonnerie-carrelage - Plomberie-chauffage - Electricité - Menuiserie - Bâtiment Nord - Ferme et son fournil
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L'électricien E.J.S., de Domfront, est venu ce matin prendre la relais du confrère défaillant que j'avais congédié il y a quelques mois :

13 décembre 2010, début du chantier pour l'électricien E.J.S. dans le bâtiment Nord.

Enfin, on devrait pouvoir avancer dans la restauration intérieure du bâtiment Nord. Le plombier est prêt à intervenir, pour installer le chauffage par le sol, dès qu'E.J.S. en aura fini. En revanche, la restauration des boiseries de la chambre du rez-de-chaussée prendra sans doute beaucoup plus de temps que prévu, à la suite de l'incendie de l'atelier de Sébastien LEBOISNE, l'ébéniste.

A la ferme, avant de maçonner le mur de refend, Pascal installe les tuyaux et réservations pour l'eau. Nous avons défini l'emplacement de la porte de séparation entre le salon et la grande salle. Sur la proposition de Pascal, je prévois une double porte de 1,60 m de large au total, dont les deux volets seront sur rail et s'escamoteront dans l'épaisseur du mur.

13 décembre 2010, installation de tubes et de conduits dans le mur de refend à remonter.

Cette fois, le remontage du mur de refend est bien parti. Mais je dois rappeler à Pascal de ne pas oublier de passer des gaines pour l'électricité. Décidemment, il est fâché avec cette idée...

13 décembre 2010, le mur de refend tout début de remontage.

Voici dans quel état Henri LEVEQUE, avocat parisien et conseiller général de l'Orne, dut trouver la Chaslerie lorsqu'à peu près à l'époque où je naissais, il hérita de sa tante Marie :

La Chaslerie à la fin de la première moitié du siècle dernier.

A l'évidence, cette propriété était alors "dans son jus" et il y avait un gros travail de remise en ordre à entreprendre.

Certainement, si l'électrification des campagnes avait déjà atteint la Chaslerie, de bonnes évacuations des eaux usées étaient à prévoir. On peut imaginer que le confort intérieur était des plus spartiates. Le colombier était encore, à la couverture récemment refaite près, dans son état du XVIIIème siècle, avec un logement sur les deux premiers niveaux et les trous de boulins dans les murs au-dessus de ce logement. L'écurie était encore utilisée comme telle. La tour Louis XIII venait de s'écrouler à la suite de trop longues négligences des propriétaires. Les portes de la cour étaient, l'une disparue, l'autre mal en point. L'enduit des murs du logis finissait de se décomposer par manque total de soins. Il y avait encore une mare dans l'avant-cour du manoir où plongeaient les canards, et un bâtiment en colombages, à côté de cette mare, où ferrer les chevaux. L'avenue arrivant du Tertre Linot s'incurvait devant la chapelle pour contourner la mare, ainsi que le pressoir.

Bref, un siècle et demi à peine après la vente de la Chaslerie comme Bien National, les nouveaux propriétaires n'avaient, à l'évidence, pas su se montrer à la hauteur de leur facile acquisition.

Le logis ayant brûlé une soixantaine d'années plus tôt, on peut comprendre qu'Henri LEVEQUE et son épouse jetèrent leur dévolu sur le colombier et l'écurie afin d'y implanter leur nouvelle résidence secondaire. Mais c'est la façon dont ce "chef d'orchestre" (comme il décrivait son rôle) conçut ce chantier et le mena à bien (si l'on peut dire...) qui pose encore problème. C'est ce que nous allons maintenant étudier, bien entendu pièces en mains.
Il fallait apparemment qu'Henri LEVEQUE soulignât, sur ses plans et sur sa correspondance, qu'il était conseiller général de l'Orne pour que ses projets abracadabrantesques de percement des façades de la Chaslerie eussent une chance de recevoir l'agrément de l'administration des affaires culturelles (ou de ce qui en tenait lieu, à l'époque). Mais qui oserait certifier que les passe-droits n'existent plus de nos jours ?

En tout cas, le "chef d'orchestre" savait mettre le paquet quand un projet lui tenait à cœur comme celui-ci. Voici le courrier qu'il adressa au président du conseil général de l'époque pour le convier à des agapes en vue de fêter le succès de son lobbying :

Lettre du 4 novembre 1952 d'Henri LEVEQUE au président du conseil général de l'époque.

Certes, sur le papier, son projet paraissait raisonnable. Cela prouve seulement que rien ne vaut un bon plan pour comprendre un "projet architectural".

14 octobre 1952, descriptif des travaux envisagés par Henri LEVEQUE sur le colombier et l'écurie de la Chaslerie, page 1.

14 octobre 1952, descriptif des travaux envisagés par Henri LEVEQUE sur le colombier et l'écurie de la Chaslerie, page 2.

14 octobre 1952, descriptif des travaux envisagés par Henri LEVEQUE sur le colombier et l'écurie de la Chaslerie, page 2.

Sur les plans, hélas, le projet se révélait plus problématique.

Les façades se retrouvaient percées de multiples ouvertures nouvelles, souvent mal dessinées ou mal positionnées :

- 2 au niveau du 1er étage de la façade Est du colombier, particulièrement ratées selon moi car trop proches des sablières et déséquilibrant cette façade :

Les plans, approuvés par Lucien PRIEUR, A.C.M.H., le 14 octobre 1952 (le colombier percé de deux nouvelles fenêtres au 1er étage sur sa façade Est).

- 5 (excusez du peu !) sur la façade Est de l'écurie (au niveau du rez-de-chaussée) :

Les plans, approuvés par Lucien PRIEUR, A.C.M.H., le 14 octobre 1952 (l'écurie percé de deux nouvelles portes et de trois nouvelles fenêtres sur sa façade Est).

- et encore 5 autres sur la façade Ouest :

Les plans, approuvés par Lucien PRIEUR, A.C.M.H., le 14 octobre 1952 (le colombier percé de quatre nouvelles fenêtres et l'écurie d'une nouvelle sur leur façade Ouest).

Donc, au total, c'était rien de moins que 12 nouvelles ouvertures dont Henri LEVEQUE entendait affliger quelques mètres de façade de ces malheureux bâtiments !

Le projet était particulièrement bancal, ainsi que le démontrent, à elles seules, les implantations prévues pour les escaliers : un véritable plat de spaghettis, ça sort de partout, ça va n'importe où :

- dans la "salle à manger", un bizarre effet de seuil avec deux marches arrondies pour descendre et un escalier droit pour monter

Les plans, approuvés par Lucien PRIEUR, A.C.M.H., le 14 octobre 1952 (le rez-de-chaussée).

- au niveau du 1er étage, un véritable dédale, absolument sans queue ni tête :

Les plans, approuvés par Lucien PRIEUR, A.C.M.H., le 14 octobre 1952 (le 1er étage).

- au 2ème étage, un nouvel escalier coincé sous le brisis, donc peu praticable :

Les plans, approuvés par Lucien PRIEUR, A.C.M.H., le 14 octobre 1952 (le 2ème étage).

Bref, ces plans étaient nullissimes, de quelque point de vue que l'on se place, celui du style comme celui du confort.

La réalité des travaux n'a pas tout à fait correspondu au projet... elle l'a encore dégradé. Ainsi :
- dans la salle à manger, les dalles de pierre prévues au sol ont été remplacées par des tomettes riquiquis, de surcroît jointoyées au ciment ; un mur prévu en pierres a été remplacé par une cloison de parpaings ;
- les fameux escaliers du genre spaghetti ont été fabriqués sur un modèle bas de gamme ;
- les salles d'eaux ont toutes été ratées, etc...

Mon problème est que tout cela semble tellement foireux qu'au bout de 20 ans de chantier à la Chaslerie, je ne sais toujours pas par quoi remplacer ces trucs, notamment pour ce qui concerne les escaliers. Pour les ouvertures, j'en ai pris mon parti ; ce serait d'ailleurs très difficile d'en reboucher car les cicatrices se verraient comme le nez au milieu de la figure.

Rappelez-moi ce qu'écrivait M. Jacques BROCHARD à propos de son illustre (?) parent ! Ah, oui, il vantait "son goût et son intelligence des choses du passé" !

Qui donc, dans les parages, savait que nous avions un voisin doté d'un tel sens de l'"understatement" ?

P.S. (du 26 juin 2020) : Lorsque j'ai rédigé ce message, il y a déjà 10 ans, j'avais omis de relever que tous les enduits intérieurs, qui devaient être réalisés en plâtre, l'avait été en ciment. Un ciment très dur, d'ailleurs.

Depuis lors, je me suis évertué à faire disparaître un maximum des traces du passage sur terre du père de mon vendeur. Par exception, j'ai conservé dans le colombier les quatre ouvertures percées au niveau du 2ème étage ; ce n'est pas la difficulté de dissimuler la cicatrice qui m'a finalement retenu, mais la prise en compte de la lumière qu'apportent ces percements audit étage (ma future "chambre des tourtereaux"). Il n'empêche que jamais je ne me serais permis des percements de cette taille et si carrés au ras des sablières. Et jamais, si j'avais été fonctionnaire de la D.R.A.C. (ou de ce qui en tenait lieu à l'époque), je n'aurais autorisé de telles incongruités.
Deux ans après le décès de sa mère, François LEVÊQUE écrivit au conservateur régional des monuments historiques pour présenter son programme de "remise en état" de la Chaslerie :

Lettre du 3 septembre 1972 de François LEVÊQUE, page 1.

Lettre du 3 septembre 1972 de François LEVÊQUE, page 2.

Comme cela avait déjà été le cas avec sa signature, je suis frappé par son écriture, si introvertie, si appliquée, que je trouve aux antipodes de celle de son père, qui me paraissait à la fois tonique et désordonnée (ne témoignait-elle pas, sous toutes réserves quant à mes aptitudes de graphologue, d'un tempérament, disons, de bon vivant, exubérant et peut-être même hâbleur ?).

Je n'ai retrouvé que deux factures qui corroborent plus ou moins ce courrier :

Facture du peintre en 1973.

Facture du charpentier-couvreur vers 1973, page 1.

Facture du charpentier-couvreur vers 1973, page 2.

A la lecture de ces documents, je comprends que c'est François LEVÊQUE qui fit restaurer le pavillon Louis XIII où se trouve mon bureau. Les tomettes en ont été choisies avec goût ; il y a là une boiserie sympathique, à défaut d'être parfaite, loin s'en faut. Mais c'est au niveau de la charpente que le choix du lamellé-collé, sans doute par souci d'économie, paraît le plus contestable. Et le granite qui fut sculpté pour servir de linteau à la lucarne Est n'est pas une réussite, même s'il est probable que les précédents propriétaires en étaient fiers (puisqu'il orne un article sur la Chaslerie dans un ouvrage paru, à leur époque, à la "Sélection du Reader's Digest", sous la référence donnée en "repères bibliographiques").

François LEVÊQUE partagea sans doute la décision du choix des coloris des menuiseries de l'ensemble des bâtiments et des carrelages du bâtiment Nord. Le blanc des fenêtres était une erreur (si j'en crois les propos d'un expert en la matière, Jean-Jacques ROUCHERAY, du château de Pont-Rilly, près de Valognes), d'ailleurs très répandue mais heureusement réversible. Le bleu méditerranéen (andalou ?) de l'entrée, de la cuisine et du cabinet de toilettes du bâtiment Nord ainsi que de la chambre du logis témoignait d'un goût qui n'est pas du tout le mien. J'ai donc fait sauter tout cela dès que j'ai pu, y compris au marteau-piqueur :

Septembre 1993, Sont-ce ces bleus qui me donnaient l'air morose, et même accablé, dans la cuisine du bâtiment Nord ?

Il est vraisemblable que l'intervention la moins heureuse, et de loin, de François LEVEQUE ait consisté dans l'aménagement du bâtiment Nord. Est-ce lui qui fut à l'origine du percement de toutes les horribles fenêtres carrées que j'y ai connues ? Certes, elles donnaient de la lumière à l'intérieur du bâtiment, mais quel désastre pour les façades, notamment celle sur cour. Comme l'on sait, j'ai cherché à corriger ce que j'ai trouvé, et cela n'a pas été facile. Mais le plus problématique était à l'intérieur de ce bâtiment : selon moi, c'était particulièrement mal conçu et mal réalisé ; j'ai donc estimé devoir tout reprendre, presqu'à zéro. (Je dis presque car, parfois, je me demande si je n'aurais pas dû supprimer l'ancien plancher en béton du cabinet de toilettes du premier étage, ou bien déplacer vers le logis la porte d'entrée de ce bâtiment Nord ; mais ceci est une autre histoire, dont je reparlerai peut-être plus tard) :

14 mai 2008, grand nettoyage de printemps en cours dans le bâtiment Nord !

De François LEVEQUE, je pense ne disposer d'aucune photo. Est-ce lui, toutefois, qu'on aperçoit dans la cour, vers le milieu des années 1970, alors qu'il était peut-être encore en bonne santé et fier de sa Chaslerie ?

vue de la cour de la Chaslerie, sans doute au milieu des années 1970.

On sait qu'Henri LEVEQUE, conseiller général de l'Orne, fit redresser l'arrivée de l'avenue sur le manoir. Il fit même goudronner les premières centaines de mètres de cette avenue.

Je serais curieux de retrouver trace des factures et des paiements correspondants car la réalisation, de très médiocre qualité, n'a pas résisté au temps. Il vaudrait donc mieux qu'à l'occasion, j'évite de m'adresser au même fournisseur.

Et, tant qu'on y est, passant ô combien innocemment du coq à l'âne, j'aimerais aussi découvrir si Henri LEVEQUE était membre d'une commission du conseil général qui engageait des dépenses de travaux publics...
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Mercredi 15 Décembre 2010
Journal du chantier - Maçonnerie-carrelage - Electricité - Bâtiment Nord
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L'électricien E.J.S. et Pascal collaborent pour encastrer des fils électriques. Ils n'y vont pas avec le dos de la cuillère...

15 décembre 2010, une saignée, oeuvre de Pascal, au rez-de-chaussée du bâtiment Nord pour encastrer des fils électriques.

Un jeune collégien "en stage de découverete de la vie en entreprise" surveille tous ces travaux :

15 décembre 2010, l'électricien et son stagiaire, au 1er étage du bâtiment Nord.

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Samedi 18 Décembre 2010
Journal du chantier - Maçonnerie-carrelage - Electricité - Bâtiment Nord
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Pascal a continué, en cette fin de semaine, d'encastrer des fils électriques. Voici son travail sur le mur Sud du bâtiment Nord, dans la pièce la plus grande dont je n'ai pas encore décidé de l'affectation : bureau de Madame, salon d'hiver, bibliothèque ou salle de jeux pour les petits-enfants...

Remarquez, dans cette pièce, les gros granites de l'angle Nord-Ouest du logis. C'était du costaud !

18 décembre 2010, dans la grande pièce du bâtiment Nord.

Une nouvelle fois, je suis admiratif de l'ordre que Pascal sait entretenir sur ses chantiers :

18 décembre 2010, dans la grande salle du bâtiment Nord, le mur Nord.

Dans mon second message du 21 novembre dernier sous cet onglet, j'ai relevé, dans un "inventaire révolutionnaire" de la Chalerie (le troisième cité là), la mention de l'existence d'un ancien étang à l'Est du manoir. Bien sûr, cette information m'intéresse car j'y vois, entre autres, une justification de l'existence des douves de la Chaslerie et, en particulier, du mur d'escarpe. Or l'on sait que j'envisage (à un horizon encore indéfini) de restaurer ces douves et ce mur.

D'après la conformation du terrain, je comprends que cet étang devait avoir au moins 500 mètres de diamètre et se situer, "grosso modo", entre la Chaslerie, la Josselinière et la Thierrière. A cet endroit, le terrain demeure en effet quelque peu marécageux et les joncs se plaisent manifestement.

Je recherche donc toute information relative à cet ancien étang. Voici ce que j'ai trouvé dans le cahier de Jean DURAND de SAINT FRONT, conservé aux archives départementales de l'Orne. Ces documents sont tirés de la retranscription du chartrier de la Chaslerie : [img:700]2010_12_01_25 - Copieb.jpg, 1ère page du cahier de Jean DURAND de SAINT FRONT.[/img]La 17ème liasse de cet inventaire est relative aux servitudes d'eau entre la Chaslerie, la Renaudière et la Thierrière. On serait donc là assez près de notre sujet...[img:700]2010_12_01_37 - Copie.jpg,Le contenu de la 17ème liasse de l'inventaire des biens du dernier LEDIN.[/img]Les 31ème et 33ème liasses paraissent également traiter de questions analogues au même endroit :[img:700]2010_12_01_41 - Copieb.jpg[/img][img:700]2010_12_01_42 - Copie.jpg[/img]Il est regrettable que les originaux de ces documents aient été dispersés, depuis près de deux siècles, par de prétendus érudits locaux et des marchands de vieux papiers. Mais on ne sait jamais, il ne faut pas perdre l'espoir de les voir réapparaître un jour...
"On succède à des incompétents, etc..." (air connu). C'est ce que doit penser E.J.S. en prenant le relais, sur le bâtiment Nord, d'un électricien défaillant.

Le fait est que le prédécesseur a laissé un vrai bazar, aussi bien à l'arrivée des fluides dans le bâtiment, à son angle Nord-Ouest (dans la future chambre du rez-de-chaussée)...

23 décembre 2010, l'angle Nord-Ouest de la future chambre du rez-de-chaussée du bâtiment Nord.

... qu'à l'emplacement des futurs disjoncteurs...

23 décembre 2010, le fond du futur placard du couloir vers la chambre du rez-de-chaussée du bâtiment Nord.

... ou qu'au passage vers la grande salle et sous le futur escalier :

23 décembre 2010, sous le futur escalier du bâtiment Nord.

E.J.S. a estimé nécessaire d'abandonner nombre de gaines posées par le prédécesseur et d'en faire passer de nouvelles. Comme la dalle est déjà en place, il faut alors intervenir le long des murs. J'espère que cela ne compliquera pas le travail du plombier lorsqu'il installera prochainement le circuit de chauffage par le sol.

23 décembre 2010, le long du mur Sud de la grande pièce du bâtiment Nord.

23 décembre 2010, le long du mur Nord de la grande pièce du bâtiment Nord.

De son côté, Pascal poursuit sa tâche sur le mur de refend entre le salon et la grande salle de la ferme. On aperçoit sur les photos suivantes l'amorce des réservations pour les futures portes coulissantes :

23 décembre 2010, Pascal remonte le mur de refend de la ferme.

23 décembre 2010, les emplacements des futures portes coulissantes dans le mur de refend de la ferme.

Enfin, Pascal m'a aidé hier à déménager mon mobilier de Caen où il ne me reste donc qu'à rendre bientôt les clés.

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Mercredi 29 Décembre 2010
Journal du chantier - Maçonnerie-carrelage - Charpente-couverture - Ferme et son fournil - Météo - Désultoirement vôtre !
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Pascal a continué à remonter le mur de refend de la ferme. Il maçonne désormais "à la mode du XVIIIème siècle", c'est-à-dire qu'il choisit ses pierres avec soin et les aligne consciencieusement. C'est, dans le cas d'espèce, un travail un peu trop soigné à mon goût mais, tant que la pierre est disponible, je ne voudrais pas freiner son zêle :

29 décembre 2010, le mur de refend de la ferme.

Comme la température s'est nettement radoucie, il a cependant choisi de redonner la priorité aux travaux extérieurs sur la ferme, interrompus depuis un bon mois. Ainsi, la restauration du gros-oeuvre de l'ouverture Sud-Est a été achevée aujourd'hui (le rejointoiement reste encore à reprendre). Sur la photo suivante, on voit d'ailleurs, en haut à gauche que la charpente, soulevée par la tempête de 1999, n'a toujours pas été reprise :

29 décembre 2010, fin du gros-œuvre de la maçonnerie extérieure de l'ouverture Sud-Est de la ferme.

Dans la foulée, Pascal s'est remis à restaurer l'ouverture Sud, c'est-à-dire la future porte vers le fournil :

29 décembre 2010, poursuite de la maçonnerie extérieure de la porte Sud de la ferme.


Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Jeudi 30 Décembre 2010
Journal du chantier - Architecture-M.O. - Administration - Abords, Avenue, terrasse - Ferme et son fournil - Murs divers
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Lucyna GAUTIER, "architecte du patrimoine", est venue dans l'après-midi à la Chaslerie et je lui ai passé commande des plans et dossiers d'autorisation pour les travaux de restauration suivants :

- mur Ouest de la douve Nord ;
- ferme, en lui redonnant son aspect de longère ;
- grange à proximité de la ferme, pour y loger les tracteurs ;
- avenue du manoir ;
- circuit des douves (mur d'escarpe, bief amont, bief aval et pont).

Mon souhait est de disposer de plusieurs fers au feu, et aussi de n'avoir plus de préalable administratif (autorisation ou subvention) à régler le jour où je déciderais d'engager telle ou telle tranche de travaux.

L'idée de restaurer une seconde fois la grange de la ferme est nouvelle. Je ne l'ai eue qu'hier matin, en attendant la visite de Lucyna GAUTIER.

Plusieurs facteurs ont déclenché cette idée :

- d'abord, Pascal, toujours soucieux que je lui maintienne son plan de charge, m'en avait parlé ;

- deuxièmement, il vient de me signaler que son ami Hervé BESNIER est désormais au chômage, l'entreprise de charpente qui l'employait étant en faillite ; il y a peut-être là moyen d'abaisser le coût de restauration de ce bâtiment détruit par la tempête de 1999 ;

- troisièmement, la charretterie récemment restaurée n'est pas assez large pour abriter le tracteur Valtra dont la pelle dépasse comme les pinces d'un bernard-l'hermite ;

- quatrièmement, le tracteur Ford ne pourra plus rester sous la ferme si Walter entreprend de restaurer ce bâtiment ;

- cinquièmement, la mini-pelle et le John Deere sont actuellement garés sous l'écurie et cet encombrement n'est pas idéal même si la sécurité de cet abri est bonne ;

- sixièmement, la question du garage des voitures particulières des occupants de la ferme est à résoudre.

Bref, j'ai demandé à Lucyna de préparer un dossier à toutes fins utiles. A la différence de la grange précédente, ouverte vers le Nord, celle-ci donnerait vers le Sud. J'espère donc que les prochaines tempêtes l'épargneraient.

Voici quelques vues de l'histoire de la grange de la ferme (j'utilise l'article défini singulier comme s'il n'y en avait jamais eu qu'une ; en réalité, il y en a eu au moins trois, dont le plan cadastral en vigueur avant celui issu du dernier remembrement porte témoignage ; mais, deux de ces trois granges avaient déjà été démontées il y a 20 ans, lorsque j'ai découvert la Chaslerie, et elles n'ont jamais été remontées depuis).

D'abord, deux photos de 1997 montrant l'état de la grange quand je l'ai achetée avec la ferme, l'une prise de l'Ouest-Nord-Ouest...

Avril 1997, la grange de la ferme avant restauration.

... l'autre du Sud-Ouest :

Avril 1997, la grange de la ferme avant restauration.

Ensuite, une photo postérieure à la restauration, en 1998, par Roland BOUSSIN :

9 juin 1998, la grange de la ferme après restauration, vue de l'Est-Sud-Est.

Enfin, deux vues consécutives à la tempête de 1999, la première prise du Nord-Est...

27 décembre 1999, la grange de la ferme juste après la tempête.

...la seconde, de l'Ouest-Nord-Ouest :

27 décembre 1999, la grange après la tempête.

Devant ces dernières photos, on comprend sans doute que je ne souhaite plus exposer l'ouverture de la future grange aux vents dominants et que j'envisage, avant de remonter éventuellement cette dépendance au même endroit, une rotation d'un quart de tour dans le sens des aiguilles d'un montre...
J'ai retrouvé des photos des deux dépendances de la ferme, deux autres granges, qui ont dû être démontées voici 25 ans environ, à l'initiative sans doute des précédents propriétaires de la ferme, les VANNIER.

C'étaient des granges du modèle traditionnel dans le Domfrontais, avec un soubassement de pierres et des murs à colombage en torchis. L'une était située au Sud de la ferme, et même au Sud de la mare que j'ai fait combler, sur un terrain qui appartient actuellement au fonds VINCENT :

La grange Sud de la ferme vers 1985 ; au premier plan, assis en tenue Adidas, M. VANNIER.

A l'arrière-plan de cette première photo, on aperçoit la 3ème grange de la ferme, celle que j'avais fait restaurer mais que la tempête de 1999 a ruinée.

La grange Sud de la ferme était un bâtiment profond.

La deuxième, implantée à l'Est de la ferme, là où se trouve aujourd'hui le gadage, était d'un modèle moins imposant :

L'ancienne grange Est de la ferme.

Je ne sais quand ces granges avaient pu être édifiées, sans doute dans le courant du XIXème siècle.

Alors que les bâtiments de pierres de la Chaslerie respectent un plan-masse à angles droits, les granges paraissent avoir été positionnées au petit bonheur la chance, sans que l'on comprenne la logique de leurs implantations.
Je m'aperçois que cet onglet "Journal du chantier" est mal dénommé puisque j'ai pris l'habitude d'y montrer également d'anciennes vues de la Chaslerie ou encore mes projets de restauration, même quand ils en sont à un stade très préliminaire.

Quoi qu'il en soit, le présent message porte sur les anciennes dépendances du manoir, du moins celles dont j'ai connaissance, qui ont été démontées par mes prédécesseurs ou moi-même et que je n'envisage pas de restaurer.

Dans l'avant-cour du manoir, il y avait, m'a-t-on dit, une forge qui servait à ferrer les chevaux. Le fait est que, lorsque j'ai acheté la Chaslerie, nombre de fers à cheval étaient fichés dans ses murs, peut-être pour servir de tuteurs à des plantes grimpantes disparues. La forge, dont on aperçoit juste un bout de pignon sur la carte postale suivante, jouxtait une mare :

Aperçu de l'ancienne forge dans l'avant-cour.

L'étendue de la mare variait bien sûr selon les saisons. Au Nord de l'avant-cour, un édicule servait sans doute de toilettes et je n'ose imaginer où coulaient les eaux usées :

L'ancienne mare de l'avant-cour.

En tout cas, cette mare n'a pas résisté aux travaux entrepris par Henri LEVEQUE au milieu du XXème siècle, pour extraire la Chaslerie de sa gangue de crasse et commencer à lui donner l'allure d'une belle résidence secondaire :

L'avant-cour vers 1960.

Au fond de la cour, côté Nord-Ouest, les clapiers pour les lapins ont longtemps été mieux entretenus que la tour Louis XIII...

Les clapiers de la cour avant l'effondrement de la tour Louis XIII.

... comme la photo suivante le démontre :

Les clapiers de la cour ont survécu à la tour Louis XIII.

Apparemment, il y avait d'autres clapiers côté Nord-Est ; on note également l'existence d'une construction de bois à l'intérieur de la même cour mais du côté Sud et qui condamnait la porte piétonnière :

D'autres constructions précaires dans la cour.

Dans l'arrière-cour, il y avait, en juin 1991, lorsque j'ai acheté la Chaslerie, une ancienne porcherie à colombage et qui était alors utilisée comme bûcher. On la voit à gauche de la photo suivante, devant le fournil du manoir, tel qu'il se présentait alors. Cette photo a été prise juste après que j'ai fait arracher les ronces qui obstruaient toute l'arrière-cour. A noter qu'un goupil nichait là, qui a détalé définitivement dès qu'il a aperçu les nouveaux propriétaires...

Juillet 1991, l'arrière-cour du manoir débarrassée de ses ronces.

A la même époque, il y avait, à l'extérieur de la cour, le long de l'écurie, une sorte d'abri où étaient entreposés un escalier démonté, des poutres et diverses horreurs ; on pourra remarquer l'état d'entretien de la végétation dans lequel nous avons trouvé les abords immédiats du manoir ; bien sûr, un poteau électrique, parallèle à une cheminée, ne manquait pas d'agrémenter l'ensemble...

Juin 1991, un capharnaüm le long de l'écurie.

Avec tous ces bâtiments annexes, j'imagine que le lecteur commence à s'y perdre. Donc récapitulons :
- dans l'avant-cour, l'ancienne forge et l'édicule,
- dans la cour, deux séries de clapiers et une construction précaire,
- dans l'arrière-cour, un bûcher,
- le long de l'écurie, un abri.
Soit 7 constructions qui ont désormais disparu.

On n'oublie pas les 3 granges de la ferme évoquées dans mes deux précédents messages. La suite de la description, car ce n'est pas fini, viendra dans le suivant.
Chaque fois que je regarde d'anciennes photos de la Chaslerie, je me dis qu'il fallait être fou pour se lancer dans sa restauration il y a 20 ans.

Revenons en effet sur l'exemple du bûcher de l'arrière-cour et jetons un coup d'œil sur les photos que j'en ai prises avant son démontage.

La première que je conserve est juste consécutive au débroussaillage de juillet 1991 :

Août 1991, le bûcher débarrassé des ronces qui empêchaient de le voir.

La photo suivante atteste que son état était irrattrapable, tant les pièces de bois étaient abîmées, de même que les soubassements, les sablières ou les pannes ; seules les bûches qu'il abritait le maintenaient encore debout :

Mars 1993, le bûcher en cours de démontage.

Rapidement, la place fut nettoyée :

2 avril 1993, le bûcher est démonté.

A cette époque, le fournil du manoir avait été sauvé. Mais alors, le mur entre le manoir et le fournil appelait des soins urgents...

2 avril 1993, l'état de l'arrière-cour après le sauvetage du fournil.

Poursuivons notre promenade parmi les anciennes dépendances aujourd'hui disparues.

Il y avait ainsi, à gauche de l'allée qui descend de la D 22, une grange qui avait été construite en trois morceaux, à trois époques différentes sans doute (au moins deux). La photo suivante, prise de l'arrière-cour et où l'on aperçoit Walter (à droite, à côté de son cousin William), permet de comprendre où elle se trouvait :

Juillet 1991, Walter et William explorent la Chaslerie, alors en cours de débroussaillage.

Si l'on préfère, voici une autre idée de son emplacement :

30 janvier 1993, vue de l'arrière-cour vers la ferme.

Sur la photo précédente, on reconnaît à gauche la tour Louis XIII, à droite le bûcher désormais démonté ; on aperçoit aussi dans le lointain la grange de la ferme qui a été détruite par la tempête de 1999.

La grange en trois tronçons que nous évoquons n'était pas laide, de prime abord :

Juillet 1991, la grange en trois tronçons, telle que je l'ai connue.

Mais le tronçon de gauche était totalement vermoulu, donc dangereux, et il fallut vite l'éliminer :

Juillet 1991, très vite un tiers de cette grange fut démonté.

En réalité, cette grange était inrestaurable ainsi qu'en témoigne aussi la photo suivante :

28 février 1993, la grange en trois (deux) tronçons sous la neige.

Elle fut donc démontée :

2 avril 1993, la grange en trois (deux) tronçons entièrement démontée.

Quelques années plus tard, les terrassiers effacèrent même toute trace du terre-plein où cette grange avait un jour été bâtie :

22 novembre 1997, toute trace de la grange en trois tronçons a désormais disparu.

Ce message et le suivant seront consacrés à deux dépendances que, par exception avec une grange de la ferme, j'ai choisi de restaurer. Il s'agit aujourd'hui de deux dépendances de la cave, son appentis et l'abri de jardin que j'appelle la "maison de Toutou". A l'origine en effet, cette "maison de Toutou" était une dépendance de la ferme.

Commençons par l'appentis de la cave. Voici un peu plus de 20 ans, c'était un poulailler qui avait été édifié sommairement contre le pignon Ouest de ce bâtiment. On l'aperçoit au fond de la photo suivante, émergeant difficilement des ronces qui avaient colonisé le terrain qui me fut vendu en 1991 ; au premier plan, l'herbe est coupée normalement : en effet, ce terrain-ci appartenait alors aux VANNIER et non aux LEVEQUE...

Avant 1991, aperçu du poulailler jouxtant la cave.

Dès 1991, je fis démonter ce poulailler qui avait été bricolé là de façon ingénieuse puisqu'il était possible d'envoyer des graines aux poules sans sortir de la cave :

Juillet 1998, vue du pignon Ouest de la cave après le démontage du poulailler et juste avant les premiers travaux de l'appentis.

Les fondations de béton du nouvel appentis furent coulées en juillet 1998 :

Juillet 1998, les fondations de l'appentis de la cave.

Puis le maçon d'alors et son employé commencèrent à édifier les soubassements...

9 juillet 1998, le soubassement de l'appentis de la cave en cours de remontage.

... avant d'interrompre leur ouvrage pour permettre au charpentier-couvreur d'intervenir...

24 juillet 1998, les soubassements de l'appentis de la cave en attente de l'intervention du charpentier.

... ce qui fut fait dans les mois suivants :

19 novembre 1998, l'entreprise BOUSSIN à l’œuvre sur l'appentis de la cave.

Fin 2009, le bois des colombes fut enfin protégé des intempéries :

13 octobre 2009, l'entreprise DUBOURG de Flers en train de lasurer les colombes de l'appentis de la cave.

A ce jour, il a enfin été porté remède aux infiltrations d'eau qui, depuis plus de 10 ans, pénétraient dans cet appentis tous les hivers. On sait en effet que Pascal a drainé la cave et son appentis à l'automne dernier (il en a été rendu compte sous cet onglet). Ce n'était certes pas du luxe :

19 mars 1999, infiltrations d'eau dans l'appentis de la cave.

On sait également qu'il reste à poser prioritairement du torchis entre les pièces de bois de cet appentis avant qu'enfin il soit hors d'eaux. A terme, cette dépendance devrait abriter la chaufferie de la cave et son électro-ménager bruyant ou volumineux. Du moins, si Thibaud prend effectivement mon relais, ce qui reste à voir.

Voici en tout cas l'une des dernières photos de cet appentis :[img:700]2010_08_10_04 - Copie - Copie.jpg,10 août 2010, l'appentis de la cave dans son état juste avant le drainage.[/img]
Examinons maintenant comment a été restaurée, à ce stade, la "maison de Toutou", cette nouvelle dépendance de la cave.

A l'origine, cette construction se trouvait à l'angle Nord-Est de la parcelle de la ferme...

30 janvier 1993, la "maison de Toutou" devant la ferme.

... où elle servait d'abri aux moutons de mes voisins Jean-Paul et Christine VANNIER :

8 juillet 1998, la "maison de Toutou" devant la ferme.

Dès mon achat de la ferme, en 1993, je fus convaincu de l'impossibilité de la restaurer sur place mais aussi de l'opportunité de la transplanter à côté de la cave. Il fallut donc la démonter :

9 juillet 1998, démontage de l'ancienne "maison de Toutou".

Nous eûmes ainsi confirmation qu'il n'y avait rien à récupérer...

10 juillet 1998, suite du démontage de l'ancienne "maison de Toutou".

... de sorte qu'elle fut finalement rasée :

18 juillet 1998, fin du démontage de l'ancienne "maison de Toutou".

Avec l'accord de l'administration des affaires culturelles, j'entrepris de la rebâtir une centaine de mètres plus au Sud. Le maçon auquel je recourais alors creusa des fossés pour les fondations du nouvel édicule...

24 juillet 1998, le tracé des fondations de la nouvelle "maison de Toutou".

... mais choisit ce moment pour disparaître définitivement du chantier. Roland BOUSSIN ne voulut pas attendre que je lui trouve un successeur, donc que les soubassements soient réalisés, avant de me livrer la superstructure :

11 mars 1999, la superstructure de la nouvelle "maison de Toutou".

Il me poussa donc à prendre le risque d'une installation on ne peut plus précaire :

19 mars 1999, la superstructure de la future "maison de Toutou" en équilibre précaire.

La tempête de 1999, quelques mois plus tard, démontra que le pari avait été mauvais. Elle prouva également que le travail de Roland BOUSSIN avait été là de médiocre qualité, puisqu'au lieu de cheviller les pièces de bois, il s'était bien trop souvent contenté de les clouer. Bref, la tempête ravagea l'édicule :

27 décembre 1999, juste après la tempête...

Inutile de préciser que je ne félicitai pas Roland BOUSSIN. Le recrutement d'un maçon salarié permit, avec plusieurs années de retard, de régler la question des soubassements :

13 juillet 2009, Roland BOUSSIN en train de réparer la couverture de la "future maison de Toutou".

Je fis appel à un charpentier tiers pour reprendre convenablement les pièces de bois, cette fois en les chevillant :

19 février 2010, Hervé BESNIER au travail.

Pour conclure, je précise qu'après que je lui ai battu froid pendant quelque temps, je me suis réconclilié avec Roland BOUSSIN. Il est maintenant convaincu qu'à la Chaslerie, on ne cherche pas à réaliser des décors de théâtre mais des constructions solides et traditionnelles. La leçon n'a donc pas été perdue, je pense.

Comme sur l'appentis de la cave, il reste à poser le torchis entre les pièces de bois. Mais il faudrait également penser vite à la porte et aux deux fenêtres de ce petit abri de jardin, désormais drainé comme l'on sait.
Pendant que j'explique les dépendances à colombage de la Chaslerie, Pascal et E.J.S. continuent à travailler.

Pascal a presque terminé la porte Sud de la ferme. Le linteau de grès a été posé...

3 janvier 2011, pose du linteau de la porte Sud de la ferme.

4 janvier 2011, la porte Sud de la ferme.

... de même qu'a été coulé le linteau intérieur en béton :

4 janvier 2011, la porte Sud vue de l'intérieur de la ferme.

Cependant, compte tenu du froid, Pascal s'est de nouveau déplacé vers l'intérieur de la ferme :

4 janvier 2011, le mur de refend monte très lentement mais il fait à peine 1° C dans la ferme...

Quant à l'électricien E.J.S., il devrait avoir achevé cette semaine son intervention au rez-de-chaussée du bâtiment Nord :

4 janvier 2011, l'emplacement des futurs fusibles au rez-de-chaussée du bâtiment Nord.