Par lieu

Guy HEDOUIN
rédigé le Lundi 6 Décembre 2010
Journal du chantier - Maçonnerie-carrelage - Logis - Liens divers - Vie du site
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Effectivement, c'est un vrai dégât des eaux.

Il est certain que la pierre de seuil est fort mal posée.
Connaissez vous la société Fauvel dans la Manche à Moon sur Elle?

Elle réalise beaux carrelages de qualité, voici son site:
http://www.fauvel.fr/. En espérant que ce lien fonctionne.

Vous pourrez voir ces carreaux à Domfront, à l'église de Notre-Dame-sur-l'eau.

Bonne journée !

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Mardi 7 Décembre 2010
Journal du chantier - Electricité - Bâtiment Nord - Tour Louis XIII - Météo - Désultoirement vôtre !
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La nuit était profonde, sans lune et humide mais pas froide, ce matin à 7 h 30, lorsque je suis remonté à mon bureau. Voici une photo prise au flash, de mon point de vue habituel, sur le palier devant la porte de mon bureau, qui en donne une idée :

7 décembre 2010 à 7 h 30.

J'ai voulu photographier sans tarder l'état du chantier, tel que Pascal a dû l'interrompre hier à 17 h 30. Le chambranle gauche est presque totalement remonté. Mais il appartiendra à Pascal, qui devrait réapparaître ici à 8 h, de déterminer si la "colle" a suffisamment séché ou non cette nuit pour qu'il puisse, dès aujourd'hui, reposer le linteau :

7 décembre 2010 vers 7 h 30, l'ouverture de la porte extérieure du bâtiment Nord, vue de la cour.

7 décembre 2010 vers 7 h 30, l'ouverture de la porte extérieure du bâtiment Nord, vue de l'intérieur du bâtiment.

Comme l'électricien E.J.S. m'a téléphoné qu'il arrivera ici lundi prochain, Pascal n'a pas à se presser pour terminer cette ouverture. Il va pouvoir revenir rapidement poursuivre la restauration et l'adaptation des ouvertures du rez-de-chaussée de la ferme.

@ Brigitte BUCHOT :

Diable, c'est un véritable interrogatoire ! Merci en tout cas pour votre message, auquel je vais essayer de répondre.

La photo est sombre et c'est à dessein. Je voulais en effet montrer à quel point il faisait nuit, ce matin, à 7 h 30 à la Chaslerie. Si vous voulez bien y prêter attention, vous apercevrez toutefois, sur la gauche de la photo, l'ombre du logis, et au centre la porte cochère. Cette photo peut être rapprochée, notamment, de deux autres prises la semaine dernière, par temps de neige, du même endroit. Ceci dit, j'admets bien volontiers que cette photo quasiment noire n'est pas la meilleure que j'ai prise...

Oui, je vis en ce moment à temps plein à la Chaslerie. Vous avez compris qu'il faut être quelqu'un d'un peu spécial pour accepter, après dix-neuf ans de travaux, d'habiter dans un local encore dépourvu des agréments minimaux, comme on dit, du confort moderne. Question d'habitude, ou de tempérament. Nos ancêtres, dans les cavernes, devaient disposer d'encore moins de confort que moi, je pense. Cela ne les a pourtant pas empêchés d'engendrer les belles pousses que nous sommes, incontestablement.

La température est fraîche, à l'intérieur du logis, c'est indéniable. Or il faudrait brûler un stère de bois par journée et par cheminée, déménager les bûches salirait mes cachemires et mes mains et, en plus, 80 à 90 % de la chaleur partirait directement dans l'atmosphère. Donc j'y ai renoncé, du moins quand je suis seul. Mais on dit que le froid conserve...

Les conditions de visite sont explicitées en début de l'onglet "Visite" de ce site internet.

La nuit dernière, j'ai trouvé la température agréable, ainsi que je m'en suis rendu compte lorsque, lors de chacune de mes insomnies, j'ai traversé la cour pour me rendre à mon bureau et rédiger l'un de ces messages qui, à l'évidence, captivent les habitués, ce qui me réjouit toujours.

Le programme des travaux est modulable selon les conditions atmosphériques. La semaine dernière, j'ai néanmoins demandé à Pascal, le maçon, de s'abstenir de revenir car il faisait trop froid, même pour les travaux intérieurs dont je peux remonter le niveau de priorité. De façon générale, je sais que mon maçon a besoin de travailler pour nourrir sa famille et je veille à l'employer autant que faire se peut. Je suis d'avis que j'ai des responsabilités à son égard, et désireux de les assumer le moins mal possible.

J'espère vous avoir éclairée mieux que la photo qui vous a frappée, ce qui ne devait pas être trop difficile.

A la suite de mon achat de la pierre de seuil de la mairie de Saint-Bômer, l'information semble s'être répandue dans le pays qu'il y avait, à la Chaslerie, un bon acheteur de matériaux anciens.

Le fait est qu'un agriculteur distant de 5 bons kilomètres du manoir m'a proposé, il y a une dizaine de jours, de lui acheter un important lot de pierres (plus de 200 m3) et la charpente correspondante. M'étant rendu sur place et fort de mon récent savoir en géologie, j'ai pu lui déclarer immédiatement que ses pierres ne m'intéresseraient pas, car ce sont des pierres de grain et non du grès comme celles que je recherche. En revanche, j'ai souhaité recueillir l'avis d'un professionnel à propos des poutres, solives et arbalétriers. A première vue, il me semblait toutefois que le lot serait bon à prendre, notamment dans la perspective de mes travaux sur la ferme.

Roland BOUSSIN et son gendre sont donc venus ce matin expertiser ce lot. Hélas, il s'agit, non de chêne comme je le croyais mais, pour l'essentiel, de châtaignier, gélif de surcroît. En outre, le coût du démontage rendrait mon achat prohibitif. Donc j'ai décliné la proposition, un peu déçu je dois le reconnaître.

Roland, son gendre et moi nous sommes ensuite restaurés de concert chez Eric ANDRE, au "routiers" de Domfront :

7 décembre 2010, au

Puis, nous sommes allés jeter un coup d'oeil sur un lot de poutres que j'ai achetées à 20 km de la Chaslerie. La facture fait état de poutres en chêne mais, là encore, c'est du châtaignier. J'aurai donc une explication avec la vendeuse.

De retour à la Chaslerie, Roland et son gendre ont pris des mesures de l'écurie du manoir. La restauration de sa charpente et de sa couverture est en effet programmée pour l'été prochain et il sera bientôt temps de préparer à l'atelier les pièces de bois destinées à remplacer celles qui sont trop abîmées, nombreuses sur ce bâtiment.

7 décembre 2011, Roland BOUSSIN et son gendre mesurent l'écurie.

Pendant ce temps, Pascal a terminé son travail sur la porte extérieure du bâtiment Nord :

7 décembre 2010 à 16 h 30, mission accomplie pour Pascal !

A droite du linteau, il y a toutefois deux ou trois pierres que je n'aime pas, je trouve que leur couleur jure avec le reste. Pascal m'assure cependant qu'une fois les joints restaurés, la différence ne sera plus notable.

Guy HEDOUIN
rédigé le Mardi 7 Décembre 2010
Journal du chantier - Maçonnerie-carrelage - Bâtiment Nord
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Bonsoir,

Je vois que vous avez continué votre cure d'amaigrissement, si j'en crois une certaine photo.

Lors de mon passage à la Chaslerie, j'ai fait quelques photos, dont une de la porte que vous restaurez.

Le bâtiment Nord photographié par Guy HEDOUIN lors des Journées du Patrimoine 2010.

Moi, j'aurais demandé au maçon de mettre de plus petites pierres, comme sur la photo. L'appareillage est trop régulier ; même avec les joints, cela se verra.

Peut-être avez-vous une photo de face de ce bâtiment ? On ne pense pas toujours à faire des photos avant de démolir, cela peut rendre service.

Bonne soirée.

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Mardi 7 Décembre 2010
Journal du chantier - Maçonnerie-carrelage - Logis - Bâtiment Nord - Animation, fêtes, visites - Vie des associations
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@ Guy HEDOUIN :

Je trouve votre ton badin et même un tantinet moqueur en cette fin de soirée. Que vous arrive-t-il, vous êtiez jusque là si sérieux dans vos interventions sur ce site ? Serait-ce d'avoir été libéré des glaces qui vous bloquaient ces derniers jours ?

Je voudrais vous rassurer.

D'abord, ce n'est pas moi qui ai bu seul les quatre bouteilles que vous voyez, sur la table des "routiers", en plus de la carafe. Chez Eric ANDRE (voir son adresse et ses coordonnées sous l'onglet "Liens"), on déjeune fort correctement pour 11 €Â€, boissons comprises servies sans compter. Mais quand même ! Les deux cadavres de bouteilles de gauche avaient été laissés là par d'autres clients qui nous avaient précédés. Quant aux deux nôtres, elles sont loin d'être vidées (au moins sur la photo), même à trois. Et, avec l'esprit d'observation qui vous caractérise, plus vos attaches vikings, vous comprendrez vite que, dans nos verres, il y avait du bon cidre du coin. Voici donc un premier mystère résolu, je l'espère. Mais c'est vrai, il me reste encore pas mal d'efforts à faire pour retrouver ma taille-mannequin...

Deuxièmement, les pierres. Là, je ne saisis pas bien ce que vous voulez dire sur la trop grande régularité que vous croyez déceler dans le travail de Pascal. Certes, votre photo est excellente et la lumière rasante permet de se faire une idée très précise du (ou plutôt des) type(s) d'appareillage des pierres sur les deux murs, celui Sud du bâtiment Nord et celui Ouest du logis. Je ne saurais donc trop vous conseiller de ne pas attendre davantage pour vous inscrire au concours-photo que nous organisons (voir le règlement du concours sous l'onglet "Vie de l'association"). C'est gratuit, vous me paraissez très doué, et vous auriez de grandes chances de le gagner, même s'il y a déjà plusieurs concurrents de qualité en lice.

Mais je cesse de persifler (même si j'aime assez ça...). Plus sérieusement, vous voyez bien sur votre photo qu'il y a au moins deux appareillages des grès des murs, et deux autres des granites des ouvertures :

- Sur la partie du logis que vous apercevez sur votre photo, les fenêtres ont été percées vers le milieu du XVIIIème siècle. C'est à cette époque que le mur Ouest du logis a été bouché à cet endroit pour masquer la cicatrice occasionnée par la disparition d'un bâtiment qui avait été construit en deça et le long du mur d'enceinte Nord de la cour. On voit que les grès sont assez régulièrement posés et que les granites le sont très régulièrement, c'était le tout début de l'industrialisation des carriers. Ce faisant, la facture de cette partie de mur est quelque peu plus sèche que celle des autres parties des murailles du logis, que l'on n'aperçoit pas sur votre photo.

- Quant au bâtiment Nord, je vous rappelle, puisqu'apparemment la photo vous en avait échappé, à quel point les percements d'ouverture opérés par mes prédécesseurs il y a moins de cinquante ans étaient moches et ratés, comme hélas un peu trop de leurs interventions, à mon goût, du moins. Regardez donc ces fenêtres carrées. N'est-ce pas littéralement abominable ? On se croirait presqu'en face d'un mas provençal, ce qui n'a rien à faire ici...

La façade sur cour du bâtiment Nord lors des travaux de restauration de sa couverture en 1993.

Quant au grès, comme ce mur est très ancien, il est posé très irrégulièrement. Depuis que Pascal a commencé à réduire la largeur de ces ouvertures, je lui donné instruction d'atténuer la sécheresse des granites qu'avaient employés mes prédécesseurs et qui n'étaient, du moins pour toutes les fenêtres, rien d'autre que du réemploi sec de pierres tombales du secteur, ne l'oublions pas. Je remontre la photo qui en témoigne :

2 avril 2008, inscription sur un granite de la fenêtre Est du 1er étage du bâtiment Nord.

Si vous fréquentez des ayants-droit d'une famille CHEMINEAU de Domfront, vous pourrez toujours leur demander s'ils reconnaissent cette inscription.

Voici très exactement la porte (et la fenêtre au-dessus) avant mes travaux :

Etat de deux ouvertures du bâtiment Nord en septembre 1993.

Alors, cher M. HEDOUIN, pourriez-vous me préciser, à ce stade de mes explications, quelles pierres de Pascal vous paraissent encore trop grosses ou trop régulièrement posées ? Ceci, étant entendu que je ne démolis pas mais que je me borne à corriger des horreurs ou à remédier à une trop longue incurie.

Guy HEDOUIN
rédigé le Mercredi 8 Décembre 2010
Journal du chantier - Maçonnerie-carrelage - Bâtiment Nord - Aile "de la belle-mère"
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Bonjour,

Je vous remercie pour toutes vos explications, je vais essayer d'être un peu plus clair.

Comme un dessin vos mieux qu'un long discours, je trouve qu'il eut mieux valu des pierres plus petites au dessus du linteau :

Un arc de décharge eut été bien également, comme sur la photo ci-dessous :

La façade Ouest de la cour photographiée par Guy HEDOUIN lors des

Je vous répondrai un peu plus longuement dans la journée.

Bonne matinée.

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Mercredi 8 Décembre 2010
Journal du chantier - Maçonnerie-carrelage - Logis - Bâtiment Nord
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@ Guy HEDOUIN :

Je suis heureux que les arcs de décharge sur les portes et fenêtres de la façade Ouest de la cour reçoivent ainsi votre agrément.

Car c'est moi qui en ai fait disposer trois que mes prédécesseurs, tout à leur irrépressible frénésie de percement d'ouvertures, ici également, avaient évidemment oubliés, ce qui n'était au demeurant qu'un moindre défaut compte tenu du reste de leurs interventions. En voici la preuve :

14 novembre 2006, Claude MARTIN en train de corriger des erreurs évidentes.

14 novembre 2006, des arcs de décharge tardifs...

Quant à la porte du bâtiment Nord, je n'ai pas jugé utile d'y faire insérer de tels arcs qui, comme leur nom l'indique, ne servent que pour autant qu'il y ait du poids à décharger. Or, comme le montre la photo mise en ligne hier en réponse à votre précédent message, le poids que supporte le linteau en question, un robuste granite, est limité du fait de la présence, au-dessus, d'une fenêtre et, somme toute, de peu de maçonneries. Il s'agit d'ailleurs, très exactement, de celles qui étaient déjà là il y a quinze jours, ainsi que vous pourrez le vérifier puisque vous avez toutes les preuves ici.

J'espère vous avoir répondu convenablement.

Le philosophe de Rembrandt.

Tel le philosophe de Rembrandt, Pascal a travaillé aujourd'hui sous un escalier tournant. Le voici commençant à creuser le fossé de fondation d'un futur mur de refend :

8 décembre 2010, creusement d'un fossé de fondation dans la ferme.

Il faut dire qu'avec la neige qui est tombée et le vent, il a vite renoncé à remonter davantage le chambranle gauche de l'ouverture de la ferme vers son fournil :

8 décembre 2010, les travaux en cours sur la porte Sud de la ferme.

Ce soir, à la lumière électrique, le fossé est terminé. Pascal devrait pouvoir couler le béton demain.

8 décembre 2010, vue de l'intérieur de la ferme.

Ensuite, Pascal aura à remonter, sur cette nouvelle fondation, un mur de pierres pour séparer le futur salon de la ferme de la future grande salle du rez-de-chaussée. Ce mur de refend devrait fournir un support bienvenu à la charpente dont, depuis des travaux intérieurs datant de quatre ans, le poids portait trop directement sur les murs extérieurs du bâtiment.

Vous avez parfaitement répondu à mes interrogations, mais des pierres plus petite sous le linteau ne seraient pas mal.

Je trouve l'appareillage du logis très joli, que l'éclairage rasant met bien en valeur.

19 septembre 2010, photo du logis par M. HEDOUIN.

19 septembre 2010, photo de la porte du logis par M. HEDOUIN.

Vous semblez utiliser du ciment, la chaux naturelle ne vous dit rien ?

Pour pouvoir participer au concours-photo, il faudrait que j'habite plus prés de vous, car en une journée on n'aura pas tous les éclairages nécessaires.

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Bonjour,

Merci de votre réponse. Pour moi, Baticem est un ciment.

Je vous donne mon secret de fabrication des joints à la Bézirie. Je n'utilise que de la chaux naturelle de St Astier NHL 3,5, à laquelle on mélange dans les proportions suivantes:
- 1 part de chaux,
- 1 part de Bayeux,
- 1/2 part de sable de Loire pour la teinte,
- 1/2 part de sable de rivière pour le grain.

Lorsque je maçonne, je n'utilise que de la chaux St Astier :
- 1 part de chaux,
- 2 parts de Bayeux.

S vos joints sont faits au ciment blanc, sur des murs anciens montés à la terre argileuse,vous allez faire remonter l'humidité dans vos murs. La chaux laisse respirer un mur.

Le site de St Astier est http://www.c-e-s-a.fr/

Bonne journée !

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Il y avait un beau soleil couchant hier, sur la ferme, quand je suis allé voir où en était Pascal :

9 décembre 2010, soleil couchant sur la ferme.

Le matin, il avait essayé de continuer à remonter le chambranle gauche de la porte Sud. Mais, comme il faisait trop froid, il avait vite dû s'interrompre et emmitoufler son travail, par crainte du gel :

9 décembre 2010, le froid empêche la poursuite des travaux sur la porte Sud de la ferme.

Il s'était donc replié dans le bâtiment pour démonter des solives puis détacher l'escalier, avant de continuer à curer le mur au niveau du futur mur de refend :

9 décembre 2010, décapage du parement intérieur du mur Est de la ferme, au droit du futur mur de refend.

Une nouvelle fois, il a constaté que l'argile des murs avait été remplacée par de l'avoine, accumulée là par des générations de rongeurs à l'époque où la moisson était entreposée dans le bâtiment :

9 décembre 2010, dans les murs, l'avoine a, depuis longtemps, pris la place de l'argile.

Ce matin, il a coulé le béton dans le fossé prévu pour la fondation du mur de refend :

10 décembre 2010, la fondation du mur de refend destiné à séparer le salon et la grande salle de la ferme.

Le temps que le béton sèche, il m'a suggéré d'installer dans l'ouverture récemment modifiée dans le bâtiment Nord du manoir la porte récupérée dans l'extension de la ferme. Il m'a expliqué qu'il valait mieux freiner le menuisier tant qu'il reste des travaux importants à réaliser dans ce bâtiment Nord, car le va et vient des matériaux risquerait d'abîmer une porte neuve. C'est là une idée que je n'avais pas eue, tant j'étais las de l'horrible porte blanche de mauvaise qualité de mes prédécesseurs. L'idée de Pascal m'a semblé judicieuse et je lui ai donné mon feu vert. Dans l'après-midi, il a donc transplanté cette porte de style "art déco" :

10 décembre 2010, la porte

Puis, il l'a peinte en rouge :

10 décembre 2010, Pascal en train de peindre en rouge la porte provisoire du bâtiment Nord.

Il m'a proposé de peindre en doré les sculptures de fleurs sur cette porte mais là, je ne l'ai pas suivi. Quoi qu'il en soit, je pense qu'il pourra bientôt compléter l'inscription de son véhicule pour qu'on y lise "Pascal MAIZERAY, maçonnerie, rénovation, menuiserie, peinture". En tout cas, une fois de plus, il m'a épaté !

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Vendredi 10 Décembre 2010
Journal du chantier - Maçonnerie-carrelage - Peinture - Logis - Généalogie et sagas familiales - Désultoirement vôtre !
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Pauvre grand-oncle Paul, une fois de plus, il est le témoin de tristes événements !

Ce matin, en quittant ma chambre et en descendant le grand escalier du manoir, je me suis en effet aperçu qu'il y avait des fissures dans le mur, derrière son buste :

10 décembre 2010, les suites du dégât des eaux.

De même, au niveau du rez-de-chaussée, la peinture se détache du mur dès qu'on le touche :

10 décembre 2010, un autre conséquence du dégât des eaux.

Avant-hier, lorsque j'ai téléphoné à mon assureur, Groupama, mon interlocutrice m'a rappelé que mon assurance comportait une franchise de 732 € en matière de dégât des eaux. Je lui ai dit que je ne pensais pas que les dégâts sur le mobilier atteindraient ce montant mais j'ai réservé mes droits pour ce qui concerne le contenu des meubles et le mur. Carole n'a pas encore vérifié le contenu des meubles car, en cette saison, elle ne vient plus à la Chaslerie. Mais on dirait bien que, pour les murs, j'ai eu raison d'être prudent.

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Samedi 11 Décembre 2010
Journal du chantier - Maçonnerie-carrelage - Plomberie-chauffage - Menuiserie - Logis
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Pour la première fois depuis le dégât des eaux du dernier week-end, j'ai eu l'idée d'aller voir si la façade Est du logis avait été touchée.

Hélas, la réponse est positive : 6 jours après, on discerne nettement les traces d'humidité sur les joints, juste au-dessous de l'endroit où la canalisation avait cédé :

11 décembre 2010, la façade Est du logis.

Même les menuiseries de cette façade portent la marque de l'eau :

11 décembre 2010, coulure de tanin sur la partie récemment restaurée de la porte Est du logis.

Je ne sais pas comment tout cela va évoluer avec le gel.

En tout cas, j'avais rendez-vous mardi prochain (le 14) chez Groupama. Cette fois-ci, on n'échappera pas à l'expertise et, franchise ou pas, l'indemnisation pourrait être salée pour l'assureur !

N.D.L.R. du 17 juillet 2012 : Groupama ayant, malgré des primes très élevées, décidé de ne rien indemniser (à part les dégâts sur des bouquins), j'ai résolu de changer d'assureur. Il ne faut quand même pas se moquer du monde !

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Samedi 11 Décembre 2010
Journal du chantier - Peinture - Bâtiment Nord
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Pascal a fini hier, en fin d'après-midi et à la lumière électrique, de peindre la nouvelle porte (provisoire) du bâtiment Nord. La voici ce matin, à la lumière du jour, en train de sécher :

11 décembre 2010, la porte provisoire du bâtiment Nord, récupérée de l'extension de la ferme.

Guy HEDOUIN
rédigé le Samedi 11 Décembre 2010
Journal du chantier - Maçonnerie-carrelage - Menuiserie - Logis
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Bonsoir,

C'est inquiétant de voir toute cette humidité, est-ce que les fissures de l'escalier correspondent à cette partie de mur?

Je pense que votre assurance va dépêcher un expert.
Il faudrait une grande période de beau temps pour assécher tout cela.

Cette porte est très jolie, beau travail.

N.D.L.R. du 17 juillet 2012 : A l'évidence, Guy HEDOUIN évoque ici la seule porte Est du logis.