Bonjour,

Fichu temps, il pleut encore et j'ai tant de choses à faire à l'extérieur.

Voici de bien belles images d'escalier que vous devez connaître :

Quel travail, je me demande si aujourd'hui nous aurions des artisans pour réaliser ce chef-d'œuvre.

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Bonne journée !

N.D.L.R. : On saurait sans doute. Mais à quel coût ? Et pour quel commanditaire ?

Igor et Jonathan ont renforcé le système de solives au plafond de la "salle dévastée". Ils nettoient actuellement le haut des murs du logis avant de couler de la chaux entre les sablières.

Denis DUVEAU est revenu hier prendre les mesures exactes du futur escalier du bâtiment Nord :

Son rayon laser indique le niveau du futur plancher de la future chambre du 1er étage en soupente de ce bâtiment :

Dans le comble du logis, Igor et Jonathan préparent le coffrage dans lequel ils couleront de la chaux :

Dans l'espace disponible au-dessus de la cage d'escalier, Jonathan découpe les pièces de bois nécessaires pour ce coffrage :

Avez-vous vu comme il est beau, le séquoia de la Chaslerie ? Je sens que je fais faire des jaloux... Cet arbre majestueux trône au centre du "grand cadran celtique", au Nord du manoir.

Certes, Thierry BOURRE m'explique que ce sequoia a pris un coup de gelée mais que tout ira mieux dès qu'il atteindra 2 à 3 mètres de haut.

Par ailleurs, il est entendu que Thierry me précisera quels aulnes abattre cet hiver, de l'autre côté du Choisel, afin de donner toutes leurs chances aux arbres d'avenir. Voyant des espaces disponibles entre le grand cadran celtique et le manoir, il me propose de planter là un "temple maçonnique", qui se trouverait donc au-delà du mur Ouest de la douve Nord ; il doit m'envoyer le devis qu'on étudiera avec curiosité, en essayant de comprendre de quoi il peut retourner.

Enfin, Thierry m'explique qu'il cherche à entrer en contact avec des municipalités intéressées par un mode d'aménagement de cimetières qu'il a imaginé, destiné à transformer d'anciennes friches industrielles en parcs. Je le signale ici de manière à ce que les amateurs puissent le contacter (voir ses coordonnées en fin de l'onglet "Travaux").

Nous avançons petit à petit sous les combles du logis. Igor apporte le béton de chaux au tracteur...

... et Jonathan le déverse entre les sablières :

Quant à moi, me transformant en funambule, je poursuis mon exploration des lieux :

Le plombier, M. DELTA, est passé ce soir afin que nous discutions de l'aménagement du futur cabinet de toilettes du fournil de la ferme. Compte tenu du soin apporté à la réalisation du plafond, il va falloir démonter des pierres pour disposer, dans la saignée, un tuyau permettant la ventilation indispensable afin que les eaux usées ne remontent pas dans la future douche. Voici M. DELTA en train de discuter de ce sujet avec Igor et Jonathan :

Le travail se poursuit sous les combles :

Bonne nouvelle ce matin : j'ai reçu un courrier de la D.R.A.C. m'annonçant qu'elle retient, sur son programme 2012 d'aide à la restauration des édifices classés, l'étude de diagnostic que j'ai confiée à Lucyna GAUTIER en vue de la restauration du mur d'escarpe des douves.

Dans le fournil de la ferme, la saignée est prête à recevoir le tuyau destiné à éviter le reflux d'eaux usées. Il ne nous manque plus que le plombier que nous attendons depuis 8 h ce matin...

Le plombier a fini par passer. Regardez le nid douillet que nous préparons :

Je vous laisse deviner le futur usage de ces tuyaux...

Devant le fournil de la ferme, Igor et Jonathan ont fait place nette :

A l'intérieur du bâtiment, le plombier a placé ses tuyaux. Nous allons pouvoir couler la dalle :

Dans l'annexe de la cave (ou "maison de Toutou"), Igor et Jonathan étaient prêts à couler la dalle en début d'après-midi :

Ce soir, elle a été coulée.

Igor et Jonathan récurent le sol du fournil de la ferme avant d'y couler une dalle :

Le travail a repris dans la future chaufferie. Igor et Jonathan en abaissent le sol afin de pouvoir le paver en respectant les contraintes du plombier.

Dans la future chaufferie, le sol a été abaissé. Igor et Jonathan installent maintenant un drainage ; celui-ci ne sera pas du luxe, notamment le long du mur Nord :

Dans le fournil de la ferme, tout est prêt pour une première couche de béton :

Enfin, dans la "maison de Toutou" (annexe de la cave), il ne reste plus qu'à choisir le revêtement de sol :

La conservation régionale du patrimoine vient de me notifier que mon dossier de demande de subvention pour l'étude préalable du mur d'escarpe est complet, ce qui est une bonne chose pour moi. De plus, elle m'autorise à faire commencer l'étude sans attendre l'arrêté de subvention, ce dont je lui suis reconnaissant. Je me rappelle en effet l'angoisse que j'avais éprouvée l'an dernier alors que je voyais défiler les semaines et les mois sans que ne me parvienne l'autorisation attendue avant de pouvoir officiellement lancer la restauration du mur Ouest de la douve Nord ; pourtant, l'urgence de ces travaux n'était contestée par personne.

Cette fois-ci cependant, compte tenu des tensions budgétaires qu'on ne peut ignorer au niveau de l'Etat (ainsi, d'ailleurs, que de mon porte-monnaie), je ne vais pas tirer parti de cette autorisation. Je préfère attendre l'arrêté espéré avant de lancer effectivement Lucyna. Bien sûr, ma nouvelle prudence risque de retarder d'autant le lancement du chantier ultérieur proprement dit. Mais il s'agit ici, à mon échelle, d'une opération tellement significative que je me trouve empêché de prendre un nouveau risque financier non couvert.

Dans la future chaufferie, au rez-de-chaussée de la tour Louis XIII, les terrassements sont terminés et les premiers drains sont en place. On n'attend plus que le retour du plombier qui devra disposer les deux tuyaux qui, à un horizon indéfini, apporteront l'eau chaude au logis et à l'"aile de la belle-mère" :

Afin de permettre à la future chaufferie de desservir également l'"aile de la belle-mère", il faut creuser un trou au niveau de sol dans le mur de séparation entre ce bâtiment et la tour Louis XIII, pour le passage d'un gros tuyau. Igor a commencé à manier le marteau-piqueur ce matin, après avoir dégagé la piste :

Grande nouvelle : sa saison de mondanités enfin achevée, Carole est d'accord pour qu'on retire le mobilier du salon du logis. Nous le ferons dès que possible, afin de permettre à Igor et Jonathan de couler dans la foulée, sans précautions invraisemblables, le béton allégé pour le plancher de la "salle dévastée" qui se trouve, comme l'on sait, au-dessus de ce salon.

Ce volume désormais à peu près étanche pourra ensuite servir de garde-meubles, notamment durant les travaux à venir de restauration de la cage d'escalier ; ces travaux feront en effet beaucoup de poussière.