En regardant attentivement vos photos, vous ne disposez pas de beaucoup de place pour la dalle allégée.

Avez-vous pris les cotes ? Au niveau du seuil de la porte, il ne reste pas grand chose.

N.D.L.R. : On attend le niveau à laser.

Encore moi... Vu le mauvais temps, je suis derrière le micro, je viens de trouver ceci, ça fait rêver.

N.D.L.R. : Cela paraît superbe, en effet.

Freddy JARDIN, l'électricien E.J.S., vient de passer à ma demande afin de voir ce qu'il aurait lieu de faire dans la future chaufferie (au rez-de-chaussée de la tour Louis XIII) et dans la "pièce dévastée" (au 1er étage du logis). Il s'agirait, pour l'essentiel et dans l'immédiat, de gainer des fils électriques avant la restauration des sols.

Freddy JARDIN va faire le maximum pour que son intervention ne retarde pas Igor et Jonathan (donc, en particulier, la possibilité pour Carole de recouvrer l'usage du salon et de la salle-à-manger au mois d'août) mais la perspective des congés des ouvriers d'E.J.S. complique la situation.

Comme prévu, M. PEROTTE est passé cet après-midi afin de préparer son devis pour des portes et des fenêtres. Le voici en train d'examiner le châssis de la lucarne du logis :

Finalement, j'ai retrouvé dans la cave l'ancien châssis de fenêtre que je recherchais. Quand j'ai acheté la Chaslerie, il en restait deux, déposés, mais le second, trop vermoulu, a disparu. J'ai confié cette pièce à M. PEROTTE afin de lui permettre de l'étudier à loisir.

Il a reconnu un travail d'assemblage du 17ème siècle. Sa première impression, compte tenu de la présence de sapin et de la taille de l'ouverture, est qu'il pourrait s'agir d'un travail espagnol. J'observe cependant que la porte du logis sur cour, encore en place, comporte des décors analogues.

Voici à quoi ressemble le coffrage du rampannage, vu de dessous. Comme on le voit, c'est du "cousu main" :

Jonathan est en train de couler la colle dans ce coffrage...

... tandis qu'Igor la lui fait passer du salon :

Estimons-nous heureux que Carole ne soit pas le témoin de tout ce bazar !

Comme je le disais, rien de spectaculaire en ce moment. Le rampannage des solives du salon se poursuit :

Mauvaise nouvelle ce matin : selon les mesures effectuées par Jonathan grâce au niveau à laser que nous a prêté Philippe JARRY, la différence de niveau entre le palier du 1er étage...

... et le haut des solives varie, selon les endroits, entre 6 et 19 cm.

6, c'est vraiment maigrelet et je me demande comment on va pouvoir s'y prendre pour loger tout ce qu'on a à caser, étant entendu que doivent de surcroît s'y imputer les 2 cm des planches. J'aurais donc besoin de conseils éclairés...

Bonjour,

19 cm, c'est cool, mais 6 cm c'est un peu maigrelet.

A quel niveau se trouvent les 6 cm, partout ou à un endroit précis?

Si l'on veut une surface plane, il va falloir couler une dalle allégée qui permettra de rattraper les différences de niveau.

La surface finale sera-t-elle un plancher ou des pavements Louis XIII ?

Dites-moi également ce que vous aviez envisagé comme montage après le plancher.

N.D.L.R. : Non, heureusement, ce n'est qu'à un endroit (à droite de la fenêtre qui donne sur le "Pournouët", juste au-dessus de la poutre).

Je ne sais pas encore de quel type sera la surface finale. Cela dépendra en particulier de ce que nous aurons la place de faire, étant entendu qu'on peut toujours prévoir une petite marche montant entre le niveau du palier et celui de la pièce (mais ce n'est quand même pas une solution très heureuse, me semble-t-il).

Après le plancher, la page est blanche. Cela dépendra en particulier de ce qu'on pourra faire (cf paragraphe précédent).

Voyez ce blog, il y a des idées à prendre, notamment les dalles de liége.

Bonne apm !

N.D.L.R. : Thanks !

Pour une raison technique indépendante de ma volonté, il est fort possible que nous ne puissions commencer la remise en état de l'Avenue de la Chaslerie avant la fin juillet, comme prévu. En tout cas, un report à des temps meilleurs me permettrait d'alléger mon budget de travaux pour 2012, ce qui serait loin d'être inopportun.

Bonsoir,

Et pourquoi pas un plancher comme autrefois, lattes de châtaigner, torchis, lit de chaux et tomettes ? Vu la section et l'écartement des solives, un torchis de 2 ou 3 cm au-dessus serait suffisant (je pense), ensuite 2 cm de chaux et 2,5 de terre cuite. Chez moi j'ai peut-être un peu plus (mais facile, 60 cm d'écartement entre les solives), c'est costaud et je me suis même permis de refaire un plancher dessus, lambourdes, ouate de cellulose et osb classe 3, mais bon je n'étais pas limité en hauteur.

Cordialement.

Au-dessus du salon du logis, le coffrage du rampannage s'achève :

Tiens, une chausse-trappe en cours de fabrication.

J'avais déjà remarqué ce trou, pensant qu'il servait d'accès mais au vu de la disposition des planches de coffrage, ce n'est pas cela.

N.D.L.R. : Je vois que vous ne lisez pas le laïus des photos, scrogneugneu !

Ce matin, Igor et Jonathan sont retournés au chantier du mur Ouest de la douve Nord. Ils achèvent d'en jointoyer la paroi Est...

... et ils ont placé une pierre pour limiter l'érosion au sortir de la chantepleure la plus problématique :

Voici où nous en sommes rendus, ce soir, du mur Ouest de la douve Nord :

Il reste donc à jointoyer la moitié de la partie verticale du parement Ouest. Quant aux terrassements du secteur, nous les entreprendrons dans quelques semaines, je pense, car, d'ici là, nous aurons d'autres priorités.

Existe-t-il un meilleur endroit pour parfaire son bronzage ?

Ce matin, Igor et Jonathan ont fini de brosser les joints du parement Ouest du mur Ouest de la douve Nord :

Puis ils ont repris des joints au pied des murs du logis :

Cet après-midi, je leur ai demandé de commencer à poser du torchis sur l'appentis de la cave :

Tapie dans le foin utilisé pour le torchis, une famille de couleuvres a été dérangée par Igor et Jonathan. Igor a prélevé un petit pour me le montrer :

J'ai passé une bonne partie de la journée à tailler la charmille le long de la D22 :

Cela fait 14 ans déjà que Roland BOUSSIN a assemblé les colombages de l'appentis de la cave. Il ont été passés à la lasure il y a trois ans seulement. Il était donc grand temps de poser enfin le torchis.

P.S. : Il faudrait que j'apprenne à corriger mes photos pour éviter les effets de perspective les plus bizarroïdes, comme dans ce message...