Par lieu

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Lundi 4 Juin 2012
Journal du chantier - Menuiserie - Logis
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Pauvre Carole, débordée par ma "furia" restauratrice et que l'on voit ici, accompagnée de Sébastien LEBOISNE, le menuisier, en train de découvrir dans quel état je mets son salon...

4 juin 2012, scène d'après bombardement dans le grand salon.

Le fait est qu'après avoir observé chacune des planches du plafond du salon, Sébastien a conclu que toutes étaient à changer car vermoulues et il m'a montré à quel point :

4 juin 2012, Sébastien LEBOISNE en train de me montrer l'étendue des dégâts au

Plus grave, on se souvient peut-être que certaines planches étaient moins abimées que d'autres car manifestement changées il y a une cinquantaine d'années seulement, ainsi que le confirmait leur mode de sciage. En réalité, ces planches avaient alors remplacé les plus vermoulues et qui ne protégeaient plus les solives. Résultat : une fois qu'on soulève ces planches moins malades que les autres, on s'aperçoit que des solives sont à changer sans délai : il y en a 18 !

Voilà donc qui nous promet des frais supplémentaires dont je me serais volontiers passé et, bien entendu, un été sans salon ; je pense que, désormais, Carole l'a compris...

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Mercredi 6 Juin 2012
Journal du chantier - Architecture-M.O. - Administration - Murs divers - Météo - Désultoirement vôtre !
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Je commence à être très préoccupé par la difficulté que j'éprouve à me trouver en mesure de soumettre aux autorités administratives concernées les dossiers qu'elles requièrent pour les différents travaux projetés ou même en cours à la Chaslerie.

Ainsi, la subvention promise pour le mur Ouest de la douve Nord est bloquée par l'absence de chiffrage par un certain tiers du nombre d'heures de travail de mes salariés. J'ai déjà transmis à la D.R.A.C. une première évaluation globale signée de ce tiers mais il semblerait que les chiffres doivent être précisés. Une idée serait apparemment de se caler sur un devis établi pour un autre mur par un maçon que je ne connais pas mais ayant pignon sur rue. Encore faudrait-il que ce devis n'ignore pas des données aussi essentielles que la différence d'expérience entre cinq maçons chevronnés et deux hommes toutes mains débutants, ou les intempéries, ou le nombre de parements, ou les plus-values pour le haut du mur, les joints, les chantepleures et le drainage indispensables, etc, etc...

Au demeurant, il est curieux qu'il soit encore nécessaire de fournir à la D.R.A.C. une prévision du nombre d'heures de travail nécessaires pour restaurer le mur Ouest de la douve Nord alors que ce travail est désormais achevé à près de 80 %, comme cela aurait pu être contrôlé à tout moment par n'importe qui, la Chaslerie étant ouverte au public tout au long de l'année. Je serais d'ailleurs étonné qu'un tel "reporting" de comptabilité analytique soit exigé des entreprises ayant pignon sur rue et me demande quelle règlementation pourrait fonder un tel pointillisme du contrôle dans le cas des particuliers employant leurs propres salariés ; en d'autres termes, pourquoi cette discrimination à l'encontre de ceux qui, comme moi, mettent en oeuvre des procédés plus économes pour tous les payeurs concernés, et en particulier pour les responsables des deniers publics ?

De même, pour la restauration de la cage d'escalier du logis, le S.D.A.P. d'Alençon me dit qu'il faut lui transmettre la "demande d'autorisation de travaux sur partie classée". J'ignore en quoi consiste cette n-ème paperasse mais c'est à l'architecte de le savoir et de faire le nécessaire, me semble-t-il.

Armons-nous de patience car il en faut énormément !

P.S. du 9 juin 2012 : Sur la "demande d'autorisation" évoquée ci-dessus, il semble que j'aie eu tort de considérer ce formulaire (qui m'avait bien été communiqué) comme inutile lorsque j'en ai pris connaissance. Plus exactement, ce document est bel et bien redondant mais il me fallait quand même, les procédures administratives étant ce qu'elles sont, le remplir et l'envoyer dans les circuits administratifs...

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Mercredi 6 Juin 2012
Journal du chantier - Administration - Maçonnerie-carrelage - Murs divers
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6 juin 2012, le béton est en train d'être coulé entre les deux parements et le mur a atteint le niveau du sol.

Dans l'estimation du nombre d'heures de travail nécessaires pour restaurer le mur Ouest de la douve Nord, il y aurait un autre facteur à prendre en compte, que je n'ai pas encore cité avec suffisamment de précision : le mur a en effet été monté quasiment au rang, ce qui a nécessité de retailler une proportion significative des pierres, alors que le grès mis en oeuvre ne se prête que difficilement à ce travail ; tout cela se traduit par une baisse très significative de la productivité apparente de mes salariés, alors que le modèle contestable fourni par le maçon ayant pignon sur rue est relatif à une construction beaucoup plus grossière. Je pense qu'il est anormal d'oublier ces facteurs, tout comme ceux précédemment cités. Mais on peut compter sur moi pour défendre une plus juste appréciation des choses !

6 juin 2012, le chantier en fin de journée.

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Jeudi 7 Juin 2012
Journal du chantier - Maçonnerie-carrelage - Menuiserie - Cave - Ferme et son fournil
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Denis DUVEAU, le menuisier "meilleur ouvrier de France" basé à Saint-Germain-de-la-Coudre, est venu ce matin, avec deux compagnons, poser un certain nombre de menuiseries à diverses ouvertures de la Chaslerie : deux au 1er étage de la cave, trois à l'appentis de la cave...

7 juin 2012, les compagnons de Denis DUVEAU au travail dans l'appentis de la cave.

... et d'autres encore dans le fournil de la ferme où il a fallu retailler des pierres à la suite de malfaçons d'un précédent maçon :

7 juin 2012, une ouverture de la façade Nord du fournil de la ferme.

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Samedi 9 Juin 2012
Journal du chantier - Administration - Logis
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J'ai expédié ce matin au S.D.A.P. d'Alençon, en courrier recommandé et en 4 exemplaires, le formulaire "cerfa n° 13585*1" intitulé "demande d'autorisation de travaux sur un immeuble classé au titre des monuments historiques". Ce document m'était réclamé pour commencer officiellement l'instruction de mon courrier d'il y a un mois sur la restauration de la cage d'escalier du logis de la Chaslerie.

En fait, d'après ce que je comprends, ce formulaire n'a d'autre utilité que de permettre à l'administration fiscale d'augmenter le cas échéant les bases d'imposition. Désolé pour les gabelous, mais il s'agit là de travaux ne modifiant en rien les surfaces réputées habitables dans les documents administratifs dont on nous inonde. Cette conclusion était au demeurant évidente pour quiconque aurait bien voulu se donner la peine de consulter mon précédent courrier.

Donc voilà, sur ce sujet, un mois écoulé sans grande valeur ajoutée. Je retiendrai cependant que j'ai eu tort, les procédures administratives étant ce qu'elles sont, de considérer que l'inutilité de ce formulaire, telle qu'elle m'était apparue la première fois où je l'avais eu sous les yeux, était de nature à me dispenser d'en remplir les cases à l'évidence répétitives ou redondantes.

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Dimanche 10 Juin 2012
Journal du chantier - Menuiserie - Logis - Météo - Désultoirement vôtre !
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La pluie, la pluie, la pluie, tous les jours la pluie !

Malgré tous nos efforts, l'eau arrive encore à entrer dans les bâtiments. Ici, la cage d'escalier du logis, au niveau du palier après la première volée de marches :

7 juin 2012, près du Grand Oncle Paul.

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Lundi 11 Juin 2012
Journal du chantier - Plomberie-chauffage - Electricité - Menuiserie - Logis - Ailleurs - Annonces
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Au sol de la nouvelle salle d'exposition de la ferme de Mondaye, j'ai remarqué un caillebotis qui dissimule tout en maintenant accessibles les différents tubes dont la vie moderne nous encombre. C'est un problème auquel se heurtent tous les restaurateurs de vieilles pierres. A la Chaslerie, le problème se pose dans l'immédiat pour la pièce dévastée du 1er étage du logis, là où Sébastien LEBOISNE peine, semble-t-il, à nous trouver 18 solives pour remplacer les anciennes vermoulues.

9 juin 2012, une solution astucieuse.

Je me demande cependant si cette rigole aménagée ne se transforme pas rapidement en nid à poussières et autres vermines...

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Lundi 11 Juin 2012
Journal du chantier - Maçonnerie-carrelage - Murs divers - Météo - Désultoirement vôtre !
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Malgré une météo qui, pour les dix prochains jours, est tout sauf réjouissante, Igor et Jonathan poursuivent leur travail sur le mur Ouest de la douve Nord :

11 juin 2012, l'état du chantier du mur Ouest de la douve Nord.

Tous les échafaudages disponibles ont été montés côté douve, de sorte que nous ne pouvons plus abriter ce chantier sous un parapluie, ce qui est un handicap.

11 juin 2012, le mur Ouest de la douve Nord vu du Nord-Est.

A ce jour, le mur s'élève au minimum 4,10 m au-dessus du fond de la douve. Je trouve qu'il a très belle allure :

11 juin 2012, le mur Ouest de la douve Nord vu du fond de la douve.

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Lundi 11 Juin 2012
Journal du chantier - Menuiserie - Arboriculture-horticulture - Ferme et son fournil
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Voici un an qu'il ne s'était rien passé du côté du fournil de la ferme (à part la pose de quelques menuiseries aux fenêtres, à la fin de l'année dernière). Bernard entend "faire le ménage" aux abords de ce petit bâtiment envahis par les herbes hautes :

11 juin 2012, début du nettoyage des abords du fournil de la ferme.

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Mardi 12 Juin 2012
Journal du chantier - Administration - Maçonnerie-carrelage - Logis - Murs divers
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"Le pire n'est jamais sûr." On ne saurait donc exclure que j'aie enfin terminé de me dépatouiller avec les différentes paperasses qui m'étaient demandées pour autoriser et subventionner les travaux du mur Ouest de la douve Nord et de la cage d'escalier du logis.

Car j'ai mis dans les tuyaux ce matin :
- les chiffrages par un tiers des coûts prévisibles des travaux en question. Ouf, cela a été juste un petit peu laborieux de les obtenir...
- la lettre recommandée contenant, en 4 exemplaires, ma demande d'autorisation de travaux pour le mur Ouest de la douve Nord ; en effet, j'ai appris hier que ce document était nécessaire en l'état du dossier ; je pensais naïvement que l'autorisation de commencer ces travaux, signée par qui de droit le 16 décembre dernier, valait autorisation de ceux-ci ; mais non, les choses sont plus subtiles que cela, pour ma plus grande joie, bien entendu !

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Mardi 12 Juin 2012
Journal du chantier - Maçonnerie-carrelage - Terrassement - Murs divers - Météo - Désultoirement vôtre !
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La bruine persistante empêchant de maçonner convenablement, j'ai demandé à Igor et Jonathan d'aller effectuer quelques fouilles sur le mur d'escarpe. Ils ont choisi librement le lieu de leur exploration, en aval du mur. Cela me convenait tout à fait puisque, du temps d'un précédent maçon, j'avais fait sonder un endroit en amont du même mur ; je me disais donc qu'avec le nouveau sondage, je pourrais extrapoler.

Mon souhait était que nous déterminions l'épaisseur de la maçonnerie du mur d'escarpe ainsi que la nature et la qualité de sa fondation.

Voici donc Igor et Jonathan au début de cette recherche, perdus dans la végétation :

12 juin 2012, le lieu du nouveau sondage.

Ils ont commencé à gratter la terre au pied du mur...

12 juin 2012, Jonathan en train de commencer à dégager le pied du mur d'escarpe.

... ce qui a permis de dégager de nombreuses pierres éboulées :

12 juin 2012, les pierres éboulées au pied du mur, dans la terre.

La première leçon que l'on peut tirer de ce travail est donc que nous pourrions avoir de bonnes surprises en ce qui concerne le volume de pierres réutilisables (étant néanmoins signalé que nous n'avions pas fait aussi bonne pioche, loin de là, lorsqu'on avait examiné la partie amont du mur).

Un démontage partiel du mur, sur une cinquantaine de centimètres de largeur, a fait ressortir qu'à mi-hauteur, celui-ci avait environ 85 cm d'épaisseur et qu'il était monté exclusivement à la terre :

6 juin 2012, à la recherche de l'épaisseur du mur.

Enfin, nous avons cherché à déterminer la qualité des fondations :

6 juin 2012, aperçu des fondations du mur d'escarpe (on voit qu'on a gratté environ 30 cm sous les fondations actuelles)

On a ainsi constaté que les pierres de fondation étaient loin d'être énormes (leur taille est comparable à celle du tiers le plus gros des pierres du mur). Elles sont tout simplement juxtaposées sur l'argile du sol, sans plus de soin d'assemblage que sur le reste du mur.

En conclusion, des fondations légères ont suffi à un mur monté à la terre pour résister environ 500 ans. Ce sont les racines des arbres et arbustes poussés entre les pierres du mur qui, à la longue, ont fait là le plus de dégâts. Au terme de notre petite étude, on peut espérer que, dans la meilleure des hypothèses, on pourra retrouver sur place une moitié des pierres nécessaires à la restauration du mur d'escarpe. Rien dans ce mur ne donne à penser que sa construction soit différente de celle de l'ancien mur de terrasse ou bien de l'ancien mur Ouest de la douve Sud, deux restaurations achevées (ou en passe de l'être) avec succès. Contrairement au mur Ouest de la douve Nord, il n'y a pas de source qui cherche à se frayer un chemin à travers ce mur-ci. Donc sa restauration ne devrait pas nous poser de problème particulier autre que l'étalement du chantier dans le temps afin de nous permettre de réunir à un rythme suffisant les financements indispensables.

P.S. du 13 juin 2012 : La conclusion la plus nouvelle que je viens de tirer est celle relative à la quantité de pierres qui pourraient être réutilisées dans le cadre de la restauration du mur d'escarpe. A la réflexion, je me dis que cela vaudrait la peine de procéder à un ou deux autres sondages des éboulis au pied du mur pour examiner si on y retrouve autant de pierres que lors de nos fouilles d'hier. On profitera des prochaines précipitations pour nous y livrer (cela ne devrait donc pas tarder, hélas).

En complément des documents que j'avais mis en ligne ici le 9 mai dernier, Lucyna GAUTIER m'a communiqué aujourd'hui une fiche explicitant les désordres du mur d'escarpe dans son état présent...

12 juin 2012, présentation des désordres du mur d'escarpe.

... ainsi qu'un plan de son état actuel...

12 juin 2012, plan des douves avant restauration.

... et un autre de son état après travaux :

12 juin 2012, plan des douves après restauration.

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Mercredi 13 Juin 2012
Journal du chantier - Administration - Terrassement - Abords, Avenue, terrasse - Murs divers
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Je viens de recevoir la visite de M. Christian DROULON, agent technique de l'environnement, envoyé par l'office national de l'eau et des milieux aquatiques.

Il me dit que le dossier de détournement du ruisseau des douves (que j'avais déposé le 21 mai dernier, ainsi que relaté sous cet onglet) ne pose aucun problème et que l'autorisation devrait me parvenir d'ici la fin du mois.

Il me demande toutefois de reprendre l'attache de la direction départementale des territoires avant la restauration du bief amont, afin de prévoir un dispositif permettant la circulation des poissons. Il n'y a bien entendu aucun problème pour ce qui me concerne.

P.S. du 14 juin 2012 : Le bon accueil ainsi réservé à ma demande du 21 mai dernier me pousse à m'enhardir un petit peu. J'envisage donc de solliciter une seconde autorisation se substituant à la première et permettant, si la pente du terrain s'y prête (point à vérifier mais cela me semble évident) de dériver le canal d'arrivée d'eau dans les douves en vue non seulement de restaurer le mur d'escarpe mais également de rétablir une passerelle au-dessus du canal, juste en amont des douves, ce qui fait également partie de mes projets de travaux à un horizon de moins de cinq ans.

Il s'agirait ainsi de court-circuiter les douves en creusant un fossé longeant la clôture de séparation entre mon terrain et celui que je loue à mon fermier ; cette fois, ce fossé serait rectiligne et relierait directement, c'est-à-dire sans coude, le canal au Choisel.

Ce second schéma aurait en outre l'avantage de ne pas fragiliser le talus formant contrescarpe (ce qui serait opportun dans la perspective d'une remise en eaux éventuelle des douves) puisqu'il ne serait plus nécessaire de le perforer, même temporairement.

Pour la fête des pères, mes fistons m'ont offert trois excellents bouquins qui témoignent, si nécessaire, de leur souci que les travaux avancent plus vite :
- "Aide-mémoire - Mécanique des sols - Concepts - Applications" d'Yves BERTHAUD, Patrick de BUHAN et Nicolas SCHMITT chez Dunod. Il se trouve que Patrick de BUHAN, prof à l'E.N.P.C., est un de mes copains de promo de l'X ; je pourrai toujours, j'imagine, lui demander des leçons particulières...
- "Traité pratique de charpente" par E. BARBEROT, réédition d'un ouvrage de 1911, aux Editions J.C. Godefroy ;
- "Architecture et construction des escaliers en bois" par Ephrem LONGEPE, aux Editions H. VIAL.

De mon côté, j'ai profité de mon passage à Paris pour aller, boulevard Saint Germain, fureter dans les sous-sols de la librairie Eyrolles ; je me suis offert "Génie civil - Béton armé - Application de l'eurocode 2" par Ronan NICOT chez Ellipses.

On le voit, tout cela est très sérieux ! Aucune envie, en effet, de supporter des surcoûts inutiles quand je peux très bien, muni de ces manuels, concevoir et calibrer tout seul quelques travaux classiques (ici, je pense tout particulièrement aux fondations du mur d'escarpe...).

Bonsoir,

Vous avez un bon forgeron, mais celui-ci m'a l'air pas mal. Il se trouve dans l'Orne, à 61150 Montgaroult.

Le connaissez vous?

Bonne soirée !

N.D.L.R. : Oui, je le connais. Il a été formé par Roland FORNARI et m'est recommandé par Marc CHALUFOUR. Je pensais à lui pour la rampe de l'escalier du bâtiment Nord... Voici d'ailleurs vers quel type de rampe je m'oriente :


N.D.L.R. 2 (du 1er mai 2023 à 21 heures) : Y penser pour la cave.
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Nous voici enfin arrivés au niveau de la collerette de pierres sur laquelle sera édifié le dos-d'âne prévu. Cette collerette sera à 75 cm au moins au-dessus du sol, après l'ultime terrassement.

18 juin 2012, les derniers rangs de pierres avant la collerette.

Il me semble donc que nous devrions en avoir fini avec ce chantier pour le 14 juillet, comme escompté.

P.S. : Je trouve que les couleurs et la perspective tourmentée de la photo ci-dessus sont dignes du Gréco... Mazette, quel photographe je fais !

Vue de Tolède, par Le Gréco.

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Mardi 19 Juin 2012
Journal du chantier - Ferronnerie - Sculpture - Charretterie - Ferme et son fournil
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Roland FORNARI, assisté de deux compagnons, Thomas HOLT et Rudy EDMOND, est venu achever le travail commencé quelques jours avant Noël. Il a ainsi suspendu le lustre dans la charretterie...

19 juin 2012, Roland et ses deux compagnons sous la charretterie.

... où, au moins d'après moi, il produit un effet boeuf...

19 juin 2012, le lustre de la charretterie avec son système de poulie et de manivelle.

... bien qu'il appartienne encore à Carole de le compléter par des chandelles d'un bon calibre.

Puis Roland et ses compagnons ont peaufiné les finitions du puits de la ferme...

19 juin 2012, il suffit désormais d'actionner la manivelle pour avoir l'eau à la ferme.

... avant de poser triomphalement pour la postérité :

19 juin 2012, puits armé !

A noter que Thomas HOLT, le très élégant compagnon à droite de la photo précédente (admirez le pantalon montant et les bretelles), a découvert Roland grâce à notre site préféré ; il travaillait dans une vie antérieure comme informaticien dans une banque d'affaires parisienne et notre site a, paraît-il, contribué à le convaincre qu'il avait mieux à faire dans la vie que traquer les apprentis KERVIEL...

P.S. : Comme on le voit sur la photo précédente, je n'ai toujours pas décidé comment couronner le puits. Jonathan me dit qu'il saurait me tailler un grès en forme de pain de sucre aplati ou de galette. Mais Roland suggère de sceller une terre cuite ; je crains toutefois que des garnements ne la maltraitent (car j'ai fait pire dans ma jeunesse contre une armée de pots de fleurs méticuleusement alignés par la mère d'un copain...).

Bonsoir,

Joli travail, du plus bel effet et voyez ce lien pour compléter...

Une petite photo de la grille du puits en entier serait la bienvenue.

Bonne soirée, mes salutations respectueuses à Madame.

N.D.L.R. : Vos désirs sont des ordres et merci pour le lien, c'est exactement ce qu'il faut.

19 juin 2012, la grille du puits de la ferme.

(Désolé mais je ne maîtrise pas "Photoshop", de sorte que les aplombs sont cagneux.)

Pour info, Carole trouve les fleurettes "un peu incongrues". Mais c'est un rappel des fleurettes qui existaient sur les anciennes grilles du manoir et que je fais repousser, avec la complicité de Roland, dès que l'occasion s'en présente.