Par lieu

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Lundi 12 Mars 2012
Journal du chantier - Arboriculture-horticulture - Abords, Avenue, terrasse
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Claude MARTIN et Bernard s'affairent à l'orée du petit bois :

12 mars 2012, au coin Nord-Ouest du petit bois.

Bernard aura bientôt fini de dégager l'ancien chemin de ronde de l'envahissement de ses saules :

12 mars 2012, en quête de bois pour sa cheminée.

On pourra de nouveau se promener là en écoutant les oiseaux...

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Lundi 12 Mars 2012
Journal du chantier - Maçonnerie-carrelage - Terrassement - Murs divers
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Il faudra que j'explique prochainement en quoi consistent les drainages à proximité du mur Ouest de la douve Nord.

Je me suis aperçu, mais un peu tard, d'une malfaçon puisque, à l'extrêmité Sud de ce mur, nous avons laissé les graviers en contact direct avec la terre. J'ai donc demandé à Igor et Valentin d'y remédier, ce qui les oblige à recreuser le sol à cet endroit :

12 mars 2012, l'extrêmité Sud du mur Ouest de la douve Nord avant reprise.

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Mercredi 14 Mars 2012
Journal du chantier - Maçonnerie-carrelage - Terrassement - Fournil du manoir - Murs divers
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Igor et Valentin corrigent la malfaçon du drainage du mur Ouest de la douve Nord, Valentin à la pioche...

14 mars 2012, Valentin en train de creuser.

... et Igor à la mini-pelleteuse :

14 mars 2012, Igor aux manettes.

Ce soir, l'erreur a presque disparu :

14 mars 2012, les parpaings qui manquaient.

Parallèlement, Igor a continué à s'occuper du drainage au Nord du fournil voisin.

14 mars 2012, au Nord du fournil du manoir.

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Mercredi 14 Mars 2012
Journal du chantier - Arboriculture-horticulture - Abords, Avenue, terrasse
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Le dégagement du chemin de ronde à l'Ouest du petit bois est terminé :

14 mars 2012, la satisfaction du devoir accompli.

Claude MARTIN récupère le bois des saules coupés en aval de ce chemin de ronde, vers l'entrée des terres louées à Hervé LEMOINE :

14 mars 2012, Claude MARTIN à la tronçonneuse.

Il y a là une myriade de jeunes merisiers, désormais dégagés, dont les graines ont été semées par un vieil arbre abattu par la tempête de 1999. C'est un beau cadeau qu'il nous a laissé de la sorte :

14 mars 2012, les jeunes merisiers.

Thierry BOURRE est passé ce matin à la Chaslerie pour examiner quels arbustes remplacer dans les cadrans celtiques, au Nord du manoir. J'en ai profité pour l'emmener voir les arbres récemment élagués ; il trouve qu'on y est allés très fort mais estime que les arbres devraient le supporter sans problème ; il reviendra néanmoins en juillet prochain nous prodiguer quelques conseils afin que nous éclaircissions les plantations, avec l'objectif de laisser se développer, à terme, un arbre tous les dix mètres ; il me signale cependant qu'il ne faudrait plus tarder à éclaircir l'aulnée, en éliminant un arbre sur deux dans une ligne sur deux (soit un arbre sur quatre en moyenne).

Je l'ai interrogé sur les essences à planter dans la grande allée du manoir ; j'ai suggéré de poursuivre avec des tilleuls, comme à proximité de la chapelle ; Thierry BOURRE m'en a dissuadé en expliquant que, le bois de tilleul ne valant rien, autant planter des essences dont la vente du bois couvrirait, en cas de tempête, les frais d'abattage ; il suggère, afin que Carole et moi puissions profiter bientôt de la vue, que nous alternions des hêtres et des peupliers "Flévo" ; je lui ai répondu qu'on devrait pouvoir nous passer de ces peupliers car nous avons l'habitude des plantations et ne manquons pas d'imagination ; mais je vais quand même prendre le temps de réfléchir à sa recommandation.

P.S. du 23 mars 2012 : J'ai oublié de noter que, d'après Thierry BOURRE, la santé des merisiers est conditionnée par l'absence de pesticides. Cela prouve qu'aucun nuage de ceux-ci n'atteint l'orée Ouest du petit bois, comme montré ici le 14 mars dernier. Il est clair que de tels arbustes crèveraient vite si je m'avisais d'en planter le long de la grande allée du manoir, c'est-à-dire à côté du champ exploité par un jeune agriculteur qui, en décembre dernier et pour la seconde fois de l'année, s'est fait enlever une partie du cerveau à l'hôpital (une tumeur non cancéreuse, d'après ce que l'on voudrait nous faire croire...), à l'instar du fils d'un agriculteur voisin, d'un autre, jeune père décédé avant la naissance de son enfant, ou d'un troisième, atteint de cette maladie au moment où il prenait sa retraite.

Tout cela se passe en plein bocage (ou ce qu'il en reste) et à moins d'un kilomètre à vol d'oiseau de la Chaslerie.

Mais quand donc comprendront-ils ? Combien leur faudra-t-il de morts supplémentaires ?

Je pensais que l'on pourrait éventuellement mettre en alignement de votre allée le platane d'Orient. C'est un arbre qui fut introduit en Europe vers le XVIème Siècle (date de construction de la Chaslerie si je ne me trompe). C'est également le seul platane à ne pas être originaire d'Amérique du Nord. Il est d'une très grande longévité (a priori le plus ancien aurait 2000 ans : le platane d'Hippocrate).

Qu'en pensez-vous ?

N.D.L.R. : C'est une idée qui me plaît beaucoup. Elle me rappelerait les platanes des bords de route de ma région d'origine. Ceci dit, j'ai un doute : cette essence n'est-elle pas celle qui souffre beaucoup en bordure du canal du Midi (où elle a été plantée par les successeurs de Pierre-Paul RIQUET, un parent des FOURCADE, soit dit en passant, et, aussi, de Notre-Dame-de-Thermidor) ? D'après ce que je lis sur le net, le PLATANOR résisterait au chancre en cause ; il faudrait se renseigner sur ce cultivar.

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Lucyna GAUTIER, aidée de son fils Paul, vérifie en ce moment les cotes de l'écurie et du colombier du manoir. En vue de lui faciliter la tâche, je lui ai communiqué un tirage du plan préparé pour Henri LEVEQUE en 1952 (et que j'ai mis en ligne, le 14 décembre 2010 sous l'onglet "Sujets divers"). Je lui ai également prêté mon exemplaire de l'étude préalable, de septembre 2006, de Dominique RONSSERAY, architecte en chef des monuments historiques, sur les charpentes et couvertures de ces bâtiments.

22 mars 2012, Paul GAUTIER au rez-de-chaussée du colombier.

J'ai par ailleurs demandé à Lucyna de préparer dans les meilleurs délais, afin de les soumettre à l'administration des affaires culturelles pour autorisation et subvention, les dossiers des travaux que je souhaiterais pouvoir effectuer en 2012 (en plus de la finition du mur Ouest de la douve Nord), à savoir (1) la restauration de la cage d'escalier du logis ainsi que (2) le démontage ordonné des vestiges du mur d'escarpe avec la pose des fondations du mur restauré.

Comme on le voit, j'ai le souci de fournir à Igor et Valentin (en liaison avec une entreprise spécialisée pour la cage d'escalier) un plan de charge gérable sans trop d'à-coups dès le retour des beaux jours.

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Jeudi 22 Mars 2012
Journal du chantier - Architecture-M.O. - Maçonnerie-carrelage - Terrassement - Fournil du manoir - Murs divers
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Igor est tout heureux de me montrer que le nouveau drain fonctionne. Voilà qui devrait rassurer Guy HEDOUIN...

22 mars 2012, le drain à l'angle Sud-Est du fournil.

Le terrain en amont du mur Ouest de la douve Nord sera donc bientôt assaini :

22 mars 2012, le fossé du drain à l'Ouest du mur Ouest de la douve Nord, c'est-à-dire au Nord-Est du fournil du manoir.

Lucyna me met cependant en garde contre un drainage qui serait plus bas que la base des fondations du fournil ; elle me dit qu'en asséchant trop profondément l'argile, on peut provoquer dans la terre un effet de mille-feuilles dont on retirerait la crême. Je pressentais cette difficulté ; c'est pour cela que j'avais donné une certaine rigidité à mon modèle de drainage, prévoyant même une base et un dessus en béton afin de ne pas entraver le passage de tracteurs, nécessaire pour desservir le "Pournouët". Ceci dit, seul le temps confirmera ou infirmera le bien-fondé (c'est le cas de le dire) du parti que j'ai pris.

Bonsoir,

L'eau qui s'écoule de votre drain, n'est pas forcément celle de votre mur, mais du terrain environnant.

Quand à la remarque de Lucyna Gautier, elle serait valable, si l'on creusait au pied de ce mur et en dessous de la semelle.

Mais à une distance de 1m ou +, le comportement ne serait pas le même.

On verra bien une fois l'été passé, comment va réagir le mur.

Bonne soirée !

N.D.L.R. : Je vois que l'attention se relâche puisque j'ai eu le temps de mettre en ligne huit messages avant que vous ne réagissiez, dans le sens attendu d'ailleurs...

En arrivant ce matin à la Chaslerie, j'ai eu la bonne surprise de constater que Bernard avait pris l'initiative de couper l'herbe aux abords et pour la première fois de l'année.

En revanche, mauvaise surprise, le sol de mon bureau, notamment près des fenêtres, était jonché de cadavres de mouches. Quelle plaie ! Si quelqu'un sait comment éviter cette invasion, je suis preneur !

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Mercredi 28 Mars 2012
Journal du chantier - Administration - Maçonnerie-carrelage - Terrassement - Fournil du manoir - Murs divers
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Si, dans les vieilles pierres, le plaisir est proportionnel à l'investissement comme l'a écrit ce matin une visiteuse du site, alors il nous faut profiter de ces images car le chantier ne pourra durer longtemps sans déblocage de certaines aides.

28 mars 2011, Valentin à la bétonnière.

Désolé de le rappeler sans humour mais c'est un fait.

28 mars 2012, la jonction entre les drains du fournil et le sas en parpaings du mur Ouest de la douve Nord.

Lucyna GAUTIER est revenue ce matin, assistée de son fils Paul, pour poursuivre ses prises de mesures. Elle m'a expliqué que celles relevées en 2006 étaient erronées sur des points importants...

29 mars 2012, Lucyna et Paul GAUTIER sous les combles du colombier.

J'en ai profité pour recueillir son avis sur les huisseries déjà posées sur le fournil de la ferme. Comme moi, elle est assez critique. Il faudra que je recontacte l'artisan.

Elle a également étudié la cage d'escalier du logis, en vue de soumettre prochainement le résultat de ses recommandations au S.D.A.P. d'Alençon au titre de l'"entretien" ("stricto sensu").

Enfin, elle m'a donné son avis sur la façon de s'y prendre pour débuter la restauration de la pièce, au 1er étage du logis, restée dévastée depuis l'incendie du 19ème siècle. Il faut commencer par le sol, dont l'argile laisse entrevoir du chêne sinon vermoulu, du moins à remplacer :

29 mars 2012, mon pied donne l'échelle.

Il lui reste à réfléchir prioritairement sur quoi faire au plafond de cette pièce :

29 mars 2012, la pièce dévastée du logis.

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Samedi 31 Mars 2012
Journal du chantier - Arboriculture-horticulture - Abords, Avenue, terrasse
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Le compteur du "John Deere" affiche 911,3 h après ses premières heures de service de l'année. Il est employé à tondre l'herbe des 5 ha des abords immédiats du manoir. Je ne me rappelle plus quand je l'ai acheté mais il sera intéressant d'enregistrer combien d'heures il sert dans l'année.

L'an dernier, j'avais noté les dates des premières tontes mais cet exercice m'était vite apparu fastidieux.

Plantés il y a deux ans (le 27 avril 2010) à l'Est du "Pournouët", les poiriers "Caleryana" sont en fleurs pour la première fois. Je suis allé les photographier ce matin...

10 avril 2012, de l'autre côté de la douve Est.

10 avril 2012, suite.

10 avril 2012, les poiriers, fin du reportage du jour.

... sous le regard curieux des veaux d'Hervé qui viennent d'arriver à la Chaslerie...

10 avril 2012, les veaux d'Hervé.

... et, surtout, sous le regard soupçonneux (à juste titre) d'une mère ragondin avec ses deux petits :

10 avril 2012, alerte aux envahisseurs !

La charmille ayant recommencé à pousser, j'ai dû la tailler ce matin pour la première fois de l'année. Au pied d'un charme, j'ai découvert un visiteur inattendu :

10 avril 2012, une jeune chouette dans la charmille.

Au cours des prochaines semaines, je vais essayer de garder le contrôle des jeunes pousses avec le souci de densifier le feuillage de cette charmille :

10 avril 2012, la charmille reverdit.

En classant de vieux papiers à la recherche de vieux devis, je retrouve ces dessins (par M. PAILLETTE) de trois portes de manoir dues à l'évidence au même tailleur de pierres, qui intervenait donc dans le Domfrontais autour de 1598.

De gauche à droite :
- la Chaslerie,
- la Bouëtte à Saint-Roch-sur-Egrenne,
- Loraille à Saint-Mars-d'Egrenne.

Portes manoriales du Domfrontais.

Il faudrait compléter par la porte de la Servière à Céaucé.
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Jeudi 12 Avril 2012
Journal du chantier - Maçonnerie-carrelage - Tour Louis XIII - A la Chaslerie - Annonces
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Le nettoyage par le vide, en cours au rez-de-chaussée de la tour Louis XIII, permet de remettre à jour la meurtrière qui se trouve à l'angle Sud-Ouest de cette tour. L'orientation de cette meurtrière confirme que la maçonnerie des écuries est postérieure à cette tour.

12 avril 2012, où une meurtrière réapparaît...

Ce grand nettoyage de printemps n'est pas terminé mais on y verra plus clair une fois brûlés les liteaux que j'entreposais là depuis une éternité (à droite de la photo) ; en revanche, je vais conserver, pour je ne sais quel usage, les belles planches de chêne (à gauche de la photo) qu'avait déjà mises de côté François LEVÊQUE (lorsque j'ai acheté la Chaslerie, elle étaient abritées par un appentis de fortune, le long de la façade Ouest) :

12 avril 2012, ce que les Normands appellent du

Voici une partie des bûches prêtes au départ (10 des 20 stères enlevés à ce stade, et ce n'est pas fini) :

12 avril 2012, paré à appareiller !

Quand je pense qu'une visiteuse du site avait eu le toupet de qualifier un aussi beau bois d'"échauffé" (cf message du 12 mars 2012 sous l'onglet "Annonces") !