Par lieu

A l'évidence, lorsque la porte d'entrée dans le colombier a été percée telle que nous la connaissons, il a été utilisé de vieux corbeaux, vraisemblablement de cheminée :

24 janvier 2023.

24 janvier 2023.


Il pourrait être intéressant de savoir, sinon où ils avaient été trouvés, du moins quelle était la qualité exacte de leur décor.
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Mardi 24 Janvier 2023
Livre d'or - Charpente-couverture - Aile "de la belle-mère"
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On pourra très bientôt remarcher au premier étage des écuries sans risquer de passer au travers du plancher (certes provisoire, comme beaucoup de choses ici, mais aussi propre que possible) :

24 janvier 2023.


Cet Igor est une perle. Surtout, ne le lui répétez pas ou il va encore me réclamer une augmentation...
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Mercredi 25 Janvier 2023
Journal du chantier - Menuiserie - Aile "de la belle-mère"
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Il reste une longue contre-marche à fabriquer :

25 janvier 2023.


Le trou de la cheminée est solidement bouché...

25 janvier 2023.

... mais ce gros cochon de Guguss - ce ne peut qu'être lui en première analyse - a encore sali le sol de l'ancien salon de l'"aile de la belle-mère" :

25 janvier 2023.

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Jeudi 26 Janvier 2023
Journal du chantier - Menuiserie - Aile "de la belle-mère"
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Igor fabrique la contre-marche qui devrait nous éviter de nous prendre le pied dans le reliquat du plancher des années 1950, donc de nous étaler au premier étage des écuries :

26 janvier 2023.


Vu de dessous :

26 janvier 2023.

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Jeudi 26 Janvier 2023
Journal du chantier - Menuiserie - Aile "de la belle-mère"
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La contre-marche fabriquée par Igor me satisfait :

26 janvier 2023.


C'est un "travail provisoire" qui va pouvoir durer, ce qui paraît bien le moins compte tenu de la lenteur et de la lourdeur des procédures administratives que l'on sait.
J'ai eu la curiosité de demander à Igor de faire sauter le joint entourant l'une des deux pierres qui avaient attiré mon attention.

La chose s'est révélée très aisée.

Le résultat est on ne peut plus clair et confirme parfaitement l'hypothèse avancée par Alexandre HOFFMANN (que je ne crois pas avoir l'honneur de connaître), hypothèse de surcroît formulée en termes tout à fait appropriés :

27 janvier 2023.

27 janvier 2023.

27 janvier 2023.

27 janvier 2023.

27 janvier 2023.


Du coup, je me suis déplacé vers ma lithothèque pour y photographier des pierres trouvées au manoir favori, le plus souvent enfouies dans la terre,...

27 janvier 2023.

27 janvier 2023.

27 janvier 2023.

27 janvier 2023.

... et qui confortent une fois de plus l'affirmation que la Chaslerie conserve ses racines médiévales.
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Je viens de mettre dans les circuits la demande de paiement de la partie de la subvention relative aux travaux de terrassement réalisés à l'automne dernier sur l'allée principale.

Onze pages de "convention" à lire, quatre pages de formulaire à remplir, quatre pages de justificatifs à ajouter.
En espérant ne pas m'être trompé en remplissant ces foutus papiers.

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(Début de citation)

De : Pierre-Paul Fourcade
Envoyé : lundi 30 janvier 2023 07:20
À : Grégory Vannobel Bee+ <gregory@beeplus.fr>
Objet : Chaslerie

Monsieur,

Comme vous le savez, la conservation régionale des monuments historiques a choisi, il y a trois ans, de bloquer le chantier de la Chaslerie en arguant du classement parmi les monuments historiques du pavement-cailloutis de la cour.

Par ailleurs, nous en sommes toujours à attendre les feux verts administratifs à notre demande de lancer enfin notre "étude préalable d'ensemble" dont la fin de votre étude serait un sous-ensemble.

Il semble toutefois que toutes ces contraintes soient susceptibles d'être levées dans les mois ou l'année qui viennent, ce qui vous permettra de reprendre le dossier sans parasitages absurdes qui échappent à notre contrôle.

Pourriez-vous cependant m'indiquer par retour de courriel quel serait le diamètre des réservations à prévoir pour amener aux deux ailes du manoir et en provenance de la charretterie tous les fluides qu'il est envisagé d'y délivrer, isolation thermique comprise le cas échéant ?

Bien cordialement,

PPF

(Fin de citation)

P.S. (à 18 heures 30) : Ce courriel est déjà obsolète. Igor m'a en effet démontré qu'il serait beaucoup plus facile que les tuyaux en cause entrent au rez-de-chaussée du colombier en traversant sa façade Sud à une bonne profondeur (60 cm, me dit-il, pour les mettre hors-gel). Les faire passer sous le seuil d'entrée dans le colombier et à une pareille profondeur serait ainsi évité. Ainsi, l'installation ne se trouverait plus en risque fort d'être parasitée par les drainages mis en place le long des façades (ici la façade Est de l'aile Ouest) qui ne pourraient pas ne pas s'y déverser de façon très inopportune.

Argument retenu, merci Igor !

En plus, cela viderait de beaucoup de sa substance le débat avec la conservation régionale à propos de la préservation du sol de la cour, débat potentiellement d'autant plus absurde que, de ce côté-ci, il n'est pas contestable que ce sol n'a jamais été, depuis trois siècles au moins, qu'un très vulgaire et quelconque cailloutis.
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Mercredi 1er Février 2023
Journal du chantier - Plomberie-chauffage - Electricité - Logis - Aile "de la belle-mère"
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(Début de citation)

De : Pierre-Paul Fourcade <penadomf@msn.com>
Envoyé : mercredi 1 février 2023 12:50
À : Grégory Vannobel Bee+ <gregory@beeplus.fr>
Objet : RE: Chaslerie

OK. Merci de me l'avoir rappelé.

Avec tous les contretemps que nous avons subis, je l'avais oublié.

Cordialement,

PPF

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De : Grégory Vannobel Bee+ <gregory@beeplus.fr>
Envoyé : mercredi 1 février 2023 12:48
À : Pierre-Paul Fourcade <penadomf@msn.com>
Objet : Re: Chaslerie

Bonjour M. Fourcade,

Sur le plan que nous avions fait dans l'étude de faisabilité, nous avions indiqué l'ensemble des fourreaux et leurs diamètres :


Cordialement,

Grégory Vannobel
Dirigeant
06 37 98 62 69
gregory@beeplus.fr

(Fin de citation)
Les confirmations des demandes de subventions à l'Etat et à la Région pour l'"étude préalable d'ensemble" sont parties ce matin. Ce ne sont jamais que des rééditions des demandes déjà présentées en septembre dernier, si ce n'est que, à l'intention de la D.R.A.C., j'ai dû remplir un formulaire inédit supplémentaire.
La demande de subvention à la D.R.A.C. pour la "tranche A" des menuiseries extérieures du logis vient de partir, avec tous devis déjà transmis en septembre dernier, plus le nouveau formulaire inédit rempli, je l'espère, comme il convient.

Je ne vérifie pas depuis combien de temps la D.R.A.C. et moi échangeons des courriels, des devis, et diverses autres paperasses au sujet de ces menuiseries.
Mais, sans nul doute, ça doit faire plus de sept ans et le premier coup de rabot n'a toujours pas pu être donné.

J'espère qu'il pourra l'être à l'automne 2023, en temps utile pour enclencher une "tranche B" au tout début de 2024...
Je rappelle que je ne suis en rien à l'origine du raffinement consistant à distinguer entre ces deux tranches, je me borne à m'adapter aux contraintes que je subis.
La confirmation de la demande de subvention à la Région pour la restauration des menuiseries extérieures du logis est partie.

Ce n'est jamais, à peu de choses près, que la redite de la demande présentée le 26 septembre dernier aux mêmes interlocuteurs.

Il me faut encore écrire, sur le même sujet, au conseil départemental de l'Orne. Je compte le faire après-demain mais ce sera compliqué en raison de la compatibilité quelque peu perfectible entre les réglementations des différentes strates du mille-feuilles administratif.
Vérification faite, cela fera bientôt dix ans (!!!) que je dialogue avec la conservation régionale des monuments historiques de Normandie (avant même l'arrivée en poste de l'actuel conservateur régional et la complexification des procédures qui n'a fait que croître et embellir depuis cette époque) pour essayer d'organiser la restauration des menuiseries extérieures du logis.

Voici, par exemple, le texte du courriel que j'avais envoyé à la D.R.A.C. le 17 janvier 2014 :

(Début de citation)

Le 17/01/2014 09:24, Pierre-Paul Fourcade a écrit à Arnaud Tiercelin :

> Cher Monsieur,
>
> M. MAFFRE est passé à la Chaslerie hier après-midi.
>
> Il fait facilement part de ses premières impressions, de sorte qu'il a critiqué diverses réalisations. Je dois dire que je n'ai pas trouvé que ses remarques étaient dénuées de pertinence, il me semble avoir l'œil.
>
> Sur le fond, il semble considérer qu'il serait utile de disposer d'une "étude" pour définir les châssis des portes et fenêtres du logis ; il considère qu'il ne serait pas gênant que ces châssis ne soient pas d'un modèle analogue à l'actuel (ou aux fenêtres du bâtiment Nord, approuvées en leur temps par M. RONSSERAY). Nous nous étions déjà posé la question avec M. RONSSERAY et nous avions opté, au contraire, pour une cohérence forte en la matière. Mais, écoutant M. MAFFRE, je ne suis pas indifférent à la rationalité de sa démarche, même si je sais que mon épouse et mon aîné seraient des plus réservés sur l'idée de devoir, de fil en aiguille et par exemple, mettre ensuite au rebut le décor (que j'ai toujours trouvé assez moche) du salon du logis. Bref, procéder rationnellement risquerait de me conduire à des dépenses supérieures à celles que j'imaginais, et vous savez que je fais déjà le maximum. Mais il me semble que vous m'aviez dit un mot, lors de notre dernier entretien, sur la possibilité que l'Etat subventionne une telle "étude". Auriez-vous l'amabilité de me rafraîchir la mémoire sur ce point ?
>
> Bien entendu, si une "étude" était décidée, je redéploierais mon programme 2014 pour rester dans les ordres de grandeur évoqués lors de notre dernier entretien.
>
> On a aussi dit un mot avec M. MAFFRE de mes interrogations, en liaison avec mon aîné, sur le mode de chauffage de la Chaslerie. Là aussi, des conseils sérieux me seraient utiles, notamment et d'abord pour savoir où faire passer des tuyaux avant de restaurer le dallage des sols ou les enduits des murs.
>
> Bien cordialement,
>
> PPF


(Fin de citation)

Il est ainsi prouvé qu'à ce jour, cela fait neuf ans et dix-sept jours au moins que nous enfilons des perles à ce seul sujet (sans parler des autres, au moins aussi affriolants comme la très hautement invraisemblable "problématique du pavement-cailloutis de la cour", pour ne citer qu'elle ; on sait qu'il n'a été trouvé rien de mieux par un très talentueux et très digne interlocuteur obligé pour bloquer de fait, il y a désormais trois ans, et sans le moindre souci de valeur ajoutée, les moindres travaux impliquant la desserte des bâtiments en cause par des tuyauteries de chauffage, c'est-à-dire de fait la quasi-totalité du chantier).

Bientôt dix ans d'un côté et trois de l'autre !
Et qui imagine encore que tous les records ne sont pas faits pour être battus ?

Allez, pour se donner du cœur à l'ouvrage, on reprend tous ensemble avec moi : "VIVE LA FRANCE ET LES JOUEURS D'ACCORDEON, Y A DU CIEL BLEU ET DU SOLEIL PARTOUM ET DES AMOUREUX QUI S'DONNENT D'LA JOIE !"
Aujourd'hui, onzième et dernière séance de ce cycle du FOGEFOR auquel nous avons participé, Carole et moi, elle comme bizuth, moi comme redoublant.

Il s'agit d'une initiation complète aux spécificités de la "filière bois", organisée grâce à l'aide financière active de la Région Normandie.

Le programme est parfait, tout comme les formateurs, à commencer par Béatrice LACOSTE.

Je ne puis que recommander très chaleureusement aux membres du fan-club qui s'intéressent aux arbres et à tout ce qui tourne autour d'eux, de s'inscrire à une prochaine session. Ils ne perdront ni leur temps, ni leur argent (de l'ordre de 300 € pour un cycle de onze séances au rythme d'un samedi par mois, de plus dans de jolis cadres).

P.S. (à 21 heures) : Preuves que j'en fus :