Aux grands maux les grands remèdes ! Comme O'Gustin n'arrête pas de vomir, j'ai pris rendez-vous demain matin à la première heure chez sa vétérinaire.

Je me demande s'il n'a pas avalé un bout de bois (de parquet dans le colombier) ou de plastique (comme un morceau de tube de drainage) trouvé sur le chantier. Le fait est qu'il en machouille en permanence, jusqu'à se provoquer des spasmes. Et rien à faire pour l'en empêcher.

Les dernières croquettes avaient du mal à passer dans le sens de l'entrée. Alors j'ai déversé un de mes pots de semoule à la vanille sur sa gamelle et le Guguss s'est régalé.
Il ne doit donc pas être trop malade...

Le travail d'Igor en cette fin d'après-midi...

... sous le contrôle effectif du loïde à la truffe fouineuse (et fouisseuse ; avez-vous vu dans quel état il se l'arrange ?) :

On arrêtera là sur cette fenêtre, pour le moment (on y reviendra quand on changera la menuiserie) :

Je pensais que, demain, Igor s'occuperait de l'une des deux fenêtres Est de cette pièce...

... mais, en partant, il m'a dit qu'il comptait finir de relever le linteau de la future porte d'entrée dans la "chambre des tourtereaux".

Ce soir, O'Gustin garde le chantier. On dirait Belphégor :

Je ne sais pas quoi faire d'O'Gustin ce week-end. Nous devons en effet rouler pas mal, ce qu'il ne supporte guère.

Si un membre du fan-club acceptait de le garder, de vendredi après-midi à dimanche soir (ou lundi matin), je lui en serais très reconnaissant.

La visite d'O'Gustin chez la vétérinaire, ce matin, a été pleinement rassurante (mais pas donnée). Elle lui a prescrit des pilules à prendre 30 minutes avant les voyages en auto. Pour le reste, tout est bon dans l'cochon !

Igor s'est proposé pour garder O'Gustin ce week-end.

Une autre personne, membre à éclipses de beaucoup de choses, s'est excusée de n'être pas disponible.

Merci à tous deux !

Impossible pour Igor de travailler sous une telle pluie. Le chantier de ce que j'appellerai le "trottoir" est toujours interrompu :

Il a cependant de quoi s'occuper un moment dans le colombier...

... du moins tant qu'O'Gustin ne l'en empêche pas. Cette petite bête est en effet rendue hystérique chaque fois qu'elle entend tourner un moteur électrique, ici celui de la ponceuse :

Philippe JARRY et moi avons pris l'habitude de nous envoyer des S.M.S. vers 6 h 30 le matin. C'est ainsi qu'il m'a annoncé, hier matin, le retour de son équipe sur le chantier.

Et voici où nous en étions rendus hier après-midi :

J'ai demandé à Philippe de ne pas oublier l'aération du drain et aussi, suite à la judicieuse remarque de "Cambérabéro", d'ajouter une dizaine de centimètres de "stériles" au-dessus du remblais déjà damé.

En fin de journée, la mini-pelle était à l’œuvre et l'on retrouvait l'herbe qui avait été enfouie sous terre pendant quelques jours. J'ai remarqué qu'ainsi malaxée, cette terre sent mauvais, une impression déjà ressentie lors des terrassements d'il y a une vingtaine d'années (on a les madeleines qu'on peut).

O'Gustin, ce gros cochon, ne pouvait que se délecter de telles fragrances :

Ma mère se plaignant de ne plus voir son petit chéri sur notre site favori, voici pour elle ce gros cochon :

Il est très désordonné et se transforme volontiers en déménageur quand il ne fait pas la bamboula :

Pour le reste et à certaines effluves près et autres manifestations de sa vitalité, il est toujours très sympathique.

Minuit. Guguss, chien de garde, m'a réveillé en sursaut par des aboiements furieux et bizarres à la fois.

N'arrivant pas à le calmer de la voix, je suis descendu. J'avais laissé la porte d'entrée du bâtiment Nord ouverte en raison de la chaleur. Il était dehors, juste devant cette porte. J'ai allumé la lanterne et voici le spectacle auquel j'ai eu droit :

Un hérisson, le 2ème en 24 heures !
S'il n'a pas réussi à le retourner, ce n'est pas faute d'avoir essayé.
Je lui ai fait réintégrer son pucier avant de refermer cette porte. Tant pis pour lui si nous crevons de chaud !

Les morceaux de racine de poirier, c'est très bon à grignoter pour les loïdes :

Les morceaux de tube en PVC aussi :

Quant aux bouteilles de plastique, n'en parlons pas, c'est un régal !

Cette canicule éprouve les corps et les nerfs, on ne sait comment faire pour s'en protéger :

Cristi est absent ce matin. Igor m'explique qu'il n'est plus habitué au travail physique et qu'il a trouvé que je mettais trop de pression avant-hier.

Igor, qui me dit avoir très mal dormi la nuit dernière à cause de la chaleur, est arrivé près d'une heure après Nicolas à qui j'ai demandé de dégager la fondation de l'angle Nord-Est de la tour Louis XIII, afin qu'on essaye de comprendre quelque chose aux réservations enterrées là il y a une petite dizaine d'années :

Avant le retour d'Igor, le livreur de Point P est venu déposer ses big-bags de sable et une palette de ciment. Afin de simplifier leur manutention par mon équipe, j'ai d'abord pensé entreposer ces matériaux près de la chapelle plutôt que près de la ferme où c'était l'usage...

... puis me suis ravisé en optant pour un stockage sur le dallage devant la porte piétonnière :

Le résultat n'est pas du plus bel effet...

... mais, au moins, cela facilitera la tâche des maçons :

Il suffoque, notre Guguss, et ne sait plus où caser sa carcasse pour échapper à la chaleur :

Ici, les humains ne sont pas en meilleur état.

Retrouvé dans mon téléphone ces photos du loïde en balade, qui datent de la semaine dernière :

Il ne lui manque que la casquette pour avoir l'air d'un coureur. Dommage qu'il souffre toujours du mal de la route...

En début de matinée, après le passage de la disqueuse :

Pendant que Francis déchargeait la colle :

La journée a été fertile en événements. J'ai roulé une partie de la nuit dernière et cette après-midi. Je vais récupérer un peu avant de mettre en ligne de nouveaux messages. On voudra bien m'en excuser.

D'ailleurs, regardez le loïde. Il m'a attendu toute la journée. Ce soir, il est récompensé...

... d'un pot de semoule à la vanille qu'il apprécie en fin gourmet.

Je ne connais toujours pas les limites d'Igor. Ce garçon a réussi, aujourd'hui, l'opération délicate dont je l'avais chargé. Tout cela est fait proprement et intelligemment :

O'Gustin me charge de vous dire qu'il partage mon appréciation sur Igor :

Bien sûr, du côté du pavage, c'était calme plat aujourd'hui : 0 pavé, 0 mètre.

Dialogue du matin sur l'herbe tendre :

Promenade dans des allées en limite de boisements du manoir favori. Nous sommes partis à la recherche des animaux sauvages. Qui saurait nous dire à qui appartiennent ces empreintes ?

La Bonne-Maman avait prévu des friandises pour les enfants :

A l'arrivée, Guguss était épuisé :

La Bonne-Maman l'a nourri pour le réconforter :

P.S. (à 18 h 30) : Pas très réactifs, les amis.

Chevreuil à l'évidence (on en a d'ailleurs vu un déambuler non loin de nous) :

Pendant que tous s'affairent autour de lui, Guguss-chien-de-chasse, oubliant pour une fois le chantier favori, plante goulument sa truffe dans l'herbe, à la recherche de campagnols :

Grande folie, ce matin : O'Gustin reçoit sa copine Mara...

... et lui fait partager les joies du chantier favori :