O'Gustin

La météo très incertaine mais mal orientée oblige à redonner la priorité aux travaux intérieurs. Ainsi, au 2ème étage du colombier :

1er octobre 2019.

1er octobre 2019.


P.S. : Les mêmes deux fenêtres en fin de journée :

1er octobre 2019.

1er octobre 2019.

Comme on le voit à sa bouille enfarinée, Guguss n'a pu s'empêcher, cette fois encore, d'aller fureter dans la chaux :

1er octobre 2019.

Le chantier de la "terrasse n°2" en cette fin de journée :

4 octobre 2019.

Le sol en sera donc sensiblement plus bas qu'avant ces travaux. Le moins mauvais endroit pour le lave-bottes est celui où a été posé l'évier.

Guguss s'applique de son mieux mais nous avons le regret de constater qu'avec sa bouille enfarinée, il n'est guère productif :

4 octobre 2019.

Cette cour est (re)devenue un vrai bourbier que Guguss et moi ne pouvons traverser sans crotter nos chaussures ou (dans son cas) ce qui en tient lieu, de sorte que nous importons de la boue dans le bâtiment Nord, ce qui est fâcheux :

11 octobre 2019.


Je sais bien que de bonnes âmes ne tarderont pas à me reprocher d'"oublier une fois de plus les priorités", cuisine, salle-à-manger, chambre pour les enfants et que sais-je encore ? Comme s'il n'y avait pas à cela des préalables techniques ou réglementaires sur lesquels je n'ai pas la main.

Mais voilà, telle est la dynamique du chantier : je piétine en rongeant mon frein depuis trop longtemps ; il est temps pour moi de repartir de l'avant, si possible dans la bonne direction.

Après tout, l'idée de (re)paver la cour n'a rien d'artificiel ni d'incongru, ce me semble du moins.

Et, si j'arrive à toper sur un bon lot de pavés, je serais bien bête de nous en priver.
La nuit est tombée et j'en suis toujours à réfléchir à l'ordre dans lequel effectuer les prochains travaux :

12 octobre 2019.

12 octobre 2019.

Guguss sort de son antre pour partager mes réflexions :

12 octobre 2019.


Ainsi, je me sens moins "seul et démuni de tout, comme un homme au bord d'un océan qu'il prétendrait franchir à la nage".
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Dimanche 13 Octobre 2019
Désultoirement vôtre ! - O'Gustin
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Un bon connaisseur des bouledogues français me faisait remarquer, hier, que Guguss est petit et râblé pour sa race.

C'est aussi ce que je pense. Sa mère, dans mon souvenir, était un vrai boudin. Mais lui, dès qu'il m'a vu, m'a souri et regardé d'un œil tendre. C'est ça l'amour ou je n'y connais rien !

Ceci dit, j'apprécierais qu'il ne se comporte pas aussi souvent en ruminant, dégobillant ses granulés comme à plaisir puis ravalant sa production. Pas très distingué quand même, ce p'tit gars !
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Lundi 14 Octobre 2019
Désultoirement vôtre ! - O'Gustin
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Depuis 36 heures, Guguss tremblait de tout son train arrière, restait prostré dans sa bannette...

14 octobre 2019.

... et ne faisait plus honneur à ses granulés qu'il engloutit d'habitude en moins de deux :

14 octobre 2019.


J'imagine qu'il avait encore boulotté quelques cochonneries sur le chantier ou aux abords du manoir favori.

Mais ce soir, tout paraît se remettre en ordre car l'appétit revient :

14 octobre 2019.


En vérité, je vous le dis : ce loïde est un balèze (qualité FOURCADE) !
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Mercredi 16 Octobre 2019
Désultoirement vôtre ! - O'Gustin - Anecdotes
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Au moins, l'appétit est revenu, cela ne fait aucun doute...
... mais arrivera-t-on un jour à apprendre à cet énergumène à reconstituer ses forces avec un peu plus de distinction ?
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Lundi 21 Octobre 2019
Désultoirement vôtre ! - O'Gustin
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On sait que Guguss a vite appris à sonner seul la cloche de la chapelle du manoir favori.

Ce matin, il s'entraînait au maniement d'un compresseur :

21 octobre 2019.


Il se délecte désormais de s'envoyer tout seul, en pleine gueule, un jet d'air sous grande pression :

21 octobre 2019.

Quand j'ai quitté la Chaslerie, à midi, l'architecte du patrimoine et son assistant continuaient à prendre les mesures de diverses ouvertures de notre manoir favori.

De son côté, Igor avait traité une petite moitié du mur Ouest de mon futur bureau-bibliothèque :

22 octobre 2019.

Pour le remercier de sa peine, je lui ai fait cadeau des magnifiques et nombreux cèpes que m'ont très gentiment offert dimanche les antiquaires de Bagnoles.

J'ai en revanche emporté dans mon sac les noix ramassées dernièrement par Gérard. Hélas, leur brou a maculé mes affaires. Cela me fera un souvenir de cette journée épique, en plus des traces ô combien généreuses laissées par O'Gustin dans ma "Twingo". A ce sujet, ma mère m'a dit que notre Guguss exprime à sa façon que ses croquettes ne lui conviennent pas. Si un visiteur du site favori a des idées sur cette importante question, je suis preneur.
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Jeudi 31 Octobre 2019
Désultoirement vôtre ! - O'Gustin
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Ma mère s'était laissé persuader, sans doute en écoutant la télé, que, pour qu'O'Gustin cesse d'être malade en voiture, il suffisait de changer sa marque de croquettes. Elle m'a transmis hier après-midi le paquet qu'elle utilise lorsque je laisse ce fauve en pension chez elle.

Rentré au manoir favori où j'ai retrouvé l'animal, je lui ai fait tâter de ce genre de festin. A son habitude, il l'a avalé goulument. Et ça n'a pas manqué : dans les deux minutes qui ont suivi, il a dégobillé d'abondance, cette fois dans l'entrée du bâtiment Nord qui venait d'être nettoyée le jour-même.

Ras-le-bol de ce porc !

Quelqu'un aurait-il des conseils à me donner en la matière ?
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Jeudi 31 Octobre 2019
Désultoirement vôtre ! - O'Gustin - Anecdotes
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Le bac à sable des petits-enfants n'aura pas résisté à son dernier déplacement, dû à l'avancement du chantier. O'Gustin finit de l'achever :

31 octobre 2019.

Quant au sable qu'il contenait, il va rapidement trouver une nouvelle utilité en servant à sceller des pavés :

31 octobre 2019.

Il gèle ce matin, pour la première fois de la saison. Guguss (re ?)découvre la vie en blanc :

15 novembre 2019.

Carole me rappelle qu'il faudrait protéger les tuyaux d'eau exposés. Ce serait de même le moment que j'aille mettre hors gel le fournil de la ferme.
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Vendredi 22 Novembre 2019
Désultoirement vôtre ! - O'Gustin
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Un seul être vous manque et tout est dépeuplé. Lorsque je suis descendu, ce matin, de ma chambrette monacalo-monastique, Guguss avait disparu. Il y avait bien sa balle, son auge et sa bannette mais pas l'ombre du moindre loïde :

22 novembre 2019.

En fait, Igor, venu quelques minutes plus tôt se faire un cawa, l'avait entraîné avec lui du côté de la ferme :

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Lundi 25 Novembre 2019
Désultoirement vôtre ! - O'Gustin
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S.M.S. envoyé à ma mère : "Demain, Guguss-le-dégobilleur aura 1 an pile. J'essayerai de te l'apporter dans l'après-midi pour que tu lui fasses sa fête, à ce gros cochon."
Compte tenu de la météo, le bouchardage se poursuit à l'abri de la ferme :

25 novembre 2019.

25 novembre 2019.

A la réflexion, les plus grandes dalles pourront retourner à l'âtre de la cheminée de la salle-à-manger du logis. Il suffisait en effet d'améliorer leur aspect, ainsi que Sébastien DUVAL me l'avait affirmé alors que j'étais on ne peut plus dubitatif.
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Mardi 26 Novembre 2019
Désultoirement vôtre ! - Généalogie et sagas familiales - O'Gustin
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S.M.S. envoyé à ma mère à 2 heures du matin : "Je risque d'avoir un empêchement pour le déjeuner mais je te tiendrai au courant. Au pire, je passerai dans l'après-midi. Avec ton chéri, bien sûr. Ce gros cochon dégobilleur qu'on va piquer."

Pour éviter l'incident habituel en "Twingo", j'ai mis le loïde à la diète depuis hier soir. Je ne sais toujours pas à quel saint le vouer.

P.S. : Ça n'aura pas suffi. Ras le bol de ce charognard.