Références culturelles

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Samedi 24 Juillet 2021
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Un pur régal !

(Début de citation)

FESTIVAL NUMERIQUE DANSE & MUSIQUE DE LA CAISSE DES DEPOTS
6 rendez-vous du 8 décembre 2020 au 8 janvier 2021
Premier RV avec l'Ensemble Jupiter sous la direction de Thomas Dunford , Lea Desandre (mezzo-soprano), Cyril Poulet (violoncelle), Hugo Abraham (contrebasse), Sophie Gent (violon) et Théotime Langlois de Swarte (violon).
« Lettres Amoureuses », Montage d’œuvres réalisé par Thomas Dunford et Lea Desandre
Monteverdi - Si dolce è’l tormento
Frescobaldi - Se l’aura spira
Kapsberger - Toccata VI
Dalza - Calata ala Spagnola
Haendel - Lascia la spina
Falconieri - Folias
Monteverdi - Lettera amorosa
Frescobaldi - Cosi mi disprezzate
Haendel - Ombra mai fu
Kapsberger - Toccata I
Merula - Canzonetta spirituale sopra alla nanna
Vitali - Toccata et Bergamasca
Merula - Folle è ben chi si crede, Ciaccona
Monteverdi - Quel sguardo sdegnosetto

L'Ensemble Jupiter est soutenu par la Caisse des Dépôts et est en résidence à la Fondation Singer-Polignac. Thomas Dunford et Lea Desandre apparaissent avec l’aimable autorisation de Erato/Warner Classics

(Fin de citation)
Silvère JARROSSON (via "Facebook")
rédigé le Mardi 27 Juillet 2021
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En résidence à la Collection Lambert en Avignon pendant deux semaines, dans cet écrin accueillant et inspirant, aux côtés des œuvres de Yan Pei Ming et Theo Mercier notamment.
Le cadre idéal pour préparer ma prochaine expo ... (non non, je ne dirai rien 🤪)

27 juillet 2021.

27 juillet 2021.

27 juillet 2021.

27 juillet 2021.


N.D.L.R. : Moi aussi je sais (un peu, je crois) mais je ne dirai rien (non plus) !
Pierre de LAUZUN (via son blog)
rédigé le Mercredi 28 Juillet 2021
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Traditionis custodes : la mauvaise méthode

samedi 24 juillet 2021

Le motu proprio du pape François Traditionis custodes sur la liturgie a fait couler déjà beaucoup d’encre. J’y ajoute néanmoins ces quelques réflexions, notamment en réponse à ce que j’ai lu ici ou là. Attaché à la liturgie antique, dans laquelle j’ai retrouvé la foi, je vais souvent aussi à des messes dans la nouvelle et ne me sens nullement enfermé dans une quelconque chapelle. Je n’en ai pas moins été interloqué par ce texte.

Il est d’abord clair qu’en l’espèce et contrairement à ce qu’on dit ici ou là l’analyse de fond de Benoît XVI diffère radicalement de celle de François. Pour le premier la liturgie dite tridentine (en fait bien plus ancienne) n’a jamais été abrogée et constitue un trésor à valeur permanente. D’où le terme de forme extraordinaire. Cela n’a donc rien à voir avec une parenthèse miséricordieuse. Cela dit, il demandait non seulement la reconnaissance de la validité de Vatican II et du rite actuel, qu’il appelait forme ordinaire ; mais aussi l’enrichissement mutuel des deux formes.

François, lui, tolère ce rite là où il existe, si l’évêque le permet, mais il vise clairement son extinction. La différence est donc fondamentale, ce qui est rare de façon aussi explicite entre deux papes qui se succèdent (il faut sans doute remonter au Moyen Age pour avoir l’équivalent). Le motif avancé est double : d’un côté un rejet supposé de Vatican II, et de l’autre dit-on la construction d’une Eglise de fait séparée. Ce constat peut invoquer des réalités ici ou là, mais il a trois défauts graves. D’abord il ne vaut que pour certains fidèles ou prêtres, et encore partiellement : à mon sens et dans mon expérience personnelle certainement pas pour une majorité des fidèles concernés. Ensuite il ne reconnaît nulle part les bienfaits pourtant observables et appréciables du rite, y compris en termes missionnaires. Enfin il paraît identifier ce rite, et la spiritualité ou la discipline qui y sont liées dans l’esprit des fidèles, avec le rejet de Vatican II.

Ce dernier point est fondamental. La question ici est de savoir si après ce concile et la vague de changements opérés en s’en réclamant, les fidèles sont tenus de s’aligner sur ces choix en coupant toute référence aux rites et pratiques antérieurs. Or comme Benoît XVI l’a fait remarquer, la réforme liturgique a été d’une radicalité sans précédent. Il y a trop de différences entre les deux dans l’esprit et la lettre pour qu’on puisse prétendre que chacun puisse trouver dans le nouveau rite, surtout comme il est pratiqué, tout ce qu’on trouvait dans l’ancien. Il est dès lors légitime que des fidèles puissent demander l’usage de cet ancien rite, parce qu’ils s’y retrouvent et y puisent la spiritualité que le nouveau ne leur donne pas ou pas au même degré ; par ailleurs ce rite antérieur n’a pas été abrogé. Il en est de même pour le catéchisme ou d’autres éléments de pratique religieuse. Cela d’autant plus que la réforme liturgique de 1969 va bien au-delà de ce que demandait la constitution conciliaire sur la liturgie. On aurait parfaitement pu appliquer celle-ci par une réforme bien plus modérée, probablement plus fidèle au texte, qui aurait gardé l’essentiel du rite alors existant. Dans ce cas la demande d’une continuité aurait eu moins de sens. Le fait est qu’on a choisi une interprétation radicale : c’est concevable ; mais il faut alors admettre que la place existe pour la fidélité de certains à la formule antérieure, qui date rappelons-le dans ses traits essentiels de plus de 14 siècles pendant lesquels elle a nourri toute la vie de l’Eglise.

De ce point de vue la formule retenue par le pape précédent dans son motu proprio était tout à fait judicieuse, avec sa distinction entre une forme ordinaire et une forme extraordinaire dans un même rite. On objecte qu’il y a toujours eu unité de rite. Outre que c’est faux (rites orientaux, rites ambrosien, mozarabe, dominicain etc.), il n’y a pas non plus de précédent au bouleversement de 1969. On dit que les fidèles n’ont pas à choisir leur rite ; mais outre que l’intérêt de prévoir deux formes dans le même rite romain répond juridiquement à cette question, de façon générale les fidèles sont libres de se ressourcer dans une spiritualité plutôt qu’une autre : tiers-ordre dominicain, carme ou franciscain, communautés nouvelles, oblatures monastiques etc. Et donc logiquement qu’ils suivent un rite et des références correspondant à cette spiritualité, en l’espèce pour simplifier plus verticaux, plus sensibles à la transcendance, plus conscients des fins dernières, etc.

Ce régime a obtenu de très bons résultats à mon sens, dans une bonne partie des cas. Avec deux limites : l’une, qui est cette minorité qui refuse au moins de fait la validité de Vatican II et de la messe en forme ordinaire ; or cette option est inacceptable. La reconnaissance de la validité de Vatican II comme concile est incontournable, comme de la validité du rite actuel. Encore faut-il distinguer le concile et son supposé esprit : comme le rappelait Benoît XVI, le concile doit être lu dans la continuité de l’Eglise, et dans ses textes. Il faut en outre distinguer la fidélité à l’Eglise, y compris au concile, qui devrait aller de soi, avec un accord à donner sur tout ce qui a été fait à partir de là, toutes les interprétations, et plus généralement tout ce qui s’est passé depuis et se passe actuellement, et qui va dans tous les sens : cet accord n’a pas à être exigé - sauf décision impérative du magistère. Le concile a bon dos.

Une question qu’on relie à celle-ci et qui a mis le feu aux poudres est celle de la concélébration : l’ancien rite ne la prévoyait pas sauf cas très particuliers. Si un prêtre considère la concélébration comme non valide en soi, à mon sens il s’exclut de lui-même. En revanche, dans le cadre du rite antérieur, il est normal qu’il ne la pratique pas. Reste le cas des concélébrations à sens ecclésial, comme la messe chrismale. A vrai dire, je comprends mal ceux des prêtres ‘tradis’ qui les refusent. Quels que soit leurs arguments en termes de rite, le geste de coupure que cela implique ou qui est perçu comme tel est très mal venu. Mais de là à les anathémiser, il y a un pas. Sur tous ces points, le rôle de l’évêque est très important, avec l’aide de tous. Il en est de même pour une question essentielle : la nécessité de cultiver le sens de l’Eglise, qui doit habiter les deux formes et leurs fidèles : ni refus de ceux qui ne pensent pas comme vous, ni ignorance.

Une autre limite du motu proprio précédent a été l’enrichissement mutuel des rites, qui était attendu, mais s’est peu observé. Dans le cas de l’extraordinaire, le point central ici a été l’incohérence du Vatican. Si en effet il y a une forme extraordinaire vivante, permanente, elle ne peut rester figée sur les livres de 1962. Elle doit donc évoluer, ne serait-ce qu’en introduisant les nouveaux saints proclamés par l’Eglise, en permettant des préfaces plus variées etc. Mais en en gardant l’esprit, et donc l’essentiel de la lettre. Or contrairement à ce que dit Mgr Batut dans le Figaro, ce blocage ne provient pas principalement du refus des fidèles, mais de l’absence d’autorisation de Rome. On est en revanche plus légitime en demandant à chaque côté de s’inspirer des vertus de l’autre forme du rite ; mais cela n’implique pas unification arbitraire.

Il y avait donc motif à une nouvelle étape, avec renforcement du rôle des évêques, et activation de l’instance romaine en charge de la question, pour un rôle plus proactif dans les deux cas, et appel aux fidèles à l’appui. Mais pas pour ce texte tristement partial, dépourvu de miséricorde et même violent, qu’est le nouveau motu proprio. Le pape François nous avait habitués à un autre discours : importance de la miséricorde, souci de l’écoute et notamment des périphéries etc. Fort heureusement, bien des évêques, et notre conférence épiscopale, ont reconnu le besoin d’apaisement. Il dépend donc désormais de tous que cette situation soit vécue le moins mal possible, voire si possible en en tirant du bien, avec l’aide de Dieu.

N.D.L.R. : Il faut que je me tienne informé. Même si je ne me sens pas toujours directement concerné par ces débats qui, à l'évidence, ne laissent pas tous mes voisins indifférents, notamment dans ma partie du bocage puisque c'est en fait ce que je vois le moins mal. Je compte sur mon doublement camarade et néanmoins ami (en plus d'"ami Facebook") pour m'aider à m'y retrouver dans la lecture et l'interprétation de telles convulsions.
A. B. (via "Facebook")
rédigé le Jeudi 29 Juillet 2021
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C'est l'été, ̷l̷e̷s̷ ̷p̷a̷r̷i̷g̷o̷t̷s̷ , ̷g̷r̷o̷s̷ ̷c̷o̷n̷s̷ ̷d̷e̷ ̷p̷a̷r̷i̷s̷i̷e̷n̷s̷ , ̷é̷c̷o̷l̷o̷s̷-̷b̷o̷b̷o̷s̷ ̷d̷e̷ ̷m̷e̷s̷ ̷d̷e̷u̷x̷ ̷à̷ ̷t̷r̷o̷t̷t̷i̷n̷e̷t̷t̷e̷ , nos amis franciliens viennent nous rendre visite.


N.D.L.R. : Les pauvres ont besoin de se ressourcer, compte tenu de toutes les horreurs et avanies écolos-à-la-com/n (comme ça s'orthographie en écriture inclusive) que leur inflige la maire actuelle de Paris, cette furie dévastatrice qui ose ambitionner un "destin national"...
Plus d’un Français sur quatre jette ses ordures par la fenêtre en voiture

Selon un sondage commandé par Vinci Autoroutes et dévoilé par « Le Parisien », les incivilités persistent et peuvent causer des accidents.

N.D.L.R. : De tels porcs circulent sur la D 22, devant l'entrée toujours bien entretenue, grâce à Francis, du manoir favori.


En revanche, touchons du bois, il n'y a pas eu, depuis un certain temps déjà, de crétin supplémentaire pour tamponner les charmilles ou les sycomores-érables qui poussent le long de la route.

Toutefois, du côté des pilastres, dans ce long virage, la limite de vitesse à 70 km/h est beaucoup trop souvent transgressée. Un jour ou l'autre, cela provoquera hélas un accident grave compte tenu de la faible visibilité, tant à droite qu'à gauche à la sortie de la petite allée sur la départementale. Sachant que, même là où la route grimpe en venant de Lonlay, ceci ne suffit pas à ralentir les cinglés du volant.
J'ai lu dans le "Monde", ces derniers jours, la série de six articles consacrés à Elon MUSK.

Ce type est un génie, il se voit déjà "Empereur de Mars".


Et dire que moi, au bout de trente ans d'efforts continus, je ne suis toujours pas arrivé à être proclamé "Empereur de la Chaslerie" !

31 juillet 2021.

Il paraît évident que l'arbre est sec derrière moi...
Pas de doute, je suis nul, complètement nul !
(Sentiment de déprime).
J'ai photographié ce matin, à toutes fins utiles et sous toutes les coutures, le portail du cimetière de Saint-Hilaire-du-Harcouët :

2 août 2021.

2 août 2021.

2 août 2021.

2 août 2021.

2 août 2021.

2 août 2021.

2 août 2021.

2 août 2021.


Il me rappelle celui de Montflaux, notamment en raison des saignées pour ponts-levis qu'il comporte. Dommage qu'il soit gâché par ces joints en ciment. En outre, il y a quelque chose qui me gêne et que je ne saurais définir, comme si, lors de son déménagement, il avait perdu une partie de son équilibre. Je suppose que c'est cette croix sommitale sous-dimensionnée (tant qu'à faire) qui cause mon inconfort.

P.S. (à 14 heures 30) : Dans "Châteaux et Manoirs de la Manche", tome II, aux "Editions Rivages de France", Michel PINEL et Patrick COURAULT fournissent notamment les compléments d'information suivants qui confirment que mon intuition était bonne :

Ils précisent que ce portail est, comme je le pensais (sans l'avoir écrit), daté de la fin du règne de Louis XIV. Donc ces saignées pour ponts-levis devaient être là juste pour le décorum. Ainsi, comme à la Chaslerie avec les LEDIN, les propriétaires de ce château devaient avoir une certaine tendance à surjouer l'ancienneté de leur noblesse. "Men will be men" !
Connaissance des arts
rédigé le Mardi 3 Aout 2021
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Joyau des Alpes, un château du XIIIe siècle remanié par Vauban vendu 661 000 euros aux enchères :

La forteresse du XIIIe siècle, renforcée par Vauban au XVIIe siècle, était estimée entre 2 et 3 millions d'euros.

Le 15 avril dernier, le Fort Queyras, situé dans le département des Hautes-Alpes (05) a été vendu aux enchères judiciaires par le tribunal de Gap à une société immobilière d’Aix-en-Provence. Pour rembourser ses dettes, François Marty, l’ancien propriétaire, a été contraint de vendre ce « joyau des Alpes », comme beaucoup aiment à l’appeler.

N.D.L.R. : "Sic transit gloria mundi" !
Jean-Pierre ARBON
rédigé le Mardi 3 Aout 2021
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Barjac : commentaires et commentaire sur les commentaires
Publié le 3 août 2021


Barjac : la cour du château (le jour suivant)


Nous devions jouer La Fontaine / Brassens dans le cadre magnifique de la cour du château. Mais il a plu. C’est donc sous le chapiteau prévu pour servir de repli que nous nous sommes installés.

Claude Juliette Faivre, en chroniqueuse avisée du festival de Barjac, a rendu ainsi compte de la chose : « Marie-Christine Barrault et Jean-Pierre Arbon vont de sauts en gambades dans les Fables de La Fontaine et les chansons de Brassens. C’est un régal que de voir se mêler l’art du fabuliste et celui du croque-note… J’avoue avoir un goût pour les textes de chansons recréés lorsqu’ils ne sont plus chantés… Ici c’était assez magistral ! Deux excellents comédiens…
Au passage, j’ai trouvé le spectateur un peu frileux, un peu coincé sous son masque sur ce coup là… J’avais tellement envie de fredonner, de bouger sur les chansons de Brassens…»

Le public de Barjac est un public spécial : composé d’amateurs de chanson française pour la plupart extrêmement avertis. Avec, concernant Brassens notamment, ceux qui acceptent qu’on le « revisite » (je crois que c’est la grande majorité), mais aussi ceux qui se posent en intraitables gardiens du temple face au plus petit changement de phrasé ou à la moindre altération d’une harmonie.

Ces derniers argumentent que les chansons de Brassens étant parfaites dans leur écriture (texte et musique) ainsi que dans l’interprétation qu’en a donnée le maître, tout écart aboutit nécessairement à du moins bien. « On l’a bien vu hier soir ! » s’est exclamé l’un d’eux au cours d’une causerie avec Joël Favreau (le guitariste de Brassens) le lendemain du spectacle. Et un autre, résumant ce sentiment, écrit sur FB : « Brassens massacré ».

J’ai eu à plusieurs reprises l’occasion d’expliquer qu’à mon sens, mettre Brassens dans la continuité de La Fontaine (et sur un pied d’égalité avec lui), et jouer de leur proximité jusqu’à parfois les faire se confondre supposait de rapprocher leurs voix et leurs phrasés. C’est donc ce que j’ai fait. Et puis, quitte à chanter les chansons d’un autre, autant se les approprier et les chanter comme si soi-même on les avait écrites. Ça m’a d’ailleurs pris beaucoup de temps de m’écarter de l’interprétation originale pour en proposer ma propre version. Elles y ont pris des couleurs nouvelles et un aspect parfois inattendu. Je conçois que cela puisse surprendre, et même en déranger certains.

Mais s’il est vrai qu’on ne peut pas plaire à tout le monde, il arrive aussi qu’on ne déplaise pas à tout le monde non plus. « Une réussite exceptionnelle », « Fabuleuse soirée ! Un immense bravo ! » « Barrault, rayonnante… Arbon, que je découvre, magistral ! Merci pour cette soirée ! »

Ne négligeons pas les critiques, et surtout pas les bonnes.
Jean-Pierre ARBON
rédigé le Jeudi 5 Aout 2021
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Des véritables raisons de nos choix
Publié le 5 août 2021


« Nous ne tendons pas vers une chose parce que nous la jugeons bonne, nous la jugeons bonne parce que nous tendons vers elle ». Cette réflexion de Spinoza explique à mon sens pourquoi la plupart de nos discussions sont inutiles. Dans la vie courante, nos idées procèdent de notre tempérament et des dispositions de notre caractère. La raison, que nous brandissons pourtant haut et hardiment, n’y tient en vérité qu’une modeste part. De sorte que dans les positions que nous prenons, le mouvement premier, le choix de départ, est un choix d’affinité ou de désir.

Pour convaincre un interlocuteur du bien-fondé de ces positions, nous nous efforçons néanmoins d’user d’arguments rationnels, avec plus ou moins de bonheur. Il est rare en effet que l’exercice entraîne l’adhésion de qui que ce soit. Ceux qui croient blanc s’agrègent entre eux sans qu’il soit besoin de les persuader, ceux qui croient noir font de même, et l’on ne passe qu’exceptionnellement d’un groupe à l’autre tant la question de la préférence pour blanc ou pour noir relève davantage de facteurs irrationnels que de la seule analyse ou de l’examen des faits.

La présente controverse sur les vaccins contre le Covid en fournit une excellente illustration. Les vaccinés font confiance à la science, à l’intelligence, à l’ingéniosité humaine ; les « antivax » s’en méfient et se demandent à qui le crime profite. Les uns et les autres en disputent abondamment, ils échangent articles, études et chiffres, et finissent par s’époumoner sur leurs contradicteurs, alors que leurs logiques ne sont tout simplement pas conciliables. Leurs présupposés ne sont pas les mêmes, ni leur degré d’insouciance, de préoccupation, d’inquiétude, ou de paranoïa.

Même au sein des familles, on se fracture sur le sujet presque aussi nettement et violemment qu’on l’avait fait autrefois au moment de l’affaire Dreyfus. Peu importe que personne ne sache réellement de quoi il retourne : le débat sert d’exutoire aux angoisses, de déversoir aux aigreurs, de défouloir aux antipathies.

© Caran d’Ache

N.D.L.R. : Paroles d'un sage.
Henri VIII a eu six épouses...
... Liz TAYLOR, huit mariages mais sept maris...
... Gloria LASSO, neuf maris...
... la duchesse d'Albe était huit fois duchesse, dix-neuf fois marquise, vingt-deux fois comtesse, une fois vicomtesse, une fois comtesse-duchesse et connétable et une fois dame, en plus d’être quatorze fois grande d'Espagne mais n'a été veuve que deux fois...
... et moi, j'en suis à mon huitième architecte du patrimoine (ou assimilé) en trente ans de maîtrise d'ouvrage d'un monument historique.

Mazette, quelle santé !


Il est grand temps que je passe la main, don't you think so ?

Comme on le voit, la SVAADE arrive à point nommé pour me sauver du gong !
Jean-Pierre ARBON
rédigé le Vendredi 6 Aout 2021
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Erreurs de grammair
Publié le 6 août 2021

Une publicité apparue alors que je consulte la météo sur mon smartphone m’invite à télécharger une application pour « corriger mes erreurs de grammair ».


Je sais bien qu’il ne faut pas confondre grammaire et orthographe, mais comme j’aime autant que les deux marchent ensemble, je me dispenserai de l’installer.

N.D.L.R. : J'éprouve une fois de plus le même sentiment que vous.

Mais, contrairement à vous qui excellez dans la fine allusion, je cogne, notamment via le site favori. Avec toujours la louable intention de "repousser les frontières de la barbarie" (vaste programme).

Et ça me vaut - il faut bien le reconnaître - une réputation pas toujours optimale, au moins dans une certaine mesure. Mais j'assume parfaitement et m'en console aisément, aidé par la conviction que "Passer pour un idiot aux yeux d'un imbécile est une volupté de fin gourmet".
(Début de citation)

De : Pierre-Paul Fourcade <penadomf@msn.com>
Envoyé : samedi 7 août 2021 01:10
À : chateaudebourgon@gmail.com <chateaudebourgon@gmail.com>
Cc : C. F. ; Hugues Hourdin ; Jacques Meyer ; Flore Merlin ; T. F. ; W. F.
Objet : RE: Programme du 5 août à décembre 2021 au château de Bourgon-Montourtier

Madame,

Très impressionnant programme, je suis admiratif... et très désireux d'échanger avec vous sur toutes vos réalisations (que je suis via "Facebook").

De notre côté, avec l'association SVAADE (qui tient son AG le 17 août prochain à 17 h 30 à la Chaslerie, vous êtes chaleureusement invitée à y assister), nous nous lançons dans quelque chose qui partage beaucoup de valeurs avec vous et "Arpecat".

Donc hâte de vous rencontrer, soit chez vous, soit à la Chaslerie !

Je vous présente mes hommages respectueux,

PPF

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De : Isabelle Ducatillon <chateaudebourgon@gmail.com>
Envoyé : vendredi 6 août 2021 22:30
À : penadomf@msn.com <penadomf@msn.com>
Objet : Programme du 5 août à décembre 2021 au château de Bourgon-Montourtier

(Fin de citation)