Références culturelles

AU TEMPS DES CHATEAUX (via "Facebook")
rédigé le Samedi 26 Juin 2021
Désultoirement vôtre ! - Archives, histoire, documentation - Anecdotes - Références culturelles
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Le château de Fénelon, en Dordogne :

Château de Fénelon.

Château de Fénelon.

Château de Fénelon.

Château de Fénelon.

Château de Fénelon.

Château de Fénelon.

Château de Fénelon.

Château de Fénelon.

Château de Fénelon.

Château de Fénelon.

Château de Fénelon.

Château de Fénelon.


N.D.L.R. : Ce magnifique château était à vendre au deuxième semestre de 1990, alors que je prospectais le marché des monuments historiques avant d'atterrir à la Chaslerie. Le prix demandé était trop élevé pour moi mais j'avais néanmoins fait une offre qui fut refusée par le vendeur.

J'ai longtemps pensé que m'avait été ainsi évitée une erreur magistrale, un projet de cette ampleur étant largement surdimensionné pour mes moyens. Pendant toute cette période, je ne me doutais pas encore d'où m'entraînerait la restauration de la Chaslerie ; je ne parle pas seulement des coûts des travaux, ceux-ci réels et, à certains égards, rassurants, mais des soucis sans nombre ni fin que mon projet me vaudrait, essentiellement artificiels puisque tenant, pour une part prépondérante, à l'administration et à ce que, plus précisément, d'aucuns - à qui je n'aurais bien sûr garde de me mêler - pourraient appeler son parasitisme bien connu.

N.D.L.R. 2 : Superbe maquette !
Cher Jean, comment pourrait-on faire pour se rapprocher de ce niveau de qualité ?
Du bon usage du sperme de frelon
Publié le 28 juin 2021

Certaines personnes refusent de croire qu’un être vivant puisse être entièrement mauvais. Même le frelon asiatique, ce Hun contemporain à l’égard duquel nous entonnons volontiers en France depuis quelques années une variante insecticide de la Marseillaise (« Entendez-vous dans nos campagnes bourdonner ces féroces hyménoptères qui viennent jusque dans nos ruches égorger les abeilles nos compagnes ? ») trouve grâce aux yeux de quelques-uns.

Une chercheuse s’est ainsi récemment persuadée, à ce qu’on m’a rapporté, que ledit frelon (Vespa velutina pour les intimes) sécrète des substances potentiellement utiles dans le traitement de certains cancers rares. Si elle était avérée, la nouvelle serait réjouissante. Le hic, cependant, est que d’après cette dame, ces substances se concentrent dans le sperme de l’insecte. Se pose donc le problème de récolter la précieuse semence, en quantité suffisante.

J’imagine que conduire un essaim de frelons mâles jusqu’à l’éjaculation sans se faire piquer est une opération singulièrement délicate. Elle doit consister — schématiquement — à manipuler l’un de leurs dards sans réveiller l’autre. Je ne sais quelle méthode est employée pour y parvenir, mais si ça se passe comme chez les humains, ça nécessite des doigts de fée.


Testicules de frelon


(C’est cette histoire de sperme de frelons qui, l’autre jour, m’échappait inexplicablement. À la lecture de mon dernier billet, l’ami qui me l’avait racontée a eu pitié de moi et m’a rafraîchi la mémoire.)

N.D.L.R. : Cher Jean-Pierre, à 24 heures près, c'était un billet parfait pour fêter dignement la Saint Pierre et Saint Paul. Belle performance quand même ! Chapeau l'artiste !
Château de Carrouges (via "Facebook")
rédigé le Lundi 28 Juin 2021
Florilège de plafonds - Désultoirement vôtre ! - Archives, histoire, documentation - Références culturelles - Florilèges
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[Les endroits insolites du château] 🕵️‍♀️
L’oratoire de la chambre des évêques : un concentré de boiseries merveilleuses 🤩
👉 Cette petite pièce, conçue pour être un lieu consacré à la prière, est recouverte de boiseries. Le rouge et le doré dominent, des murs au plafond en passant par la porte elle même❗️
L’oratoire fait également partie du projet de restauration :

Carrouges.

Carrouges.

Carrouges.

Carrouges.

Carrouges.


N.D.L.R. : Très réussi !
Nouvelle série d'œuvres, à découvrir aussi en entier sur mon site internet.
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Les paradis artificiels et leurs lots d’utopies colorées sont sources d’avancées dans le domaine pictural. À en croire ceux qui reviennent de ces voyages féériques, les couleurs ne sont pas seulement claires ou foncées, chaudes ou froides, elles peuvent aussi être acides. Il existerait donc des dimensions de la couleur encore ignorées par la terminologie commune, comme l’acidité, et c’est sur cette question que j’ai travaillé lors de la réalisation de ces œuvres.
Les couleurs acides ne sont pas à proprement parler des couleurs « vives ». Elles ne se situent pas sur l’axe de la saturation, mais sur un autre qu’elles font apparaître en entrant dans notre champ de conscience : les couleurs secondaires passent au premier plan et deviennent prépondérantes, le jaune s’insinue partout et se mélange aux autres couleurs, les bleus deviennent verdâtres, les ocres trop clairs, donnant à l’ensemble une impression artificielle. Pour les peintres, cela revient généralement à un emploi de teintes sensiblement éloignées des couleurs primaires, et à un travail des couches picturales dans lequel, à l’inverse de la peinture classique, les teintes les plus vives sont appliquées en premier, puis recouvertes de tons neutres qui viennent les éteindre, jamais complètement.
De ces nouveaux procédés émergent des fruits empoisonnés, des nuances qui paraissent d’abord banales mais dans lesquelles se distinguent une lumière particulière, une sous-couche étrange. Des champignons magiques ou hallucinogènes. L’acidité ne semble ni naturelle (ce qui serait un retour aux codes académiques), ni uniforme (ce qui serait un retour à l’aplat industriel du pop art). Elle mêle plutôt l’artificiel au naturel comme le ferait un filtre Instagram, ajoutant à la réalité une transformation légère. On se situe bien souvent à la limite du réalisme, dans des tons qui pourraient presque passer pour véritables. Presque.
L’utopie devient alors cette transformation artificielle de l’instant présent, propre aux jeunes générations pour qui l’avenir semble incertain.
Il est frappant de constater à quel point, dans les années 2010, cette nouvelle dimension de la couleur est soudainement apparue dans le travail de nombreux jeunes peintres. Une telle concordance, simultanée chez un nombre important d’artistes, ne peut correspondre qu’à un de ces moments fascinants et mystérieux de l’histoire de l’art où « il se passe quelque chose en peinture ». Une cohabitation entre le synthétique et l’organique, une exploration de la marge qui les sépare, qui semble se réduire dans l’imaginaire collectif. Et pour moi une façon de dépasser la simple évocation du monde naturel.
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Ma connaissance de la peinture à l’huile avance très progressivement. Comme dans l’exploration d’un lieu inconnu, je prends le temps d’ouvrir les différentes portes que comporte cette nouvelle technique picturale, et d’en explorer chacune des pièces en profondeur. Lors de mes premières recherches, j’ai commencé par utiliser le potentiel du noir (série précédente : Compositions). Gouffres, abysses et cosmos sont apparus. Je recherche désormais l’intensité autrement : non plus dans la densité du pigment mais au contraire dans son infime légèreté. Comme j’ai appris à travailler les textures par la quasi absence de matière, je me demande dans quelle mesure je pourrais travailler la peinture à l’huile par la quasi absence de pigments.
Pour cela, j’utilise des lavis, ces teintes acides et utopiques, que je répands en couches infimes sur mes œuvres, façon Olivier Debré. Mon exposition Debré – Jarrosson : rencontre à la Galerie Faidherbe en juin 2021 accompagne cette évolution de mon travail. Les lavis ne suivent pas le tracé des formes préalablement peintes à la peinture acrylique. Elles s’en émancipent, parfois pacifiquement, parfois aussi en attaquant chimiquement la couche picturale qu’elles dégradent. Pour cette raison, utiliser des lavis de couleurs sur des fonds acryliques moins colorés revient à dé-corréler la forme de la couleur. Les couleurs ne rentrent plus dans les formes, ni les formes ne répondent aux couleurs.
De fait, la couleur échappe, au moins en partie, à mon travail sur le geste. Ceci pourrait être une façon de la définir : la couleur, c’est ce qui échappe au mouvement. En séparant, par le lavis, la couleur de la forme, je souhaite approfondir un travail de la couleur émancipé du geste, et m’extraire moi-même, pour un temps, de mes recherches sur la mise en mouvement de la peinture. Tourner une page dans mon travail, en me séparant, au moins temporairement, de la seule analyse chorégraphique.
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"Utopies" de Silvère JARROSSON.

"Utopies" de Silvère JARROSSON.

"Utopies" de Silvère JARROSSON.

"Utopies" de Silvère JARROSSON.

"Utopies" de Silvère JARROSSON.

"Utopies" de Silvère JARROSSON.


N.D.L.R. : Silvère et moi avons conversé via "Facebook" et sa messagerie :


Peut-être me suis-je mal exprimé et a-t-il cru que je lui demandais de déplacer toute cette série ?
Biocontrôle du frelon asiatique
Publié le 29 juin 2021


Depuis hier, mes connaissances sur la reproduction des frelons ont considérablement augmenté. Je sais comment ils s’accouplent : au sol, et non en vol comme les abeilles, dans une position caractéristique dite « en S ». Je sais que la spermatogenèse se fait en une fois chez les mâles, après quoi leurs testicules tombent en dégénérescence. Je sais que les reines présentent la particularité biologique de disposer d’une spermathèque, c’est-à-dire d’une petite poche, située près de leur vagin, où elles stockent la semence du mâle après accouplement. Je sais qu’en conséquence un seul coït suffit pour donner éventuellement naissance à une nouvelle colonie.

Je tire ces informations de la lecture (en diagonale) d’une thèse de 300 pages* consacrée aux pistes possibles de « biocontrôle » du frelon asiatique. Comme l’une d’elles consiste à faire échouer d’une manière ou d’une autre l’accouplement, il va de soi que si tout le sperme de ces insectes passait dans le traitement des cancers, on joindrait l’utile à l’utile (pour l’agréable, je ne me prononce pas).


* De la biologie des reproducteurs au comportement d’approvisionnement des nids : vers des pistes de biocontrôle du frelon asiatique Vespa velutina en France, par Juliette Poidatz
(Début de citation)

De : Pierre-Paul Fourcade <penadomf@msn.com>
Envoyé : mercredi 30 juin 2021 03:29
À : Bruno DE SA MOREIRA <bruno@histovery.com>
Objet : RE: Suivi HistoPad

Cher Bruno,

Merci pour ces superbes infos.

A cet été donc.

Bien à toi,

PPF

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De : Pierre-Paul Fourcade <penadomf@msn.com>
Envoyé : mercredi 30 juin 2021 03:24
À : Jean Thuaudet
Cc : C. F. ; T. F.
Objet : TR: Suivi HistoPad

Cher Jean,

Pour info.

Amicalement,

PPF

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De : Bruno DE SA MOREIRA <bruno@histovery.com>
Envoyé : mardi 29 juin 2021 23:45
À : penadomf@msn.com <penadomf@msn.com>
Objet : Suivi HistoPad

Cher Pierre-Paul,

Encore une fois merci pour la super soirée Arbon chez toi, et le sympathique diner improvisé.

Je t’envoie plus d’infos sur Histovery et on pourra en reparler au profit de la Chaslerie cet été quand vous viendrez trinquer à Lingeard.

Bien à toi,

Bruno

Histovery Press review

Discover HistoPad :

First HistoPad in Germany, the Albrechtsburg in Meissen.

HistoPad Royal Castle of Amboise: https://vimeo.com/314512921

HistoPad Paris City Tour: https://vimeo.com/376864700

Découvrir tous nos projets.


(Fin de citation)
L’HÔPITAL SAINT LOUIS

Installé au cœur de la Capitale depuis le début du XVII ème siècle.
Il a été très longtemps une dépendance de L’hôpital Dieu seule maison de santé de Paris pendant près de 10 siècles.
Ces bâtiments sont classés ou inscrits aux monuments historiques.

Les “ empestés “ aux origines de l’Hôpital Saint Louis .

C’est en 1606 que l’idée de construire un hospice est introduite pour les médecins et administrateurs de l’Hotel Dieu .
Quelques années plus tôt, le retour de la peste avait été à l’origine de presque 68000 décès à Paris.
Le Roi Henri IV prenait alors conscience qu’il ne pouvait dans un contexte d’épidémies répétitives s’occuper de tous les malades et endiguer la propagation de la peste (à l’époque toutes maladies épidémiques étaient considérées comme telles) dans un hôpital situé au beau milieu des habitations
Comment gérer,isoler, et traiter ces malades les “empestés “ comme on les appelait alors qui sont bien souvent extrêmement contagieux ?
En créant un lieu dédié et les accueillir en dehors de la ville mais suffisamment proche pour que les médecins puissent y accéder plus facilement.
Une vaste maison est construite entre la Porte du Temple et les hauteurs de Belleville.
Le lieu est nommé en l’honneur du Roi Louis IX, lui-même mort d’une maladie épidémique à Tunis en 1270.
L’établissement, dédié à n’être ouvert que pendant les périodes de grandes épidémies, ressemble à une grande forteresse pourvue d’une enceinte de protection et d’une vaste place centrale carrée.
En 1773, l’incendie de l’hôtel Dieu conduit l’ouverture permanente de Saint Louis, mais ce n’est qu’en 1801 qu’il obtiendra son indépendance et deviendra un établissement à part entière, doté de ses propres médecins.
Il conservera son architecture initiale jusqu’à la création du nouvel Hôpital dans les années 1980.
Quatre siècles plus tard nous pouvons donc toujours découvrir les bâtiments (presque) tels qu’ils existaient sous Henri IV.

CHAPELLE DE L'HÔPITAL SAINT LOUIS

Le 13 Juillet 1607 le Roi Henry IV posa la première pierre marquant le début des travaux de l’hôpital le Gros œuvre de La Chapelle fut achevée à la fin de l’année 1608 :

Hôpital Saint-Louis à Paris.

Hôpital Saint-Louis à Paris.

Hôpital Saint-Louis à Paris.

Hôpital Saint-Louis à Paris.

Hôpital Saint-Louis à Paris.

Hôpital Saint-Louis à Paris.

Hôpital Saint-Louis à Paris.

Hôpital Saint-Louis à Paris.

Hôpital Saint-Louis à Paris.

Hôpital Saint-Louis à Paris.

Hôpital Saint-Louis à Paris.


N.D.L.R. : Contemporain de la Chaslerie.

Ma sœur y arrive à l'âge de la retraite ces jours-ci. Mon beau-frère y travaillera encore pendant trois ans.
La revue de Michel ONFRAY - FRONT POPULAIRE
rédigé le Jeudi 1er Juillet 2021
Désultoirement vôtre ! - Archives, histoire, documentation - Références culturelles
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Nation
néoféminisme
Néo-féminisme : les racines du mal


VIDEO. Comment est-on passé du monde de la galanterie française des années 1950 au néoféminisme répressif contemporain ? Où nous mène cette guerre des sexes larvée ? La féminité russe peut-elle être un secours ? Dans un essai à la fois littéraire et philosophique mêlant introspection et analyse historique, Yannick Jaffré propose une histoire critique du féminisme européen.

N.D.L.R. : Je me suis abonné.
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Jeudi 1er Juillet 2021
Désultoirement vôtre ! - Archives, histoire, documentation - Références culturelles
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(Début de citation)

De : Pierre-Paul Fourcade <penadomf@msn.com>
Envoyé : jeudi 1 juillet 2021 16:05
À : Michel Jardin
Objet : RE: chalerie

Cher Monsieur,

Merci pour ce courriel qui me montre votre intérêt suivi pour la Chaslerie, ce à quoi je suis évidemment sensible.

Je connaissais ce document et l'ai même eu entre les mains et photographié il y a une dizaine d'années. Le site favori (comme je l'appelle) en fait déjà état.

Bien cordialement,

PPF

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De : Michel Jardin
Envoyé : jeudi 1 juillet 2021 15:46
À : penadomf@msn.com <penadomf@msn.com>
Objet : chalerie


Cher Monsieur,

Pour vous situer, je vous avais envoyé l'étude sur les taques de cheminées LEDIN.

Aujourd'hui j'ai trouvé dans le moteur de recherche des archives de l'Orne, 3 documents quasi-identiques, qui peuvent peut être avoir un rapport avec le manoir :

Document 61FI91 Brouillon pour les armoiries des seigneurs de La Chalerie - Document manuscrit annoté par G. Hubert (?) Image: AD061C3NUM061FI0091.JPG

référence à copier et mettre dans un moteur de recherche :

https://gaia.orne.fr/mdr/index.php/docnumViewer/calculHierarchieDocNum/420530/614599:859:420027:420030:420877:420651/1080/1920

Idem Document 61FI92 Image: AD061C3NUM061FI0092.JPG

référence

https://gaia.orne.fr/mdr/index.php/docnumViewer/calculHierarchieDocNum/420531/614599:859:420027:420030:420877:420651/1080/1920

idem 61F193 - ... 93 - référence

https://gaia.orne.fr/mdr/index.php/docnumViewer/calculHierarchieDocNum/420531/614599:859:420027:420030:420877:420651/1080/1920

(Fin de citation)
Notre Belle France, son patrimoine au fil des thèmes (via "Facebook")
rédigé le Mercredi 7 Juillet 2021
Florilège de faits ou d'œuvres contemporains de la Chaslerie - Florilège de portes - Désultoirement vôtre ! - Archives, histoire, documentation - Références culturelles - Florilèges
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• Portail à 2000 clous de la cour d’honneur du château de Virieu (Isère).
• 11ème siècle : édification du château par Wilfrid de Virieu. Le château passe à la famille de Clermont en 1220.
• 1573 : Antoine de Clermont vend le château et ses terres à Artus Prunier de Saint André, premier Président au Parlement de Grenoble en 1603 et Lieutenant Général du Dauphiné. Il amorce la première révolution architecturale et il perce la grande muraille du chemin de ronde d'un large portail hérissé de deux mille clous pointés en avant, toujours visibles.
• 1874 : le dernier descendant des Prunier de Saint André revend le château à Alphonse de Virieu, le faisant rentrer dans sa famille d'origine. Le château reste inhabité pendant 50 ans.
• 1924-1928 que François-Henri de Virieu restaure le château avec l'architecte Sainte-Marie-Perrin. La marquise de Virieu, veuve à seulement 47 ans se consacre corps et âme au château et recrée fidèlement les jardins à la française conçus plusieurs siècles auparavant. L'aîné de ses héritiers, le journaliste François-Henri de Virieu, créateur de l'Heure de Vérité dans les années 80, aujourd'hui disparu, a transmis le flambeau à ses enfants, qui épaulés par les oncles, s'efforce de poursuivre l'oeuvre de la marquise. Le château est actuellement habité par les descendants.

Photo Elizabeth Evelyne Clerc.


N.D.L.R. : Porte contemporaine de la Chaslerie.

Je n'en demande pas autant pour le manoir favori.
Même si ça me plairait beaucoup...
Dans l'atelier de Silvère JARROSSON...

7 juillet 2021.

... mon aîné ne voulait pas être pris en photo...

7 juillet 2021.

... mais c'est raté :

7 juillet 2021.


Silvère pose à côté du tableau que lui a acheté la SVAADE :

7 juillet 2021.

7 juillet 2021.


Il s'agit d'Impression 16, acrylique sur toile de lin et polyester enduite, 130×97 cm, 2020.

Silvère viendra livrer ce tableau au manoir favori, occasion pour lui de reconnaître les lieux en prévision d'une performance avec Théotime qui, en l'état des plannings, pourrait avoir lieu au printemps 2022.
"Impression 16" de Silvère JARROSSON, acrylique sur toile de lin et polyester enduite, 130×97 cm, 2020 :

Ce tableau fait partie de la quinzaine d’œuvres de l'artiste reproduites dans la monographie que lui a consacrée Jean-Louis POITEVIN ("Silvère Jarrosson, genèse et gestes", aux "Editions Marcel", 2020 ; 192 pages).
Jean-Pierre ARBON
rédigé le Jeudi 8 Juillet 2021
Désultoirement vôtre ! - Archives, histoire, documentation - Références culturelles
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Mon ami Jean
Publié le 8 juillet 2021

Il y a exactement 400 ans aujourd’hui naissait Jean de La Fontaine.

Sans lui, la vie (la mienne en tout cas) serait moins belle et moins heureuse. C’est la seule personne morte depuis des siècles dont je me sens si proche. De mes amis, il est l’un des meilleurs, et certainement le plus sage.

Ce n’est pas seulement un écrivain que j’admire. C’est un homme avec qui j’ai une affinité profonde. « J’aime le jeu, l’amour, les livres, la musique / La ville et la campagne : enfin tout. Il n’est rien / Qui ne me soit souverain bien / Jusqu’au sombre plaisir d’un cœur mélancolique » : comment aurais-je pu mieux évoquer mon propre rapport au monde ?

« Je suis chose légère et vole à tous sujets » « Ne forçons point notre talent / Nous ne ferions rien avec grâce » « Loin du monde et du bruit goûter l’ombre et le frais » : Jean, tu m’as ôté de la bouche des mots que j’aurais été bien incapable de choisir aussi bien. Et je ne reviens pas sur « l’ample comédie » des hommes, ni sur tes conseils aux amants (« Tenez-vous lieu de tout, comptez pour rien le reste »), que j’ai peut-être eu la chance de mieux appliquer que toi.

Ni sur ton épitaphe qui m’a enseigné, contre toute la pensée dominante, que « dormir et ne rien faire » n’était pas la plus mauvaise manière de « dépenser son temps ».

Merci, Jean. Pour tout.
N.D.L.R. : 400 ans déjà... Le temps passe si vite !
Porte du XVIIème siècle à Cahors :


N.D.L.R. : Belle mais ces genres de clous me paraitraient "too much" ici.

Retenons que la structure du battant de cette porte pourrait utilement, à mon sens, guider la restauration des portes de la tour Louis XIII.