Références culturelles

Chevènement : « La dégradation du niveau du débat politique est consternante »

ENTRETIEN. Incarnation de l’autorité républicaine, l’ancien ministre socialiste revient sur la gifle qu’a reçue Emmanuel Macron et sur les enjeux électoraux.

N.D.L.R. : Propos parfaitement justes, également, sur la politique énergétique. Je cite : "J'attends, par exemple, qu'en matière énergétique la France fasse le choix en matière nucléaire qui nous donne une visibilité à long terme. Que l'on cesse de nous créer à nous-mêmes, et particulièrement aux catégories modestes, des difficultés au nom d'une lutte dogmatique contre un réchauffement climatique dont la France et l'Europe sont infiniment moins responsables que la Chine et les États-Unis."
A propos de Silvère JARROSSON, que nous dit Renaud CAMUS ?


Je me le tiendrai pour dit mais ça me fait penser que mon aîné n'a, à ma connaissance, toujours pas contacté ce peintre pour fixer la date de sa venue au manoir favori...

P.S. (du 15 juin 2021 à 4 heures 40) : Je médisais. Le nécessaire avait été fait dès lundi. Mon aîné a souhaité que la "performance" ait lieu à la mi-août, pendant les quelques jours que sa petite famille et lui passeront au manoir favori. Il paraît que Silvère a répondu qu'il essayerait de trouver un créneau où son ami violoniste n'est pas déjà engagé mais que cela va être dur, tant il est sollicité de toutes parts...
Ça va, je ne suis pas encore trop gâteux. Une amie, galeriste à Bagnoles, m'a demandé ce matin de quand date l'invention de l'écriture. J'ai su lui signaler qu'elle trouverait la réponse dans un bouquin de Jared DIAMOND dont je n'ai toutefois pas réussi à lui donner immédiatement le titre. J'ai cru que c'était "Effondrement" mais, vérification faite, il s'agit de "De l'inégalité parmi les sociétés - Essai sur l'homme et l'environnement dans l'histoire", paru chez "Gallimard" dans la collection "Essais Folio". Un ouvrage passionnant selon moi (et quelques autres, bien entendu). La réponse à sa question est donnée en pages 321 et suivantes de cette édition.
Jean-Pierre ARBON
rédigé le Lundi 14 Juin 2021
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Mila
Publié le 14 juin 2021


On reparle de l’affaire Mila. Mila est cette jeune fille qui, s’étant fait traiter de « sale lesbienne » et de « sale pute » par un camarade de lycée musulman, s’est défoulée sur Instagram en disant de l’Islam : « Je déteste la religion, (…) l’islam c’est de la merde (…) votre Dieu, je lui mets un doigt dans le trou du cul ».

C’était il y a dix-huit mois, elle avait seize ans. Pour avoir tenu ces propos adolescents peu subtils, certains lui ont promis la mort. Mila vit désormais cachée, sous protection policière permanente. Plus de liberté, plus d’avenir. Dans cinq ans, elle se voit morte. Un responsable musulman a déclaré : « elle l’a bien cherché ». Je soupçonne qu’il a exprimé tout haut ce que beaucoup — et pas seulement ses coreligionnaires — pensent hélas tout bas.

— Elle a blasphémé !
— C’est permis par la République.
— La loi de Dieu l’emporte sur celle des hommes.
— Pas en France. La foi ne fait pas la loi.
— Si !
— Non.
— SI !!!

Il y a eu les morts de Charlie, il y a eu l’assassinat de Samuel Paty. Faut-il qu’il y ait encore Mila ?

N.D.L.R. : On ne saurait mieux dire. Vivent Mila et tous ceux qui ne pensent pas comme moi (les autres aussi, évidemment) !
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Mardi 15 Juin 2021
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J'ai commencé, depuis quelques jours, à citer des extraits du "Dictionnaire des délicatesses du français contemporain" de Renaud CAMUS.

Il ne m'échappe pas que cet auteur traîne derrière lui des odeurs qui nuisent à sa réputation et je ne voudrais surtout pas que celles-ci, diffusant "volens nolens" sur le site favori, ne plombent encore la statistique de ce dernier que je surveille toujours avec autant d'intérêt.

Donc je vais montrer aux visiteurs piqués de moraline, car je fais l'hypothèse qu'il peut en exister encore, que je sais aussi faire dans l'œcuménisme. Pour ma défense, j'appelle ainsi à la barre Patrick BOUCHERON et ses collègues qui l'ont accompagné dans la rédaction de l'"Histoire mondiale de la France" :

Je citerai des passages de cet ouvrage qui me paraissent entrer en résonance avec l'histoire du manoir favori et de ses alentours, à des dates significatives.

Pour commencer, évoquons un épisode qui, je ne sais pourquoi, fait penser à des événements graves récemment intervenus à Flers :

Jean-Pierre ARBON
rédigé le Mardi 15 Juin 2021
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Les deux mamelles de la pédagogie
Publié le 15 juin 2021

Le « grand oral » fait son apparition au bac cette année. C’est du côté de Sciences Po qu’il faut en chercher la genèse. Cyril Delhay y anime depuis ses débuts l’enseignement de l’art oratoire, et c’est sur la base d’un rapport qu’il a rédigé à la demande du ministre de l’éducation que cette nouvelle épreuve a été mise en place.

On dit et on lit beaucoup de choses au sujet de cet oral. Il suscite bien des inquiétudes et des fantasmes. Cyril a fait paraître hier une tribune dans Libération pour apporter des précisions bienvenues sur les intentions et les objectifs de l’exercice. J’en recommande la lecture à tous ceux qui s’intéressent à la question (pour ceux qui n’ont pas l’abonnement, je la reproduis ci-dessous).

Pour ma part, je suis fier d’avoir fait partie pendant treize ans de l’équipe d’enseignants qui a défriché l’enseignement de la prise de parole en public à Sciences Po. Si je devais résumer aussi bien le propos de Cyril que mon expérience, je dirais que bienveillance et exigence sont les deux mamelles de cette pédagogie. D’ailleurs, ces deux vertus ne devraient-elles pas être les mamelles de toute pédagogie, en général ?


Un grand oral «bienveillant», qu’est-ce que ça veut dire ?
Ni concours d’érudition ni récitation par cœur, cette nouvelle épreuve d’argumentation est moins un stress à subir qu’une chance à saisir, estime le professeur d’art oratoire Cyril Delhay, auteur en 2019 d’un rapport sur le sujet pour le ministre de l’Education.
Même si cela n’est pas encore reçu et compris par tous, le principe selon lequel le grand oral est un oral «bienveillant» a été dûment rappelé. Cette bienveillance n’est pas conjoncturelle. Associée à un haut niveau d’exigence, elle est intrinsèquement liée aux principes qui régissent cette nouvelle épreuve, en rupture avec toute une tradition historique des oraux à la française.
Savoir parler en public de façon claire et convaincante, debout, en s’étant libéré de ses notes, tel est l’objectif du grand oral. Il s’agit bien d’acquérir une compétence décisive pour le post-bac, études et vie professionnelle. C’est tout à fait inédit en France où l’oral était laissé de côté à l’école. Comme le dit Yacine, en terminale : «On arrive à un âge où on va commencer à avoir des avis en tant que citoyen, on est censé voter donc on est censé savoir formuler un avis. Si on doit passer des entretiens pour le travail, il faut aussi savoir s’exprimer (1).» Il est heureux que la génération meurtrie par le Covid-19 soit la première à disposer de cet atout. Il s’agit moins d’un stress à subir que d’une chance à saisir.
Regard et désir
La dynamique du grand oral tient aussi à ce que l’élève choisisse personnellement ses deux sujets en amont. C’est seulement dans une seconde étape, accompagné par son professeur de spécialité, qu’il a à établir le lien avec le programme. Son regard et son désir prévalent. Il s’agit d’un oral engagé et d’un oral citoyen. C’est pourquoi aussi la question du parcours et du projet du candidat y trouve naturellement sa place. Partager sa propre parole, une parole réfléchie et documentée, voilà l’enjeu. Il en aurait été tout autrement si l’élève avait dû piocher en début d’année dans une liste de questions dressée par le professeur, ou s’il lui avait fallu tirer un sujet au sort le jour J, comme cela se pratique pour d’autres oraux dits de maturité en vigueur dans d’autres pays européens.
Que la question soit choisie par le candidat, que son regard porté sur le monde soit nourri par le savoir des disciplines de spécialité, font de cet oral un oral d’argumentation et non un concours d’érudition. Il est ainsi à des années-lumière des oraux que nous avons connus – et subis — où l’on récitait plus ou moins par cœur, avec quelques aménagements codifiés, un moment du cours, où l’on nous mettait sur le gril, nous posant de façon inquisitoriale des questions de connaissance, scrutant le moment où nous allions trébucher. D’un point de vue intellectuel et de citoyenneté, de tels oraux étaient bien peu stimulants pour le candidat, moins encore pour le jury.
Confiance et générosité
Ceux qui entraînent aujourd’hui les lycéens au grand oral font massivement ce retour : les oraux sont singuliers et intéressants. Le grand oral est ainsi un oral de notre temps, pas un oral de posture entre celui qui aurait le pouvoir – l’enseignant – et celui qui serait dominé – l’élève. Cet oral est le partage d’une réflexion portée par un jeune adulte devant des adultes qui ont, certes, cheminé plus que lui, mais acceptent de pouvoir être étonnés par le plus jeune et pourquoi pas bousculés dans leur approche d’un sujet. Sans parler d’une exacte parité entre celui qui passe l’oral et ceux qui écoutent et interrogent, le jury, confiant dans la capacité du candidat à produire un raisonnement critique et personnel, s’inscrit dans plus de générosité, d’ouverture et d’humilité : je suis prêt à être stimulé intellectuellement, à voir mon regard enrichi ou modifié par la réflexion du candidat. Cette génération ne nous a-t-elle pas déjà démontré sa capacité d’engagement en descendant dans la rue pour nous interpeller sur l’impératif écologique ! A l’heure des grands défis, globaux et intergénérationnels, la question qui sous-tend le processus d’apprentissage est plutôt de cet ordre : Comment répondre ensemble aux défis qui nous attendent ?
L’oral permet un échange dans l’instant ; le fruit de cette rencontre dépend de la qualité et de la maturation du propos. Contrairement à une idée reçue, la parole ne permet pas davantage que l’écrit de faire illusion et de masquer l’absence de travail. A l’entraînement, certains élèves l’ont expérimenté à leurs dépens. Une présentation de cinq minutes implique de tenir une vraie durée et de délivrer un propos substantiel et précis, condensé d’une préparation de longue haleine. Les questions qui suivent l’exposé, si elles ont pour vocation à aider le candidat à approfondir sa pensée, peuvent avoir cette vertu uniquement s’il y a un socle de connaissances et de réflexion, en un mot du travail. Que le sujet ait été choisi par l’élève rend encore plus juste et honnête cette exigence. Il y a réciprocité dans les obligations.
La bienveillance portée par le grand oral est aussi un message à destination de l’ensemble de la communauté éducative. Beaucoup y ont déjà été sensibles. De nombreuses équipes pédagogiques s’attellent désormais à la constitution d’un continuum de l’oral, de la maternelle jusqu’au bac. Cette redécouverte nous relie au plus profond de l’humanité. Depuis des centaines de milliers d’années, l’oral est ce qui relie les hommes et nourrit la transmission. Or, enseigné tel qu’il doit l’être, comme il l’est depuis des temps immémoriaux, comme une technique du corps, l’oral transcende les codes sociaux et se révèle le plus inclusif des chemins d’apprentissage.
(1) France Info, 2 juin 2021.


N.D.L.R. : Sur le papier, cela paraît très joli...
A propos de plafonds peints :

(Début de citation)

De : d'Harcourt Isabelle
Envoyé : mardi 15 juin 2021 19:53
À : Pierre-Paul Fourcade <penadomf@msn.com>
Objet : Re: Recherche de "plafonds à poutres et solives peintes" en Normandie

Cher Pierre Paul

Merci pour ces photos très intéressantes.

Les bois retournés en remploi de Harcourt sont plus classiques :

Harcourt.

Harcourt.

Harcourt.


Xavier de Prémesnil m'a envoyé des photos de chez lui à Fresnay 14, construit par Pierre d'Harcourt. Je vous les transmets aussi :

Fresnay-le-Puceux.

Fresnay-le-Puceux.


Amitiés,

Isabelle d'Harcourt

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Le mardi 15 juin 2021 à 19:36:51 UTC+2, Pierre-Paul Fourcade <penadomf@msn.com> a écrit :

Chère Isabelle,

Je serai très désireux de connaître cette étude quand elle sera disponible car le sujet m'interpelle pour mes propres travaux à la Chaslerie (manoir rustique qui ne boxe évidemment pas dans la même catégorie que le château qui portait votre nom)

Je ne sais si ce sera utile pour vous mais les vestiges de plafond peint (authentiques bien sûr) les plus intéressants que j'aie trouvés dans mon secteur (Ouest de l'Orne) sont visibles au petit musée du château de Couterne. Voici les photos que j'en avais prises :

Couterne.

Couterne.


Amitiés,

PPF

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De : d'Harcourt Isabelle
Envoyé : mardi 15 juin 2021 18:52
À : gilles.deshayes@eure.fr <gilles.deshayes@eure.fr>
Objet : Recherche de "plafonds à poutres et solives peintes" en Normandie

Chers adhérents normands, Chers amis,

Je vous transmets une demande de France Poulain, ABF de l'Eure, relayée par Hugues de Bonardi, concernant la recherche pour Gilles Deshayes, archéologue départemental de l'Eure, d'exemples de plafonds à poutres et solives peintes "(dits aussi "plafonds à la française" peints) des XVIe-XVIIe siècles qui seraient conservés en place (voire relevés, étudiés, datés,...) dans la région normande".

Ceci pour une étude en cours de bois de réemploi peints découverts au château d'Harcourt dans l'Eure (voir note jointe).

Si vous avez chez vous ou connaissez de tels plafonds merci de le mentionner en retour à moi-même ou directement à Gilles Deshayes (06 23 56 33 26, gilles.deshayes@eure.fr) pour faire avancer une étude à but général d'éléments peu étudiés jusqu'ici en Normandie.

Un grand merci pour votre aide.

Très cordialement,

Isabelle d'Harcourt

(Fin de citation)
Années ? Combien ?
Publié le 16 juin 2021

Il y a la limite qui se rapproche, et l’unité de temps qu’on ignore. Années ? Combien ? Un matin, le corps tient pour certain que l’échéance n’est plus loin, que la distance qu’on a devant soi est courte. Alors on se demande comment la saisir, qu’en faire, et comment même, simplement, la penser. Les réponses se dérobent. Désemparé, le cœur se serre.

Si l’on en a la chance, on tourne son regard vers la personne bien-aimée, celle dont on partage la vie.
« Elle a vu ma pâleur, elle a vu mes rides multiples,
après les injures du temps et du siècle superbe,
dépouillant tout mon corps de sa frondaison de jeunesse ;
feuilles mortes qui tombent, quand on agite un rameau nu… »
(Dhou’l-Roummah)

Oui, elle a tout vu, et l’on voit de même. Quoi ? Que l’on a tout. Que le siècle nous injurie tous. Que la fin se profile. Que dans ses yeux l’amour luit toujours. Que l’ombre s’étend. Que la beauté demeure. Qu’il n’y a rien d’autre.

« Un peu de pain, un peu d’eau fraîche,
L’ombre d’un arbre, et tes yeux !
Aucun sultan n’est plus heureux que moi.
Aucun mendiant n’est plus triste ».
(Omar Khayyam)

© Yannick M.


N.D.L.R. : De quoi vous plaignez-vous, Jean-Pierre ? N'oubliez pas que tout le monde ne peut en dire autant.
Silvère JARROSSON (via "Facebook")
rédigé le Mercredi 16 Juin 2021
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🧊Arts Magazine recommande l’Exposition Debré - Jarrosson dans son nouveau numero estival 🧊


N.D.L.R. : Hugues HOURDIN, que j'en remercie, essaye de nous rattraper le coup...

Après tout, l'ensemble "Correspondances" de Sébastien DAUCE n'avait pas cru déroger en nous gratifiant, l'an dernier, de deux concerts dans le même cadre. Et je crois que tout le monde, musiciens comme spectateurs, en avait été fort satisfait.
Etienne de la Garenne (via "Facebook")
rédigé le Mercredi 16 Juin 2021
Florilège de plafonds - Désultoirement vôtre ! - Archives, histoire, documentation - Références culturelles - Florilèges
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20 mai 2017

Bernard Bistes vient de nous quitter... Participer à faire connaître ton œuvre, modeste hommage, le seul que je peux te rendre Bernard. J'ai eu besoin de tes conseils, toi le très occupé tu es venu, je t'en remercie encore. Tu nous fais mal ! À Dieu Bernard l'emporté mais tellement attachant ! Il y aurait beaucoup à dire, las... qui t'a connu ne pourra t'oublier !

Château de Mauriac - Senouillac (81) Voici un exemple de restauration réussie par un homme seul ou presque. Escapade vers le château de Mauriac, ou comment la Renaissance a adouci l'origine templière... outre la beauté des lieux vous pourrez admirer l'oeuvre d'une vie, l'intérieur a été entièrement décoré et meublé par l'artiste peintre Bernard Bistes, maître des lieux, visite que l'on n'oublie pas, incontournable en Albigeois :

Château de Mauriac.

Château de Mauriac.

Château de Mauriac.

Château de Mauriac.

Château de Mauriac.

Château de Mauriac.

Château de Mauriac.

Château de Mauriac.

Château de Mauriac.

Château de Mauriac.

Château de Mauriac.

Château de Mauriac.

Château de Mauriac.

Château de Mauriac.

Château de Mauriac.

Château de Mauriac.

Château de Mauriac.

Château de Mauriac.

Château de Mauriac.

Château de Mauriac.

Château de Mauriac.

Château de Mauriac.

Château de Mauriac.

Château de Mauriac.

Château de Mauriac.

Château de Mauriac.

Château de Mauriac.

Château de Mauriac.

Château de Mauriac.

Château de Mauriac.

Château de Mauriac.

Château de Mauriac.

Château de Mauriac.

Château de Mauriac.

Château de Mauriac.

Château de Mauriac.


N.D.L.R. : Impressionnant mais il y a comme qui dirait un problème de dosage. Beaucoup de savoir-faire sans doute, mais aussi une irrépressible volonté de le faire savoir. Au manoir favori, on devrait arriver à rester plus sobres, donc éviter la kitschitude. Qui en douterait d'ailleurs ?
paris-normandie.fr
rédigé le Samedi 19 Juin 2021
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VIDÉOS. Le manoir du Catel, près d’Yvetot, célèbre 750 ans d’histoire et 20 ans de restauration du site

La saison estivale 2021 sera exceptionnelle au manoir du Catel, qui fête ses 750 ans à Écretteville-lès-Baons. Un livre sur l’aventure de la restauration du site, pendant une vingtaine d’années, est attendu courant juillet 2021.


N.D.L.R. : Manorialissime ! Il faudra que j'aille le visiter...
Secrets d'Histoire - Stéphane Bern - France Télévision (via "Facebook")
rédigé le Samedi 19 Juin 2021
Florilège de faits ou d'œuvres contemporains de la Chaslerie - Désultoirement vôtre ! - Archives, histoire, documentation - Anecdotes - Références culturelles - Florilèges
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MARIE STUART : UNE MAUVAISE DÉCAPITATION :
En octobre 1586, Marie Stuart est jugée coupable d'avoir voulu assassiner sa cousine : la Reine d'Angleterre, Elizabeth 1re. Sa mise à mort par décapitation a lieu le 8 février 1587 au château de Fotheringhay, devant trois cents personnes sur la demande de Marie d'avoir une exécution publique. Marie Stuart s'attendait à être décapitée par un glaive, or le jour de son exécution, grande stupeur, il s'agit d'une hache de bucheron à peine aiguisée. Le moment fatidique arrive et le bourreau abat sa hache à trois reprises, car les deux premiers coups ne parviennent pas à achever Marie. Le premier coup réalisé par le bourreau ne fait qu'une grande blessure. Dans la salle tout le monde est terrifié, a t'elle pu ressentir ce premier coup? Le deuxième coup lui ne parvient toujours pas à décapiter l'ancienne reine. C'est seulement au bout du troisième coup que le bourreau y parvient. Une exécution barbare qui suscite horreur pour cette reine dont le destin reste et restera tragique :

Marie STUART.


N.D.L.R. : Contemporaine de la Chaslerie.
Pierre MEROUZE (via "Facebook")
rédigé le Dimanche 20 Juin 2021
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Ultima verba d’Axel Kahn, sur son blog hier jeudi 17 juin :
—————
« Le rideau de ce blog est de ce fait maintenant tiré. J’y ai exprimé ce qui m’importait le plus, les exigences de l’atténuation de la douleur poussent mes médecins, en accord avec moi, à augmenter les doses d’opiacés qui m’éviteront de n’être qu’un corps martyrisé. Puis, je l’ai dit, la main dans la main des miens qui seront transpercés de mon amour, moi-même nimbé de leur amour, je m’endormirai, ils me verront m’endormir. Je ne serai bientôt plus, ils seront encore, je les accompagnerai. Eux et les autres dont je me suis efforcé d’honorer la confiance.
Axel, le loup, s’apprête à laisser se faire les choses qui doivent se produire, souriant.
Axel Kahn, le 17 juin 2021, 12h. »

N.D.L.R. : Molière... Pensées vers lui...
Chanter dans l’Orne
Publié le 21 juin 2021

Voici fort longtemps que je n’ai pas donné un récital de mes chansons.

J’avise donc par le présent billet les habitants de l’Orne, de la Manche, du Calvados et de la Mayenne que ce mercredi 23 juin, je me produirai avec ma guitare au manoir de la Chaslerie, sis à Domfront-en-Poiraie, à l’initiative de la SVAADE, une association qui organise des manifestations culturelles gratuites dans le Domfrontais et ses environs, et à l’invitation de M. Pierre-Paul Fourcade, maître des lieux.


J’ai à cette occasion revisité mon répertoire, et sélectionné les chansons qui me plaisent aujourd’hui le mieux, ce qui inclut deux ou trois titres inédits et jamais chantés en public.

Pour réserver, envoyer un SMS ou laisser un message au 06 12 96 01 34. (Attention, il ne reste plus beaucoup de places disponibles.)

Qu’on se le dise !


N.D.L.R. : Le concert commence à 20 heures 30.
LES ARBRES SONT REMARQUABLES (via "Facebook")
rédigé le Mardi 22 Juin 2021
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Forêt 🌳 circulaire, expérience de 50 ans du ministère de l'intérieur japonais 🌳🌳🌳
Une mystérieuse Forêt circulaire au Japon est le Résultat d’une Expérience vieille de 50 ans
Une forêt au Japon fait sensation avec sa forme unique. Dans la préfecture de Miyazaki, au sud du Japon, des groupes de cèdres japonais s’élancent vers le ciel, créant de mystérieux cercles concentriques. Après qu’une récente photo aérienne ait repéré ces «crop circles», ou agroglyphes, les gens se sont demandés comment ils se sont formés.
Les formations naturelles pittoresques ne sont pas le résultat d’une invasion extraterrestre, mais bien un plan bien pensé mis au point il y a près de 50 ans. Un document du ministère japonais de l’Agriculture, des Forêts et des Pêches explique que ce qui est maintenant visible est dû à un projet de 1973 concernant la croissance et l’espacement des arbres. À l’époque, la zone était désignée «foresterie expérimentale» et une expérience avait permis aux chercheurs de planter des arbres par incréments radiaux de 10 degrés pour former 10 cercles concentriques.
Ce qui est visible aujourd’hui – même sur Google Earth – correspond aux résultats après 45 ans. Ce qui est assez intéressant, c’est que les arbres ont également poussé dans une forme convexe, se déployant dans la forêt et montrant que l’espacement a des résultats inattendus sur la croissance. Le plan initial prévoyait la récolte des arbres au bout de 5 ans, mais compte tenu du nouvel intérêt, les autorités envisagent de sauver cette forêt circulaire.


N.D.L.R. : Intéressant. Il faudra y penser pour une prochaine vie.
Pierre MEROUZE (via "Facebook")
rédigé le Mardi 22 Juin 2021
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Excellente interview de Michel Onfray, par Alexandre Devecchio. À lire jusqu'au bout :

LE FIGARO. - Votre nouveau livre est consacré à «l’art d’être français». Comment définiriez-vous la France? Est-ce une culture, une géographie, une histoire?
MICHEL ONFRAY. - C’est tout cela à la fois. Car définir la France par son histoire, c’est oublier sa géographie. La définir par la géographie, c’est oublier sa géologie. Le faire avec son histoire, c’est oublier la géologie, la géographie, sa langue, sa littérature, etc. La France, c’est une géographie riche d’une histoire qui cristallise un je-ne-sais-quoi civilisationnel qui se repère clairement dans sa musique, sa littérature, sa langue, sa gastronomie, ses vins, sa philosophie, ses paysages, sa peinture. C’est un style, un ton, une façon d’être et de faire, un esprit que des philosophes ou des penseurs de civilisation ont commenté - Kant, Hegel, Toynbee, Élie Faure, Keyserling, Malraux… C’est Debussy contre Anton Bruckner, c’est le pot-au-feu contre le cheeseburger, c’est le verre de vin blanc sec contre la canette métallique de Coca, ce sont d’incroyables fromages qui effraient une partie de la planète par leur puanteur, ce sont les châteaux de la Loire contre ceux de Louis II de Bavière, c’est Bergson contre Hegel, ce sont tous les paysages des magnifiques provinces françaises, outre-mer comprises, et ce sur un espace limité, contre les millions de kilomètres carrés de la toundra russe, c’est Chardin contre Le Greco, de Gaulle contre Mussolini.

— Vous affirmez que la France a incontestablement des «racines chrétiennes». Qu’entendez-vous par-là? Bien qu’athée et anticlérical, vous reconnaissez-vous dans cet héritage et regrettez-vous son affaiblissement? Pourquoi?
— Avant le christianisme, la France a bien évidemment des racines gauloises, romaines, celtes, vikings. Mais la conversion de Clovis, qui procède d’un schéma intellectuel déjà utilisé avec Constantin qui veut que la conversion d’un homme induise celle de la terre sur laquelle il règne, installe la France dans une configuration d’héritière: la civilisation gréco-romaine tuile avec la civilisation judéo-chrétienne. De sorte que la France est un feuilletage civilisationnel qui mélange l’idéalisme platonicien pour la théologie, l’esprit pratique romain pour le droit, le monothéisme juif pour la religion, le catholicisme pour le césaro-papisme.
Ensuite, la Renaissance infléchit la courbe civilisationnelle via l’effacement du sacré incarné par les Lumières, dont le bras armé est la Révolution française. La fin du sacré tuile avec la prochaine civilisation qui sera probablement post-humaniste. Rien ne pourra moralement interdire son avènement qui s’effectue avec d’actuelles transgressions qu’aucune éthique, aucune morale, ne saurait arrêter. L’intelligence artificielle qui crée des chimères faites d’humain et d’animaux, la marchandisation du vivant, l’abolition de la nature naturelle au profit de l’artifice culturel, constitue une barbarie, qui, un jour, sera nommée civilisation, car toute civilisation nouvelle est dite un jour barbare par les témoins de ceux qui voient la leur s’effondrer. Nous sommes dans le temps nihiliste du tuilage qui tuile la décomposition et le vivant.
Je suis un fils de cette vieille civilisation plus proche du pot-au-feu que de la viande cellulaire clonée vers laquelle nous cheminons à grand pas. Le Christophe Colomb de cette nouvelle civilisation a pour nom Elon Musk. Eu égard à ce qui nous attend, et en regard de l’idéologie «woke» qui travaille à l’avènement de ce nouveau paradigme civilisationnel, bien sûr que je regrette la civilisation judéo-chrétienne. Pour l’heure, je me bats pour elle.

— La France, c’est aussi un pays de lettres. Vous insistez sur l’importance de l’héritage de Montaigne, Descartes, Rabelais, Voltaire, Marivaux et Hugo. En quoi ces six écrivains ont-ils joué chacun à leur manière un rôle central dans la construction de l’esprit français? En quoi sont-ils complémentaires?
— Tous croient en Dieu, aucun n’est athée. Montaigne invente la philosophie française littéraire et concrète, réaliste et immanente, pragmatique et, je dirais, populaire, sans laquelle Descartes ne serait pas possible, donc Pascal ou Spinoza, c’est-à-dire, à leur suite, les Lumières européennes. Bien avant Cervantès, Rabelais invente le roman européen en rendant au corps réel et concret, celui qui mange, boit, rote et pisse, si vous me permettez son registre, sa vérité brimée par la théologie chrétienne fascinée par la chasteté de Joseph, la virginité de Marie, la souffrance et la mort de Jésus qui ne mangeait que des symboles - pain, vin, poisson -, et le corps glorieux de la résurrection. Voltaire invente l’ironie et la légèreté pour traiter de tous les sujets en profondeur, c’est un marqueur très français. Marivaux génère le marivaudage qui est l’art de plaire et de séduire par le verbe, le langage, le discours, la parole, les mots, c’est une autre spécificité française. Il est le contraire de Sade qui est le maître à penser des violeurs et l’ami des déconstructionnistes. Quant à Hugo, le Hugo des Misérables, ce livre est un chef-d’œuvre, il fait du bonheur des plus défavorisés l’horizon du politique en dehors de toute idéologie politicienne qui invite, elle, à verser le sang. Qu’on se souvienne des dernières pages de Quatrevingt-treize !
Montaigne se moque de créer une méthode et propose, dans l’esprit de la philosophie antique romaine, de penser dans le but de construire et mener une vie philosophique et non pour verbigérer, comme si souvent chez les Grecs. Descartes est l’homme de la méthode. Le premier, qui philosophe à cheval, ne plaît pas aux professeurs qui font si souvent la loi en matière de philosophie et croient que philosopher, c’est créer des concepts, et qui enseignent l’éthique mais vivent en ruffians. Le second, qui travaille à son bureau, annonce qu’il ne touchera pas à la religion de son roi et de sa nourrice, il est prudent avec les autorités, et fabrique une méthode qu’on peut enseigner sans qu’elle produise aucun effet dans la vie quotidienne. Montaigne est la mauvaise conscience des professeurs de philosophe, Descartes, leur bonne conscience. Le premier est lisible et lu par tous ; le second, par les professionnels de la philosophie.

— Avec votre côté ogre et votre appétit pour la vie, on a le sentiment que vous vous identifiez à Rabelais, voire à Gargantua. À Hugo également?
— Je ne m’identifie pas, ça n’aurait aucun sens. Ce sont des géants de la civilisation et, dans notre configuration d’effondrement de la civilisation, il n’y a plus, moi compris bien sûr, que des minus habens! Qui seraient le Montaigne, le Rabelais, le Voltaire d’aujourd’hui? Qui le Hugo? Soyons sérieux…
Mais cette série géniale est en effet celle de mes préférences. Ce sont des maîtres qui inspirent plus que des occasions d’identification.

— Vous écrivez que notre époque ne permet plus d’être rabelaisien, cartésien, voltairien, de pratiquer le marivaudage et se réclamer de Victor Hugo? Pourquoi?
— Parce que le corps rabelaisien est le retour du refoulé du corps chrétien: il mange, boit, rote, pète et pisse, si vous me permettez de préciser son registre, et que toutes ces choses-là sont désormais encadrées par l’hygiène qui promeut un corps sans chair, sans graisse, sans cholestérol, sans triglycérides, sans albumine, sans sucre, sans sexe, sans chair, sans sang, sans tabac - mais avec haschich et cocaïne tout de même. Rabelais magnifie le corps naturé. Or l’époque travaille à l’avènement d’un corps dénaturé.
Parce que le cartésianisme est priorité donnée à la raison pour construire une vérité alors que notre époque privilégie les passions, tristes de préférence, les émotions, les sentiments, pour produire des opinions présentées à grands cris comme des vérités.
Parce que l’humour, qui suppose l’intelligence qui s’avère la chose du monde la moins partagée depuis que l’école travaille à la détruire méthodiquement et consciencieusement afin de remplacer le citoyen par un consommateur orwellien, est devenu une langue étrangère. Le ricanement idéologique qui permet d’insulter et de mépriser sous couvert de plaisanteries écrites et débitées par des journalistes qui disposent d’une claque payée par les impôts du contribuable pour riocher aux fausses blagues de leurs vrais comparses, a pris toute la place. Précisons qu’il partage cette place avec les professionnels de la scatologie qui s’adressent à la part la plus infantile et régressive des humains.
Parce qu’à l’heure du néo-féminisme qui avoue détester les hommes et prétend que tout homme est un violeur potentiel, sinon réel, dès qu’il ouvre la bouche ou sourit en présence d’une femme, Marivaux, donc, serait jeté à la vindicte populaire en vertu de la jurisprudence «Balance ton porc» et «MeeToo».
Parce que Hugo, avec son souci du peuple, passerait pour un souverainiste, un populiste, un démagogue, donc un nationaliste belliciste assimilable aux pétainismes compagnons de route d’Adolf Hitler - si j’en juge par la méthode d’un BHL, grand remplaciste postmoderne de la méthode de Descartes.

— Voltaire serait-il de nouveau embastillé à notre époque?
— La Bastille d’aujourd’hui est numérique. Il serait crucifié au pilori des réseaux sociaux, et il y a motif dans son œuvre. On brûlerait virtuellement son œuvre complète parce qu’on y trouve de l’antisémitisme, de la misogynie, de la phallocratie, de l’homophobie, de l’islamophobie. D’ailleurs, aujourd’hui, il ne trouverait pas d’éditeur, ce qui est la meilleure façon de réduire au silence qui pense en dehors des clous du politiquement correct - l’idéologie «woke» et la «cancel culture» qui procèdent de la French Theory comme on le dit dans la langue du dominant…

— Si vous évoquez longuement ces figures d’écrivains, quels sont les personnages historiques qui figurent dans votre Panthéon?
— Cincinnatus qui accepte le pouvoir qu’on lui confie avant de reprendre la charrue dans le champ où la demande lui fut faite. Spartacus qui prouve qu’un Empire, fût-il aussi grand que celui de Rome, peut être mis en difficulté, voire en péril, s’il souscrit à l’idée formulée plus tard par La Boétie: «Soyez résolus de ne plus servir et vous voilà libres». Tiberius Gracchus, tribun de la plèbe, qui souhaite que le peuple ait sa part du gâteau romain. Marc Aurèle qui essaie de conduire les affaires de l’Empire en philosophe stoïcien. Montaigne quand il travaille avec Henri IV pour résoudre la fracture des guerres de Religion. Charlotte Corday, acquise aux idées girondines, lectrice de la Vie des hommes illustres de Plutarque et des tragédies de Corneille, son aïeul, qui imagine pouvoir arrêter la fureur sanguinaire des jacobins en tuant Marat, faussement ami du peuple, tout en sachant qu’elle le paierait de sa vie. Le chef d’état-major de la Commune Louis Rossel qui refuse l’exil proposé par Thiers et le paie du peloton d’exécution à l’âge de 27 ans. Au XIXe siècle, les ouvriers proudhoniens qui veulent un socialisme français pacifiste et pragmatique aux antipodes du socialisme marxiste belliciste et idéaliste. Et tous les travailleurs modestes et discrets, dignes et droits, qui incarnent «la décence commune» chère au cœur d’Orwell. Enfin, le général de Gaulle, pour tout ce qu’il fit et fut, écrivit et vécut. Personne depuis lui…

— Vous ne cessez de répéter que notre civilisation est condamnée. Alors pourquoi écrire ce livre de transmission adressé à des jeunes de 20 ans?
— Parce que sur le Titanic, quand il a été annoncé par le commandant de bord que le navire allait couler, il a bien fallu tout de même vivre le naufrage. Il ne servait alors à rien de couiner… Ce qui nous reste dans ces cas-là, c’est de sombrer avec élégance. Le bateau coule à un moment, il emporte tout, mais, du moins, on meurt vivant. J’ai envie de mourir vivant à l’heure où le bateau commence à s’enfoncer dans les flots. Je souhaite que ceux qui vivront plus que moi cette coulée dantesque de notre civilisation disposent ainsi d’un cordial utile.

L’Art d’être français, de Michel Onfray, Éditions BOUQUINS, 408 p., 22 €. Crédit : Editions Bouquins Essais


N.D.L.R. : Il y a là, à l’œuvre, une volonté de saper les bases de notre civilisation. Même si cela semble relever ici de la provocation, même si l'héritage gréco-latin est un parmi d'autres non moins fondateurs, comment ne pas s'alarmer de telles dérives ? En gros, pourquoi remuer sans fin tout cela sinon pour faire disparaître des repères essentiels à notre culture ? Celle-ci, si précieuse, est déjà si fragile, si violentée...