Références culturelles

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Lundi 27 Janvier 2020
Désultoirement vôtre ! - Archives, histoire, documentation - Anecdotes - Références culturelles
0
(Début de citation)

De : Pierre-Paul Fourcade
Envoyé : lundi 27 janvier 2020 05:13
À : mediatheque.flers@flers-agglo.fr <mediatheque.flers@flers-agglo.fr>
Cc : accueil@flerstourisme.fr <accueil@flerstourisme.fr>
Objet : Concours d'orthographe du 8/2/20 au centre Madeleine-Louaintier

Bonjour !

Je souhaite m'inscrire, dans la catégorie "seniors amateurs", à la 6ème édition du concours d'orthographe "N'ayons pas peur des mots".

Cordialement,

Pierre-Paul FOURCADE
La Chaslerie
La Haute Chapelle
61700 - Domfront-en-Poiraie
06 12 96 01 34

(Fin de citation)
Jean-Pierre ARBON
rédigé le Lundi 27 Janvier 2020
Désultoirement vôtre ! - Archives, histoire, documentation - Références culturelles
0
France Culture, les deux rats et moi
Publié le 27 janvier 2020

Il semble que mon interprétation des fables de La Fontaine vienne de trouver un début de reconnaissance. L’une d’elles (Les deux rats le renard et l’œuf) a été diffusée samedi matin sur France Culture, au début de l’émission Concordance des temps de Jean-Noël Jeanneney, dont on trouvera le podcast ici (fable à partir de 3mn 20s).

J’avoue avoir été assez surpris d’apprendre par un ami que j’étais en train de parler à la radio. Mais quoi ? Mon nom était cité, et si je n’ai mis aucune restriction à l’utilisation de mes enregistrements postés sur Youtube (ils sont de libre accès et de libre usage), c’est bien pour qu’ils puissent être diffusés le plus largement possible, medias nationaux compris (même si, à la vérité, je n’avais jamais jusqu’ici envisagé le cas).

Que France Culture donc, ou toute autre station, continue à puiser dans mes versions des fables pour faire entendre du La Fontaine et procurer (espérons-le) quelque plaisir à leurs auditeurs.


N.D.L.R. : Même opinion pour l'usage de mes œuvres (si la chose en vaut la peine). Et vive la liberté d'expression !
HAUTEFORT, Périgord Noir, 24 Dordogne, Nouvelle Aquitaine. à 40 km de Périgueux, créé sur une période allant de la fin du 16e siècle à la fin du 17ème siècle sur les bases d’une ancienne forteresse médiévale. c’est l’un des rares édifices classiques de la Dordogne. Actuellement propriété d’une fondation, ouvert à la visite de mars à novembre.


N.D.L.R. : Pour partie contemporain de la Chaslerie.

Quand je vois les difficultés sans fin auxquelles je ne cesse de me heurter pour restaurer notre manoir favori et le drainage permanent et massif que cela entraîne sur mes finances de retraité de la fonction publique, je ne peux que me demander qui peut aujourd'hui en France entretenir un truc pareil.

N.D.L.R. 2 : J'ai la réponse...

Et dire que j'ai assez bien connu un gendre... et qu'un autre est le fils d'un ancien collègue...
Journée consacrée presque entièrement à vérifier les chiffres entrés par l'architecte du patrimoine dans le tableau récapitulant la mission dont elle s'estime limitativement investie et qu'elle appelle "EXE". En clair, la restauration des menuiseries extérieures du logis et celle des lucarnes du colombier et des écuries (mais pas les lucarnes pourtant moribondes de la tour Louis XIII, ni davantage la restauration des menuiseries extérieurs de l'aile Ouest autres que ces lucarnes, si ce n'est, exception à l'exception, les menuiseries métalliques de la tour Louis XIII). Bref, de quoi faire de sacrés nœuds de cervelle pour le plaisir. Et en laissant très largement de côté mes soucis d'habitabilité.

Sur ces bases peu satisfaisantes, j'essaye de répartir les sommes correspondant à cet "EXE" bizarre entre plusieurs tranches :
- une tranche 0 pour écluser les reliquats de subventions obtenues pour la restauration de la charpente et de la couverture du colombier,
- la tranche 1 et la tranche 2, autant que possible comme elles ont été autorisées (mais ce n'est guère faisable en réalité, sauf à introduire de la souplesse entre sous-enveloppes),
- une tranche 3 et une tranche 4 à définir, cette fois en commençant à prendre un peu en considération mes souhaits d'habitabilité.

Ainsi conçue, cette programmation présente deux inconvénients majeurs :
- optiquement, elle peut donner l'impression que je passe mon temps à réclamer des subventions, ne serait-ce que parce que, par manque d'architecte du patrimoine en charge depuis bientôt trois ans, des wagons sont restés à quai (les tranches 1 et 2), bien contre mon gré ;
- sur le fond, elle néglige totalement les missions que j'ai besoin de confier à un architecte du patrimoine qui voudrait bien les accepter, en vue de traiter également toutes les autres tâches qui sont à mon programme et qui excèdent largement "EXE", notamment :
. la restauration des menuiseries extérieures du colombier et de l'ancien "salon de l'aile de la belle-mère" : sinon quand espérer rendre habitable le colombier ?
. le traitement enfin de la problématique dite des "poutres pourries" au plafond de mon ancienne chambre au 1er étage du logis ; tant qu'on y est, la réparation du conduit de cheminée dont le haut de la séparation intérieure (j'insiste sur cette localisation) s'éboule un peu plus lors de chaque nouvelle tempête ; sinon, quand rendre habitable la moitié Nord du logis ?
. le dialogue enfin avec le bureau d'études, puis tout ce qui concerne l'installation du circuit du chauffage, y compris à travers la cour (donc y compris la problématique du pavage de la cour) ; sinon, comment rendre habitable quoi que ce soit de plus que le bâtiment Nord et ses 65 m2 déjà traités ?
. et encore plein de choses qu'il serait trop long d'évoquer ici.

Autrement dit, même en additionnant le coût des tranches 0 à 4, on est très loin du total que j'aurai à supporter, si du moins je veux pouvoir mettre à la disposition de mes proches et du public un minimum de pièces convenables pour les recevoir.

Voilà ce qu'il faudra que je parvienne à faire comprendre à mes interlocuteurs du 7. Si j'en crois ce qu'on me laisse entendre, je n'y suis pas encore arrivé et c'est bien ce qui m'inquiète car je ne sais plus comment m'exprimer.
Châteaux, Manoirs et Gentilhommières (via "Facebook")
rédigé le Dimanche 2 Février 2020
Désultoirement vôtre ! - Archives, histoire, documentation - Pour l'étude de diagnostic - Idées de travaux à venir - Références culturelles
0
Le château de Landreville est une maison-forte située dans la commune française de Bayonville dans le département des Ardennes.
C'est un rare exemple encore pratiquement intact d’une habitation seigneuriale ardennaise de la pré-Renaissance.
Le château de Landreville avec ses quatre tours et ses douves fait l’objet d’un classement au titre des monuments historiques depuis le 12 août 20061.
Il est aujourd'hui un Luxury Bed & Breakfast avec chambres d'hôtes aussi bien au château même que dans le pavillon de chasse.
La châtellenie est attestée au xiie siècle. Le château de Landreville a été bâti au début du XIVe et restructuré au milieu du XVIe siècle.
Le château de Landreville représente 800 ans d’histoire, de drames et de joies, qui furent partagés par les familles Landreville, Issenart, Grandpré, Chennery, Beauvais, Maillart, Meixmoron... Le portrait de Claude-François de Maillard (ou Maillart), seigneur et premier marquis de Landreville, a été peint par Nicolas de Largillierre vers 1735.
C'est ici que vivait la légendaire « Dame Blanche » et les descendants de Jean Colin-Maillard, le valeureux chevalier de Huy d'après lequel naquit le jeu de colin-maillard
C'est Pierre de Maillart, baron de Landres et propriétaire à l'époque aussi-bien du château de Gruyères (Ardennes) que de celui de Landres, qui décida de réaménager le château de Landreville en 1567, demeure abandonnée à elle-même après qu'un incendie détruisit les intérieurs sous l'occupation de l'armée de Charles Quint en 1552. Il ira y habiter dès 1570 avec sa jeune femme, Guillemette de Beauvais, propriétaire des lieux.
Le nom du jeu viendrait de Jean Colin-Maillard, un guerrier hutois, ayant combattu le comte de Louvain au xe siècle et qui eut les yeux crevés au cours d'une bataille, mais continua à se battre, frappant au hasard tout autour de lui.
Ce visage aux yeux crevés est représenté sur une sculpture en pierre du portrait du valeureux guerrier Johan Coley Maillard dit « le Grand Maillard » et de sa femme Jeanne de Seille réalisée sur une des cheminées monumentales de l'ancien Château de Landreville, demeure française de sa famille après qu'elle eut quitté la Belgique vers 1350:


N.D.L.R. : Des ressemblances avec notre manoir favori (du moins dans les extérieurs), ce qui n'est guère étonnant puisqu'ils sont pour partie contemporains.

Y repenser si, un jour, on restaure les lucarnes du logis.
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Mardi 4 Février 2020
Désultoirement vôtre ! - Archives, histoire, documentation - Anecdotes - Références culturelles
0
Pour rentrer de Nantes, mon G.P.S. m'a fait passer par Fougères dont j'ai admiré l'impressionnant château :

4 février 220.

4 février 220.

4 février 220.

4 février 220.

4 février 220.

4 février 220.

4 février 220.

4 février 220.

4 février 220.

4 février 220.

4 février 220.

4 février 220.

4 février 220.

4 février 220.

4 février 220.

4 février 220.

4 février 220.

4 février 220.

4 février 220.

Tous les troquets autour du château étaient fermés. Tous sauf un chinois qui est en réalité vietnamien. J'y ai très bien déjeuné, seul client dans tout l'établissement.

Ensuite, mon G.P.S. m'a fait circuler au pied du château de la Chaize, aux Loges-Marchis. Mon ami Bertrand en était hélas absent.
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Samedi 8 Février 2020
Désultoirement vôtre ! - Transmission du patrimoine - Anecdotes - Références culturelles
1
Je m'étais inscrit dans le but de me changer les idées après la série d'emmerdes que je viens de connaître. Et puis il y avait l'imparfait du subjonctif dont l'article de journal, lu par hasard à ma cantine favorite, rappelait les règles. Ce temps de ce mode m'a toujours fait marrer, notamment lorsqu'il était manié par Raymond-la-Science ou Doudou, à l'époque de leur splendeur. Sans parler du Général, bien sûr, grand maître ès-langue classique. Essayez un peu et vous verrez, ça change l'ambiance ; tout de suite, on vous regarde autrement et vous percevez dans les regards une lueur d'admiration. Sur le thème "Mazette, quel champion ! Il en a dans la cabesse, celui-là !"

Bref, je me suis pointé à 14 heures à Flers, au "Centre Madeleine LOUINTIER", pour ce concours d'orthographe. L'amphi étant comble, avec des participants de tout le département et, au moins, du Calvados en plus...

8 février 2020.

... je me suis assis en bordure d'allée, il faisait une chaleur à crever. Et, vous me connaissez, je n'avais pas manqué d'apporter mon appareil, donc j'ai pu prendre quelques photos :

8 février 2020.

On nous a prévenus que, pendant la dictée, une équipe de TF1 nous filmerait. Et l'épreuve a commencé :

8 février 2020.

Alors que nous en étions rendus aux trois-quarts de l'épreuve, j'ai eu la surprise d'être interrompu par la journaliste de TF1 qui, sous l’œil du cameraman, a cherché à m'interviewer :

8 février 2020.

"Et pourquoi êtes-vous ici ?" a-t-elle fini par me demander. J'ai mis un terme à l'entretien en lui disant, égal à moi-même : "Pour gagner !" Quelle arrogance de tête à claques, n'est-ce pas ? J'ai en effet toujours été agacé par les corniauds qui prétendent qu'il est plus important de participer. Moi, j'ai besoin d'adrénaline et j'aime la compétition. Bref, je me suis replongé dans l'exercice, en cochant en marge les mots ou expressions qui me posaient problème, afin d'y cantonner ma relecture. A la fin de la dictée, l'organisateur a poursuivi par un message destiné à départager les ex aequo (qu'on trouvera ci-après). Les "griffées", jamais entendu parler de ces bêtes-là.

Puis break pour correction. Ensuite, appel des lauréats de la catégorie cadet puis de la catégorie junior. Je remarque que la gagnante des cadets est un tout petit bout de chou, aussi noiraude qu'un rom. Etonnant. Sa mère la couve du regard, même basane. J'admire en mon for intérieur tous les efforts d'assimilation que cette victoire doit représenter pour elles.

Puis, commentaire du corrigé par l'organisateur. Ouille, j'ai écrit "gallinacés" avec un "e" de trop ; à "cantonade", j'ai hésité pour finir par me tromper, etc... Bref, au moins 6 fautes pour moi à vue de nez, donc ça part mal. Bien sûr, "griffées", ça n'allait pas, il fallait écrire "gryphées", huîtres parmi d'autres, disparues depuis belle lurette néanmoins. Et là où j'avais pensé à une "mareyeuse", il fallait comprendre qu'il ne pouvait s'agir que d'une "amareyeuse" ; jamais entendu parler de ces autres bestioles non plus.

Et puis de nouveau break, celui-ci très long, pour la correction des copies à un autre étage. On poireaute. Je discute avec ma voisine, une prof de fac retraitée qui s'est compté 8 fautes.

Après une éternité, l'organisateur revient et annonce que deux candidats sont ex aequo, y compris après l'épreuve subsidiaire. Il les appelle sur scène et, pour les départager, leur dicte une série de mots impossibles. Ce sont deux femmes et elle sont toujours ex aequo à l'issue de cette rallonge. Donc épreuve de tirs au but, l'une des deux finit par s'incliner, c'était vraiment très dur.

Puis appel des lauréats, en commençant par celui classé 7ème. Le 5ème se lève derrière moi à l'appel de son numéro ; j'ai le temps de lui demander combien il pense avoir fait de fautes ; "7", me répond-t-il ; donc ça doit être fichu pour moi. La 4ème est appelée, c'est la perdante du tir aux buts ; puis la 3ème, son vainqueur. Donc, pour moi, plus aucune chance, j'aurais dû partir plus tôt, ce n'était pas la peine d'attendre autant. Puis la deuxième, une tête de vainqueur, elle faisait partie, comme d'autres, de l'écurie de l'organisateur ; il les chauffe en vue de ce genre de compètes, dans une sorte de club de scrabble donc. J'imagine que ce n'est pas pour moi, ce genre de truc... Puis le gagnant : "J'appelle le numéro 55".

Oh, le 55, mais oui, c'est le mien, je descends l'amphi, manque de louper une marche, monte sur l'estrade, reçois ma copie, mon prix et les félicitations au micro de l'organisateur :

8 février 2020.

Il me demande si c'est ma première participation. "Oui" réponds-je. Etonnement sur tous les bancs de l'amphi. "Et d'où êtes-vous ?" "De La Haute Chapelle." "Et pourquoi vous êtes-vous inscrit à ce concours ?" "Parce que je voulais en savoir un peu plus sur l'imparfait du subjonctif." De nouveau, murmures divers dans l'amphi. On me remet mes bons d'achat, je me fraye un chemin à travers la cohue épatée par bibi qui l'est bien davantage et m'échappe au plus vite vers ma Twingo de compétition.

Mes preuves ? Les voici : d'abord le texte de la dictée :

8 février 2020.

Elle m'avait paru moins difficile que ce à quoi je m'attendais.

Ma copie (je m'étais forcé, vraiment forcé à l'écrire à peu près lisiblement cette fois-ci)...

8 février 2020.

8 février 2020.

8 février 2020.

8 février 2020.

... et mon carnet de bons d'achat :

8 février 2020.


Bref, tout ça, c'est pas mal mais, comme dit l'autre, "Je tâcherai de faire mieux la prochaine fois !"

P.S. (du 9 février 2020 à 17 heures) : Je pourrais aller faire un tour à la maison d'activités Saint-Michel de Flers où ce gentil organisateur officie les vendredis. Ne serait-ce que pour le remercier de nous consacrer tant d'efforts autour de sa passion.
Bien rentré ! Je repars demain matin pour les Pyrénées.
Voici, comme promis, la copie des "slides" que j'ai utilisées pour un exposé à Gand/Gent sur les bases de la musique occidentale (avec une 2e partie sur les instruments à claviers) - c'est un peu dense, ce n'était que le support d'une explication bien plus dépliée.
(...)
Merci de ton accueil et de la visite de ta belle et impressionnante demeure. Quel courage !
Ce serait bien que tu y organises des évènements, pour y mettre de la vie même si les travaux ne sont pas encore terminés !

Et à bientôt
Amitiés
Jean

N.D.L.R. : Tu es toujours le bienvenu. Et, si ça te tentes, n'hésite pas à organiser un (voire plusieurs) concert(s) au manoir favori !

Un peu trapu, ton topo mais très intéressant. Il faudrait nous le présenter oralement. Et "in French, if possible. And - why not ? - at the favorite manor house, too" !
Route des joyaux de la mayenne (via "Facebook")
rédigé le Jeudi 13 Février 2020
Désultoirement vôtre ! - Archives, histoire, documentation - Pour l'étude de diagnostic - Idées de travaux à venir - Références culturelles
0
Prix spécial du Jury pour les jardins du Manoir de Favry !

PRIX SPECIAL DU JURY

Un jardin alliant de façon élégante originalité et tradition. Réunissant des espaces très différents : la cour, le jardin potager, les topiaires, le jardin se distingue par son harmonie et le goût très sûr de sa conceptrice qui en est le fil conducteur.

GRAND PRIX DES JARDINS EBTS FRANCE - BRIMONCOURT

COMMUNIQUE DE PRESSE


Après le vote des membres d’EBTS France, le jury s’est réuni le mercredi 15 janvier à 12h00 au Willi’s Wine Bar, 13 rue des Petits Champs 75001 Paris

Membres du jury :
Antoinette Seillière – Christine Ternynck – Chantal Baudron - Patricia Bouchenot-Déchin – Suzanne Meijer – Patrick Masure – Francis Lesur

LES PRIX ONT ETE REMIS LORS D’UN DÎNER DE GALA
LE VENDREDI 24 JANVIER
AU CERCLE DE L’UNION INTERALLLIEE
33 rue du Faubourg Saint-Honoré
PARIS


N.D.L.R. : Je ne verrai sans doute pas cela au manoir favori.
AU TEMPS DES CHATEAUX (via "Facebook")
rédigé le Jeudi 13 Février 2020
Désultoirement vôtre ! - Archives, histoire, documentation - Références culturelles
0

Le château de Josselin est situé à Josselin, commune française du département du Morbihan en Bretagne.
Réalisé entre 1490 et 1505 en reprenant bon nombre d'éléments issus du style Louis XII, il fait l’objet d’un classement au titre des monuments historiques depuis le 21 août 1928.
Il est une des pointes du triangle rohannais (trois grandes forteresses La Chèze, Josselin et Pontivy) qui a pour centre le village de Rohan, le fief nominal de la maison de Rohan dont le château est délaissé au profit des trois autres.
Le château est depuis sa construction, la résidence des Ducs de Rohan.

Guéthénoc, cadet de la maison ducale de Bretagne, vicomte de Porhoët, de Rohan et de Guémené, membre de la famille des comtes de Rennes, aurait quitté la motte féodale de Château-Tro en Guilliers pour construire en ce lieu un premier château en bois vers l'an 1008. Il exploite ainsi un site de haute valeur militaire et commerciale comprenant un surplomb rocheux qui domine en à-pic la rivière Oust et correspondant à l'intersection de deux voies romaines : Sipia - Castel-Noec et Vannes - Merdrignac. Son fils Goscelinus donne son nom à la nouvelle forteresse, Castellum Goscelini, d'où Château-Josselin puis Josselin, le bourg castral qui se développe au pied du château et offre une relative sécurité.
Le territoire est alors presque désert, mais connu par la chapelle Notre-Dame du Roncier où est vénérée une statue de la Vierge, découverte au ixe siècle et qui donne lieu à un pèlerinage, ce qui contribue à l'essor économique du village. Ce pèlerinage est d'ailleurs un des plus importants du Morbihan, après celui de Sainte-Anne-d'Auray. La pauvreté documentaire de cette période ne permet pas de bien saisir le rythme et les étapes de cet encellulement lié à la construction de ce château et au pardon de Notre-Dame du Roncier, mais il correspond à une entreprise des Rohan de défrichement, de concentration et de domination des hommes.
En 1154, Eudon de Porhoët, beau-père, régent et tuteur du jeune duc de Bretagne, Conan IV, rassemble des seigneurs bretons pour priver son beau-fils de ses droits. Il est défait par Henri II Plantagenêt, roi d'Angleterre et nouveau duc d'Anjou, auprès duquel s'est réfugié Conan IV. Vers 1170, Henri II vient en personne diriger la démolition du château et fait semer du sel afin de maintenir les murs en ruine.
La forteresse est relevée dès 1173 par le vicomte de Porhoët Eudon, allié du roi de France. Puis la châtellenie passe aux mains de plusieurs grandes familles étrangères à la Bretagne, dont les Lusignan, les comtes d'Alençon et du Perche. En 1370, ces derniers acceptent de céder Josselin, « château ville et châtellenie », à Olivier V de Clisson en échange de la baronnie du Thuit, près de Falaise. Cette acquisition coïncide avec le revirement de Clisson du côté français et amorce de manière délibérée sa brouille avec le souverain breton. À partir du château existant, Clisson fait édifier la forteresse la mieux armée de Bretagne : une enceinte féodale de 4 500 m2, avec un châtelet-résidence et des remparts de 25 m jalonnés de neuf tours et un énorme donjon de 26 m de diamètre et 32 m de hauteur. En 1389, Clisson est banni du royaume de France et est condamné à mort par le duc Jean IV. Il se réfugie dans sa place forte de Josselin mais Jean IV ne tarde pas à faire le siège du château. Parsemée de trêves, la lutte avec le duc de Bretagne continuera jusqu'à sa mort.

Après la mort d'Olivier de Clisson, le château devient alors la propriété d'Alain VIII de Rohan (héritier des vicomtes de Rohan, dont le château est à une vingtaine de kilomètre), qui a épousé Béatrice, fille d'Olivier de Clisson. Son fils Alain IX de Rohan commence à faire construire un logis qu'il adosse aux tours et à la courtine.
En 1488, le duc de Bretagne François II prend le château et le démolit partiellement afin de punir Jean II de Rohan de son soutien au parti français qui lui est opposé. Sa fille Anne de Bretagne le restitue à Jean II, qui, grâce aux revenus de la châtellenie de Dinan et de Léhon et du « billot » (produit d'une taxe sur les boissons pour cinq années) dont il est gratifié par Charles VIII en remerciement de son aide pour conquérir la main de la « petite duchesse », peut transformer le castel et construire dans l'enceinte un logis de plaisance, qui est doté de 1490 à 1510 d'une très belle façade de granit sculpté typique du style Louis XII (1495-1525/1530), formant la transition entre l'art gothique et la Première Renaissance. Malgré la présence d'artistes et d'ouvriers italiens, l'ornementation des façades témoignent des relations qui existent alors entre la production architecturale française et celle du plateresque espagnol. Parallèlement, la reconnaissance de Rohan se manifeste dans de nombreux A surmontés d'une cordelière, emblème de la Duchesse-Reine.
Bannis de Josselin du fait de leur adhésion au protestantisme, les Rohan doivent laisser le gouverneur de Bretagne, le duc de Mercœur, faire de leur château une base pour la Ligue opposée au nouveau roi Henri IV. L'histoire du château reste obscure pendant de longues années, mais la guerre de Succession de Bretagne lui rend son rôle militaire lors de l'épisode du combat des Trente en 1351 : de Josselin partent les trente partisans de Charles de Blois sous la conduite de Jean de Beaumanoir.
Le château passe aux mains des Rohan dont l'essor s'affirme au XVe siècle. En 1455, le vicomte de Rohan réaménage le château pour y installer de l'artillerie. Les travaux semblent montrer par la suite une inflexion des programmes. Le temps des préoccupations d'ordre militaire est passé. Jean II de Rohan entreprend d'importants travaux de restauration visant à améliorer le confort. Il fait reconstruire le manoir d'habitation et sa belle façade sur la cour nord-est.
En 1603, lors de l'érection de la vicomté de Rohan en duché-pairie par le roi Henri IV, Henri II de Rohan, général en chef des protestants, transfère le siège de son pouvoir au château de Pontivy. Lors des guerres de soumission des protestants conduites par Louis XIII, il conduit la révolte protestante contre le pouvoir royal. Pour le punir, le cardinal de Richelieu fait démanteler en mars 1629 le donjon (en deux temps, tant sa masse est imposante) et trois tours, mais épargne le bâtiment Renaissance. Richelieu annonce au duc Henri II, chef des insurgés protestants : « Monseigneur, je viens de jeter une bonne boule dans votre jeu de quilles ! ». En 1694, après la bataille de Camaret, le château sert de prison aux soldats anglais.
Au XVIIIe siècle, les Rohan, vivant à la Cour, ne résident plus au château qui est démeublé et délaissé. Le château redevient prison en 1758, après la bataille de Saint-Cast, et abrite alors près de 1 200 prisonniers de guerre. En 1760, devant le délabrement de la forteresse, Louis III de Rohan Chabot fait raser ce qui reste des deux grandes tours qui encadrent la première porte et le pont-levis.
En 1776, afin de procurer du travail aux enfants pauvres de la région, la duchesse de Rohan permet d'établir une filature de coton dans les salles du rez-de-chaussée.

Lors de la Révolution, la municipalité réquisitionne le château et s'y installe pour tenir ses séances. Une partie de l'habitation sert de dépôt de grains et, dans la tour isolée, les « ci-devants » sont emprisonnés dans des conditions dénoncées par le général Lazare Hoche dans un rapport à la Convention nationale.
En 1799, le château est rendu à la famille Rohan, dans un état très dégradé. Cette situation d'abandon du château se poursuivra jusque vers 1850. En 1822, la duchesse de Berry, lors de sa tournée aventureuse, convainc le duc de Rohan de le restaurer, et des estampes de cette époque, dont une datée de 1828, montrent un bâtiment fort délabré, à la longue toiture effondrée par endroits.
Vers 1835, Charles de Rohan-Chabot, dixième duc de Rohan, décide d'engager une restauration en bonne et due forme de sa demeure, très largement délabrée et où le toit s'écroule par endroits. Le chantier débute vers 1855, sous la direction de l'architecte Jules de La Morandière, élève de Viollet-le-Duc. L'extérieur est remis en état, l'intérieur décoré dans le style néo-gothique dit « Troubadour » alors en vogue est remeublé et presque totalement réaménagé. Le chantier est poursuivi par le blésois Henri Lafargue de 1880 à 1904 puis par Alain Lafargue en 1917, avant d'être ouvert au public vers 193018.
Il est actuellement habité par le quatorzième duc de Rohan, Josselin de Rohan, retiré après une carrière politique régionale et nationale, et sa famille.
Sont visitables les jardins et quatre vastes pièces du rez-de-chaussée du château, la longue salle à manger dessinée par Lafarge, dont le haut des lambris est sculpté à jour des prénoms du duc Alain, de ses parents, de son épouse et de ses enfants, le salon, une antichambre et la bibliothèque contenant 3 000 volumes et des portraits anciens.
Y sont exposés de nombreuses œuvres d'art : tableaux de maîtres dont un portrait de Louis XIV par Rigaud, celui de l'amiral Du Casse qui lui est attribué, celui de Louis XV enfant par Rosalba Carriera, nombre d'effigies familiales (le cardinal de Rohan, la duchesse de La Rochefoucauld d'Enville, Josselin de Rohan-Chabot (1876-1916) 12e duc de Rohan et député du Morbihan par Jean-Gabriel Domergue), le buste en marbre du duc Alain par Auguste Rodin, un beau mobilier du XVIIIe siècle (Davies, Heurtaut, Teuné), la table ayant servi à la signature de l'édit de Nantes), des porcelaines de Sèvres, une grande pendule offerte par Louis XV à Bussy, successeur de Dupleix comme gouverneur de l'Inde française (1755-1758), l'exemplaire en bronze de la célèbre statue d'Henri de Navarre jeune par Bosio qui orna jusqu'en 1830 l'appartement des enfants royaux au palais des Tuileries, une statue équestre monumentale en marbre d'Olivier V de Clisson par Emmanuel Frémiet dont la reproduction en plâtre, offerte par le 12e duc (au musée de Vannes ?) est exposée dans une salle du château de Suscinio.
Les anciennes écuries ont été réaménagées afin d'accueillir le Musée de poupées.

De l'imposante citadelle triangulaire jalonnée par neuf tours (dont les murs ont 3,50 mètres d'épaisseur) plus un imposant donjon, bâtie au XVe siècle, il ne reste que le long corps de logis le long de l'Oust, les trois tours comprises, et au nord-ouest une tour séparée du logis qui servit de prison au XVIIIe siècle (d'où son appellation de « Tour-prison ») et de bureau pour le greffe de la juridiction seigneuriale. Cette aile a été transformée en château de plaisance, et restaurée au XIXe siècle dans le style néo-gothique avec notamment une caractéristique originale, le faîtage des lucarnes presque au niveau du faîtage du comble. Le reste de la forteresse a été démantelé en 1629 pendant la campagne de démolition du cardinal de Richelieu, qui souhaitait éliminer les forteresses non royales, puis s'est délabrée progressivement.
L'enceinte à peu près triangulaire est posée sur un bloc de schiste taillé en glacis. Dans une distribution intérieure fort traditionnelle, le maître d'œuvre a intégré un élément très novateur, l'escalier rampe sur rampe, le plus ancien connu en France, dont la présence et sa fonction sont clairement explicitées par un jeu d'ouvertures qui annonce les fastes des châteaux de la Loire. L'emploi exclusif du granite, pierre à sculpter qui montre qu'elle n'est pas un obstacle insurmontable, différencie le château de Josselin des autres œuvres où si souvent le tuffeau et la brique donnent une polychromie murale ici absente.
L'aile du côté de la rivière présente une austère façade typique de l'architecture militaire : trois tours rondes très élevées en poivrière sont couvertes en ardoise et reliées entre elles par des courtines couronnées de corbelets et mâchicoulis bretons sommés d'arcatures trilobées. Contre la courtine est adossée la maison d'habitation avec fenêtres carrées, celles de l'étage supérieur intégrées dans des grandes lucarnes à deux étages surmontées de pignons à chou et crochets.
Jean II de Rohan fait réaliser entre 1495 et 1506 la façade côté cour, témoignage exceptionnel du gothique flamboyant et de la Renaissance bretonne. L'édifice se compose d'un vaste corps de logis, tout en façade, construit en granit. La célébrité du château de Josselin est due à cette façade basée sur un fort contraste entre le mur gouttereau, y compris ses ouvertures (portes et fenêtres), simplement souligné d'arcs en accolade, et l'ensemble des lucarnes à pinacles et balustrades. Le lien est fait par une série de descentes d'eau en pierre sculptée.
Au dessus du rez-de-chaussée, d'immenses lucarnes à deux étages sont reliées entre elles par une galerie ajourée sur laquelle la majeure partie de la sculpture est réservée. Cette balustrade qui repose sur une corniche en encorbellement offre ainsi une grande variété de motifs décoratifs : pinacles, remplages au dessin tourmenté, cordelières, A couronnés, macles en forme de losange et devise "A PLUS" (armoiries et devise des Rohan), fleurs de lys, hermines stylisées, arabesques... Les portes et les fenêtres, surmontées par des arcs en accolade surbaissés décorés de choux frisés, sont plus sobrement décorées. Dans la partie médiane, deux portes percées côte à côte indiquent la présence de l'escalier central. Les dix lucarnes comportent dans leur partie inférieure une grande fenêtre rectangulaire, divisée en six carrés égaux. Elles sont chacune dotées d'un trumeau richement sculpté et couronnées par un gâble très aigu dont les tympans sont ornés tantôt d'un A couronné, tantôt d'un écu armorié avec le collier de Saint-Michel.

Le jardin à la française créé au début du XXe siècle par le paysagiste Achille Duchêne s’étend devant la façade Renaissance du château. Les buis et des ifs taillés encadrent les pelouses.
Une roseraie a été aménagée en 2001 sous la direction du paysagiste Louis Benech. Elle comporte 160 rosiers appartenant à 40 variétés différentes.
Un parc à l'anglaise lui aussi créé par le paysagiste Achille Duchêne et revu par Louis Benech s'étend au pied des remparts, le long d’un cours d’eau. Ce parc présente des espèces rares d’azalées, de camélias, de nombreux rhododendrons et des arbres centenaires. Il est ouvert au public pour les Journées du Patrimoine et Rendez-vous au jardin.

N.D.L.R. : Dont acte.
Châteaux, Manoirs et Gentilhommières (via "Facebook")
rédigé le Jeudi 13 Février 2020
Désultoirement vôtre ! - Archives, histoire, documentation - Références culturelles
0
FILAIN, Haute-Saône, Franche-Comté, 13 km au sud de Vesoul. Maison forte du 14ème siècle, complétée en style Renaissance courant 16 ème siècle. Les deux tours carrées annoncent aussi un style Henri IV. Propriété privée.


N.D.L.R. : Quel dommage qu'il soit à ce point balafré par la route.

Je me rappelle avoir eu pour élève à l'E.N.A. un membre de la famille éponyme.
J'ai pris, cette après-midi, ma première leçon de piano avec Bruno FUSI, dans les locaux de la "Maison des associations" à Domfront. La prochaine aura lieu dans trois semaines, c'est-à-dire après les congés scolaires.

Voici les documents qu'il m'a communiqués et que je vais étudier d'ici là :

Bruno FUSI m'a interrogé sur mes goûts musicaux, sur les raisons pour lesquelles je désire apprendre à jouer d'un instrument ; il a également voulu savoir pourquoi j'ai choisi le piano.

J'ai répondu que mes goûts sont plutôt classiques, que je désire inciter mes petits-enfants à apprendre à jouer d'une instrument et que j'ai choisi le piano parce qu'il m'y semble plus facile d'émettre des notes justes.
Le paysan du Danube
Publié le 19 février 2020

Gustave Doré


En ces temps où la politique se complait dans le mensonge et se ridiculise dans des pantalonnades, il ne sera pas mauvais d’entendre ou de réentendre Le paysan du Danube. Ce député laid, fruste, mal foutu, venu des marches de l’Empire, et s’exprimant dans une langue qui n’était pas la sienne, donna, dit-on, sous le règne de Marc Aurèle, une extraordinaire leçon de dignité et d’éloquence au Sénat romain.

Ce réquisitoire intense et vibrant contre l’injustice, l’impérialisme et la corruption fournit à La Fontaine la matière d’une fable magnifique et singulière, au ton inhabituellement grave, une des rares où il ne laisse pas affleurer son humour.
Et voici maintenant les commentaires que m'inspire la restauration de l'intérieur de la chapelle de notre manoir favori :

Comme l'illustrent les photos du D.O.E. de l'artisan, ces travaux ont eu lieu alors que l'architecte en chef des monuments historiques en charge de ce chantier avait omis d'assurer préalablement la mise hors d'eaux du bâtiment. Elle avait en effet laissé les deux fenêtres de la chapelle ouvertes aux intempéries, les occultations provisoires ayant été installées, à l'initiative de l'artisan et par celui-ci. Un détail parmi d'autres ; à mes yeux, une faute professionnelle manifeste, s'ajoutant à l'incurie et à la désinvolture constatées plus généralement sur mon chantier de la part de cette bénéficiaire d'un monopole public.

Je m'étais plaint de son attitude auprès de la D.R.A.C.

A ma connaissance, l'inspection générale des monuments historiques a rédigé un rapport sur ces faits avérés, le rédacteur étant Yves LESCROART, que je ne connaissais pas à cette époque.

Malgré mes demandes auprès de la D.R.A.C., je n'ai jamais pu avoir communication de ce rapport.

Quant à cette architecte en chef des monuments historiques, elle n'intervient plus dans l'Orne depuis cette affaire. Elle a, semble-t-il, été promue puisqu'elle a reçu en apanage la restauration de la cathédrale de Strasbourg, dossier à propos duquel elle s'est vite répandue dans la presse en protestant contre l'insuffisance des crédits d'Etat qui lui étaient alloués.

Détail annexe : l'architecte en chef des monuments historiques qui lui a succédé dans l'Orne, et à qui donc j'ai dû m'en remettre jusqu'à ce qu'il atteigne l'âge de la retraite, était un (...). A la chapelle, il a évincé, pour des motifs futiles, la restauratrice de vitraux avec qui je prévoyais de faire affaire pour lui substituer un de ses compagnons de (...). Au passage, le devis que j'ai dû régler, de mémoire sans aucune subvention, avait, comme par hasard, explosé : le prix de compétences aussi distinguées, sans doute ?

Mais le point le plus frappant de la restauration de ces peintures murales, du moins à mes yeux et à ceux du public qui ne manque pas de continuer à s'en étonner, est qu'elles ne doivent pas couvrir plus de 5 % de la surface des murs.

Il y a donc eu beaucoup d'efforts pour, somme toute, pas grand chose.

La raison principale de ce fiasco tient selon moi à l'application étroite qui a alors été faite de la "charte de Venise".

Je comprends fort bien qu'il faille des règles pour éviter des abus mais - je vous le demande un peu - n'eût-il pas mieux valu à la Chaslerie, par exemple, prendre un peu de hauteur par rapport à ce que de telles réglementations peuvent avoir - appelons un chat un chat - de stupide ?

Cette idée de savoir prendre un peu de hauteur par rapport à des réglementations étouffantes me paraît très importante. Nous connaissons tous des fonctionnaires particulièrement zélés qui appliquent étroitement des réglementations dont ils savent eux aussi le caractère excessif. C'est bien triste car, ce faisant, que servent-ils en réalité ? Leur carrière ? Leur tranquillité ? Un peu de courage, que diable !

Car il est clair qu'au moins dans ce pays, on excelle à pondre toujours plus de règles, toujours plus détaillées et exigeantes, pour forcer les gens à la vertu. Un chouette programme, vraiment ! Et tout ça crée, bien sûr, de nouveaux emplois publics, donc grève toujours plus les budgets publics. Et pour quel résultat, je vous le demande ? (...) :