Le "pharaon du Domfrontais" a encore frappé puisque Philippe JARRY est revenu ce matin creuser la rampe d'accès au futur chantier du "petit pont" :Cependant, celle-ci est beaucoup moins importante car deux fois moins profonde que celle qu'il avait fallu creuser, en septembre dernier, pour le mur Ouest de la douve Nord.
Références culturelles
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Vendredi 3 Aout 2012
Journal du chantier - Terrassement - Abords, Avenue, terrasse - Murs divers - Références culturelles - Désultoirement vôtre !
rédigé le Vendredi 3 Aout 2012
Journal du chantier - Terrassement - Abords, Avenue, terrasse - Murs divers - Références culturelles - Désultoirement vôtre !
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Lundi 6 Aout 2012
Journal du chantier - Maçonnerie-carrelage - Cave - Références culturelles - Désultoirement vôtre !
rédigé le Lundi 6 Aout 2012
Journal du chantier - Maçonnerie-carrelage - Cave - Références culturelles - Désultoirement vôtre !
Igor et Jonathan ont commencé à jointoyer l'intérieur de l'appentis de la cave :Ils ne savent pas travailler sans écouter, à la radio, une zim-boum-boum bruyante et, d'après moi, abrutissante.Je leur suggère de se brancher plutôt sur France Musique ou France Culture, en leur expliquant que cela leur permettrait de s'instruire tout en leur donnant des opportunités de réfléchir. Mais il n'y a rien à faire, je le crains, c'est comme si je leur parlais martien.
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Dimanche 12 Aout 2012
Désultoirement vôtre ! - Archives, histoire, documentation - Références culturelles
rédigé le Dimanche 12 Aout 2012
Désultoirement vôtre ! - Archives, histoire, documentation - Références culturelles
Guy et Jacqueline HEDOUIN nous ont invités hier à déjeuner dans le cadre enchanteur de la Bézirie. En fait de déjeuner, ce fut un festin superbement arrosé par du Champagne Georges William...... du Chateauneuf-du-Pape Château de la Gardine...... et, au dessert, du Rivesaltes Château Pradal. J'aimerais que Guy nous décrive le menu, les ingrédients (avec les bonnes adresses) et le type de cuisson qu'il avait choisis. Je lui transmets donc la plume ; nous connaissons tous ici son goût de la perfection dans la restauration des vieilles pierres ; je puis attester qu'hier, il nous a démontré que son expertise et son exigence s'étendaient aux arts de la table car il nous avait mitonné un véritable festival de saveurs. Donc à vous, Guy !
Guy HEDOUIN
rédigé le Lundi 13 Aout 2012
Désultoirement vôtre ! - Archives, histoire, documentation - Références culturelles
rédigé le Lundi 13 Aout 2012
Désultoirement vôtre ! - Archives, histoire, documentation - Références culturelles
Bonjour,
Je vous remercie pour vos compliments. Hélas je ne peux vous répondre maintenant, je pars.
Bonne semaine !
N.D.L.R. : Bonnes vacances !
Je vous remercie pour vos compliments. Hélas je ne peux vous répondre maintenant, je pars.
Bonne semaine !
N.D.L.R. : Bonnes vacances !
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Lundi 13 Aout 2012
Désultoirement vôtre ! - Archives, histoire, documentation - Pour l'étude de diagnostic - Idées de travaux à venir - Références culturelles
rédigé le Lundi 13 Aout 2012
Désultoirement vôtre ! - Archives, histoire, documentation - Pour l'étude de diagnostic - Idées de travaux à venir - Références culturelles
Après ce mémorable repas, Guy et Jacqueline HEDOUIN nous ont entraînés sur les routes du Grand Nord et nous avons commencé par la visite du manoir du Grand Taute, guidés par ses propriétaires, M. et Mme Christian HERRAULT.Ce manoir bâti en granodiorite à la fin du 16ème siècle vient d'être magistralement restauré. Nombre d'ouvertures sont défendues par de belles grilles dues à Marc DESVALLEES, forgeron à Périers (Manche) à l'enseigne de "L'étincelle".Les portes ont été refaites par AUBERT-LABANSAT... ...qui a également restauré les charpentes :Une partie du logis est bâtie sur une cave voûtée :Dans ce logis, je me suis particulièrement intéressé aux plafonds, comme celui-ci, dans la grande pièce de réception, fait de poutres taillées à l'herminette et de rouis parfaitement réguliers qui reposent sur une arête entre les poutres... ... ou d'autres dans d'autres pièces :A dire vrai, tout me semble intéressant dans une telle restauration, qu'il s'agisse du machicoulis qui permettait d'estourbir dans la grande pièce de réception les assaillants qui avaient survécu à la mitraille...... d'une latrine en encorbellement... ... ou des tomettes de FAUVEL dans une grande pièce à l'étage :Dans les jardins en cours de restauration, Guy HEDOUIN nous a montré ses talents de cabri...... tandis que je prenais note des dimensions du petit pont herbagé qui franchit une douve :Enfin, nous avons découvert le pressoir avec son gadage...... et sa presse à longue étreinte...qui n'est pas aussi ancienne que j'aurais pu l'imaginer :Au total, on ne peut qu'admirer la restauration en tous points parfaite de ce manoir emblématique du Nord Cotentin et, devant cet exemple, regretter sans doute que tous les monuments historiques n'aient pas la chance de faire l'objet de soins aussi vigilants et éclairés.
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Lundi 13 Aout 2012
Désultoirement vôtre ! - Archives, histoire, documentation - Références culturelles
rédigé le Lundi 13 Aout 2012
Désultoirement vôtre ! - Archives, histoire, documentation - Références culturelles
La seconde étape de notre promenade avec les HEDOUIN nous a conduits au château de Gratot...... dont j'ai particulièrement observé le pont sur les douves...... ainsi que les lucarnes des communs ; je me dis en effet qu'elles ont pu, dans une certaine mesure, inspirer mes prédécesseurs lorsqu'ils ont fait sculpter le fronton de la lucarne de la tour Louis XIII de la Chaslerie.
Hervé THIS
rédigé le Mardi 21 Aout 2012
Vie des associations - Les amis de la Chaslerie - Animation, fêtes, visites - Références culturelles - Désultoirement vôtre !
rédigé le Mardi 21 Aout 2012
Vie des associations - Les amis de la Chaslerie - Animation, fêtes, visites - Références culturelles - Désultoirement vôtre !
Merci du message. Vu le lancement du livre sur "la cuisine note à note", il y a forte probabilité pour que je revienne dans votre région... mais avec des emplois du temps encore plus serrés que par le passé, au moins dans un premier temps.
Vive la Connaissance produite (par la science, par exemple), partagée (par l'enseignement, par exemple) et utilisée (par l'industrie, par exemple, mais aussi par l'enseignement) !
Bien à vous !
Hervé This
Groupe INRA de gastronomie moléculaire
Professeur consultant AgroParisTech
Directeur scientifique de la Fondation Science & Culture Alimentaire (Académie des sciences)
Président du Comité Pédagogique de l'Institut des Hautes Etudes du Goût
Chargé d'enseignements à Sciences Po Paris
N.D.L.R. : Vous êtes chargé d'enseignements à Sciences Po Paris ? Je l'ai été aussi (j'enseignais les "techniques des marchés de l'argent" en binôme avec Philippe CAMUS). Nous sommes donc un peu collègues. J'espère que cela facilitera le rapprochement !
Vive la Connaissance produite (par la science, par exemple), partagée (par l'enseignement, par exemple) et utilisée (par l'industrie, par exemple, mais aussi par l'enseignement) !
Bien à vous !
Hervé This
Groupe INRA de gastronomie moléculaire
Professeur consultant AgroParisTech
Directeur scientifique de la Fondation Science & Culture Alimentaire (Académie des sciences)
Président du Comité Pédagogique de l'Institut des Hautes Etudes du Goût
Chargé d'enseignements à Sciences Po Paris
N.D.L.R. : Vous êtes chargé d'enseignements à Sciences Po Paris ? Je l'ai été aussi (j'enseignais les "techniques des marchés de l'argent" en binôme avec Philippe CAMUS). Nous sommes donc un peu collègues. J'espère que cela facilitera le rapprochement !
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Samedi 15 Septembre 2012
Vie des associations - Les amis de la Chaslerie - Animation, fêtes, visites - Transmission du patrimoine - Références culturelles - Désultoirement vôtre !
rédigé le Samedi 15 Septembre 2012
Vie des associations - Les amis de la Chaslerie - Animation, fêtes, visites - Transmission du patrimoine - Références culturelles - Désultoirement vôtre !
Deux contrariétés pour ces "Journées du patrimoine 2012" :
- d'une part, nos amis LEMARIE, antiquaires-brocanteurs, empêchés, ne tiendront pas leur stand habituel ;
- d'autre part, Mr T. et la demoiselle à l'écharpe blanche, arrivés hier soir en train à Briouze, m'ont déclaré qu'ils entendaient rentrer à Paris demain après-midi ; il ne sera donc pas possible pour Carole et moi de nous échapper en temps utile pour assister au concert de Lonlay-l'Abbaye où le "Septembre musical de l'Orne" nous avait invités. Il nous reste à nous réjouir néanmoins de la présence de la garde montante en ce week-end chargé.
En revanche, Stefan JAKUBOWSKI, notre ami de Saint-Bômer-les-Forges, sera bien là, lui, et accueillera les visiteurs en grande tenue écossaise et en jouant de la cornemuse.A propos de Stefan, laissons-le commenter cette photo avec son accent inimitable :
(début de citation)
Wee photo of my Piping at tribute to Young Canadian Soldiers killed near me in France.
Look at photo and imagine the day ; all very moving and sad - I started to march at head of column . No rehearsal ; just told to lead on which I did ; however at cross roads I was aware of being alone !! All procession waiting to turn left ; me very strong staight ahead !! Gendarmes then went in front me to lead the correct way !! Story of my life !! Going in wrong direction ; not often Police correct me !! ha ha !!!
Awra best and up yer Kilts !!
(fin de citation)
- d'une part, nos amis LEMARIE, antiquaires-brocanteurs, empêchés, ne tiendront pas leur stand habituel ;
- d'autre part, Mr T. et la demoiselle à l'écharpe blanche, arrivés hier soir en train à Briouze, m'ont déclaré qu'ils entendaient rentrer à Paris demain après-midi ; il ne sera donc pas possible pour Carole et moi de nous échapper en temps utile pour assister au concert de Lonlay-l'Abbaye où le "Septembre musical de l'Orne" nous avait invités. Il nous reste à nous réjouir néanmoins de la présence de la garde montante en ce week-end chargé.
En revanche, Stefan JAKUBOWSKI, notre ami de Saint-Bômer-les-Forges, sera bien là, lui, et accueillera les visiteurs en grande tenue écossaise et en jouant de la cornemuse.A propos de Stefan, laissons-le commenter cette photo avec son accent inimitable :
(début de citation)
Wee photo of my Piping at tribute to Young Canadian Soldiers killed near me in France.
Look at photo and imagine the day ; all very moving and sad - I started to march at head of column . No rehearsal ; just told to lead on which I did ; however at cross roads I was aware of being alone !! All procession waiting to turn left ; me very strong staight ahead !! Gendarmes then went in front me to lead the correct way !! Story of my life !! Going in wrong direction ; not often Police correct me !! ha ha !!!
Awra best and up yer Kilts !!
(fin de citation)
Hélène LEROY
rédigé le Mercredi 19 Septembre 2012
Journal du chantier - Peinture - Cave - Ferme et son fournil - Références culturelles - Désultoirement vôtre !
rédigé le Mercredi 19 Septembre 2012
Journal du chantier - Peinture - Cave - Ferme et son fournil - Références culturelles - Désultoirement vôtre !
Vous cherchiez un peintre...
Voici les coordonnées de Jean-Luc X., demeurant près de la Chaslerie :
Tel 06 XX XX XX XX
N.D.L.R. : Contact établi. Merci beaucoup. J'aimerais en effet qu'il s'occupe, avant les pluies, des menuiseries extérieures du fournil de la ferme et de la maison de Toutou.
Voici les coordonnées de Jean-Luc X., demeurant près de la Chaslerie :
Tel 06 XX XX XX XX
N.D.L.R. : Contact établi. Merci beaucoup. J'aimerais en effet qu'il s'occupe, avant les pluies, des menuiseries extérieures du fournil de la ferme et de la maison de Toutou.
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Mardi 2 Octobre 2012
Désultoirement vôtre ! - Généalogie et sagas familiales - Références culturelles
rédigé le Mardi 2 Octobre 2012
Désultoirement vôtre ! - Généalogie et sagas familiales - Références culturelles
Cela fait bien longtemps, je trouve, que Marie-Françoise ni Dominique ne nous ont entretenus de généalogie pyrénéenne. Pour leur donner envie de s'y remettre, voici un poème de Dominique LEMAIRE, paru dans son dernier recueil, "Passions premières" :
Je connais peu les monts pyrénéens
Mieux toutefois que le vieil Hérodote
Qui n'avait pas l'exacte idée du globe
Et plaçait là les sources du Danube
En contestant que ce fleuve débute
Au froid pays des Hyperboréens
Dans l'incertain des fabuleux confins
On évoquait des flots céruléens
Dans l'océan lié au fleuve Erèbe
Noyant les nefs avant qu'on les radoube
Mais Hérodote ayant fait son enquête
Sur ces rumeurs pensait les mettre en doute
Ainsi que l'île où l'on cherchait l'étain
Dans l'incertain des fabuleux confins
Vieux souvenir les lieux marmoréens
Des Pyrénées dans ma mémoire datent
Et Roncevaux n'est que décasyllabes
A mon oreille assonances qu'un scribe
Nous a copiées pour qu'elles soient redites
Mille ans après par quelque lycéen
Dans l'incertain des fabuleux confins
A Gavarnie cirque cyclopéen
Depuis le bord qui de haut le surmonte
Une cascade en torrent qui retombe
Unit sans fin son panache et sa plainte
A la chanson venant du fond des limbes
Comme un rappel d'avant l'alexandrin
Dans l'incertain des fabuleux confins
Roland le preux que le gave nous chante
Est devenu par un long dithyrambe
Fendeur de roc héros herculéen
Dans l'incertain des fabuleux confins
P.S. : J'ai fourni les traductions pour les enfants des écoles...
Je connais peu les monts pyrénéens
Mieux toutefois que le vieil Hérodote
Qui n'avait pas l'exacte idée du globe
Et plaçait là les sources du Danube
En contestant que ce fleuve débute
Au froid pays des Hyperboréens
Dans l'incertain des fabuleux confins
On évoquait des flots céruléens
Dans l'océan lié au fleuve Erèbe
Noyant les nefs avant qu'on les radoube
Mais Hérodote ayant fait son enquête
Sur ces rumeurs pensait les mettre en doute
Ainsi que l'île où l'on cherchait l'étain
Dans l'incertain des fabuleux confins
Vieux souvenir les lieux marmoréens
Des Pyrénées dans ma mémoire datent
Et Roncevaux n'est que décasyllabes
A mon oreille assonances qu'un scribe
Nous a copiées pour qu'elles soient redites
Mille ans après par quelque lycéen
Dans l'incertain des fabuleux confins
A Gavarnie cirque cyclopéen
Depuis le bord qui de haut le surmonte
Une cascade en torrent qui retombe
Unit sans fin son panache et sa plainte
A la chanson venant du fond des limbes
Comme un rappel d'avant l'alexandrin
Dans l'incertain des fabuleux confins
Roland le preux que le gave nous chante
Est devenu par un long dithyrambe
Fendeur de roc héros herculéen
Dans l'incertain des fabuleux confins
P.S. : J'ai fourni les traductions pour les enfants des écoles...
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Lundi 8 Octobre 2012
Références culturelles - Annonces - Ailleurs - Désultoirement vôtre !
rédigé le Lundi 8 Octobre 2012
Références culturelles - Annonces - Ailleurs - Désultoirement vôtre !
Dans la très belle église Saint-Jean-Baptiste d'Arcangues, en Pays Basque, mariage religieux, ce samedi, de ma filleule Marine AUGEREAU avec Axel PERROT.
J'ai d'abord reconnu les lieux...... avant d'aller me poster au premier étage de la galerie, réservé aux hommes,...... galerie dont j'ai admiré les sculptures...... avant que la cérémonie ne commence : Après la cérémonie (et avant un succulent dîner), nous avons salué les mariés...... sans oublier le père de la mariée, mon ami le professeur Bernard AUGEREAU-VACHER...... ni omettre de nous recueillir sur la tombe voisine de Luis MARIANO (encadrée, sans surprise, de deux boules).
J'ai d'abord reconnu les lieux...... avant d'aller me poster au premier étage de la galerie, réservé aux hommes,...... galerie dont j'ai admiré les sculptures...... avant que la cérémonie ne commence : Après la cérémonie (et avant un succulent dîner), nous avons salué les mariés...... sans oublier le père de la mariée, mon ami le professeur Bernard AUGEREAU-VACHER...... ni omettre de nous recueillir sur la tombe voisine de Luis MARIANO (encadrée, sans surprise, de deux boules).
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Samedi 13 Octobre 2012
Journal du chantier - Architecture-M.O. - Menuiserie - Aile "de la belle-mère" - Références culturelles - Désultoirement vôtre !
rédigé le Samedi 13 Octobre 2012
Journal du chantier - Architecture-M.O. - Menuiserie - Aile "de la belle-mère" - Références culturelles - Désultoirement vôtre !
Lucyna GAUTIER est venue cette après-midi discuter du projet de restauration de l'intérieur de l'"aile de la belle-mère" avec Mr T. et la demoiselle à l'écharpe blanche.
Le problème n'est pas facile puisqu'il s'agit avant tout de concevoir un système d'escaliers qui permettent de desservir les deux niveaux des "écuries" et les quatre du "colombier", étant entendu qu'en plus, d'une part les planchers ne sont pas au même niveau, à étage identique, entre les écuries et le colombier, d'autre part la largeur des bâtiments n'est pas telle que l'on puisse accoler un escalier à n'importe quel mur.
Le fait est qu'à leur habitude, nos prédécesseurs ont imaginé là des solutions aussi mal conçues que réalisées, ce qui leur vaudra prochainement la seule destination qu'elles méritent, à savoir la décharge.
Voici en effet le monstre :
- au niveau du rez-de-chaussée de l'ex-écurie, les deux marches de descente vers le salon (à gauche de la photo) et la première travée de l'escalier, accolé au mur de refend :- la première travée (13 marches), vue de l'entrée du salon :- après un angle à 90° sur la droite, la deuxième travée (8 marches) :- après un angle de 180°, la troisième travée (6 marches) :- après une angle de 90°, celui-ci sur la gauche, la 4ème travée (3 marches) :- après avoir tourné de 90°, cette fois sur la droite, il y a encore une marche à monter :- après un nouveau virage à 90° sur la droite, la sixième travée (10 marches) :- enfin, après un nouvel angle à 90°, ce dernier sur la gauche, la septième travée (3 marches) ; et en plus, on est gêné par le brisis du colombier :Rappelez-moi comment son neveu évoquait le concepteur de cette pure merveille ! Ah oui, il parlait du "goût" et de "l'intelligence des choses du passé" du zigomar en question.
Poubelle, je vous dis, et direct !
Le problème n'est pas facile puisqu'il s'agit avant tout de concevoir un système d'escaliers qui permettent de desservir les deux niveaux des "écuries" et les quatre du "colombier", étant entendu qu'en plus, d'une part les planchers ne sont pas au même niveau, à étage identique, entre les écuries et le colombier, d'autre part la largeur des bâtiments n'est pas telle que l'on puisse accoler un escalier à n'importe quel mur.
Le fait est qu'à leur habitude, nos prédécesseurs ont imaginé là des solutions aussi mal conçues que réalisées, ce qui leur vaudra prochainement la seule destination qu'elles méritent, à savoir la décharge.
Voici en effet le monstre :
- au niveau du rez-de-chaussée de l'ex-écurie, les deux marches de descente vers le salon (à gauche de la photo) et la première travée de l'escalier, accolé au mur de refend :- la première travée (13 marches), vue de l'entrée du salon :- après un angle à 90° sur la droite, la deuxième travée (8 marches) :- après un angle de 180°, la troisième travée (6 marches) :- après une angle de 90°, celui-ci sur la gauche, la 4ème travée (3 marches) :- après avoir tourné de 90°, cette fois sur la droite, il y a encore une marche à monter :- après un nouveau virage à 90° sur la droite, la sixième travée (10 marches) :- enfin, après un nouvel angle à 90°, ce dernier sur la gauche, la septième travée (3 marches) ; et en plus, on est gêné par le brisis du colombier :Rappelez-moi comment son neveu évoquait le concepteur de cette pure merveille ! Ah oui, il parlait du "goût" et de "l'intelligence des choses du passé" du zigomar en question.
Poubelle, je vous dis, et direct !
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Samedi 20 Octobre 2012
Journal du chantier - Arboriculture-horticulture - Abords, Avenue, terrasse - Références culturelles - Désultoirement vôtre !
rédigé le Samedi 20 Octobre 2012
Journal du chantier - Arboriculture-horticulture - Abords, Avenue, terrasse - Références culturelles - Désultoirement vôtre !
Avez-vous vu comme il est beau, le séquoia de la Chaslerie ? Je sens que je fais faire des jaloux... Cet arbre majestueux trône au centre du "grand cadran celtique", au Nord du manoir.Certes, Thierry BOURRE m'explique que ce sequoia a pris un coup de gelée mais que tout ira mieux dès qu'il atteindra 2 à 3 mètres de haut.
Par ailleurs, il est entendu que Thierry me précisera quels aulnes abattre cet hiver, de l'autre côté du Choisel, afin de donner toutes leurs chances aux arbres d'avenir. Voyant des espaces disponibles entre le grand cadran celtique et le manoir, il me propose de planter là un "temple maçonnique", qui se trouverait donc au-delà du mur Ouest de la douve Nord ; il doit m'envoyer le devis qu'on étudiera avec curiosité, en essayant de comprendre de quoi il peut retourner.
Enfin, Thierry m'explique qu'il cherche à entrer en contact avec des municipalités intéressées par un mode d'aménagement de cimetières qu'il a imaginé, destiné à transformer d'anciennes friches industrielles en parcs. Je le signale ici de manière à ce que les amateurs puissent le contacter (voir ses coordonnées en fin de l'onglet "Travaux").
Par ailleurs, il est entendu que Thierry me précisera quels aulnes abattre cet hiver, de l'autre côté du Choisel, afin de donner toutes leurs chances aux arbres d'avenir. Voyant des espaces disponibles entre le grand cadran celtique et le manoir, il me propose de planter là un "temple maçonnique", qui se trouverait donc au-delà du mur Ouest de la douve Nord ; il doit m'envoyer le devis qu'on étudiera avec curiosité, en essayant de comprendre de quoi il peut retourner.
Enfin, Thierry m'explique qu'il cherche à entrer en contact avec des municipalités intéressées par un mode d'aménagement de cimetières qu'il a imaginé, destiné à transformer d'anciennes friches industrielles en parcs. Je le signale ici de manière à ce que les amateurs puissent le contacter (voir ses coordonnées en fin de l'onglet "Travaux").
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Samedi 29 Décembre 2012
Désultoirement vôtre ! - Archives, histoire, documentation - Références culturelles
rédigé le Samedi 29 Décembre 2012
Désultoirement vôtre ! - Archives, histoire, documentation - Références culturelles
Un magnifique site, recommandé par Michel BERA, l'un de mes "amis Facebook".
A marquer dans nos tablettes et à consulter de temps à autre.
J'aime cette sobriété...
A marquer dans nos tablettes et à consulter de temps à autre.
J'aime cette sobriété...
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Jeudi 17 Janvier 2013
Journal du chantier - Maçonnerie-carrelage - Tour Louis XIII - Références culturelles - Désultoirement vôtre !
rédigé le Jeudi 17 Janvier 2013
Journal du chantier - Maçonnerie-carrelage - Tour Louis XIII - Références culturelles - Désultoirement vôtre !
Guy HEDOUIN
rédigé le Samedi 19 Janvier 2013
Journal du chantier - Administration - Désultoirement vôtre ! - Météo - Références culturelles
rédigé le Samedi 19 Janvier 2013
Journal du chantier - Administration - Désultoirement vôtre ! - Météo - Références culturelles
Bonjour,
Comment allez vous avec ce froid de canard ? Un peu de neige à la Bézirie... N.D.L.R. : A la Chaslerie, impossible de rouler jusqu'au manoir, le chemin est verglacé et je ne pourrais le remonter au volant. Pour lutter contre le froid, j'avais prévu (la gourmandise influant bizarrement sur mon choix)...... un déjeuner à base d'huîtres mais, dès la deuxième que je tentais d'ouvrir, mon couteau a glissé et j'ai passé l'après-midi aux urgences à Flers où j'ai subi au moins huit piqûres et un peu de couture. Mais au moins, j'étais enfin au chaud.
Cela m'a permis de terminer le bouquin de Julie qui, je le confirme, gagnerait à être contracté d'un bon quart ; il y a beaucoup de répétitions (notamment à propos des endorphines qui semblent focaliser souvent l'attention de l'auteur) et quelques appréciations de gamine un peu nunuche, que je crois inutiles, sur l'actualité politique française. Bref, je m'étonne qu'une maison d'édition sérieuse, comme ce me semble le cas de P.O.L., n'ait pas exigé de l'auteur un vigoureux élagage ; j'ai trop souvent senti que sa plume patinait, notamment pendant les 100 premières pages et les 200 dernières, ce qui fait quand même un peu trop.
En revanche, cela m'a empêché de préparer ma réponse au courrier du directeur régional des affaires culturelles reçu ce matin. La plupart des questions encore en suspens à propos de la subvention des travaux sur le mur Ouest de la douve Nord paraissent réglées et j'en remercie les divers interlocuteurs qui ont participé à l'instruction du dossier. Le courrier soulève toutefois une problématique inédite ("in cauda venenum"), relative à la possibilité de subventionner de nouveaux travaux effectués en régie, c'est-à-dire par un maître d'ouvrage qui ferait parfois appel non à des entreprises ayant pignon sur rue mais à ses propres employés et à son propre matériel. Telle que cette lettre est rédigée, la question semble d'ailleurs ne se poser que pour la seule Chaslerie, ce qui me laisse un tantinet perplexe. Sans même évoquer, à ce stade, des raisons de fait, je ne suis pas persuadé que tous les aspects juridiques du problème aient été perçus, de sorte que des malentendus paraissent encore à lever. Je compte m'y employer dès que ma main cessera de m'élancer.
Comment allez vous avec ce froid de canard ? Un peu de neige à la Bézirie... N.D.L.R. : A la Chaslerie, impossible de rouler jusqu'au manoir, le chemin est verglacé et je ne pourrais le remonter au volant. Pour lutter contre le froid, j'avais prévu (la gourmandise influant bizarrement sur mon choix)...... un déjeuner à base d'huîtres mais, dès la deuxième que je tentais d'ouvrir, mon couteau a glissé et j'ai passé l'après-midi aux urgences à Flers où j'ai subi au moins huit piqûres et un peu de couture. Mais au moins, j'étais enfin au chaud.
Cela m'a permis de terminer le bouquin de Julie qui, je le confirme, gagnerait à être contracté d'un bon quart ; il y a beaucoup de répétitions (notamment à propos des endorphines qui semblent focaliser souvent l'attention de l'auteur) et quelques appréciations de gamine un peu nunuche, que je crois inutiles, sur l'actualité politique française. Bref, je m'étonne qu'une maison d'édition sérieuse, comme ce me semble le cas de P.O.L., n'ait pas exigé de l'auteur un vigoureux élagage ; j'ai trop souvent senti que sa plume patinait, notamment pendant les 100 premières pages et les 200 dernières, ce qui fait quand même un peu trop.
En revanche, cela m'a empêché de préparer ma réponse au courrier du directeur régional des affaires culturelles reçu ce matin. La plupart des questions encore en suspens à propos de la subvention des travaux sur le mur Ouest de la douve Nord paraissent réglées et j'en remercie les divers interlocuteurs qui ont participé à l'instruction du dossier. Le courrier soulève toutefois une problématique inédite ("in cauda venenum"), relative à la possibilité de subventionner de nouveaux travaux effectués en régie, c'est-à-dire par un maître d'ouvrage qui ferait parfois appel non à des entreprises ayant pignon sur rue mais à ses propres employés et à son propre matériel. Telle que cette lettre est rédigée, la question semble d'ailleurs ne se poser que pour la seule Chaslerie, ce qui me laisse un tantinet perplexe. Sans même évoquer, à ce stade, des raisons de fait, je ne suis pas persuadé que tous les aspects juridiques du problème aient été perçus, de sorte que des malentendus paraissent encore à lever. Je compte m'y employer dès que ma main cessera de m'élancer.
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Lundi 21 Janvier 2013
Désultoirement vôtre ! - Fac - Références culturelles
rédigé le Lundi 21 Janvier 2013
Désultoirement vôtre ! - Fac - Références culturelles
Je viens de terminer la lecture, si l'on peut dire, de "Théorème vivant" de Cédric VILLANI. Je n'ai pas accroché, n'arrivant pas à éprouver pour l'auteur la sympathie que j'aurais imaginée.Même le chapitre 28, pages 167 à 175, où ce mathématicien exhibe ses goûts musicaux me laisse froid, trop de listes, n'en jetez plus !
Dans ce livre, VILLANI évoque, à propos de John NASH, le "Courant Institute of Mathematical Sciences" où j'eus l'occasion d'étudier durant l'été qui suivit mon bac, en 1969. J'y avais été inscrit à un cours trop faible pour quiconque sortait de la classe de Denis GERLL à Louis-le-Grand donc m'y étais embêté. Je logeais du côté de la West 80th Street (en plein quartier de "West Side Story") chez un couple d'universitaires, Steve et Marcia BRODY, spécialistes de la photo-synthèse. En contrepartie, ceux-ci avaient expédié chez mes parents leur fils (à l'époque unique), Stuart, un gamin envahissant qui devait avoir 8 ou 9 ans et n'ambitionnait rien de moins que d'être "président du Monde". Or, en surfant sur le net, je viens d'apprendre que Steve et Marcia, après avoir eu d'autres enfants, ont divorcé. Steve est décédé récemment. Quant au jeune Stuart, il a atteint une notoriété mondiale dans sa spécialité qui est de mesurer la longueur des quéquettes.
C'était ma contribution du jour à la rubrique "A quoi tient une grande carrière scientifique".
Dans ce livre, VILLANI évoque, à propos de John NASH, le "Courant Institute of Mathematical Sciences" où j'eus l'occasion d'étudier durant l'été qui suivit mon bac, en 1969. J'y avais été inscrit à un cours trop faible pour quiconque sortait de la classe de Denis GERLL à Louis-le-Grand donc m'y étais embêté. Je logeais du côté de la West 80th Street (en plein quartier de "West Side Story") chez un couple d'universitaires, Steve et Marcia BRODY, spécialistes de la photo-synthèse. En contrepartie, ceux-ci avaient expédié chez mes parents leur fils (à l'époque unique), Stuart, un gamin envahissant qui devait avoir 8 ou 9 ans et n'ambitionnait rien de moins que d'être "président du Monde". Or, en surfant sur le net, je viens d'apprendre que Steve et Marcia, après avoir eu d'autres enfants, ont divorcé. Steve est décédé récemment. Quant au jeune Stuart, il a atteint une notoriété mondiale dans sa spécialité qui est de mesurer la longueur des quéquettes.
C'était ma contribution du jour à la rubrique "A quoi tient une grande carrière scientifique".
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Lundi 18 Février 2013
Désultoirement vôtre ! - Archives, histoire, documentation - Références culturelles
rédigé le Lundi 18 Février 2013
Désultoirement vôtre ! - Archives, histoire, documentation - Références culturelles
Je lis, dans le bouquin de STEWART, que "les taxinomistes ont d'ores et déjà recensé plus d'un million et demi d'espèces distinctes(...) (dont) 300 000 espèces de plantes, 40 000 espèces de champignons et autres espèces non animales, et 1,25 million d'espèces animales - dont 1,2 million d'invertébrés, sans colonne vertébrale à l'instar des escargots et des crevettes, parmi lesquels 400 000 coléoptères, comme les scarabées. (...) Les vertébrés comptent plus de 60 000 espèces, dont 30 000 poissons, 6 000 amphibiens, 800 reptiles, 10 000 oiseaux et plus de 5 000 mammifères. Parmi les mammifères, plus de 630 espèces sont des primates, l'ordre des animaux qui comprend les lémuriens, les singes et les hommes."
Sur ce, je vous laisse. Tout ça, c'est pas tout, j'ai encore des moutons à compter...
Sur ce, je vous laisse. Tout ça, c'est pas tout, j'ai encore des moutons à compter...
L'écriture est une question d'angle. Exprimer une idée, ou une sensation, sans sombrer dans la platitude ou passer à côté, est un exercice de finesse, un peu comparable à l'atterrissage d'un avion : il faut s'approcher du sujet avec la bonne incidence. Cela tient à trois fois rien. Un mot ou une formule un tant soit peu impropre, une attaque lourde ou facile, et l'on s'écrase dans le lieu commun. A l'inverse, une périphrase allusive, une approche trop vague et détournée, et l'on ne dit rien de ce qu'on croit raconter.
Il y faut le ton, l'esprit, le rythme, la musique. Comment décrire une scène ? Comment camper un personnage ? Comment révéler la vérité d'une situation ? Le bon angle est subtil. Quand on le trouve, il fait chatoyer le récit de mille nuances qu'on n'a même pas besoin d'y mettre, car elles apparaissent d'elles-mêmes, comme la lumière qui se décompose dans un prisme produit un arc-en-ciel.
Tout se joue souvent dès la première phrase. Celle du Procès, de Kafka, (« On avait sans doute calomnié Joseph K., car sans qu'il eût rien fait de mal, il fut arrêté un matin ») est un exemple parfait d'"incipit" réussi. Tout est dit de ce que développera le roman par la suite. Mais on n'est pas toujours forcé d'aller ainsi droit au but. Partir sur un détail, ou emprunter un chemin détourné, peut être aussi la bonne approche.
Maupassant, spécialement dans ses contes, sait parfaitement trouver cet angle d'écriture dont je parle. Mais le maître absolu de l'exercice, et de ses multiples variations, c'est La Fontaine. Sa façon d'aborder ses personnages, de les habiller - ou pas - en animaux, de leur faire vivre des fables, c'est-à-dire des histoires "mensongères", mais qui "contiennent des vérités qui servent de leçons", et la cohérence de style qui court à travers l'ensemble de son recueil, témoignent à cet égard d'une virtuosité sans pareille. L'art d'écrire avec lui devient le jeu d'écrire, et personne, jamais, n'y a excellé autant que lui.
N.D.L.R. : Brooklyn Follies (2005), Paul Auster : « Je cherchais un endroit tranquille où mourir. ». A lire à l'occasion.
Ou encore : Les Chants de Maldoror (1870), Comte de Lautréamont : « Plût au ciel que le lecteur, enhardi et devenu momentanément féroce comme ce qu'il lit, trouve, sans se désorienter, son chemin abrupt et sauvage, à travers les marécages désolés de ces pages sombres et pleines de poison ; car, à moins qu'il n'apporte dans sa lecture une logique rigoureuse et une tension d'esprit égale au moins à sa défiance, les émanations mortelles de ce livre imbiberont son âme comme l'eau le sucre. Il n'est pas bon que tout le monde lise les pages qui vont suivre ; quelques-uns seuls savoureront ce fruit amer sans danger. » Bon programme pour un site favori...
Ou encore : Du côté de chez Swann (1913), Marcel Proust : « Longtemps je me suis couché de bonne heure. » Et ça continue.
Il y faut le ton, l'esprit, le rythme, la musique. Comment décrire une scène ? Comment camper un personnage ? Comment révéler la vérité d'une situation ? Le bon angle est subtil. Quand on le trouve, il fait chatoyer le récit de mille nuances qu'on n'a même pas besoin d'y mettre, car elles apparaissent d'elles-mêmes, comme la lumière qui se décompose dans un prisme produit un arc-en-ciel.
Tout se joue souvent dès la première phrase. Celle du Procès, de Kafka, (« On avait sans doute calomnié Joseph K., car sans qu'il eût rien fait de mal, il fut arrêté un matin ») est un exemple parfait d'"incipit" réussi. Tout est dit de ce que développera le roman par la suite. Mais on n'est pas toujours forcé d'aller ainsi droit au but. Partir sur un détail, ou emprunter un chemin détourné, peut être aussi la bonne approche.
Maupassant, spécialement dans ses contes, sait parfaitement trouver cet angle d'écriture dont je parle. Mais le maître absolu de l'exercice, et de ses multiples variations, c'est La Fontaine. Sa façon d'aborder ses personnages, de les habiller - ou pas - en animaux, de leur faire vivre des fables, c'est-à-dire des histoires "mensongères", mais qui "contiennent des vérités qui servent de leçons", et la cohérence de style qui court à travers l'ensemble de son recueil, témoignent à cet égard d'une virtuosité sans pareille. L'art d'écrire avec lui devient le jeu d'écrire, et personne, jamais, n'y a excellé autant que lui.
N.D.L.R. : Brooklyn Follies (2005), Paul Auster : « Je cherchais un endroit tranquille où mourir. ». A lire à l'occasion.
Ou encore : Les Chants de Maldoror (1870), Comte de Lautréamont : « Plût au ciel que le lecteur, enhardi et devenu momentanément féroce comme ce qu'il lit, trouve, sans se désorienter, son chemin abrupt et sauvage, à travers les marécages désolés de ces pages sombres et pleines de poison ; car, à moins qu'il n'apporte dans sa lecture une logique rigoureuse et une tension d'esprit égale au moins à sa défiance, les émanations mortelles de ce livre imbiberont son âme comme l'eau le sucre. Il n'est pas bon que tout le monde lise les pages qui vont suivre ; quelques-uns seuls savoureront ce fruit amer sans danger. » Bon programme pour un site favori...
Ou encore : Du côté de chez Swann (1913), Marcel Proust : « Longtemps je me suis couché de bonne heure. » Et ça continue.
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Mardi 12 Mars 2013
Désultoirement vôtre ! - Archives, histoire, documentation - Références culturelles
rédigé le Mardi 12 Mars 2013
Désultoirement vôtre ! - Archives, histoire, documentation - Références culturelles
Je viens de terminer la lecture des mémoires de Michelot MOULIN : ouvrage passionnant de bout en bout. Je reprends celle, interrompue, des "Mathématiques du vivant" de Ian STEWART dont les 150 premières pages au moins ne m'ont pas appris grand chose mais dont la suite est beaucoup plus intéressante.