Références culturelles

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Mercredi 4 Décembre 2019
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Lu, sur "gensdeconfiance.fr", l'annonce suivante :

(Début de citation)

Exceptionnel tableau d’autel /retable bois sculpté doré époque Régence


Chers GDC,
Je propose à la vente cet important tableau d’autel, placé dans une structure appelée retable, représentant la Passion, datant de la fin du règne de Louis XIV/tout début Régence (1710-1715), sur panneau de chêne parqueté et chevillé monté dans un encadrement en bois sculpté et doré à la feuille. Le retable est sculpté, polychromé, argenté à la feuille (nuages et Golgotha) et doré à la feuille. La scène représente la Sainte Vierge et Saint Pierre au pied de la croix, la Jérusalem céleste en fond avec de splendides rayons.
Le retable est en deux parties : l’image composée de trois panneaux superbement sculptés et dorés à la feuille d’or et d’argent ; le magnifique cadre est en quatre parties, il est ajouré, très finement sculpté des décors typiques de la Régence.
Une restauration s’impose comme on peut le voir (l’œuvre est dans son état originel). Hormis le manque sur la partie sommitale (deux têtes de putti), l’œuvre est complète (la polychromie sur les personnages est pratiquement intacte).
Il s’agit d’un retable de chapelle privée, provenant d’une collection familiale dont nous nous séparons.
Dimensions : 90 cm x 60 cm
Faire offre décente pour cette œuvre rare
Possibilité d’envoi (prévoir frais de port en colissimo en sus)

(Fin de citation)

Un visiteur de notre site favori aurait-il une idée de ce que serait ici un prix "décent" ?

Quant à la restauration, l'excellent Ryszard ZUREK saurait sans nul doute la mener à bien. Mais à quel prix ?

P.S. (à 6 heures 30) : Echange de courriels nocturnes avec l'ami "John" (ce grand fainéant) :

(Début de citation)

De : Pierre-Paul Fourcade <penadomf@msn.com>
Envoyé : mercredi 4 décembre 2019 06:25
À : Maison Lemarié <info@normandie-antiquites.com>
Objet : RE: retable

C’est donc bien ce que je disais : trop fainéant le p’tit père John...

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De : Maison Lemarié <info@normandie-antiquites.com>
Envoyé : mercredi 4 décembre 2019 06:23:29
À : Pierre-Paul Fourcade <penadomf@msn.com>
Objet : retable

Bonjour Pierre Paul,

Fortement abîmé, intéressant, prix de la restauration oups ! religion catholique en perdition, valeur ? seul l’acheteur le sait et un bon vendeur comme vous doit bien avoir sa petite idée sur le prix.

Moi je suis intéressé mais le prix, Dieu seul le sait !

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Nom : PPF
Prénom : the best one
E-mail : penadomf@msn.com
Sujet du message : Formulaire contact
Message :
Votre avis ?
https://www.chaslerie.fr/blog/message/47474
Faut pas êt' fainéant, John !

(Fin de citation)

P.S. 2 (à 6 heures 45) :

(Début de citation)

De : Pierre-Paul Fourcade <penadomf@msn.com>
Envoyé : mercredi 4 décembre 2019 06:42
À : Maison Lemarié <info@normandie-antiquites.com>
Objet : RE: retable

Et ceci, John, même motif, même punition :


Chers GDC,
Je propose à la vente un superbe Christ en ivoire d’époque Régence, magnifiquement sculpté (ivoire de Dieppe, certainement de la famille des ivoiriers dieppois Cruppevolle), titulus en ivoire, croix en bois de palissandre, reliquaire au pied également en ivoire (Bois de la Croix), fond en soie damassé d’époque, encadrement en bois sculpté et doré, le tout est d’époque et dans son état originel.
Le Christ, in vivo, est représenté tête levée vers le ciel, bouche entrouverte, on voit apparaître la langue et la dentition, barbe bifide, réseau veineux apparent sur les bras et les pieds, le perizonium est magnifiquement sculpté, cordelette très travaillée…
Modèle très rare, peu courant par ses dimensions : très grand Christ (mesure 27 cm x 18 cm), l’encadrement 59,5 cm x 37,4 cm) . Il est INTACT, ne supporte aucun manque.
Faire offre décente pour cette œuvre rare.
Possibilité d’envoi (prévoir frais de port en colissimo en sus)

(Fin de citation)

P.S. 3 (à 11 heures 10) : Accord trouvé avec le vendeur pour les deux lots.

C'est ma grand-mère paternelle qui n'en reviendrait pas de voir un mécréant de mon espèce acheter de tels monuments.

Que voulez-vous, c'est la logique du chantier qui, une fois de plus, l'emporte.
Et aussi le fait que la vente de Pontorson est de nature à me redonner de l'oxygène alors que j'en ai marre de me serrer la ceinture (toute relative, je le concède bien volontiers).

P.S. 4 (le 5 décembre 2019 à 2 heures) : A propos des CRUPPEVOLLE...
Jean-Pierre ARBON
rédigé le Mercredi 4 Décembre 2019
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Lire Proust
Publié le 4 décembre 2019

Je me souviens de cette étudiante qui s’était cassé la cheville le premier jour de ses vacances et s’était vue condamnée à rester deux mois dans un fauteuil. — Eh bien, s’était-elle dit, puisque je ne peux rien faire d’autre, je vais lire « À la recherche du temps perdu ». Et non seulement elle était allée au bout de son projet, mais elle en parlait comme d’une traversée éblouissante, et disait qu’elle avait vécu le plus bel été de sa vie.

Moi, Proust, je ne l’ai jamais lu "in extenso". J’ai fait deux ou trois tentatives qui ne m’ont pas emmené au-delà de la centaine de pages. Mais j’ai une autre façon de le lire : c’est de le picorer. Ouvrir un de ses livres au hasard. Tomber sur une phrase qu’on peut lire et relire et faire tourner dans sa bouche comme un alcool. Par exemple celle-ci, savoureuse, subtile et ironique, qu’on trouve dans « Le côté de Guermantes » :

« Être grande dame, c’est jouer à la grande dame, c’est-à-dire, pour une part, jouer à la simplicité. C’est un jeu qui coûte extrêmement cher, d’autant plus que la simplicité ne ravit qu’à la condition que les autres sachent que vous pourriez ne pas être simple, c’est-à-dire que vous êtes très riche. »


N.D.L.R. : Moi aussi, j’ai toujours bloqué vers la page 100… Malgré plusieurs tentatives, et à différents âges, y compris récemment.
Châteaux, manoirs de par le monde et petites histoires (via "Facebook")
rédigé le Vendredi 6 Décembre 2019
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Le château de la Ballue est situé sur la commune de Bazouges-la-Pérouse, commune française située dans le département d'Ille-et-Vilaine en région Bretagne.

Histoire
Cette colline délimite les pays de Combourg et de Fougères, et de ce fait a été fortifiée depuis des périodes très anciennes. Le château actuel a été construit par Gilles de Ruellan qui avait acheté cette terre en 1620, puis il a été reconstruit en 1752.
Au xixe siècle il a abrité une verrerie.
Architecture
Le château de la Ballue est de style Louis XIII en granit doré. Le corps de logis central est encadré de deux ailes en retour.
Des communs il reste la grande écurie, la tour de l'horloge, le cellier, les deux remises et le passage central.
L'orangerie qui a été construite au xixe siècle a été transformée en salle d'exposition sur l'art des jardins.
Parc et jardins
Ses beaux jardins de topiaires en terrasses et son superbe panorama inspirèrent François-René de Chateaubriand. Le jardin en terrasses existait au xviiie siècle
Après une protection en 1977, le château (et son jardin) fait l’objet d’une inscription au titre des monuments historiques depuis le 11 juin 1999.
Les jardins ont été recréés, le jardin à la française à partir de 1973 par deux architectes : François Hébert-Stevens (le neveu de l'architecte Robert Mallet-Stevens) et Paul Maymont pour le jardin en diagonale en 1975. Ils présentent des salles de verdures formées par les bosquets de charmes, de fougères (ou Filicophytes Filicophyta), labyrinthe et autres créations. Les jardins ont été reconnus comme « Jardin remarquable » en 2005.
Le labyrinthe de verdure est assez étonnant, il a été taillé dans un bosquet de 1500 ifs sur un plan que l'on attribue à Le Corbusier (voir l'ouvrage de Yann Monel et Marianne Niermans " Les Jardins de La Ballue" aux éditions Verlhac). Dans les années 1970, c'était plutôt assez rare de s'engager dans un tel chantier. Mais le lieu est devenu assez connu et certains artistes contemporains tel Niki de Saint Phalle, Robert Rauschenberg, Antoni Tàpies venaient chercher une inspiration dans cet univers végétal. Par ailleurs, les architectes ont voulu donner une dimension "initiatique" dans les cheminements possibles dans cet univers (le terme de jardin n'étant pas approprié) où les surprises ne sont pas rares comme cette charmille enfouie dans un bois de bouleaux ou cette chambre de verdure au détour d'un bosquet de fougères.
Distinction
Le 15 septembre 2017, un jury international, a attribué aux jardins du Château de la Ballue, le 2e Prix du Jardin Européen, dans la catégorie « Restauration et Développement d’un jardin historique ». Cette distinction a été décernée, à Berlin, par le Réseau Européen du Patrimoine des Jardins , qui œuvre « pour la préservation, le développement et la création de jardins et de parcs de grande qualité en Europe ».


N.D.L.R. : J'en ai entendu parler à l'occasion de la première réunion de chantier de ma nouvelle architecte du patrimoine, c'est-à-dire le 14 novembre dernier. Il faudrait que j'en contacte les propriétaires car je crois comprendre que nos démarches, en matière de restauration, présentent diverses (et fortes, paraît-il) analogies, notamment en termes de rythme et de progressivité.

En tout cas, ces jardins me paraissent mériter que je fasse un détour lors d'un de mes prochains (derniers ?) passages à Pontorson.
Thatcher et Boileau
Publié le 10 décembre 2019


L’un des ministres de Margaret Thatcher avait dit un jour à son propos : « The danger, when Margaret speaks without thinking, is that she says what she thinks ».

Cette observation ne vaut pas que pour la dame de fer. Quand on parle sans réfléchir, on dit souvent ce que l’on pense, les psychanalystes l’ont bien compris. C’est vrai de presque tout le monde (sauf, d’après The Guardian, de Boris Johnson, qui ment même inconsciemment).

Toutefois, en anglais, to think signifie à la fois penser et réfléchir, et la traduction française naturelle ne rend pas compte de l’humour de la phrase. Une meilleure traduction serait : « Le danger, quand Margaret parle sans penser à ce qu’elle dit, c’est qu’elle dit ce qu’elle pense ».

Par un heureux hasard dans mes lectures, je rapproche cela d’une épigramme concernant Boileau. Dans son discours de réception à l’Académie, celui-ci joua faussement les modestes, et prétendit dans un style alambiqué qu’il n’était qu’un naïf et un ignorant dans le maniement de la langue. Peu après circulèrent les quatre vers suivants :

Boileau nous dit dans son écrit
Qu’il n’est pas né pour l’éloquence
Je ne sais trop ce qu’il en pense
Mais je pense ce qu’il en dit


On savait formuler les vacheries avec élégance, en ce temps-là.
Jean-Pierre ARBON
rédigé le Jeudi 12 Décembre 2019
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Où il est question du Dakota du Nord
Publié le 12 décembre 2019

Je suis comme tout le monde, et il m’arrive de perdre du temps (parfois même beaucoup de temps) à lire des posts ou à regarder des vidéos qui m’ont été suggérés sur Internet, et pour lesquels je n’avais a priori aucun intérêt.

Ainsi, dernièrement, Facebook a placé sur mon mur un article qui émane d’un site américain nommé Big Think (tu parles…) où sont publiées deux cartes des Etats-Unis : l’une sur laquelle figure ce que chaque état a de meilleur ou de plus remarquable, et l’autre ce qu’il fait de moins bien. On apprend ainsi que c’est en Californie que l’on trouve les villes les plus polluées, mais aussi le plus de bébés qui sont nourris au sein ; que le Wyoming compte le plus fort taux de suicides, mais le moins de cas de syphilis ; que c’est en Caroline du Sud qu’on est le plus poli, mais aussi (méfions-nous des gens polis) qu’il y a le plus de crimes violents ; etc, etc.


L’information la plus insolite concerne le Dakota du Nord : bien qu’il soit l’état le moins visité des Etats-Unis, c’est celui où l’on a les plus gros pénis. Je me demande bien quel organisme établit ce type de statistique, mais maintenant que cette information capitale est dévoilée, les touristes vont peut-être affluer davantage.

(Cela me remet en mémoire qu’au cours d’un voyage en avion vers les USA, du temps qu’il fallait encore remplir des fiches de débarquement pour la douane, mon voisin, arrivé à la mention Sexe après avoir indiqué son nom et son prénom, avait sobrement indiqué : « Encombrant ». Je sais maintenant qu’il venait du Dakota du Nord.)

N.D.L.R. : Dakota du Nord, qualité FOURCADE !

Non, je déconne.
Quoique...
En 1582, il y a 437 ans, la semaine que nous sommes en train de vivre n’a tout simplement pas eu lieu ! Point de faille spatio-temporelle ou de sort jeté au monde… Mais tout de même, le peuple de France qui s’était couché en ce dimanche 9 décembre 1582 s’est levé le lendemain… le lundi 20 décembre !

A cela bien sûr une explication rationnelle : l'adoption du calendrier grégorien en France, en lieu et place du calendrier julien, introduit par Jules César en 46 av. JC et encore en cours jusqu’alors…

N.D.L.R. : Contemporain de la Chaslerie.
Jean-Pierre ARBON
rédigé le Vendredi 13 Décembre 2019
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L’art des courbes
Publié le 13 décembre 2019

Il existe une catégorie particulière de statisticiens qu’on appelle chartistes (c’est un anglicisme, même si ça peut passer pour du parfait français).

Ces braves gens pratiquent l’analyse graphique (chart = graphique, tableau), c’est-à-dire qu’ils recherchent dans les courbes d’évolution de certaines valeurs, et plus spécialement dans l’historique du cours des actions, l’apparition de figures permettant de prédire l’évolution future de la tendance. Pour ce faire, ils ont développé toute une gamme d’outils de nature mathématique, et un vocabulaire cabalistique qui leur permet de débusquer les résistances, explorer les écarts-types, monter ou descendre les biseaux, traquer les retournements, caresser les soutiens.

C’est un art très abscons, assez ésotérique, et pratiqué par des initiés. J’ai longtemps cru qu’il fallait pour s’y adonner une grande bizarrerie de caractère, tant ces travaux m’apparaissaient dépourvus de toute notion de plaisir, jusqu’à ce que je tombe sur cette image, et que je comprenne que j’étais peut-être dans l’erreur.


N.D.L.R. : En tout cas, grand merci pour vos contributions tendant, avec un réel talent, à recentrer notre site favori sur des considérations hautement importantes !
L'Italie : son art, son histoire, sa culture, ses traditions (Via "Facebook")
rédigé le Dimanche 15 Décembre 2019
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La Fontaine du Porcellino de Pietro Tacca à Florence

La fontaine du Porcellino, une statue réalisée en 1612 par Pietro Tacca à partir d'une sculpture grecque en marbre qui se trouve à la galerie des Offices, trône dans la loggia del Mercato Nuovo de Florence.

Cette sculpture, commandée à Tacca par le Duc Ferdinand II, est devenue célèbre non pas par sa beauté, mais par le fait qu'elle porterait chance ainsi que par un conte d'Hans Christian Andersen, inspiré par la statue : “Le Sanglier de Bronze” écrit en 1839.

Si vous posez une pièce de monnaie sur la langue du sanglier, d'où sort l'eau, et qu'elle tombe dans la grille aux pieds de l'animal, cela vous portera chance.

Et même si ce n'est que superstition, il vous suffira de savoir que les pièces sont ensuite récupérées pour des œuvres de charité.


N.D.L.R. : Contemporaine de la Chaslerie.
Jean-Pierre ARBON
rédigé le Lundi 16 Décembre 2019
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Ensoleillement de l’anus
Publié le 16 décembre 2019

Quelqu’un a bien voulu attirer mon attention sur un récent article de Glamour, « magazine pop et engagé », qui traite d’une pratique méconnue en Occident que ses adeptes désignent par le nom de « butthole sunning ». De quoi s’agit-il ? D’une antique pratique taoïste « née en Extrême Orient » (la précision est bienvenue), et remise au goût du jour par une instagrammeuse dont le pseudonyme est MetaphysicalMeagan. Elle consiste à exposer son anus au soleil pendant une durée variant de trente secondes à cinq minutes, si possible tous les jours.

Si l’article nous met en garde sur les risques de l’exercice (un coup de soleil mal placé et, si l’on n’a pas de chance, le cancer qui va avec), les bienfaits cependant sont nombreux. MetaphysicalMeagan en liste au moins une vingtaine. J’ai retenu que cela nourrissait la créativité et la libido, que les capacités de concentration et de stimulation intellectuelle s’en trouvaient augmentées, que le magnétisme personnel s’épanouissait en conséquence, et qu’on attirait ainsi à soi des gens qui sont sur la même longueur d’onde que vous. Bref, qu’un trou du cul qui bronze attire d’autres trous du cul. (Une visite sur les plages en été permet aisément de vérifier ce théorème.)

Qui pouvait s’attendre à ce qu’un rayon de soleil recueilli à cet endroit précis fût porteur d’autant de bonnes choses ? Il fallait toute la patience sereine des anciens Chinois pour l’établir. Je les imagine présentant plus ou moins longuement leurs postérieurs de toutes les manières et à toutes les expositions possibles (au soleil donc, mais aussi à la pluie, au vent, à la nuit, et bien sûr à la lune), afin d’en déterminer les effets sur le corps et l’esprit, puis calligraphiant leurs sensations et observations sur de précieux parchemins. Il est heureux que ce savoir ne se soit pas perdu.

Ceci dit, je ne rapporte ici que ce que j’ai lu dans l’article et sur un ou deux sites que j’ai consultés. Mes lecteurs comprendront que vu la météo, et la saison, je n’aie pas encore expérimenté par moi-même les bénéfices de ce vénérable rituel.

N.D.L.R. : Hum, vous faites de plus en plus fort... Qu'écrire ici ? Un membre du fan-club aurait-il une idée de remarque bien sentie, je veux dire appropriée ?
L'Italie : son art, son histoire, sa culture, ses traditions (Via "Facebook")
rédigé le Mardi 17 Décembre 2019
Florilège de faits ou d'œuvres contemporains de la Chaslerie - Désultoirement vôtre ! - Archives, histoire, documentation - Références culturelles - Florilèges
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Domenico Robusti, also known as Domenico Tintoretto, (1560 – 17 May 1635)

Portrait of a Young Man - between circa 1580 and circa 1585 - oil on canvas 64.8 cm x 55.3 cm

Museum of Fine Arts, Boston


N.D.L.R. : Contemporain de la Chaslerie.
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Mardi 17 Décembre 2019
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Je viens de nous inscrire, Carole et moi, à un voyage organisé par "Mondes & Merveilles" en Roumanie, du 7 au 10 mai prochains, sous la houlette d'Irina BOULIN-GHICA. Nous aurons le plaisir d'y retrouver des amis ornais.

P.S. : En surfant sur la toile, j'ai appris que la conférencière est une camarade, et son mari un double camarade. Il se confirme donc que nous ne devrions pas nous sentir trop perdus.
Je suis en train de terminer la lecture d'un ouvrage que m'a conseillé Carole, "Passeport diplomatique" de Gérard ARAUD. Livre très intéressant racontant la carrière de ce double camarade qui avait choisi, à sa sortie de l'E.N.A., une affectation qui ne m'a jamais attiré, contrairement à elle qui se serait bien vue femme d'ambassadeur. Les chapitres exposent, poste par poste, les principaux dossiers dont il a eu à connaître et le fait est qu'il a très bien mené sa barque, sans doute porté par des réseaux actifs, jusqu'à Washington encore dernièrement, et sidéré par TRUMP autant qu'on peut l'être. Des portraits rapides mais vifs, DOUSTE-BLABLA est étrillé, BARNIER pas flatté.

Si j'avais lu ce bouquin 44 ans plus tôt (ou quelque chose comme ça), je n'aurais pas obtenu un 2/5 rédhibitoire à l'épreuve dite de "Relations internationales" de l'E.N.A. et beaucoup de choses auraient été différentes pour moi.

Faut-il que je le regrette ? Pas sûr, j'ai navigué dans d'autres eaux et "such is life". De toutes façons, ce type de remarque n'intéresse pas grand monde et ne sert à rien.
Cette année, la hotte du Père Noël contenait pour moi (en plus du cadeau de l'artisan polonais et d'une bouteille d'alcool de banane rapportée des Iles Canaries par Igor) :
- de la part de Carole, le "guide Michelin" sur la Roumanie et "Roumanie, au carrefour des empires" d'Henri PAUL dans la collection "L'âme des peuples" (on voit qu'elle prépare un prochain voyage),
- de la part de mon aîné, "L'archipel français" de Jérôme Fourquet au "Seuil" et "Sapiens - Une brève histoire de l'humanité" de Yuval Noah HARARI chez "Albin Michel",
- de la part de mon cadet, "Le livre de ma jeunesse - 1952" chez "Hors Collection", "Le plaisir au Moyen Age" par Jean VERDON chez "Perrin" et "888-1180 Féodalités" par Florian MAZEL chez "Gallimard".

A tous, un grand merci. Le Bon-Papa a là de quoi occuper intellllligemment ses longues soirées d'hiver !