Références culturelles

A ‘tazza’ bowl by Giovanni Ambrogio Miseroni, c. 1610.

Tazze were elaborate vessels on a stand which came in a variety of different shapes. This one was made in the form of a grotesque mask with an open mouth and carved from smoky quartz, a rare variant of rock crystal prized for its dark translucence. It is the finest in a group of four bowls in smoky quartz recorded in the inventory of the Habsburg Emperor Rudolf II as having been ‘brought from Milan’, where the Miseroni family had its workshop and where most of the finest rock crystal carving of this period was done. Giovanni Ambrogio was the head of the celebrated Miseroni workshop at this time.

N.D.L.R. : Contemporain de la Chaslerie.
Cartes postales et photos anciennes
rédigé le Samedi 11 Novembre 2017
Désultoirement vôtre ! - Généalogie et sagas familiales - Références culturelles
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Que de temps passé à rêver devant ce catalogue ...

N.D.L.R. : Je confirme ! Et, en plus, je reconnais le scooter que m'avait offert Julietotte !

Et peut-être aussi la "bicyclette garçonnet" et l'"automobile forme sport". Il faudrait le vérifier sur les albums photos de mon père.

N.D.L.R. 2 (du 13 novembre 2017) : Je viens de retrouver dans mes archives cette photo, prise en 1954 à Sousse (mais pas celle du scooter) :

J'avais donc pratiquement le même âge et les mêmes bonnes joues que ma petite-fille aujourd'hui et c'était bien (aux phares et au klaxon près, apparemment) l'"automobile forme sport" du fameux catalogue.
Puisque je m'étais aperçu que ce "cousin éloigné de Carole" est commissaire-priseur, je lui ai montré des photos de meubles ou de tableaux dont j'ai connaissance, issus d'héritages BABOIN-SAUZET, en espérant le faire réagir à leur sujet d'intérêt commun et je n'ai pas été déçu.

S'agissant du grand bureau à cylindre qui fut la propriété du "grand-oncle Paul" et sur lequel la restauration par Sébastien LEBOISNE n'a pas permis de découvrir d'estampille...

... mon correspondant m'a ainsi écrit : "Le bureau de l’oncle Paul est absolument superbe : je pense que c’est un travail de Jean-Joseph Chapuis , un très grand ébéniste de l’Empire originaire de Bruxelles. L’abondance des têtes est très typique. Ce n’est que mon idée, mais il faut assurément chercher dans cette direction. Peut être en savez vous d’ailleurs plus ?".
Non, je n'en sais pas plus mais je retiens l'idée.

S'agissant de quatre fauteuils estampillés H. Amand...

... dont les peintures ont été restaurées par Jean-Jacques ROUCHERAY (propriétaire du château de Pont-Rilly dans la Manche) et les tapisseries par les ateliers malgaches de la maison CHEVALIER, maison selon laquelle les thèmes de ces tapisseries seraient respectivement "le mage ou le diseur de bonne aventure"...

... "le repas d'été"...

... "Méléagre offrant la hure du sanglier"...

... et "Vertumne et Pomone"...

... mon correspondant m'a confié que "ce sont de très jolis sièges. Tout à fait dans l’esprit des choses que nous possédons dans la famille et dont on dit qu'elles proviennent des Baboin au XVIIIe siècle (dont une commode au musée des arts décoratifs de Lyon, quelques sièges garnis de tapisserie par Nogaret et des tapisseries d’Aubusson) - le tout éparpillé ici et là dans la famille. Les tapisseries qui les recouvrent sont très jolies et de belle qualité."
Je me borne à ajouter que, de mon point de vue de pièce rapportée (comme mon beau-père savait me le rappeler), il est regrettable que les deux fauteuils et le canapé de la même série qui manquent à l'appel aient très probablement achevé leurs carrières chez de proches parents de Carole que je n'ai pas réussi à identifier précisément mais qui, à l'évidence, n'ont pas su en prendre soin.

Mon correspondant, qui me donne l'impression d'être habitué à surfer sur la toile (il m'a écrit que c'est comme cela qu'il avait découvert notre site favori donc eu l'envie de me contacter) m'a par ailleurs signalé ce lien qu'il a découvert et qui l'a beaucoup intrigué, à propos d'une montre Bréguet commandée en 1799 pour un Monsieur Baboin, aujourd’hui dans la collection du British Museum. Il précise qu'il s'agit probablement de Florent ou de l’un de ses frères Romain et Benjamin alors en Autriche et rappelle que Guillaume Sauzet avait épousé leur sœur Appolonie, ancêtre directe de Carole.
Avec le "cousin éloigné de Carole", nous avons échangé à propos de quelques tableaux des familles SAUZET et BABOIN dont nous avons connaissance.

J'ai montré la petite huile sur toile représentant Paul SAUZET (1800-1876), alors jeune député, le bicorne de son uniforme posé sur le fauteuil :

Ce tableau a été restauré par Agnès ARCHIMBAUD (de Villedieu-les-Poêles) qui m'a expliqué qu'à l'époque où il a été peint, dans les années postérieures aux turbulences révolutionnaires, les peintres avaient souvent oublié les leçons des anciens maîtres, de sorte que la pâte de leur peinture apparaît souvent goudronneuse, comme ici.
Mon correspondant m'a toutefois écrit : "Paul Sauzet jeune : un petit tableau charmant, très intéressant. On reconnait très bien l’oncle Paul."

Le grand pastel signé de Joseph TOURNY représentant le grand-oncle Paul à l'époque où il présidait la Chambre des Députés (de 1839 à 1848) ou peu après...

... a provoqué le commentaire suivant : "Paul Sauzet âgé : vous possédez une très bonne réplique (peut être de la main de l’artiste) d’un portrait plus grand que possède mon grand-père et qui s’inscrit dans une série de trois : Paul Sauzet veuf, Aimé Baboin son beau frère et cousin germain (soyeux, propriétaire ch château de Loyes), et Elisa Bonhomme épouse Baboin, le tout par Joseph Tourny (peintre, ami de la famille, qui était souvent en séjour chez nous à (...), dans l’Ain). Tourny était un excellent aquarelliste et pastelliste. C’est ce que dit un critique du Salon en 1865 à propos d’un portrait non identifié : "un ouvrage d' un ordre supérieur; c'est dessiné avec ampleur et fermeté, c'est modelé avec une vigueur surprenante quand on connaît les ressources limitées de l’aquarelle.""
Je serais curieux de voir les trois portraits que mon correspondant évoque. Il faudra qu'à l'occasion, je vérifie si celui que je connais est un pastel ou une aquarelle. Je retiens toutefois l'idée que le "grand-oncle Paul" était alors veuf de son épouse et cousine Emma BABOIN (1806-1856), Emma I BABOIN, devrais-je écrire. Ainsi, ce portrait est postérieur à 1856.

Le neveu du "grand-oncle Paul", à savoir Juan SAUZET (1829-1923), magistrat, à moins qu'il ne s'agisse d'un autre magistrat, Paul II SAUZET (1867-1942), fils de Juan. J'ai retenu que l'un des deux a été président de la Cour d'Appel de Lyon (point à vérifier). Quoi qu'il en soit, tout cela illustre la culture juridique d'une partie de la famille de Carole dont le plus brillant exemple contemporain est son cousin germain Arnaud CHASTEL qui a présidé (si j'ai bien retenu) un cabinet de 700 avocats, chiffre qui me paraît énorme.

Je suis frappé par la ressemblance (coiffure comprise) entre cet homme et la tante et marraine de Carole, Christiane CHASTEL.

Un portrait que je crois représenter l'épouse de Paul II SAUZET (1867-1942), donc Emma II BABOIN (1869-1939), à qui je trouve une nette ressemblance avec Carole :


A propos de ces deux derniers tableaux, mon correspondant m'écrit : "le second Paul Sauzet magistrat et son épouse : deux très jolis portraits, je suis enchanté de découvrir le visage de ces deux personnes dont je n’avais connaissance que dans des écrits (notamment la lettre si amusante et flatteuse que je vous ai communiquée)."
Après que je lui ai fait part de mes doutes sur l'identité des personnages représentés sur ces deux derniers tableaux, mon correspondant a ajouté : "Si le 2e portrait féminin dont il est question est celui de la jeune femme portant des fleurs dans les cheveux et des boucles d’oreilles, ce tableau semble en effet un peu précoce pour être Appolonie dite Emma Baboin épouse de Paul II Sauzet en 1889 (encore que…). Il s’agit peut-être de la mère de l’un des deux époux ? Madame Baboin mère était Isabelle Marie Charrin mariée en 1865 avec Auguste Baboin soyeux (fils d’Aimé Baboin, neveu de Paul Baboin et d’Emma Sauzet) ou alors madame Juan Sauzet (magistrat à Lyon) née Alice Perras (là encore, mariage en 1865)."

Quoi qu'il en soit, j'ai connaissance d'une parure dont ma belle-fille arborait une partie dans son chignon le jour de son mariage et dont le coffret porte, de mémoire, les initiales E.B. (à moins que ce ne soit E.S.), ce qui doit désigner cette dernière aïeule de Carole :

26 juillet 2014.



Mais, de mon point de vue, nos échanges les plus intéressants à propos de tableaux ont porté sur une paire de portraits que je croyais, jusque là, représenter Guillaume SAUZET (1765-1844) et son épouse Appolonie BABOIN (1768-1830), c'est-à-dire les parents du "grand-oncle Paul" :

Comme me l'avait fait remarquer mon ami Patrice CAHART, le titre du livre que montre le personnage est...

... « BOERA HAVE T I », c'est-à-dire tome 1 des Œuvres de Boerhaave, célèbre médecin hollandais, actif au début du 18ème siècle. Ceci prouve que le personnage du portrait était médecin. Or je savais que le père du "grand-oncle Paul" avait été médecin et il me paraissait que l'épouse de cette paire ne pouvait, avec sa très riche robe et - avouons-le (toujours mon côté "affreux Jojo") - son air un peu coincé, qu'être une fille de soyeux.

Je trouvais néanmoins que l'homme du couple avait, notamment par sa coiffure, un petit air de Jean-Jacques ROUSSEAU (1712-1778)...

Jean-Jacques ROUSSEAU.

... mais cela n'avait pas suffi à me faire conclure qu'il eût pu appartenir à une génération plus éloignée.
Or, à ce sujet, mon correspondant m'écrit : "Je suis (...) un peu ennuyé par le portrait de Guillaume Sauzet et son épouse Appolonie Baboin, les parents de Paul : ces derniers se sont mariés en 1796. Les portraits que vous possédez (ravissants, surtout la robe et le bracelet de la demoiselle) sont à dater vers 1760. Je pense qu’il s’agit de la génération du dessus, peut être Jean-Pierre Sauzet médecin, marié en 1764 avec Antoinette Ballyat, fille d’un important médecin de Lyon. Les coiffures, les sièges, les vêtements, tout indique cette période : 1760-1770 (et concorde avec la date du mariage). Ces tableaux pourraient représenter d’autres personnes de la famille mais si la tradition explique qu’il s’agit assurément d’un Sauzet médecin, alors c’est plus certainement Jean-Pierre et Antoinette."

Quant à moi, je retiens cette dernière explication qui m'a convaincu et dont je remercie le "cousin éloigné de Carole", même si elle émousse ma pique à propos des filles de soyeux.
Le dernier document que m'a transmis à ce stade le "cousin éloigné de Carole" montre les signatures du contrat de mariage d'Appollonie Baboin et de Guillaume Sauzet. Hélas ce document est en format ".tiff" que n'accepte pas notre site favori. Je ne peux donc le mettre en ligne ici.

Dommage, car on aurait pu se livrer à quelques analyses graphologiques, un truc que j'aime bien.
Traveling through history of Art...Margherita Gonzaga, Duchess of Lorraine, detail, by Frans Pourbus the Younger (1569-1622).

N.D.L.R. : Je dirais même plus, "Margarita Gonzaga, future Duchess of Lorraine as depicted in 1606 by Frans Pourbus" :

Contemporaine de la Chaslerie.
Le château du Rocher-Portail ou Rocher-Sénéchal est un château du XVIIe siècle situé à Maen-Roch en Ille-et-Vilaine

Ce château-manoir, construit en moellon, avec des encadrements de baies en granite, est coiffé de superbes toitures, comportant des corniches à modillons à la base du toit. Édifié de 1603 à 1607, il présente un corps central flanqué de deux ailes en équerre : l'une s'ouvre sur la cour par une élégante galerie Renaissance d'inspiration italienne, avec pilastres cannelés à l'extrémité de laquelle se trouve une chapelle munie de canonnières ; l'autre percée d'un portail central, contenait les celliers et réserves. C'est l'un des trois châteaux que Gilles de Ruellan, un proche d'Henri IV, fit bâtir dans la région avec celui de la Ballue à Bazouges-la-Pérouse et celui de Monthorin à Louvigné-du-Désert :

N.D.L.R. : Contemporain de la Chaslerie.