Références culturelles

Servant's call bells,
Tyntesfield,
Wraxall, North Somerset, England

Tyntesfield is a Victorian Gothic Revival house named after the Tynte baronets, who had owned estates in the area since about 1500. A 16th-century hunting lodge stood on the site, which was used as a farmhouse until the 1830s when a Georgian mansion was built there. The mansion was bought by English businessman William Gibbs, In the 1860s, Gibbs had the house expanded and remodelled. A chapel was added in the 1870s. The Gibbs family owned the house until the death of Richard Gibbs in 2001. The house is now a Grade I listed building.

N.D.L.R. : "His Lordship's Room"...

The Romantic French Chateau
rédigé le Samedi 26 Novembre 2016
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I ❤️❤️❤️ this kitchen!

N.D.L.R. : Idée intéressante, je trouve. D'autant plus qu'à l'origine, la cuisine de la Chaslerie était l'actuelle salle-à-manger du logis. Il paraît même qu'il y avait un puits au milieu de la pièce qu'il sera loisible de retrouver lorsque nous dégagerons l'affreux carrelage actuel du sol.

Donc on pourrait installer la cuisinière dans la cheminée, trouver un endroit plaisant pour l'évier (le coin Sud-Est de la pièce ?) et renvoyer l'électro-ménager bruyant dans la tour attenante.

Si la jeune classe qui ne se dit plus concernée avait eu un peu de courage, de goût et de bon sens, voici le type d'idée qui aurait dû lui plaire.

Viene inaugurato, con la rappresentazione di Edipo Re di Sofocle, il 3 marzo 1585, il Teatro Olimpico di Vicenza. Progettato dall’architetto Andrea Palladio, poco prima della sua morte, è ispirato ai teatri romani, ed è il più antico teatro coperto in muratura del mondo.

Inauguré avec la représentation d'Oedipe Roi de Sophocle, le 3 mars 1585, le théâtre olympique de Vicenza. Conçu par l'architecte Andrea Palladio, peu de temps avant sa mort, il est inspiré aux théâtres Romains, et est le plus ancien théâtre couvert en maçonnerie du monde.

N.D.L.R. : Contemporain de la Chaslerie.
Musei Italiani
rédigé le Dimanche 27 Novembre 2016
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Santi di Tito (1536–1603) Ritratto di Enrico IV di Francia 1600. Museo dell'Opificio delle Pietre Dure, Firenze.

Santi Di Tito (1536-1603) portrait d'Henri IV de France 1600. Musée de la fabrique des pierres dures, Florence.

N.D.L.R. : Contemporain de quoi vous savez.

Musei Italiani
rédigé le Jeudi 1er Décembre 2016
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Ritratto giovanile di Maria de' Medici eseguito da Santi di Tito.

Maria de' Medici (Firenze, 26 aprile 1573 – Colonia, 3 luglio 1642) fu regina consorte di Francia e Navarra come seconda moglie di Enrico IV di Francia dal 1600 al 1610.

Portrait de la jeunesse de Marie de Médicis exécuté par Santi di Tito.
Marie de Médicis (Florence, 26 avril 1573-Cologne, 3 juillet 1642) fut reine consort de la France et de Navarre comme seconde épouse de Henri IV de France du 1600 au 1610.

N.D.L.R. : Contemporaine de la Chaslerie.

En triant hier les ouvrages d'architecture que je conservais dans une armoire héritée de mes grands-parents de Tarbes, j'ai retrouvé un opuscule qui a joué un rôle séminal dans la restauration des épis de faîtage de notre manoir favori :

Avant de la remiser dans une boîte en plastique, je me dis que cette intéressante documentation pourra servir si nous trouvons le temps de présenter le dossier de cette restauration au concours sur les travaux de second œuvre organisé par la S.P.P.E.F.
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Mardi 13 Décembre 2016
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D'habitude, les ouvrages du "Pays Bas-Normand" me tombent assez vite des mains tant j'en trouve le ton pesant. Cette fois-ci, est-ce l'effet de la gentille dédicace ? ...

... j'ai lu d'un trait la dernière livraison de cette association de beaux esprits locaux. Le style en est alerte et le sujet intéressant à découvrir.

La question se pose désormais : pourquoi pas une rue Eugène LELOUVIER à Domfront ? D'après cet ouvrage, le personnage, parfait ambassadeur de la ville et de ses ressorts parfois cachés, le mériterait assurément.

On ne présente plus Philippe FAVRE qui, depuis plus de trente ans, restaure magnifiquement le logis de Moullins, à Saint-Rémy-du Val, du côté de Mamers, sous-préfecture de la Sarthe dont, prétend-on parfois, le frère du maire est masseur.

Philippe FAVRE.

Le caractère exceptionnel de ses réalisations lui a déjà valu un grand nombre de récompenses très méritées, notamment, mais pas uniquement, de la part des V.M.F.

Philippe FAVRE s'est lancé dernièrement dans la restauration de la chapelle de son logis et une nouvelle voûte de chêne vient de lui être livrée qu'il m'avait invité à venir admirer bien que j'aie émis des doutes sur l'opportunité d'en laisser le bois nu. De façon plus générale, sa démarche hyper-perfectionniste m'intrigue et l'échec désormais acté de la transmission de la Chaslerie à mon aîné me rend curieux d'apprendre comment, de son côté, il a prévu d'organiser sa propre succession.

En effet, lorsque l'on entreprend ce genre d’œuvre de très longue haleine et si coûteuse en temps et en argent, on inscrit naturellement sa démarche dans une perspective à long terme. On cherche ainsi, de façon plus ou moins affichée, à diffuser autour de soi le goût du beau, le sens de l'effort, l'envie de se surpasser au service d'une cause qui nous dépasse. Dans le monde où nous vivons, pétri, comme on ne le sait que trop, de tant de médiocrité et de vulgarité, la possibilité de se consacrer à une tâche où, finalement, l'on conserve encore quelques degrés de liberté, semble "a priori" une opportunité exceptionnelle et, après l'avoir découverte, on aimerait communiquer, au sens fort du terme, la joie qu'elle nous procure aux interlocuteurs normalement les plus proches dont la Nature nous a dotés, je veux dire ses propres enfants. Je n'ai pas échappé à cet enchaînement de causes à effets même si, depuis longtemps - depuis toujours ? - j'avais compris qu'il n'y aurait pour moi pas grand chose à espérer, au moins dans ce domaine sinon plus généralement, de la part de mon cadet. Quant à mon aîné, son indolence foncière n'était pas de nature à me rassurer mais, après le mariage en grande pompe qu'il avait désiré voir organiser à la Chaslerie, je m'étais dit que j'avais trouvé en lui le bon interlocuteur. L'année 2016 m'aura ôté toute illusion en la matière. Je fais désormais face, dans ce domaine après d'autres, à un vide intersidéral qui finit de tout décolorer autour de moi. Comme j'en avais le pressentiment, les pratiques de la transmission du patrimoine dans le cadre du code civil, de père à fils, sont une vaste couillonnade et, pour ceux qui comme moi, peuvent avoir à l'avance une vue sur ce que deviendrait leur legs, ont le mérite de révéler d'amères désillusions. Passons et que ceci ne nous empêche pas de poursuivre, au moins dans l'intérêt du monument puisque lui n'est guère équipé pour nous chier dans la main.

Trêve de bavardages, je n'avais donc pu me rendre, à l'invitation de Philippe FAVRE, au vernissage d'une exposition dans la chapelle Sainte-Catherine du logis de Moullins mais, sur sa "page Facebook", mon attention avait été attirée par diverses photos, notamment de la fameuse voûte...

... et d'un système d'éclairage où j'avais reconnu la patte de Roland FORNARI :

Dans la perspective de la poursuite de la restauration de la cage d'escalier de notre logis favori, j'ai en effet à résoudre la question de son éclairage, si possible électrique.

Déjà, il y a quelques jours, lorsque je me suis rendu dans l'atelier de Roland, j'ai remarqué des appliques en cours de fabrication et dont j'ai retrouvé hier l'un des exemplaires à Moullins :

13 décembre 2016.

Non, ceci n'est pas mon genre de beauté. Sans compter qu'il n'est pas sûr que je trouve facilement de tels globes flammés.

En revanche, les appliques à l'intérieur de la chapelle m'ont beaucoup plu, avec leur structure arachnéenne...

13 décembre 2016.

... y compris l'éteignoir dont elles sont dotées :

13 décembre 2016.

Je pense en commander à Roland 8 d'un tel modèle ou approchant. J'apprécie que le bras soit rabattable contre le mur, ce qui pourra être utile chez moi pour déplacer des meubles ou, dans un premier temps, des outils de chantier. A noter que cette idée de bras articulé avait déjà été retenue à la Chaslerie pour les deux lanternes extérieures du logis, sur cour ; Roland m'avait expliqué que, dans les rues des villes, cela permettait le passage de diligences, ou plutôt de carrosses et autres chaises à porteurs, et je m'étais dit que, dans notre manoir favori, l'effacement en question pourrait toujours être utile lors d'échafaudages.

Il me reste cependant à déterminer si je dote ces appliques de bougies, comme à Moullins, ou bien si j'électrifie le truc. Je penche pour la première hypothèse : pas de risque d'incendie en effet entre les granits de ma cage d'escalier et il y aura toujours moyen d'équiper les paliers de spots électriques discrets et efficaces. Donc affaire entendue.

Il faut maintenant que je résolve la question du branchement des radiateurs dans cette cage d'escalier. Je dis bien branchement et pas raccordement car, comme on l'a compris, l'installation d'une chaufferie centrale ne se fera sans doute pas de mon vivant. Donc je ne verrai jamais ces radiateurs que froids comme la mort.

Après tout, c'est un détail, on a l'habitude et il en faudra bien davantage pour conduire à renoncer une vieille carne comme moi.

Patrimoine et musées de la Manche
rédigé le Mercredi 14 Décembre 2016
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Un bel échange hier entre le MUSEE régional de la POTERIE normande, l'association des amis de la poterie de GER et un couple de collectionneurs Catherine Asse et Samuel Collin, spécialistes des poteries de l'EURE. Il a été question de Brissard, Armentières-sur-Avre, Châtel-la-Lune et, plus au nord, d'Infreville, la Haye-Malherbe, Montaure.
A l'heure de la Normandie désormais unifiée, il semble très utile de renforcer les relations entre les passionnés des poteries utilitaires qui poursuivent l'étude, la préservation et la valorisation de cette riche histoire potière normande.

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Jeudi 15 Décembre 2016
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Pour une raison qui m'échappe, la Sainte Catherine que Philippe MENARD avait réalisée en faïence...

... a disparu du faîtage de la chapelle du logis de Moullins au profit d'une zinguerie plus traditionnelle :

A la Chaslerie, nous avons, dans le souci de perpétuer la poterie de Ger, choisi l'alliance entre les ardoises et la terre cuite et ce choix me paraît heureux.

Quoi qu'il en soit, l'exposition organisée ces jours-ci au logis de Moullins permet de découvrir un échantillon des œuvres de Philippe MENARD que j'ai trouvé très réussies :

13 décembre 2016.

13 décembre 2016.

13 décembre 2016.

13 décembre 2016, Philippe MENARD.

13 décembre 2016.

13 décembre 2016.

13 décembre 2016.

Notre architecte favori paraît en panne d'inspiration pour la porte d'entrée du logis. Ces photos d'une porte du château du Fontenil, transmises par M. LUSTIERE, président des "Amis du Houlme", le réchaufferont-elles en ces temps de frimas ?

A noter que ces colonnettes sont typiques de coffres normands contemporains de la Chaslerie, dont je conserve un exemplaire très vermoulu dans le salon de notre manoir favori.
Tel le Capitole, le logis de Moullins est gardé par une flopée d'oies d'allure bucolique :

13 décembre 2016.

La chose y est possible car les jardins du logis sont ceints d'un mur qui paraît infranchissable pour les renards.

A la Chaslerie, un tel mur n'existe pas. Il serait néanmoins possible de garder des oies dans la cour de notre manoir favori. Mais je vois que Kathryn FAVRE a dû barricader ses plantations pour les protéger de ces volatiles gloutons...

13 décembre 2016.

... ce qui ne serait pas gracieux ici.

Je ne m'étais jamais rendu aux jardins du Montperthuis, à Chemilli. Mais le très élégant propriétaire des lieux...

Philippe DUBEUIL.

... et jardinier avait eu la bonne idée de m'inviter à être son "ami Facebook"...

Philippe DUBEUIL.

... ce qui m'avait permis d'admirer sur internet quelques-unes de ses réalisations...

... et donné l'occasion de découvrir, autour des plates-bandes, des plessis qui, en première analyse, me semblaient très intéressants :

Or il se trouve que, lors de ma dernière visite à son atelier, Roland FORNARI m'a fait cadeau de trois échantillons de ces plessis...

13 décembre 2016.

... de sorte que, me trouvant au logis de Moullins, dans les environs de Mamers, j'ai eu envie de pousser jusqu'à Chemilli où j'ai hélas trouvé portes closes :

13 décembre 2016.

Dans un premier temps, je me suis contenté d'observer les lieux à partir de l'extérieur du muret de clôture...

13 décembre 2016.

13 décembre 2016.

13 décembre 2016.

13 décembre 2016.

... mais, ayant trouvé un accès au jardin, je m'y suis promené tel un malotrus et, bien que la saison ne soit pas propice, l'endroit m'est apparu d'une qualité exceptionnelle et fortement marqué par l'empreinte de Roland :

13 décembre 2016.

13 décembre 2016.

13 décembre 2016.

13 décembre 2016.

13 décembre 2016.

Il faudra sans nul doute y revenir à la belle saison.
El Greco (Candia, 1541-Toledo 1614) triptyque de modène. Galerie Estense.
Si la typologie et les petites dimensions de cet ouvrage appartiennent au répertoire de l'ébénisterie Crétoise, le style indique clairement un contact direct de l'artiste avec la peinture vénitienne contemporaine, surtout de Titien et le Tintoret, marquant le moment de détachement du peintre de l'influence artistique byzantine pour assimiler pleinement l'Ouest. La plupart des critiques considère que l'œuvre a été effectuée à Venise vers 1569.

N.D.L.R. : Contemporain de la Chaslerie.