Références culturelles

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Mercredi 14 Septembre 2016
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Si l'on met à part une exceptionnelle table de cérémonie...

2 septembre 2016.

2 septembre 2016.

... je n'ai pas remarqué au palais de Sintra de mobilier qui m'emballe particulièrement. Certes, j'ai vu des choses intéressantes comme ces autres tables...

2 septembre 2016.

2 septembre 2016.

2 septembre 2016.

... ou ces lits à baldaquin, celui-ci dans la chambre-cellule d'Alfonso VI, le "roi fou",...

2 septembre 2016.

... cet autre dans la chambre dite du roi João 1er,...

2 septembre 2016.

2 septembre 2016.

... ou bien cette armoire allemande de 1700...

2 septembre 2016.

... ou encore ce siège favori d'une reine au postérieur éléphantesque (qui, à sa décharge, si l'on peut dire, eut plus de dix enfants en dix ans) :

2 septembre 2016.

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Mercredi 14 Septembre 2016
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Les plafonds du palais du Sintra ont certes du charme...

2 septembre 2016.

2 septembre 2016.

2 septembre 2016.

2 septembre 2016.

2 septembre 2016.

2 septembre 2016.

2 septembre 2016.

2 septembre 2016.

2 septembre 2016.

2 septembre 2016.

... mais, comparés aux plafonds de nombre de châteaux français, ils sont de structure simple, mis à part celui de la salle des blasons où trône la magnifique table que l'on sait :

2 septembre 2016.

2 septembre 2016.

2 septembre 2016.

2 septembre 2016.

2 septembre 2016.

2 septembre 2016.

2 septembre 2016.

Je retiens également le plafond de la chapelle, dans le goût mauresque :

2 septembre 2016.

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Jeudi 15 Septembre 2016
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Les cuisines du palais de Sintra :

2 septembre 2016.

2 septembre 2016.

2 septembre 2016.

2 septembre 2016.

2 septembre 2016.

Belle ambiance sous ces immenses conduits de cheminée, due notamment aux carreaux au blanc de mercure (comme Jean-Jacques ROUCHERAY en a fait fabriquer pour son château de Pont-Rilly).

Encore plus impressionnantes, les cuisines, conçues pour une communauté de plus de cent moines, du monastère Santa Maria de Alcobaça :

3 septembre 2016.

3 septembre 2016.

3 septembre 2016.

3 septembre 2016.

3 septembre 2016.

3 septembre 2016.

3 septembre 2016.

3 septembre 2016.

3 septembre 2016.

3 septembre 2016.

3 septembre 2016.

3 septembre 2016.

3 septembre 2016.

3 septembre 2016.

3 septembre 2016.

3 septembre 2016.

Pas sûr toutefois que l'on puisse s'inspirer beaucoup de ces réalisations pour la restauration des cuisines de notre manoir favori...

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Lundi 19 Septembre 2016
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Je vais essayer de mettre en ligne quelques photos supplémentaires de la récente promenade au Portugal. Ce sera mon dernier message sur ce sujet qu'il faut que j'écluse enfin :

1er septembre 2016.

1er septembre 2016, le tombeau de Vasco de GAMA.

Le palais de SINTRA (avec les deux énormes cheminées de cuisine) :

2 septembre 2016.

Une église voisine :

2 septembre 2016.

2 septembre 2016.

Le monastère de Batalha...

3 septembre 2016.

3 septembre 2016.

3 septembre 2016.

... avec ses tombes royales, profanées par les soudards de Napoléon :

3 septembre 2016.

3 septembre 2016.

3 septembre 2016.

3 septembre 2016.

3 septembre 2016.

3 septembre 2016.

3 septembre 2016.

3 septembre 2016.

3 septembre 2016.

3 septembre 2016.

3 septembre 2016.

3 septembre 2016.

3 septembre 2016.

3 septembre 2016.

3 septembre 2016.

3 septembre 2016.

3 septembre 2016.

3 septembre 2016.

3 septembre 2016.

3 septembre 2016.

3 septembre 2016.

N.B. : C'est ici que je m'aperçois que je m'emmêle les pinceaux avec mes photos. Il faudra réparer ça...

3 septembre 2016.

3 septembre 2016.

3 septembre 2016.

3 septembre 2016.

3 septembre 2016.

3 septembre 2016.

3 septembre 2016.

3 septembre 2016.

L'église baroque du couvent Sainte Clara à Coimbra :

4 septembre 2016.

4 septembre 2016.

4 septembre 2016.

4 septembre 2016.

4 septembre 2016.

4 septembre 2016.

4 septembre 2016.

A l'université de Coimbra :

4 septembre 2016.

4 septembre 2016.

4 septembre 2016.

4 septembre 2016.

4 septembre 2016.

4 septembre 2016.

4 septembre 2016.

4 septembre 2016.

Une salle voisine :

4 septembre 2016.

4 septembre 2016.

Dans la ville de Guimaraes :

5 septembre 2016.

5 septembre 2016.

5 septembre 2016.

Enfin, quelques vues de Porto, d'abord prises de l'autobus, puis d'un bateau :

6 septembre 2016.

6 septembre 2016.

6 septembre 2016.

6 septembre 2016.

6 septembre 2016.

6 septembre 2016.

6 septembre 2016.

6 septembre 2016.

6 septembre 2016.

Je compte sur les "amis du Houlme" pour m'aider à remettre un peu d'ordre dans les légendes. Je crois que je mélange quelque peu les monastères que nous avons visités...

Des photos n'ont pas été chargées sur le site, d'autres sont affichées dans un mauvais sens, j'essayerai de réparer tout ce bazar demain.

Mes derniers échanges de courriels avec le cabinet de Benoît MAFFRE :

(Début de citation)

De : Pierre-Paul Fourcade
Envoyé : lundi 3 octobre 2016 08:45
À : Maffre Benoit
Cc : Floriane Grippon; (...) Fourcade; anne_vio@(...)
Objet : RE: 61 / La Chaslerie - Porte du corps de logis

Un "érudit proche de la cour pontificale", non seulement ça me convient mais ça me botte un max !

OK pour poursuivre comme vous le proposez. En incorporant un ou plusieurs chapiteaux à l'ordre ionique ?

Faudra pas lésiner sur les heurtoirs...

Cordialement,

PPF


De : Maffre Benoit
Envoyé : lundi 3 octobre 2016 08:41
À : Pierre-Paul Fourcade
Cc : Floriane Grippon; (...) Fourcade; anne_vio@(...)
Objet : Re: 61 / La Chaslerie - Porte du corps de logis

M. Fourcade, bonjour,

La photo correspond à une porte de la Bâti d'Urfé, dans la Loire.
Il s'agit d'un château absolument atypique, réalisé à l'initiative d'un érudit proche de la cour pontificale.

Concernant la porte, l'idée est de partir de ce dessin, de rajouter un soubassement et de voir comment intégrer un ou plusieurs éléments un peu plus décoratifs (comme le heurtoir …)

A suivre, donc, si ce principe vous convient ?

Crtd.
.
Benoît Maffre
Architecte du patrimoine, DPLG
Gérant

B.MAP Sarl d’Architecture
La Brosse - 7, rue des Forges – 27320 Droisy
Tel : 02 32 30 57 97 – Port : 06 08 49 19 85



Le 30 sept. 2016 à 16:46, Pierre-Paul Fourcade a écrit :

> C'est une excellente référence (où avez-vous trouvé ça ?), mais je trouve ce modèle quelque peu tristounet en l'état, du moins en ce qui concerne la menuiserie.
>
> J'aimerais quelque chose d'un peu plus festif. Peut-être grâce aux heurtoirs aussi ?
>
> Bien cordialement,
>
> PPF
>
>
> De : Floriane Grippon
> Envoyé : vendredi 30 septembre 2016 16:11
> À : FOURCADE Pierre-Paul
> Objet : Re: 61 / La Chaslerie - Porte du corps de logis
>
> M. Fourcade, bonjour,
>
> En recherchant des exemples, nous avons trouvé cette porte aux proportions relativement similaires à la porte du corps de logis.
> Légèrement plus travaillée, avec un soubassement et une imposte à balustres, ce modèle vous conviendrait-il ?
>

> Bien cordialement,
>
>
> Floriane Grippon
> Diplômée d'Etat en Architecture - HMONP
>
(Fin de citation)

J'ai assisté hier après-midi, à Bagnoles-de-l'Orne, au concert de clôture de l'édition 2016 du "Septembre musical de l'Orne". Excellent Michel PORTAL et excellents musiciens de "Tous dehors" ! Très chaleureuses félicitations aux organisateurs de ce festival et très vifs encouragements à continuer de les accompagner aux collectivités locales concernées !

(Comme aux précédents concerts de cette année, et comme au déjeuner à Sassy des "Amis du septembre musical", la place à côté de moi est restée vide. Il est néanmoins vivement question que le déjeuner de l'an prochain ait lieu dans le cadre de notre manoir favori, un jour à préciser ; j'espère que la jeune classe concernée pourra se libérer pour m'aider à accueillir nos hôtes ce jour-là également, en plus du dimanche des "Journées du Patrimoine", et à leur faire, comme il convient, les honneurs du lieu.)
Cher Pierre-Paul,

Vous trouverez ci joint une image restituée de la façade de la Châlerie dans son état originel de la fin du XVIe siècle. La hauteur du linteau de la porte est également rétablie à son niveau primitif.
Une seule incertitude : rien n'indique une polychromie rouge et blanche, et j'inclinerai peut-être en faveur d'une bichromie en damier gris sombre et blanc, comme je l'avais découvert sur un pan de bois contemporain à Essai.
Bonne fin de chantier.
et par sainte Barbe, vive la sape !

Nicolas

N.D.L.R. : Cher Nicolas,

Merci pour ce message très intéressant, mais le dessin n'a pas suivi. (Prière de me le faire passer par courriel et j'imprimerai, puis scannerai, puis mettrai en ligne.)

"A nos femmes, à nos chevaux et à ceux qui les montent !"

N.D.L.R. 2 (du 6 octobre 2016): Je rappelle que la photo qui avait permis de comprendre qu'à l'origine, l'enduit extérieur du logis était à damiers est celle-ci, postérieure de quelques années à l'incendie de 1884 (cf la couverture neuve), tirée du fonds de la C.N.M.H.

On y voit bien que ce décor n'avait pas été repris, vers 1750, quand le bâtiment en retour avait été rasé pour laisser la place, sur la partie Nord-Ouest du logis (donc à gauche de cette photo), aux 4 nouvelles fenêtres.

(En ce qui concerne les couleurs du damier, je viens de supprimer une partie du commentaire accompagnant la même photo sous l'onglet "Travaux". Celle-ci faisait en effet état d'un damier rouge et blanc, précision que Nicolas GAUTIER vient ici de contester. Ceci étant, le rouge et blanc me paraîtrait moins tristounet que le gris sombre et blanc, comparable à celui de ce pan de bois d'Essai dont je prie Nicolas de nous transmettre une photo si possible.)
Pour pouvoir dialoguer utilement avec Benoît MAFFRE et Floriane GRIPPON à propos de la restauration de la porte du logis, il faudrait que je trouve le temps d'aller observer les menuiseries de la Bâtie d'Urfé. Le problème est que ce n'est pas la porte à côté.

Un break de deux jours serait nécessaire, ce qui ne me paraît possible que le prochain week-end.

Je me dis que je pourrais profiter de cette ballade pour découvrir le château voisin de Saint-Marcel-de-Félines, qui appartient, si je comprends bien, à l'épouse de ce brillant avocat d'affaires qui avait été l'un de mes deux parrains au "Nouveau Cercle de l'Union" et dont j'ai récemment parlé ; ce dernier château est réputé pour un exceptionnel décor peint intérieur, d'époque Louis XIV, dont j'avais remarqué les photos sur un bouquin de la collection "Réalités - Connaissance des Arts" qui se trouve enfermé dans un meuble que je n'arrive plus à rouvrir (nouvelle preuve qu'il va falloir que je me dote enfin d'une bibliothèque en bonne et due forme).

Cher Pierre-Paul,

Voici en PJ le 1er document promis :

Dessin de Nicolas GAUTIER (cliquez ici).

Celui d'Essai est sur un autre ordi, je vous l'envoie demain soir.

Bien amicalement à vous.

Nicolas

N.D.L.R. : Sur l'original (cf la photo de la C.N.M.H. pour ce qui concerne le damier et une photo récente pour le reste) :
- le maillage du damier était sensiblement plus serré puisque je compte, par exemple, plutôt six longueurs de cases du damier dans la largeur de la porte, au lieu de vos 4,5 ;
- l'arc du tympan ne déborde pas des parties moulurées de la maçonnerie de la porte ; seules en débordent les parties du granit qui furent recouvertes par l'enduit.

En outre :
- je ne pense pas que le bâtiment en retour tangentait si strictement deux ouvertures de fenêtre, j'imagine qu'il était un peu plus en retrait (la cicatrice se devine sous la corde d'une lanterne, de sorte que l'on devait voir une bonne partie au moins des granits d'encadrement de ces ouvertures) ;
- je ne crois pas que le bâtiment en retour était aussi court que vous le représentez ; il faudrait que vous reveniez sur place pour interpréter le mur Sud du bâtiment Nord, notamment un certain coup de sabre sur lequel je me suis toujours cassé la tête (cela vous permettrait de tester également le confort du fournil de la ferme...) ; je rappelle que, lors de travaux en avril 2008, nous avions retrouvé un linteau de granit enfoui sous d'anciennes reprises de parement (reprises datant sans doute de l'incendie du XVIIIème siècle, celui qui avait fait disparaître cette aile en retour) et qui manifestait sans ambiguïté qu'il y avait eu une fenêtre là, ouvrant sur l'arrière-cour ;
- il faudrait profiter de votre logiciel pour rehausser le logis des quelques 60 cm dont vous aviez compris, en observant le jet d'eau de la souche de cheminée centrale, qu'il a été arasé à la suite de l'incendie de 1884 ; je pense que les linteaux des fenêtres de l'étage étaient en granit à l'origine, ainsi que j'ai essayé de le démontrer lors d'une rapide tournée des manoirs voisins en septembre 2015.

Sur le fond, cette tunique reconstituée apparaît étonnante ; à ma connaissance, il n'y en a plus de semblable dans les parages, la "grande pelade" des enduits (cf "Modes et Travaux" des années 1950-1960) ayant fait disparaître de tels vestiges hautement vénérables.
Vos observations complètent, rectifient mais ne remettent pas en cause le fond du propos qui est celui d'une façade en moellons, enduite et peinte en damier sur la totalité de sa surface. Merci encore pour m'avoir permis de m'attabler devant cette photo passionnante.

Voici celle du pan de bois d'Essai :

Le pan de bois d'Essai.

Bien amicalement à vous.

Nicolas

N.D.L.R. : Merci Nicolas, mais je crois qu'il faut vraiment être un irréductible fana d'enduits pour apercevoir la moindre "bichromie en damier gris sombre et blanc" sur ce pan de bois où l'on sent bien, néanmoins, que Sainte Barbe a déjà frappé 😉
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Where Nobel laureates did their undergrad.

If you studied at ENS you have 0.135% chances of winning a Nobel.

1. École Normale Supérieure France 0.00135
2. California Institute of Technology US 0.00067
3. Harvard University US 0.00032
4. Swarthmore College US 0.00027
5. Cambridge University UK 0.00025
6 . École Polytechnique France 0.00025
7 . Massachusetts Institute of Technology US 0.00025
8 . Columbia University US 0.00021
9 . Amherst College US 0.00019
10. University of Chicago US 0.00017

(The figures are the number of Nobel laureates per alumnus)

Le "chalet du brouillard" est un édifice mystérieux, bien connu des Domfrontais. Il a été bâti à flanc de falaise, dans un endroit très difficilement visible et accessible en-dessous du donjon, au milieu d'une végétation qu'on imagine vierge. On se doute que, de là-haut, la vue doit être imprenable sur le panorama alentour (pas totalement imprenable, d'ailleurs, car elle est susceptible d'être altérée un jour par de maudits engins) :

Ce repaire très discret a servi de refuge à des aviateurs alliés pendant la seconde guerre mondiale :

Il est actuellement la propriété d'un homme étonnant, qui a vécu à Domfront jusqu'à l'âge de 14 ans et qui, par passion pour la civilisation aztèque, a émigré au Mexique dont il a même pris la nationalité. Je vous parle d'Emmanuel PICAULT, frère de Vincent PICAULT, mon entrepreneur local de bâtiment favori et conseiller municipal de Domfront.

Parce qu'il a un goût et un talent extraordinaires, Emmanuel PICAULT est devenu un décorateur et galeriste mondialement connu, coopérant actuellement avec Philippe STARCK sur un yacht dont un oligarque russe veut qu'il soit le plus beau jamais construit (budget d'un milliard de dollars). Les œuvres d'Emmanuel PICAULT parlent pour lui.

Emmanuel PICAULT a souhaité visiter notre manoir favori et je le lui ai fait découvrir hier, de fond en combles ou presque.

Il a beaucoup aimé, je crois, l'ambiance générale et, plus particulièrement, celle de l'escalier du logis, de la "pièce dévastée" au-dessus du salon, ainsi que des combles des écuries.

Je retiens ses recommandations suivantes, qui confirment mes propres intuitions :
- ne pas casser le volume remarquable de la "pièce dévastée" ni celui, tout aussi exceptionnel, des combles des écuries en y introduisant un quelconque cloisonnement ;
- consacrer l'espace de l'ancienne cuisine du bâtiment Nord à une bibliothèque.

Il considère que l'escalier de l'"aile de la belle-mère" est à sa place, du moins pour sa première travée, là où il se trouve actuellement.

Vraiment très intéressant. A suivre, je l'espère.

P.S. (du 2 janvier 2020) : Deux points ont évolué, évoqués à la fin de ce message datant d'un peu plus de trois ans :
- j'ai renoncé à installer mon bureau-bibliothèque au rez-de-chaussée du bâtiment Nord, à l'emplacement de l'ancienne cuisine ; ce sera là l'espace dévolu à la future cuisine (c'est actuellement la cuisine provisoire) ; mon bureau-bibliothèque devrait être aménagé au 1er étage du colombier ; j'imagine que ce sera fait d'ici deux ou trois ans ; en tout cas, pour moi, ce serait une priorité ;
- l'escalier de l'"aile de la belle-mère" sera sans doute inspiré de près par l'"esquisse" d'Arnaud PAQUIN, datée de juillet 2018 ; c'est ce que j'ai vu de mieux en la matière, même si on peut encore réfléchir à des améliorations ; de toutes façons, je n'aurai vraisemblablement pas les moyens de faire construire cet escalier de mon vivant.
Jean-Pierre ARBON
rédigé le Mercredi 12 Octobre 2016
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Le rat qui s’est retiré du monde (Fables en vrac)
Publié le 12 octobre 2016

On n’a pas assez dit que La Fontaine est un humoriste qui aime l’absurde. Les Fables en offrent maint exemple. Voyez celle-ci, Le rat qui s’est retiré du monde : « Les Levantins, en leurs légendes, disent qu’un certain rat, las des soins d’ici-bas, dans un fromage de Hollande se retira loin du tracas. »

Le génie de La Fontaine : poser en quelques mots que les Orientaux (le terme Levantin désignant les habitants du Moyen-Orient, Turcs, Syriens, Persans) ont des légendes qui parlent de fromage, et même : de Hollande, et sur ce postulat surréaliste, construire son histoire.

Une telle liberté d’écriture laisse pantois. Elle est cependant tout sauf gratuite : grâce à elle, La Fontaine peut railler sans plus de précaution l’hypocrisie des moines.

N.D.L.R. : Une bien chouette bibliothèque autour de vous !

Benoît MAFFRE
rédigé le Vendredi 14 Octobre 2016
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Bonjour,

A côté de la Bâtie d'Urfé, il faut aller voir :
- le prieuré de Pommiers (à 11 km), ne pas oublier le pont en pierre situé en face
- l'abbaye bénédictine de Charlieu et le couvent des Cordeliers de Saint-Nizier-sous-Charlieu (pas visités).

Nous logions dans des chambres d'hôte dans l'arrière pays, assez sympa (ambiance), "Il fut un temps" - 04 77 62 52 19 à Saint-Marcel-d'Urfé (ruine d'un château médiéval non loin).

Et nous, nous avions poussé jusqu'au vieux Lyon que nous ne connaissions pas mais que nous avons beaucoup aimé.

Bon voyage.

N.D.L.R. : La prochaine fois, c'est avec vous que je devrais voyager...

J'ai regardé sur internet, ces endroits ont l'air superbe. Je crains que le château-prieuré de Pommiers soit fermé.

En tout cas, merci beaucoup pour toutes ces adresses !

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Samedi 15 Octobre 2016
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Je viens de terminer la lecture de "La cause du peuple" de Patrick BUISSON, ouvrage qu'à l'évidence, un éditeur âpre à attirer le chaland, a affublé d'un sous-titre racoleur, "L'histoire interdite de la Présidence Sarkozy".

Ce livre vaut beaucoup plus que le flot de glaires à quoi le tout-médiatique a souhaité le réduire. Il témoigne de la richesse et de la profondeur de la culture historique de son auteur, ainsi que de sa recherche pour essayer de comprendre ce qui fait un peuple, une société, une vie possible.

En dépit de passages évidemment contestables, j'en recommande la lecture et, à titre d'exemple parmi d'autres, je cite ce passage :

L’Astrée est un roman pastoral, publié de 1607 à 1627, par Honoré d'Urfé.

Œuvre littéraire majeure du XVIIe siècle, l’Astrée est parfois appelé « le Roman des romans », d’abord par sa taille, qui fait qu’on le considère comme le premier roman-fleuve de la littérature française (5 parties en 12 livres chacunes, 40 histoires, 5 399 pages), mais aussi par le succès considérable qu’il a eu dans l’Europe tout entière (traduit en un grand nombre de langues et lu par toutes les cours européennes).

Aujourd’hui encore, cette œuvre extraordinaire est rééditée régulièrement, que ce soit dans des éditions intégrales, dans un format livre de poche ou même en bande dessinée. Les trois premières parties sont publiées en 1607, 1610, et 1619 et lorsque d’Urfé meurt en 1625, son secrétaire Balthazar Baro aurait achevé la quatrième partie et lui aurait donné une suite (1632-1633). Mais selon Larousse (1863), les cinquième et sixième parties auraient été composées par Pierre Boitel, monsieur de Gaubertin, et éditées en 1626.

N.D.L.R. : Contemporain de la Chaslerie.

Je me ballade en ce moment au pays de la famille d'URFE. Il faudra que je me procure une édition de poche de ce bouquin afin de l'étudier.
J'aurai ainsi traversé la France (1 500 km au volant en 40 heures) pour voir ceci, les menuiseries de certaines portes extérieures de la Bastie d'Urfé :

15 octobre 2016.

15 octobre 2016.

15 octobre 2016.

15 octobre 2016.

J'avoue que je ne suis pas emballé, ces menuiseries ne me semblant ni d'époque, ni, surtout, de belle facture. Cela est particulièrement net sur la dernière, qui se trouve sur le logis.

Je mets ces photos en ligne ici pour permettre à deux membres éminents de notre fan club favori, Benoît MAFFRE et Pascal BRESSON, de nous donner leur avis. A dire vrai, je suis persuadé qu'ils auront le même que moi. Reste donc à imaginer le genre de porte qu'on va pouvoir dessiner pour notre manoir favori. Et c'est là que j'attends les artistes !

Quant aux autres photos de mon périple (il y en a 217), j'en mettrai en ligne la plupart quand j'aurai surmonté les tâches administratives urgentes que j'ai retrouvées, avec le plaisir que vous imaginez, de retour à notre manoir favori. Il y aura notamment de magnifiques sculptures, conservées à Charlieu.