Références culturelles

Au-dessus du magnifique château de Carrouges dans l'Orne...

... C'est juste derrière le château à la Maison du Parc que se tient ma nouvelle exposition de photographies aériennes "Vol au-dessus du Parc naturel régional Normandie-Maine"...

Ouvert tous les jours jusqu'au 30 septembre de 10h à 13h et de 14h à 18h (18h30 en juillet et août) et c'est gratuit bien sûr :-)

Le livre quant à lui est toujours disponible et si vous voulez en savoir plus sur cet ouvrage c'est ici

N.D.L.R. : Je me suis rendu hier soir au cocktail de vernissage de cette exposition. Les photos présentées sont magnifiques, les commentaires qui les accompagnent, toujours très instructifs. J'ai par exemple appris beaucoup de choses sur la Lande Pourrie voisine, qui expliquent la présence d'un loup sur l'ancien écu de Lonlay. Très bons discours de Mme OLIVEIRA, présidente du parc naturel régional Normandie-Maine, et de Jérôme...

3 juin 2016.

... devant un auditoire distingué :

3 juin 2016.

Occasion pour moi de discuter avec divers amis, dont Mme Yvette RIVARD, de Rânes, membre fondatrice (il y a 25 ans déjà) de notre association favorite, Didier de BONVOULOIR, au manoir ancestral emblématique de la vitalité du secteur...

La tour de Bonvouloir.

... ou Bernard SOUL, non moins dynamique maire de Domfront-en-Poiraie.

En rejoignant ma "Duster", je suis tombé en arrêt devant ce mur de clôture du château de Carrouges. Il me semble d'une qualité d'exécution remarquable et d'une suprême élégance :

3 juin 2016.

Jean-Pierre ARBON
rédigé le Samedi 4 Juin 2016
Désultoirement vôtre ! - Généalogie et sagas familiales - Références culturelles
0
Les coups de pied aux crues du zouave

Depuis que l’eau de la Seine monte, on ne parle plus que du zouave du pont de l’Alma. A-t-il les pieds dans l’eau ? La crue est bénine. Les genoux ? Ça se corse. La poitrine ? C’est très grave. En 1910, date de la dernière crue majeure de la Seine au cours des derniers siècles, seules sa tête et son épaule droite dépassaient.

Et puis, quelqu’un s’étant avisé que le pont de l’Alma n’est pas le même aujourd’hui qu’en 1900 (on l’a en effet reconstruit au début des années 1970), les réseaux sociaux se sont mis à frémir de toutes sortes d’interrogations. Si le pont a changé, si le zouave a été déplacé, les comparaisons sont-elles valides ? Les « décodeurs » et « décrypteurs » de tous poils (décodage et décryptage sont les deux mamelles de l’information de nos jours) se lancent dans des recherches et des supputations. Même ceux du Monde.fr se lancent dans des calculs abscons pour savoir si la statue est plus haute ou plus basse qu’avant, et nous affirment dans la foulée qu’il est passé « de l’aval à l’amont du pont.»

Résultat: les décodeurs nous embrouillent, et les décrypteurs s’emmêlent les pinceaux. J’apporte ici mon témoignage de vieux parisien : le zouave a toujours regardé vers l’amont. Il a été repositionné vers la rive droite, mais je me souviens avoir lu lors de la construction du nouveau pont que toutes les dispositions avaient été prises pour qu’il se situe exactement à la même hauteur qu’auparavant.

Il y a des coups de pied aux crues qui se perdent.

L’ancien pont de l’Alma vers 1960. Le zouave est côté rive gauche (tour Eiffel).

N.D.L.R. : Le nouveau pont de l'Alma est l'œuvre d'Auguste ARSAC, ingénieur des ponts-et-chaussées qui fut mon prof d'architecture à Polytechnique. Il nous projetait des diapos nous vantant les mérites des matériaux traditionnels, torchis, pisé, bauge, etc... et c'était passionnant. Je suis sûr que vous allez aimer ce vocabulaire !

Call it counterintuitive clickbait if you must, but Forbes’ Pascal-Emmanuel Gobry made an intriguing argument when he granted the title of “Language of the Future” to French, of all tongues. “French isn’t mostly spoken by French people and hasn’t been for a long time now,” he admits,” but “the language is growing fast, and growing in the fastest-growing areas of the world, particularly sub-Saharan Africa. The latest projection is that French will be spoken by 750 million people by 2050. One study “even suggests that by that time, French could be the most-spoken language in the world, ahead of English and even Mandarin.”

I don’t know about you, but I can never believe in any wave of the future without a traceable past. But the French language has one, of course, and a long and storied one at that. You see it visualized in the information graphic above (also available in suitable-for-framing prints!) created by Minna Sundberg, author of the webcomic 'Stand Still. Stay Silent'. “When linguists talk about the historical relationship between languages, they use a tree metaphor,” writes Mental Floss’ Arika Okrent. “An ancient source (say, Indo-European) has various branches (e.g., Romance, Germanic), which themselves have branches (West Germanic, North Germanic), which feed into specific languages (Swedish, Danish, Norwegian).”

Sundberg takes this tree metaphor to a delightfully lavish extreme, tracing, say, how Indo-European linguistic roots sprouted a variety of modern-day living languages including Hindi, Portuguese, Russian, Italian — and, of course, our Language of the Future.

N.D.L.R. : Inattendu.

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Vendredi 10 Juin 2016
Désultoirement vôtre ! - Généalogie et sagas familiales - Références culturelles
0
Reçu ce matin ce courriel de mon camarade de promotion à l'X et "ami Facebook" Jean LOUCHET :

(début de citation)

De : Jean Louchet
Envoyé : vendredi 10 juin 2016 12:35
À : Michel Béra, Alfred Ramani, Jean-Marc Oury, Pierre-Paul Fourcade, Silvano Monti, Pierre Van der Cruisse de Waziers
Objet : André Warusfel

Chers amis,

je viens d'apprendre la triste nouvelle du décès d'André Warusfel, lundi dernier à Paris. La plupart d'entre vous l'ont connu ou ont compté parmi ses élèves. Voici le message de sa fille Anne-Catherine:

-------------

Chers amis d'André Warusfel, c'est avec une infinie tristesse que je vous annonce que Papa nous a quittés ce lundi 6 juin après quelques semaines d'hospitalisation, entouré de sa famille.
Ses obsèques seront très probablement célébrées mardi matin, 14 juin, à Saint Louis en l'Ile, l'heure restant à préciser.

Anne-Catherine Duhamel
--------------

Ce sera mardi 14 à 10h30 à Saint Louis en l'Ile.
Je ne pourrai hélas pas y assister.

Jean

(fin de citation)

Je n'ai pas été l'élève d'André WARUSFEL, très réputé prof d'hypotaupe à Louis-le-Grand et grand ami de mon prof de terminale, Denis GERLL qui nous a tous tant marqués. Mais je m'associe pleinement à la peine de mes camarades.

La classe de HX2 à Louis-le-Grand en 1969-1970.

En l'honneur d'André WARUSFEL et de tous les profs qui, comme lui et Denis GERLL, donnent autant à leurs élèves, je mets en ligne une musique dont la fille de "WARUS" nous dit qu'il l'aimait beaucoup, jusqu'à ses derniers instants.

J'avais prévu d'offrir des aquarelles à Carole et aux enfants pour fêter nos 25 ans de présence à la Chaslerie. Isabelle ISSAVERDENS me les a livrées hier soir. Bien qu'elles soient encore sous cellophane, je vous en donne en primeur une idée :

Avez-vous reconnu sur la dernière, derrière la cheminée et son porte-chandelle en fer forgé, le bonhomme devant son écran et sous le portrait de sa chère et tendre ?

11 juin 2016.

Dans son introduction à Epépé (en 2000) Carrère dresse une liste des livres qu'il a lus trois fois au cours des 5 dernières années. On y trouve
- Epépé de Karinthy
- Ethan Frome de Wharton
- La Supplication d'Alexievitch
- Austerlitz de Sebald
- Autobigraphie de mon père de Pachet
- L'oreille interne de Silverberg.
En jetant un coup d'oeil dans ma bibliothèque et en faisant appel à ma mémoire (je ne tiens pas de carnet de mes lectures), j'arrive à la liste suivante.
- Candide de Voltaire.
- Machenka de Nabokov
- L'Aleph de Borges
- La Folie Almayer de Conrad
- La Promenade de Walser.

N.D.L.R. : Je note, ça peut toujours servir.

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Samedi 11 Juin 2016
Désultoirement vôtre ! - Archives, histoire, documentation - Références culturelles
0
J'ai accompagné mon aîné chez Jean LEMARIE, mon ami antiquaire-brocanteur. Il a observé l'armoire de château en frêne sous toutes les coutures...

11 juin 2016.

11 juin 2016.

11 juin 2016.

11 juin 2016.

... mais ne fera pas d'offre.

Il s'est fait présenter deux autres meubles estampillés à restaurer, comme cette petite commode d'entre-deux de Fidelys SCHEY...

11 juin 2016.

... ou ce secrétaire de Jean-Chrysostome STUMPFF :

11 juin 2016.

Il a acheté un lot de casiers d'école en noyer :

11 juin 2016.

... et moi une table de chevet d'époque Directoire :

Malgré sa promesse, M. DELTA n'est pas passé ce matin. Pour installer l'évier de la kitchenette, il a envoyé son employé, qui n'était pas pourvu de la documentation attendue sur les sanitaires ni de la bonne bonde qu'il a dû, paraît-il, aller chercher à Flers (pendant ce temps, le compteur tourne à mon détriment)...

13 juin 2016.

13 juin 2016.

... et qui s'est en outre avéré incapable de faire en sorte que le robinet dudit évier débite autre chose qu'un minable filet d'eau, au demeurant exclusivement froide :

13 juin 2016.

En revanche, le mitigeur thermostatique de la douche, qui remplace le provisoire, me satisfait tout à fait :

13 juin 2016.

Mais, si je récapitule, j'ai dû appeler M. DELTA une nouvelle fois ce matin. Une nouvelle fois, il m'a promis qu'il passerait dans l'après-midi avec les catalogues. Bien entendu, une nouvelle fois, M. DELTA n'a pas tenu parole.

On voudra bien admettre que mes limites de patience à l'égard de ce plombier sont désormais atteintes.

P.S. : A noter qu'en vérifiant comment coulait l'eau au lavabo voisin...

13 juin 2016.

... je me suis demandé s'il ne faudrait pas apposer un message du genre "On est prié de laisser l'endroit dans l'état où on l'a trouvé en entrant".

P.S. du 15 juin 2016 : J'ai parlé ce soir à mon aîné. Je l'ai gentiment invité à ne pas me saloper de la sorte ce cabinet de toilettes. Il m'a très calmement rappelé que, le week-end dernier, les plombs avaient sauté et qu'Igor était resté injoignable alors qu'il avait embarqué les clés du local où se trouvent les fusibles. Donc la jeune classe concernée avait dû se laver dans le noir. Dont acte.

Mon fiston a (presque) réponse à tout. Qualité FOURCADE...

Sonia et Philippe avaient insisté, dans l'après-midi, pour que je prenne part à leur dîner de mariage et j'avais fini par accepter. Je me suis donc rendu au manoir de la Nocherie (endroit dont je découvrais la dimension gastronomique dans un cadre que j'ai trouvé très agréable) où j'ai eu la surprise d'être placé à la table des mariés, en bout de table précisément, avec vue sur l'ensemble de l'assistance.

En m'accueillant, Sonia m'avait cité les noms de mes deux voisins immédiats, une de ses amies architecte à Caen et un père jésuite reconnaissable par moi grâce à l'insigne qu'il portait au revers de la veste. Réagissant au nom de ce dernier, je lui avais dit qu'il ne m'était pas étranger même si je ne situais plus où je l'avais entendu. Il m'avait répondu que je confondais peut-être avec un ministre homonyme (N.B. : mes recherches ultérieurs sur la toile m'ont montré qu'ils étaient cousins) ou un autre personnage (dont j'ignorais l'existence et dont je n'ai pas retenu le prénom ni la fonction).

Ce père jésuite m'ayant rapidement informé qu'il enseignait à Sciences Po, je lui ai fait part de ma scolarité dans cet établissement (qui y avait duré, en tout et pour tout, trois séances de conférence de méthodes, dont j'étais sorti persuadé que je maîtrisais suffisamment les plans en deux parties pour me dispenser de la suite), ainsi que du fait que j'y avais enseigné, il y a 35 ans, pendant deux années scolaires consécutives, les "techniques des marchés de l'argent" de concert avec mon collègue et ami de l'époque, Philippe CAMUS. Comme je m'en étais douté, ce nom a tout de suite allumé une étincelle dans l'œil de mon voisin d'en face et nous avons parlé people : BLOCH-LAINE père et fils, David DAUTRESME que j'ai bien connu avant 1981, Jean-Baptiste de FOUCAULD que je n'aimais guère et réciproquement, pour avoir subi ses caviardages incessants pendant les trois années où j'en avais été l'adjoint, en même temps qu'Elisabeth GUIGOU ; j'ai précisé que je trouvais que la propension de cet individu à disserter autour de balancements mécaniques du genre "salade de tomates et tomates de la salade" avait quelque chose de peu convaincant pour moi, même si j'admirais divers des autres accomplissements du personnage.

C'est au cours de ce bavardage que j'ai fini par comprendre que j'avais en face de moi le père Henri MADELIN, ancien provincial des jésuites de France, autrement dit un esprit particulièrement éminent, très vraisemblable ami du Pape François qu'il représente auprès du Parlement de Strasbourg. J'ai alors parlé de mes fils, l'aîné qui avait résisté et même survécu à 14 ans chez "les bons pères" et le cadet qui s'était rapidement trouvé éjecté de leur giron. J'ai raconté que, pour pouvoir inscrire mon aîné à Franklin, à l'époque où je défilais dans la rue, moi qui me considère comme un pur produit de l'école laïque et républicaine, en hurlant "Savary, si tu savais, ta réforme, ta réforme, Savary, si tu savais, ta réforme où on s'la met" (la suite est suffisamment connue, je pense, pour que je m'autorise à ne pas la citer ici), il avait fallu que j'aille à Mulhouse recueillir un mot de piston d'un cousin jésuite qui, au cours du déjeuner de choucroute au champagne que j'avais cru devoir lui offrir pour le circonvenir si nécessaire, m'avait informé qu'il quittait la Compagnie pour se marier ; un ange était alors passé en silence quelque part dans le Haut-Rhin, séraphin dont je me souviendrai toujours du vol furtif. Le père MADELIN se rappelait parfaitement mon cousin Bernard L., sa formation d'ingénieur, son origine géographique (Bagnères-de-Bigorre) et il a ajouté, non sans une élégance qui m'a séduit, que les anciens jésuites trouvaient toujours un job intéressant quand c'était nécessaire. A partir de là, les digressions se sont enchaînées, nous avons évoqué la Curie romaine, j'ai cité les noms de trois anciens collègues qui travaillent ou ont travaillé au Vatican, Michel CAMDESSUS bien sûr (négociateur tellement ductile qu'il m'inquiétait souvent) mais aussi Jean-Baptiste de FRANSSU (père, paraît-il, de quatre enfants, ce qui m'a semblé avoir une signification particulière pour mon interlocuteur) et Antoine de SALINS.

Je laisse ici de côté d'autres aspects de notre conversation que j'ai pourtant trouvés très intéressants, comme l'évocation du père GERVAIS, extraordinaire connaisseur du Japon dont la science et la clarté m'avaient fasciné vers 1979 au cours d'un de mes voyages dans ce pays, ou bien l'indication du fait que les jésuites recrutent aujourd'hui beaucoup au Kérala. J'en arrive petit à petit au point le plus passionnant, du moins à mes yeux, de ce dialogue. J'ai expliqué au père MADELIN que j'avais assisté l'avant-veille, dans les locaux du conseil départemental de l'Orne, à une série d'exposés, que j'avais trouvés remarquables, sur l'usage des églises en ces temps de repli de la foi et de restrictions budgétaires. En voici le programme :

La question m'est apparue particulièrement délicate puisque se mêlent des considérations de droit public français et de droit canon. Même si j'ai beaucoup admiré la qualité formelle et le contenu très équilibré de l'exposé de Mgr HABERT (au point que je me suis dit que nous tenions peut-être en lui un futur cardinal, lui qui jusque là, certes face à un public de cathos tradi que je fréquentais alors, m'avait paru timide pour ne pas dire effacé), il m'a semblé que, confrontée à un tel problème, l'Eglise restait sur une position trop frileuse alors que les gouvernants veillent, au moins en paroles, à lui laisser un droit de veto trop maladroitement exprimé, selon moi, par un jeune prêtre pourtant de solide réputation locale.

Le père MADELIN m'a alors dit : "Et vous, quel est le but de la restauration de votre manoir ?". C'était la troisième fois de la journée que cette question m'était posée. La première fois, c'était dans ma chapelle et par une famille chinoise à l'évidence très distinguée à qui je présentais l'endroit, et plus particulièrement par M. William TONG dont la fille avait été la correspondante de Sonia en Angleterre. La deuxième, c'était par un chanoine au visage de Nosfératu et à la clope toujours allumée, le père Hermann DELPLANQUE qui avait célébré le mariage du jour, moine prémontré et aumônier militaire en partance pour une mission secrète de 4 mois en Afrique auprès des forces d'action spéciale et qui m'avait demandé, alors que je l'interrogeais sur la progression de l'Islam au sein des troupes françaises, de prier pour lui et pour ses camarades.

Les trois fois, j'ai bredouillé, assez piteusement je dois dire, et peut-être pour me donner le temps de la réflexion : "Très bonne question, mais je ne connais pas la réponse".

En effet, lorsque j'ai acheté la Chaslerie, il y a 25 ans déjà, je croyais qu'il fallait, entre autres, que je rééquilibre ma vie en me donnant des objectifs à très long terme comme la restauration de ce manoir, moi qui vivais alors dans un milieu professionnel, la Bourse, où l'horizon dépasse rarement la semaine. Mais ces jours-ci durant lesquels, désormais, je me bats pour éviter que l'herbe ou l'inflation administraaaâââtive, qui bouchent quotidiennement mes horizons de restaurateur de vieilles pierres, ne m'ensevelissent davantage, que sont devenues mes aspirations à long terme, après les renversements de mon existence que j'ai subis comme tant d'autres ? J'aimerais tant le savoir !

P.S. : 1) Je suppose que le second MADELIN que le père avait cité est Louis, un illustre inconnu pour moi.
2) Nous avons également parlé de "Daniélou" avec le père MADELIN qui m'a appris que la directrice que nous y avions connue, l'excellente Melle REDIER, était décédée il y a quelques mois, une nouvelle qui attristera mon aîné comme elle me peine.
Pour ceux qui n'ont pas pu venir et ceux qui veulent revivre la richesse de ces échanges...

Retrouvez dés à présent l'intégralité de la Journée Gérard Burel sur le thème "Les églises demain, entre usage partagé et reconversion", qui a eu lieu au Conseil départemental de l'Orne le 16 juin dernier, sur notre chaîne YouTube.

N.D.L.R. : Bravo pour cette mise en ligne ! Et encore bravo pour cette journée passionnante !
Happy birthday to Peter Paul Rubens, born on this day in 1577. To celebrate the artist, take a look at "The Fall of Phaeton," painted by Rubens in Rome. What captures your attention first?

This picture tells the story of Phaeton, Apollo’s son. Phaeton begged his father to allow him to drive the chariot of the sun across the sky. In the hands of the rash youth, who had neither the strength nor the experience to control the chariot, the horses bolted. Everything in their path was scorched with the sun's heat. The butterfly-winged female figures, personifying the seasons and hours, react in terror as the earth below bursts into flame. Even the great astrological bands that arch through the heavens are disrupted. To save the universe from destruction, Zeus, king of the gods, throws a thunderbolt, represented here by a blinding shaft of light. As the chariot disintegrates, Phaeton plunges to his death.

The artist worked on this painting over a number of years. Rubens's study of works by Leonardo da Vinci, Raphael, and Michelangelo influenced his use of complex poses and a powerful sense of movement. The lighting reveals the artist’s attention to Venetian artists as well.

Sir Peter Paul Rubens, "The Fall of Phaeton," c. 1604/1605, probably reworked c. 1606/1608, oil on canvas, National Gallery of Art, Washington, Patrons' Permanent Fund

N.D.L.R. : Contemporain de la Chaslerie.

Ces Peter Paul, c'est quand même de sacrés balaises !
Nature, structure et conjoncture
Publié le 30 juin 2016

Le Brexit a fait resurgir l’extrait ci-joint d’une conférence de presse de de Gaulle en 1963. Moi qui enseigne l’art oratoire à Sciences Po, j’en ai été émerveillé.

C’est un chef d’œuvre du genre : clarté des idées, maîtrise parfaite de l’expression. En deux minutes, toutes les facettes de la rhétorique d’Aristote ('inventio', 'dispositio', 'elocutio', 'memoria', 'actio') y sont remarquablement mises en œuvre. La description du problème (l’adhésion de la grande Bretagne au marché commun) s’articule autour d’un plan en trois points : la nature de l’Angleterre, « insulaire, maritime », ses traditions originales et son économie industrielle et commerciale qui la lie aux « pays les plus divers et souvent les plus lointains » (sa structure), sont mises en regard du contexte historique récent de la demande d’adhésion (la conjoncture).

Coup de génie de cette intervention : l’allitération qui, en conclusion, dévoile ce plan : « la nature, la structure, la conjoncture qui sont propres à l’Angleterre… ». Tous ces mots en ture, qu’on entend rimer avec aventure, fracture, déconfiture, sonnent comme une variation autour de turlututu.

de gaulle 1963

N.D.L.R. : Certes. Mais, puisqu'on évoque des souvenirs, pourquoi taire celui-ci ?

Fort-Louvois :

Voici qui me rappelle les bons souvenirs d'un pique-nique au Petit-Bé.

Justement, Cédrick COOS était de passage ce matin à la Chaslerie...

7 juillet 2016.

... afin de préparer à ma demande le devis de restauration des maçonneries des ouvertures de fenêtres du logis, ainsi que des intérieurs de la moitié Nord de ce bâtiment.

C'est en effet avec grand plaisir que je confierais à l'entreprise BODIN, dont il vient de prendre le contrôle, la réalisation de ces travaux car je les souhaite très soignés.

Château de Chillon,
Veytaux, Montreux, Switzerland.

www.castlesandmanorhouses.com

The Château de Chillon (Chillon Castle) is an island castle on the shore of Lake Geneva in the commune of Veytaux, at the eastern end of the lake, 3 km from Montreux

The first written record of the castle date to 1160. From the mid 12th century, the castle was home to the Counts of Savoy. The Château de Chillon was made popular by Lord Byron, who wrote the poem The Prisoner Of Chillon; Byron also carved his name on a pillar of the dungeon. The castle is also one of the settings in Henry James's novella Daisy Miller (1878).

N.D.L.R. : Une gueule d'enfer, j'adore !

Le peintre italien Giuseppe Arcimboldo (Milan, 1527 - Milan, 1593) s’éteignait un 11 juillet en 1593. Célèbre pour ses portraits suggérés par des végétaux, animaux ou objets, il est notamment l’auteur de cette série sur les saisons dont est ici extrait « L’été ».
Cette série des Saisons fut commandée en 1573 par l'empereur Maximilien II de Habsbourg pour être offerte à l'Electeur Auguste de Saxe dont les armoiries, les épées croisées de Meissen, sont brodées sur le manteau de l'Hiver. Elle reprend un cycle antérieur, dont ne subsistent que l'Eté et l'Hiver, daté de 1563 (Vienne, Kunsthistorisches Museum), offert en 1569 par Arcimboldo à Maximilien II, en même temps qu'une série des Quatre Eléments.
L'encadrement de fleurs a été probablement ajouté sur les quatre tableaux au XVIIe siècle.

Giuseppe Arcimboldo (Milan, 1527 - Milan, 1593), « L’été »

N.D.L.R. : Contemporain de la Chaslerie.
Château de Duras (Lot-et-Garonne) :

N.D.L.R. : A la Chaslerie également, il y aurait eu, d'après un témoignage oral recueilli il y a longtemps, lors d'une Journée du Patrimoine, un puits à l'intérieur de l'ancienne cuisine du logis, c'est-à-dire dans la salle-à-manger actuelle. Lorsque je restaurerai cette pièce, je ferai sauter l'horrible carrelage bas de gamme du sol et j'ai bien l'intention de rechercher, en-dessous, la trace de ce puits. Si je le trouve, il n'est pas exclu que je le fasse restaurer ou, à tout le moins, que j'en fasse indiquer la trace grâce au nouveau calepinage.
Michelangelo Merisi detto il Caravaggio, "Canestra di Frutta", 1595-96 - Olio su tela, 31x47 cm, Pinacoteca Ambrosiana, Milano -

La famosissima natura morta che cambiò il modo di intendere e volere il soggetto. Unico esempio del genere che ci rimane di Caravaggio, fu forse donata al Cardinale Federico Borromeo dal protettore del Merisi, il Cardinal Francesco Maria Del Monte. Rimane però la probabilità che il Cardinale milanese la acquistò direttamente dal pittore. Un dipinto che diventa quasi un trompe-l'œil, di un realismo sensazionale. Alcune interpretazioni vedono nei frutti un rimando cristologico, in particolare al Cantico dei Cantici.

N.D.L.R. : Contemporain de la Chaslerie.