Références culturelles

Arms and Armor from the Islamic World” features a selection of more than three dozen historical examples of Islamic arms and armor, which represent the breadth and depth of The Met's renowned holdings in this area. Focusing primarily on the courts of the Mamluk and Ottoman sultans, shahs of Iran, and Mughal emperors of India, the exhibition celebrates the publication of “Islamic Arms and Armor in The Metropolitan Museum of Art,” the Museum's first scholarly volume on the subject.

Dagger and Sheath (detail) | ca. 1605–27 | Indian, Mughal

N.D.L.R. : Contemporain de la Chaslerie.
Un château du 13ème siècle recouvert de graffitis

Qui a dit que les châteaux doivent être de sombres bâtiments en pierre avec des extérieurs gris et brun ? Demandez au comte de Glasgow, qui a transformé son château en château le plus coloré de toute l’Écosse.

Le château de Kelburn, près de Fairlie, à 20 kilomètres à l’ouest de Glasgow, est la maison de la famille des Boyles depuis sa construction au 13e siècle, ce qui rend le château le plus ancien d’Écosse à avoir été continuellement habité par la même famille. En 1703, le Parlement d’Écosse a créé le titre de « comte de Glasgow » pour le propriétaire de l’époque David Boyle, qui était l’un des commissaires qui ont négocié le traité de l’Union unissant l’Angleterre et l’Écosse en Grande-Bretagne. Depuis lors, le château de Kelburn a vu naître une longue lignée de comtes que la famille a produit.

En 2007, le 10e et actuel comte de Glasgow, Patrick Robin Archibald Boyle, a dit qu’il avait besoin d’enlever une couche de ciment qui avait été ajoutée à la construction dans les années 1950, afin d’éviter d’autres dommages à la maçonnerie. À la suggestion de ses enfants, Patrick Boyle, a accepté que le ciment soit peint avant qu’il ne soit retiré. Il a donc invité un groupe de quatre artistes de rue brésiliens pour orner la tourelle et les murs du château avec leur style unique de l’art du graffiti.

Le travail des artistes brésiliens a reçu une attention considérable des médias, en attirant de nombreux touristes de partout dans le monde. Historic Scotland, l’agence responsable de la préservation des monuments historiques du pays, avait accepté le projet sur la compréhension que le graffiti était temporaire. L’œuvre a été conçue pour être retirée après trois ans, mais en voyant la réaction du public, le comte décida d’appeler Historic Scotland pour rendre l’œuvre d’art permanente. L’agence a autorisé l’œuvre à exister quelques années de plus.

En 2012, l’agence a fait une inspection du château et a découvert que le ciment était gravement préjudiciable pour les murs du château d’origine, et a exhorté le comte d’enlever les graffitis. Le graffiti était censé durer jusqu’à l’été 2015, mais il n’y a plus de nouvelles des médias ou des propriétaires du château. L’état actuel du graffiti est inconnu.

Crédits photo : Tim Kirman, Anne, Eltpics.

N.D.L.R. :

Rare Medieval Tiles on Display Again

Cleeve Abbey re-opens after conservation work to protect 13th century tile pavement.
A new shelter allows visitors to view the detailed heraldic tiles, while also protecting them from the elements.

The new shelter to protect the tile pavement at Cleeve Abbey.

A new state-of-the-art timber shelter has been built at Cleeve Abbey in Somerset to cover and protect the rare medieval pavement. The site re-opens on Friday 25 March 2016.

The shelter allows natural daylight while ensuring no direct sunlight falls on the sensitive tiles, while a ventilation system creates a stable environment.

The tiled pavement consists of high quality heraldic tiles dating from around 1270, and is extremely rare. It is the only large-scale example of a decorated medieval monastic refectory floor in Britain.

The pavement was buried in the late 15th century, and was only rediscovered in 1876. The tiles were in remarkably good condition, thanks in part to the centuries left untouched underground. Not only are they beautiful examples of craftsmanship but they also add to our understanding of the abbey's history.

However, from the 1950s to 2000 the pavement remained fully exposed throughout the summer. Studies showed that this exposure to the elements was causing serious damage including a loss of protective glazing and deterioration of the intricate patterns in the clay.

Last year, construction began on a new timber shelter which was carefully designed to meet all the conservation criteria for the long term protection of the tiled pavement. The new shelter opens to the public official on Good Friday 2016.

Jeremy Ashbee, English Heritage's Historic Properties Curator comments:
"Cleeve Abbey is one of our national treasures - in truly beautiful surroundings, rare surviving buildings in which medieval monks met, ate and slept … The new shelter building means that the pavement is safe from the damage of sun and rain but crucially, all visitors are now able to see it and enjoy it."

Find out more about the Medieval Tile Pavement Conservation Project at Cleeve Abbey.

Details on the haraldic tiles at Cleeve Abbey.

The Cistercian abbey of Cleeve was founded in the late twelfth century, built to the strict principles of the Cistercian order in a simple, unadorned style.

Still in their original position, the tiled pavement shows the footprint of that long lost medieval building. It also reflects the importance the abbey attached to the royal patronage it enjoyed in the 13th century. The heraldry of King Henry III, his brother Richard Earl of Cornwall, King of the Romans, and the mighty earls of Gloucester all feature on the tiles. These displays of heraldry suggest a hefty endowment from noblemen and royalty, and were a way for the abbey to declare its association with its patrons to the world.

Cleeve Abbey re-opens on Friday 25 March 2016.

N.D.L.R. : Des pavés estampés à décor à l'engobe pour le sol de la future salle-à-manger du logis ?

Sur le même sujet, voir également ceci.

Sur un sujet connexe sur lequel Carole me réclame des infos, en voici.

N.D.L.R. 2 : Sur le même sujet, j'ai également trouvé ceci :

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Mardi 29 Mars 2016
Désultoirement vôtre ! - Archives, histoire, documentation - Références culturelles
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A toutes fins utiles :

(début de citation)

The Long Room, Trinity College Library, Dublin

Long_Room_Interior,_Trinity_College_Dublin,_Ireland_-_Diliff<br />
Photograph by DAVID ILIFF | CC-BY-SA 3.0

Seen here is the famous ‘long room‘, the main chamber of the Old Library at Trinity College in Dublin, Ireland. At nearly 65 meters in length (213 ft), it is filled with over 200,000 of the library’s oldest books.

Built between 1712 and 1732, marble busts line the long room, a collection that began in 1743 when 14 busts were commissioned from sculptor Peter Scheemakers. The busts are of the great philosophers and writers of the western world and also of people connected with Trinity College.

Other treasures include one of the few remaining copies of the 1916 Proclamation of the Irish Republic and a special harp, the oldest of its kind in Ireland, and probably dates from the 15th century. It is made of oak and willow with 29 brass strings. It is the model for the emblem of Ireland.

(fin de citation)

18 mars 2016.

70 % d'aides sur vos travaux d'isolation .... 1 Français sur 2 concerné

N.D.L.R. : Il va falloir que, fort de mon "revenu fiscal de référence", je regarde cette nouvelle usine à gaz de plus près...
Direct and dramatic, this bronze half-length statue represents a nude woman, aquatic from the waist down, who holds a scaly tail in each hand. The statue reflects traditional types of mermaid figures and in particular the mythic Greek sirens.

Featured Artwork of the Day: Siren | ca. 1571–90 | Italian, Rome

N.D.L.R. : Contemporain de la Chaslerie.
L'empereur moghol Akbar (1556-1605) fit confectionner des manteaux sur lesquels on retrouvait des motifs fleuris peints et imprimés qui se répandirent dans tous les vestiaires de la cour moghole. Porter cette tenue donnait l'impression de s'envelopper dans une sorte de “jardin illusoire”, allégorie du paradis terrestre.

À découvrir dans l'exposition "Jardins d'Orient. De l'Alhambra au Taj Mahal" à partir du 19 avril à l'IMA !

N.D.L.R. : Contemporain de la Chaslerie.
Je viens de terminer la lecture d'un ouvrage qui me semble d'une qualité et d'un intérêt exceptionnels, "L'édit de Nantes, réflexions pour un pluralisme religieux" de Pierre JOXE, nouvelle édition de 1998 chez "Pluriel".

Au-delà de ce titre hautement chasleriesque, cet ouvrage, rédigé dans un style lumineux, témoigne de la très profonde culture historique de son auteur. Il se termine sur des considérations relatives à l'Islam qui, à titre incident, renvoient le Mimi à ses dimensions de nain médiatique.

A priori, j'éprouvais beaucoup de méfiance à l'égard de Pierre JOXE. Pour diverses raisons. Mais force est de constater que ce second ouvrage me persuade qu'il mérite infiniment mieux que le jugement à l'emporte-pièce auquel je m'étais trop longtemps tenu.

P.S. : Comme je deviens peut-être un peu gaga, je ne sais plus qui m'avait offert cet ouvrage. Mais je lui en suis très reconnaissant.

P.S. 2 (du 12 avril 2016) : A la réflexion, je me dis que ce devait être la mère d'Anne-Violette. Dommage car je pensais lui faire don d'un exemplaire de cet ouvrage lors de notre prochain séjour en Savoie, à son invitation. Il va falloir que je me creuse un peu plus la cervelle car les livres qu'elle et son mari m'offrent sont toujours remarquablement intéressants et adaptés à mes goûts véritables qu'ils ont su si bien détecter (contrairement à ma belle-mère par exemple qui a certes compris que j'aime les bouquins mais dont les choix ont toujours mis à côté de la plaque, ce qui est quand même étonnant mais que je crois suffisamment établi pour être consigné ici ; bien sûr, cette notation oiseuse ne minimise en rien les qualités de ma belle-mère, éminentes par ailleurs, comme on l'a compris).

J'ai passé l'essentiel des trois dernières nuits à lire "Journal d'un sauvetage" de Jean PEYRELEVADE, chez Albin MICHEL où sont relatées les négociations de mise en place du "sauvetage" d'une banque néanmoins disparue, le Crédit Lyonnais.

Certes, je ne me suis jamais senti beaucoup d'affinités avec cet individu que j'ai croisé de loin en loin et dont l'aussi immense que manifeste contentement de soi et la peau de saurien desquamé m'ont toujours rebuté. En outre, qu'aurait été le carrière de cet auteur de "La mort du dollar" (avec Jacques KOSCUSKO-MORIZET, aux Editions du Seuil en 1974) sans ses exceptionnels talents de courtisan, sans le giron du Crédit Lyonnais et de ses si chers "frangins", ou sans l'arrivée au pouvoir de ses amis politiques - du moins ceux de l'époque - en 1981 ?

Mais la publicité faite autour de son dernier ouvrage m'avait attiré car je me disais que serait peut-être levé un coin du voile sur des choix aberrants dont j'avais eu à subir personnellement les conséquences lors de ma dernière expérience professionnelle, la présidence de structures de défaisance de la merde considérable anciennement connue sous le nom de Comptoir des entrepreneurs (3 milliards d'euros de pertes que les contribuables ont dû couvrir alors qu'elles résultaient des carences d'un certain ensemble, dont nombre des 2 000 salariés de cet organisme dirigé par des amis des pouvoirs successifs).

Première observation : Jean PEYRELEVADE a choisi de présenter son expérience sous forme chronologique. Or, lorsque j'ai écrit pour témoigner de ma propre expérience, j'ai choisi la même méthode. Quelle autre méthode adopter en effet lorsque le réquisitoire qu'on finit par dresser est si lourd, lorsque les découvertes sur lesquelles on le fonde sont intervenues si progressivement, lorsque l'expérience qu'on a vécue comme un calvaire a mobilisé une part aussi importante de notre influx nerveux et de nos sentiments, lorsqu'au final on ne retient que le constat d'un énorme gâchis personnel et la conviction de la faillite morale du système dans lequel on avait été élevé et auquel on avait eu la naïveté de croire si longtemps ?

En fin de son livre, vingt ans après avoir traversé les événements qu'il relate, Jean PEYRELEVADE exprime tout le mépris qu'il éprouve pour "les grands mandarins de Bercy". Son livre se termine par la phrase suivante : "Je n'ai, à l'égard des auteurs de cette mauvaise action, qu'une pensée : que le diable les emporte !"

Dix-huit ans après les révocations dont j'ai été l'objet, j'éprouve à l'égard de la même caste, toujours responsable (ou du moins toujours aux premières places, ce qui devrait revenir au même) mais jamais coupable (pour reprendre la si charmante formule), un mépris au moins aussi profond. Et le temps qui passe n'y change rien.

Jean PEYRELEVADE a choisi de rendre publiques ses observations et ses conclusions. A ce jour, l'ouvrage que j'ai commis n'a dû avoir que les trois lecteurs potentiels auxquels je l'ai transmis à l'époque, à savoir le ministre des finances (Laurent FABIUS), le premier président de la Cour des comptes (Pierre JOXE) et le gouverneur de la Banque de France (Jean-Claude TRICHET).

Aucun de ces destinataires n'a jamais accusé réception de ces envois. Quelque temps après ceux-ci, la Cour des comptes a publié un rapport sur la crise immobilière des années en question et j'ai constaté qu'elle avait choisi de détourner son regard de ce que j'avais signalé. D'où mon mépris étendu à cette institution censée vérifier le bon usage des deniers publics.

P.S. (quelques heures après la mise en ligne de ce message) : Carole vient de me téléphoner pour me prier de retirer ce message de notre site favori. Pourquoi le ferais-je ? Comme chaque jour depuis dix-huit ans, je suis prêt à défendre pied et pied chacune de mes affirmations. Elles sont au demeurant en-deçà de ce que je pense et que je peux prouver.

P.S. 2 (du 12 avril 2016) : Message castré sur insistance de Carole. Comme d'hab. Je choisis d'avoir la paix au téléphone, entre autres.

P.S. 3 (du 4 juillet 2016) : Après tout, qu'Anastasie et les autres sachent que j'en ai marre de faire semblant d'être castré par une bien-pensance étouffante. Je remets ce message en ligne puisqu'il correspond tout à fait à ma pensée.
Les filles de Charlemagne

Elles en avaient, des jolis noms, les filles de Charlemagne ! Alpaïs, Berthe, Gisèle, Hildegarde, Chrotais, Théodrade, Hiltrude, Rothilde, Adeltrude… Et sa mère : Bertrade, dite Berthe au grand pied. Et ses soeurs : Rothaïde, Isbergues (Isbergues !… N’était-ce pas rafraîchissant ?) Quand je pense à tous ces jeunes parents modernes qui se creusent la cervelle pour donner des prénoms originaux à leurs enfants… Une vraie mine, ces caroligiens. Ça pourrait bien m’inspirer une chanson.

N.D.L.R. : On en connaît une autre...

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Monks offer their farewell to His Majesty King Jigme Khesar Namgyel Wangchuck and His Royal Highness the Duke of Cambridge as they leave the Tashichhodzong :

N.D.L.R. : Salut, camarade ! Super manoriales les tatanes de His Majesty, je compte sur toi pour me trouver les mêmes !

Faut avouer que ça en jetterait un max dans le bocage !

20 avril 2016, par Pierre Barthélémy

Une incroyable garde-robe conservée 400 ans dans la mer

Robe de soie. © Museum Kaap Skil.

Cela fait partie de ces histoires fabuleuses dont l'archéologie – et souvent l'archéologie sous-marine – a le secret. Une manière de voyager dans le temps en regardant le passé resurgir miraculeusement devant nos yeux. C'est une histoire de capsule temporelle qui s'ouvre après être restée pendant quatre siècles au fond de l'eau, sous le sable, à l'abri des organismes qui auraient pu dégrader son contenu.

Nous sommes près de l'île néerlandaise de Texel. Ainsi que l'explique l'excellent "History Blog", dont je tire les informations présentées ici, c'était un passage obligé sur une importante route maritime et bien des navires ont sombré au large de cette île. Nombre d'épaves sont à l'abri, enfouies dans les fonds que surveillent les membres du club de plongée local. L'idée consiste à ne sortir de l'eau que les objets que les courants ont dégagés de leur protection sableuse et qui risqueraient de s'abîmer très vite sans elle. C'est ainsi qu'en août 2014, sur l'épave d'un navire marchand du XVIIe siècle, un paquet apparaît, que l'on remonte à la surface. L'ouvrir pour examiner son contenu a sans doute été comme un saut dans une faille temporelle : on entrait dans la garde-robe voire dans l'intimité d'une dame de l'aristocratie ayant vécu quatre siècles plus tôt.

Voilà une très belle robe en damas comme on en admire sur les tableaux de l'époque (voir l'image qui ouvre ce billet), des chemisiers rehaussés de fils d'or et d'argent, des mi-bas en soie, une pochette de velours rouge brodée de fils d'argent contenant un peigne à épouiller en corne de vache. Voilà encore un magnifique plat italien, d'exquises pommes de senteur – sorte de petits bijoux sphériques et ajourés qui servaient de diffuseurs de parfum –, des livres à reliures de cuir dont une est aux armoiries des Stuart qui, à l'époque, sont sur le trône d'Angleterre. Le "History Blog" précise que le navire transportait une précieuse cargaison végétale, de buis, de myrrhe ou d'encens, de tabac et d'anis.

La découverte a été tenue secrète, afin de ne pas attiser la curiosité ou la convoitise d'intrus sur le site de l'épave. Et pendant un an et demi, les restaurateurs ont travaillé sur les objets sortis de l'eau pour les nettoyer et les "stabiliser". Vient de s'ouvrir, au Museum Kaap Skil de l'île de Texel – musée de la mer et des écumeurs de plages –, une exposition présentant ce trésor naguère englouti. A ceux qui ne pourraient se rendre aux Pays-Bas afin d'en profiter, je propose une petite visite virtuelle avec quelques images. Bonne plongée dans l'artisanat raffiné du XVIIe siècle...

Détail de la robe de soie damassée. © Museum Kaap Skil.

Mi-bas en soie. © Museum Kaap Skil.

Pochette de velours brodée de fils d'argent. © Museum Kaap Skil.

Double peigne à épouiller en corne de vache. © Museum Kaap Skil.

Pommes de senteur. © Museum Kaap Skil.

Reliure en cuir, aux armoiries des Stuart. On peut y lire "Honi soit qui mal y pense", devise des souverains d'Angleterre. © Museum Kaap Skil.

Plat italien. © Museum Kaap Skil.

N.D.L.R. : Presque contemporaine de la Chaslerie.
Jean-Pierre ARBON
rédigé le Jeudi 21 Avril 2016
Désultoirement vôtre ! - Archives, histoire, documentation - Références culturelles
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Astor et haut luxe

Face au Vésuve, sur la côte amalfitaine, M. William Waldorf Astor, qui était alors l’un des hommes les plus riches du monde, fit construire en 1905 la villa qui porte son nom. Il la décora de cent quarante cinq statues romaines authentiques et l’agrémenta d’un jardin botanique et d’une villa pompéienne. Puis, ayant bien vu Naples, il mourut.

Le fantasque milliardaire hollandais qui lui succéda fit peindre un peu partout sur les murs de vastes fresques pornographiques et pédérastiques, dont le propriétaire suivant fit recouvrir les sexes de drapés improbables, comme au XVIIè siècle on parsema des feuilles de vigne sur les nudités.

Les jeux combinés de l’économie et de l’histoire font que la villa appartient aujourd’hui à un oligarque russe. Ce dernier, animé par un souci de bonne gestion (ou peut-être, sait-on jamais, gêné aux entournures), la met en location une partie de l’année. Tout un chacun peut donc profiter de ces lieux de haut luxe. Le tarif ? À partir de 100 000 € (cent mille) la semaine, mais il est à craindre que pour ce premier prix on n’ait droit qu’à une semaine pluvieuse, en janvier.

N.D.L.R. : C'est vrai que c'est pas mal... En parcourant l'annonce de l'agence immobilière, j'ai vu que, pour les oua-ouas noirs, je suis battu à plate couture. Quant à l'image de la cuisine, inspirera-t-elle mon gouvernement ?

21 avril 2016.

Les poiriers de la Chaslerie devraient être en fleurs au moment où le rédacteur de la prochaine édition du "Guide vert Michelin - Normandie, Cotentin" passera préparer son texte. Notre manoir favori devrait en effet faire une entrée remarquée dans ce "must" des guides touristiques.
Les Arts Décoratifs
rédigé le Mercredi 27 Avril 2016
Désultoirement vôtre ! - Archives, histoire, documentation - Références culturelles
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La cuisine est tout un art au musée Nissim de Camondo. (re)Découvrez la cuisine du XIXème siècle au 63 rue Monceau, 75008, Paris :

N.D.L.R. : Superbe matos (qui me semble plutôt dater de 1912, peu de temps avant que Nissim ne parte se faire descendre en flammes) ! Mais franchement "too much" pour notre manoir favori.

Ceci dit, quelle déperdition de savoir-faire en un siècle !