Références culturelles

Alain BERTAUD, toujours assisté d'un parent, est revenu hier ramasser les pommes de la Chaslerie...

27 septembre 2015.

27 septembre 2015.

... et encore ce matin :

28 septembre 2015.

Il est prévu que les pommes soient pressées lundi prochain. J'irai assister au spectacle et en rendrai compte ici.

Je signale que M. BERTAUD, originaire de Ger, y possède une résidence secondaire qui serait située à moins d'un kilomètre d'une des éoliennes dont la construction vient d'être autorisée. C'est dire que nous avions de bonnes raisons d'entrer en contact. Et, grâce à cela, je disposerai bientôt de calva "produced at La Chaslerie" !

Je sens qu'on va se l'arracher dans la famille !

Une lecture attentive (comme toujours) du "Publicateur Libre" de la semaine m'apprend que le nouveau curé de Domfront, le père Thierry HENAULT-MOREL, originaire d'Alençon, est le petit-neveu de Louis et Zélie MARTIN, les parents de Sainte Thérèse de Lisieux, qui doivent être canonisés prochainement.

J'ai discuté très agréablement avec le père HENAULT-MOREL lors du récent concert de "Septembre Musical" à Lonlay-l'Abbaye et lui ai proposé de venir visiter notre manoir favori.
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Malherbe
Consolation à monsieur du Périer
sur la mort de sa fille, (1599)
Stances par Gérard PHILIPE


Ta douleur, du Perrier, sera donc éternelle ?
Et les tristes discours
Que te met en l’esprit l’amitié paternelle
L’augmenteront toujours ?

Le malheur de ta fille au tombeau descendue
Par un commun trépas,
Est-ce quelque dédale où ta raison perdue
Ne se retrouve pas ?

Je sais de quels appas son enfance était pleine ;
Et n’ai pas entrepris,
Injurieux ami, de soulager ta peine
Avecque son mépris.

Mais elle était du monde, où les plus belles choses
Ont le pire destin ;
Et, rose, elle a vécu ce que vivent les roses,
L’espace d’un matin.

Puis, quand ainsi serait que, selon ta prière,
Elle aurait obtenu
D’avoir en cheveux blancs terminé sa carrière,
Qu’en fût-il advenu?

Penses-tu que, plus vieille, en la maison céleste
Elle eût eu plus d’accueil,
Ou qu’elle eût moins senti la poussière funeste
Et les vers du cercueil ?

Non, non, mon du Périer, aussitôt que la Parque
Ôte l’âme du corps,
L’âge s’évanouit au deçà de la barque,
Et ne suit point les morts.

Tithon n'a plus les ans qui le firent cigale ;
Et Pluton, aujourd'hui,
Sans égard du passé, les mérites égale
D'Archémore et de lui.

Ne te lasse donc plus d'inutiles complaintes ;
Mais, sage à l'avenir,
Aime une ombre comme ombre, et des cendres éteintes
Éteins le souvenir.

C'est bien, je le confesse, une juste coutume
Que le cœur affligé,
Par le canal des yeux vidant son amertume,
Cherche d'être allégé.

Même quand il advient que la tombe sépare
Ce que la nature a joint,
Celui qui ne s'émeut a l'âme d'un barbare,
Ou n'en a du tout point.

Mais d'être inconsolable, et dedans sa mémoire
Enfermer un ennui,
N'est ce pas se haïr pour acquérir la gloire
De bien aimer autrui ?

Priam qui vit ses fils abattus par Achille,
Dénué de support,
Et hors de tout espoir du salut de sa ville,
Reçut du réconfort.

François, quand la Castille, inégale à ses armes,
Lui vola son dauphin,
Sembla d'un si grand coup devoir jeter des larmes,
Qui n'eussent point de fin.

Il les sécha pourtant, et comme un autre Alcide,
Contre fortune instruit,
Fit qu'à ses ennemis d'un acte si perfide
La honte fut le fruit.

Leur camp, qui la Durance avoit presque tarie
De bataillons épais,
Entendant sa constance, eut peur de sa furie,
Et demanda la paix.

De moi, déjà deux fois d'une pareille foudre
Je me suis vu perclus ;
Et deux fois la raison m'a si bien fait résoudre,
Qu'il ne m'en souvient plus.

Non qu'il ne me soit grief que la tombe possède
Ce qui me fut si cher ;
Mais en un accident qui n'a point de remède
Il n'en faut point chercher.

La Mort a des rigueurs à nulle autre pareilles :
On a beau la prier,
La cruelle qu'elle est se bouche les oreilles
Et nous laisse crier.

Le pauvre en sa cabane, où le chaume le couvre
Est sujet à ses lois,
Et la garde qui veille aux barrières du Louvre
N'en défend point nos rois.

De murmurer contre elle, et perdre patience,
Il est mal à propos ;
Vouloir ce que Dieu veut, est la seule science
Qui nous met en repos.

N.D.L.R. : Contemporain de la Chaslerie.
Je découvre le château de Cas, "plus belle restauration de l’année".

Le Château de Cas.

On se souvient peut-être qu'il y a quelques mois, j'avais commencé à préparer un dossier en vue de présenter la Chaslerie à ce concours, organisé notamment par "La Demeure Historique".

Quand je vois le magnifique niveau du lauréat, je me dis que nous n'avions aucune chance cette fois-ci. Peut-être dans quelques années - sait-on jamais ? - si notre restauration continue à progresser. Mais il faut être réalistes, nous sommes encore bien loin du compte.

Je serai néanmoins intéressé de voir le moment venu quels ont été les autres finalistes cette année.
Ce portrait de Marie de Médicis a été commandé à l’occasion de son union avec Henri IV de Bourbon. Il fût peint entre la signature du contrat de mariage et la célébration des noces. Plusieurs signes dans le tableau ne trompent pas : la couronne à fleur de lys, symbole des Rois de France et les grenades mûres brodées sur sa robe, symbole de fécondité, car on attend surtout de la future reine un héritier !

N.D.L.R. : Contemporaine de la Chaslerie.
Le 17 novembre dernier, Jean-Luc Martinez, président-directeur du Musée du Louvre, a présenté un rapport de 50 propositions sur la protection du patrimoine de l’humanité dans les zones de conflit.

N.D.L.R. : Nous soutenons !
Dans la nuit du 9 au 10 avril 1599 Gabrielle d'Estrées, maîtresse d'Henri IV, meurt à Paris alors qu'elle attendait le quatrième enfant du roi.
Fille d'Antoine d'Estrées, marquis de Cœuvres et gouverneur de l'Île-de-France, et de Françoise Babou de La Bourdaisière, Gabrielle d’Estrées est «blonde, dorée, d’une taille admirable, d’un teint d’une blancheur éclatante » (Mademoiselle de Guise).
La jeune femme est d’abord l’amante de Roger de Bellegarde, grand écuyer de France. En novembre 1590, celui-ci présente sa maîtresse chez le roi. C’est là que ce dernier conçoit pour elle une vive passion. Selon la légende, Gabrielle résiste plus de six mois.
Le projet de mariage qu'entretiennent les amants est empêché par le Pape Clément VIII, hostile à la répudiation de Marguerite de Valois, épouse du roi depuis 1572. Cependant, le 23 février 1599, lors d'une fête au Louvre, le roi dévoile son intention d'épouser Gabrielle en lui offrant l'anneau de son sacre.
« La presque reine » est détestée aussi bien par le peuple que par l'aristocratie à cause de ses nombreuses dépenses. Au contraire, d’autres comme Agrippa d'Aubigné, saluent en elle celle qui a poussé le roi à signer l'Edit de Nantes : « C'est une merveille, comment cette femme […] a pu vivre en reine plutôt qu'en concubine tant d'années et avec si peu d'ennemis. Les nécessités de l'État furent ses seules ennemies ».
En 1599, alors qu’elle est enceinte de 4 mois, Gabrielle d’Estrées est prise de convulsions durant la nuit. Certains pensent à un empoisonnement, d’autres estiment qu’elle serait morte de complications liées à sa grossesse. Ses obsèques sont célébrées dans l'église Saint-Germain-l'Auxerrois ; elle est enterrée dans le chœur de l'église de l'abbaye de Maubuisson.

"Portrait de femme, dit de Gabrielle d'Estrées". Anonyme. Huile sur bois. Paris, musée Carnavalet. CARP0408 © Musée Carnavalet / Roger-Viollet

N.D.L.R. : Contemporaine de la Chaslerie.
La mode des portraits d’enfants prend un essor dans la seconde moitié du XVIe siècle. Parmi ces ateliers spécialisés, celui de Santi di Tito reste le plus célèbre. C’est notamment lui qui a peint tous les enfants d’une noble famille florentine, celle de Niccolo di Sinibaldo Gaddi, dont toute la progéniture mourut en bas âge.

N.D.L.R. : Contemporaine de la Chaslerie.

Eh bien moi, je préfère le visage de ma petite-fille lorsqu'elle m'a aperçu hier à l'heure de son déjeuner :

14 janvier 2016.

Aymen HACEN
rédigé le Mercredi 20 Janvier 2016
Désultoirement vôtre ! - Archives, histoire, documentation - Références culturelles
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Je viens de faire une merveilleuse découverte : ce Petit dictionnaire des mots rares et anciens de la Langue Française.

Bonnes découvertes à vous toutes et tous !

N.D.L.R. : Il ne faudrait pas qu'avec ce gel, les abat-sons de la chapelle s'abalourdissent ab hoc et ab hâc. Espérons que le temps s'abeaussisse ou mon bureau sera de nouveau abiotique aujourd'hui, mon acédie bien connue me poussant à m'accagnarder dans la chambre mortuaire (malgré ses fauteuils trop raides, comme l'on sait).

A moins que la mélancholie spumeuse, abradante, et salace n'affecte le Méridional que je demeure dans ce Grand Nord. Anagogiquement s'entend, puisque je vis en anachorète anamartésique ou, plutôt, en analogon aujoulet d'icelui...

Pieter Paul Rubens, l'unione della terra con l'acqua - The Union of Earth and Water (1612 - 1615) Museo dell'Ermitage a San Pietroburgo Museo dell'Ermitage a San Pietroburgo.
Qualche cenno sulla tecnica utilizzata da Rubens nel periodo riferibile a questo quadro: Per tener dietro alle molte commissioni, Rubens, appena rientrato dall'Italia (1608), fondò ad Anversa una grande bottega ed elaborò un procedimento operativo molto complesso nel quale tuttavia larga parte era affidata agli allievi.
Dopo uno schizzo a penna dell'intera composizione che costituiva la prima concezione del quadro, l'artista dipingeva un bozzetto ad olio, spesso su carta, dal quale traeva poi un modelletto su tavola di piccolo formato, che conteneva, appena accennati, gli elementi previsti dal dipinto.
Era una sorta di progetto che Rubens mostrava al suo futuro proprietario.
Approvata da questi l'idea, il maestro compiva disegni a matita dei particolari e delle figure che gli allievi riportavano poi sul quadro con le giuste tonalità cromatiche.
Toccava poi a Rubens terminare l'opera unificandola con la sua vibrante estrosa pennellata.

N.D.L.R. : Contemporain de la Chaslerie.
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Mercredi 27 Janvier 2016
Journal du chantier - Architecture-M.O. - Maçonnerie-carrelage - Cave - Désultoirement vôtre ! - Références culturelles
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Benoît MAFFRE n'a pas tardé à répondre à ma question sur le "textile non étanche - étanche" de la cave.

Il m'a écrit ceci ce soir :

(début de citation)

M. Fourcade,

Si je vous disais que la sous-toiture HPV utilisée sous l'isolant acoustique ne va pas…
mais je suppose que ça ira, car c'est respirant, même si c'est beaucoup plus cher que ce que je vous proposais…

En revanche, il faut impérativement que l'isolant acoustique se retourne le long du mur sur la hauteur de la chape !

Crdt.

Benoît Maffre
Architecte du patrimoine, DPLG
Gérant

B.MAP Sarl d’Architecture
La Brosse - 7, rue des Forges – 27320 Droisy
Tel : 02 32 30 57 97 – Port : 06 08 49 19 85

(fin de citation)

Je vais répercuter ce message sur M. PICAULT. En espérant qu'il fera modifier son installation, au moins quant au retournement de l'isolant acoustique en laine de roche. Je serai également amené à redire aux compagnons de M. PICAULT quelque chose sur quoi j'ai beaucoup insisté ce matin et qu'ils m'avaient dit qu'ils appliqueraient, ce qu'ils n'ont pourtant pas fait partout ; j'ai en effet demandé que soit ménagé un espace de 15 centimètres entre le droit des poutres formant la trémie et les différents produits qu'ils sont chargés de superposer, ceci afin de faciliter la pose ultérieure de cloisons, d'un escalier et de rambardes.

Je trouve pénible de devoir ainsi rabacher. Mais qu'on ne compte pas sur moi, ici ni ailleurs, pour accepter un travail approximatif !

P.S. de la nuit du 27 au 28 : Vérification faite, le surcoût évoqué par M. MAFFRE doit être de l'ordre de 500 euros. Comme on le dit en patois de Toulouse : "qualcu pagara !" (en français : "quelqu'un va payer" ; en surfant sur la toile, je vois qu'il y a un film du même métal "nel mondo del pugilato", ce qui promet) :

P.S. 2 (du 28 janvier tôt) : J'ai dit à M. PICAULT que je ne l'enquiquinerais pas pour le surcoût mais qu'il fallait que ses gars respectent les deux autres contraintes (les retours de l'isolant sur les murs et la marge de 15 cm autour de la trémie).

Il est parfois difficile de programmer une action commune avec Thierry BOURRE. Où est passé Benoît et quand reviendra-t-il ? Pourquoi Thierry ne répond-il pas à mes S.M.S. ? Mystères et boules de gomme...

Mais, comme l'on sait, "Il est grand le mystère de la foi !"

P.S. : Thierry, appelé ce matin, m'assure qu'il va débrouiller le pataquès. Benoît et Félix devraient ainsi être de retour dans la journée. J'ai confirmé que je souhaitais qu'il y ait, tout le temps du stage, un professionnel (Thierry, Benoît ou qui ils voudront) pour encadrer nos ouailles.