Références culturelles

Au courrier ce matin, une lettre du professeur Francis DORE que je parcours avec sympathie :

Cette sympathie se trouve renforcée par les informations d'ordre familial que mon correspondant évoque. Je retiens en particulier la réussite scolaire et universitaire de la descendance, une question dont je connais la difficulté et à laquelle j'attache, moi aussi, beaucoup d'importance (trop, dirait mon épouse, mais on ne se refait pas).

Ma principale objection tient à l'usage du mot "acolyte". Certes, il peut comporter une dimension péjorative. Mais je pense que M. DORE acceptera que je lui explique que, selon moi, le caractère mandarinal de l'université française, notamment dans le département de géologie de la fac de Caen, dans sa composition que j'ai connue il y a peu d'années (après le départ de M. DORE), département dont j'ai étrillé par ailleurs plusieurs membres (à l'exception notable de son numéro 1, M. LAGARDE, que j'ai toujours trouvé excellent), est suffisamment évident pour que l'acception première du terme, la religieuse, soit celle à retenir dans ma prose à son propos. Donc l'idée qu'il y aurait de ma part une "grossièreté" à son égard me paraît résulter d'une connaissance perfectible de la langue française. En fait, il n'y avait nulle grossièreté sous ma plume, CQFD.

Pour le reste, j'aurai grand plaisir à rencontrer M. DORE dès que, au-delà de ses visites virtuelles qui me semblent l'avoir malgré tout diverti sinon intéressé, il voudra bien revenir se promener par ici. Je lui propose de ne pas oublier ses instruments de travail (son eustache favori, j'imagine) car je ne doute pas que, à l'oral, il saura m'apprendre énormément de choses que je n'ai pas su comprendre à la lecture d'une notice pour le B.R.G.M. rédigée, j'imagine, dans sa jeunesse.

P.S. : Etaient jointes à cette lettre deux publications scientifiques, de 1990 et 1994, de M. DORE que je lirai avec intérêt et que je scanne immédiatement :

L'après-midi sur le terrain, dans le cadre de la 4ème session du FOGEFOR, s'est déroulé aux abords du château de Marcambye, près de Saint-Lô :

Le château de Marcambye est une batisse du XIXème siècle, en pierres rouges (comme au château de Torrigni) et en granit, entouré de dépendances plus vénérables (notamment à gauche, avec un bel appareil de pierres daté du début du XVIIème siècle) :

La façade sur jardin de Marcambye

Des bois de hêtres âgés d'un siècle et demi étaient plantés sur la pente qui domine un agréable ruisseau sinueux mais ils ont été ravagés à deux reprises, par la tempête de 1987 puis par celle de 1999. Il ne reste plus debout que quelques magnifiques specimens auxquels la photo suivante ne rend pas suffisamment hommage :

Voici donc où nous avons crapahuté...

... par un temps presque aussi mauvais que lors des 3 précédentes sessions...

... pour entendre la bonne parole :

Je retiens notamment que notre mentor, Vincent JOSEPH (le jeune barbu, un peu dégarni du houppier, avec ce truc rouge sur le dos), recommande vivement le matériel suivant (en espérant que j'ai bien noté les références) :
- les sécateurs ARS ou FELCO et, surtout, la scie emmanchée de même marque, de chez ZIMMER ou BESSON ;
- le sécateur électrique INFACO ;
- il a également été question, si je me relis bien, d'un matériel ARS Turbocoat EI (?).

Bon, il va falloir que je recontacte ce jeune homme pour me faire préciser tout ça.

A l'occasion de cette promenade, j'ai noté le dicton mnémotechnique selon lequel "Le charme d'Adam, c'est d'être à poil". Ceci signifie que les charmes et les hêtres ont des feuilles de formes comparables (nettement plus grandes chez le hêtre) mais que la feuille de charme est dentée alors que celle du hêtre est poilue.

Enfin, j'ai retenu que le charme est le meilleur bois de chauffage (en termes de pouvoir calorifique). Comme son bois est particulièrement compact, il sert à fabriquer les billots de boucher (ces damiers qu'on trouve sur leurs établis), ainsi que des poulies.

Des nouvelles de la croix de procession de Pleyber-Christ !
Réalisée au début du XVIIe siècle par l’orfèvre morlaisien Guillaume Desboys, en argent ciselé, repoussé et doré, elle est la plus grande des croix de procession dites « finistériennes », avec 133 centimètres de hauteur (hors hampe) et 11 kilos. Classée au titre des monuments historiques en 1897, elle est l’un de premiers objets bretons à bénéficier de cette protection.

N.D.L.R. : Presque contemporaine de la Chaslerie.
Татьяна Сухова
rédigé le Vendredi 3 Avril 2015
Florilège de faits ou d'œuvres contemporains de la Chaslerie - Désultoirement vôtre ! - Archives, histoire, documentation - Références culturelles - Florilèges
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Геррит ван Хонтхорст. Веселый скрипач с бокалом вина. 1624 г.

N.D.L.R. : Presque contemporain de la Chaslerie.
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Dimanche 5 Avril 2015
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Au courrier reçu à Paris, une lettre d'Odile NEOUZE, déléguée V.M.F. de l'Orne :

Je ne pourrai pas participer à cette promenade puisque je serai pris par la 6ème séance du FOGEFOR. Mais j'ai conseillé à Carole d'en être. Et je mets en ligne cette annonce car elle peut intéresser d'autres personnes (le plus simple est alors de contacter Odile NEOUZE pour voir si des tiers peuvent s'inscrire).

The Egg dance was one of the earliest Saxon Medieval dances and, like the Carole, was performed during a period of festivity namely the Easter-tide festivities. The egg dance was derived from a traditional Easter game. In the egg dance, eggs were laid on the ground or floor and the goal was to dance among them damaging as few eggs as possible.

image: The Egg Dance by Pieter Brueghel the Younger

N.D.L.R. : Contemporain de la Chaslerie.
Dans le cadre de ses 40 ans, le Parc régional Normandie-Maine invite David Montembault, enseignant-chercheur à Agrocampus-Ouest Angers, pour présenter l’histoire du bocage depuis son origine et son évolution.

Les paysages de Bocage, propres à l’Ouest de la France, résultent de l’adaptation des territoires aux besoins des populations depuis plus de 1 000 ans. Faisant suite aux premiers défrichements, les agriculteurs ont tout d’abord implanté des haies défensives pour protéger les cultures des grands herbivores sauvages.
Les haies ont évolué en fonction des besoins : arbustes et arbres nourriciers pour l’homme et les animaux domestiques, fourniture de bois de chauffage et de bois d’œuvre, protection des troupeaux avec le développement de la production laitière à partir du milieu du
XIXe siècle.
Le linéaire de haies va ainsi se densifier jusqu’à atteindre son apogée au milieu du XXe siècle où elles ont une multifonctionnalité (bois de chauffage et d’œuvre, fourrage, protection et contention pour le bétail, limite de propriétés…).
Modernisation

A partir des années 60, la nécessité de moderniser l’agriculture pour répondre aux marchés agricoles qui se mondialisent, le bocage va connaitre une forte régression. Machinisme agricole, développement du maïs fourrage, sélection des vaches laitières et développement des stabulations, augmentation des surfaces de cultures, utilisation des produits phytopharmaceutiques, substitution du bois de chauffage par le fioul, rendent la haie sans intérêt économique.
Aujourd’hui, au-delà de son intérêt environnemental, le Bocage représente un véritable patrimoine culturel bien que sa construction ait été principalement motivée par l’économie.
Ce patrimoine fait appel à des savoir-faire ancestraux (haies plessées, arbres d’émonde ou têtard,…) qu’il convient de valoriser.

Ces conférences seront suivies d’un échange avec les participants. Vendredi 3 avril, à 20 h, à la mairie de Domfront ; vendredi 22 mai à 20 h à la Maison du Parc à Carrouges ; vendredi 5 juin, à 20 h, à la Maison des associations à Saint-Pierre-des-Nids. Gratuit. Durée : 1 h 30. Contact : www.parc-naturel-normandie-maine.fr/agenda.html

N.D.L.R. : Bien que la question m'intéresse, je n'ai pu assister à la conférence de vendredi dernier mais compte bien me rendre à une prochaine.

Le conférencier semble de la famille des propriétaires des manoirs voisins de Loraille (contemporain de la Chaslerie et sans doute dû à la même équipe de constructeurs, notamment le tailleur de pierres de la porte d'entrée) à Saint-Roch-sur-Egrenne...

Le manoir de Loraille à Saint-Roch-sur-Egrenne.

et de la Cousinière (ancienne propriété des COUPPEL, alliés des LEDIN) à Saint-Brice.

Le logis de la Cousinière à Saint-Brice.

Au château de La Ballue, à deux pas de Saint-Malo (Ille-et-Vilaine), ifs, buis, houx et thuyas rivalisent de magnificence et d'originalité. Colonnes et vagues, charmilles et labyrinthes animent ce jardin d'exception où l'art topiaire est sublimé.

N.D.L.R. : Voici un article qui devrait beaucoup intéresser Carole (même si on n'arrive pas, me semble-t-il, à dérouler le diaporama).

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Jeudi 9 Avril 2015
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Que retiendrai-je de mon stage de récupération de points, sachant qu'à l'occasion du précédent, j'avais appris qu'il pouvait, dans certains cas, être intéressant de faire traîner le règlement des amendes et même de les contester (car cette astuce permet de retarder l'imputation/amputation effective de points) ?

D'abord, qu'il permet de regonfler son permis de 4 points mais qu'on n'a pas droit à plus d'un stage par an. Je l'avais oublié. Le coût d'un stage est tombé (pour les gens qui, comme moi, ne savent pas se débrouiller via internet pour ce genre de trucs) à environ 200 € par personne alors qu'il était de 300 il n'y a pas longtemps.

Deuxièmement, que les points perdus peuvent également être récupérés automatiquement dans certains cas :
- si l'on arrive à conduire 3 ans sans P.-V., on récupère les 12 points ; aucune chance pour moi, même si le délai est réduit à 2 ans en cas de fautes vénielles (infractions des catégories 1, 2 et 3, c'est-à-dire sanctionnées par une amende de 90 € ou moins) ;
- si l'on arrive à conduire 6 mois sans petite infraction (difficile pour moi), on regagne 1 point ;
- enfin, règle "décennale" dont j'ignorais l'existence : au bout de 10 ans, les points perdus lors d'une vieille infraction sont restitués (on les récupère P.-V. par P.-V.).
Pour gérer son capital de points, il est utile de se procurer en préfecture son "R.I.I." (relevé d'informations intégrales) qui récapitule les pertes et restitutions de points dont on a fait l'objet.

A dire vrai, en me rendant à ce stage, mes deux seuls objectifs étaient de récupérer les 4 points en question et de me remettre en mémoire les traits principaux de la mécanique compliquée de la récupération automatique des points. Mais, au cours des 2 journées de stage, j'ai quand même appris des trucs intéressants. Voici ce que j'ai noté :

1 - Sur la dangerosité des accidents : dès lors que l'on bute sur un obstacle dur à plus de 50 km/h, il n'y a guère d'espoir de s'en sortir intact, sans parler des déchirements intérieurs d'organes, dus à la décélération brutale, contre lesquels la ceinture ne prémunit guère. Une vidéo sur les crash tests le démontre sans ambiguïté. Bien entendu, si on cogne un obstacle mobile, ce qui compte est la vitesse relative, donc le résultat est souvent le pire.

Autre information marquante (si l'on peut dire) : une faible différence de vitesse peut avoir de très lourdes conséquences. Ainsi, si, en ville, on découvre un piéton 30 mètres devant soi, on pourra s'arrêter si l'on roule à 50 km/h...

mais, si l'on roule à 60 km/h, le choc se produira alors que l'on n'aura pu réduire sa vitesse en-dessous de 42 km/h, paraît-il : autant dire qu'on explosera le piéton. (J'ai refait les calculs censés aboutir à ce résultat car il me semble que la conclusion est excessive, au moins par temps sec ; mais il vaut sans doute mieux ne pas tenter l'expérience).

2 - Sur la conduite de nuit (que je pratique assidument, du fait de mes insomnies) : toutes choses égales par ailleurs, il y a beaucoup plus de risques d'accidents la nuit que le jour (ordres de grandeur : près de la moitié des accidents mortels pour 10 % de la circulation). En effet, la nuit, les conducteurs découvrent l'obstacle au tout dernier moment : il n'y a pas de trace de freinage et l'impact se fait à la vitesse maximale. Il paraît même que nombre de conducteurs de nuit éteignent toute lampe à l'approche des carrefours, soi-disant pour mieux voir si d'autres véhicules arrivent : et pan ! Comme on s'en doute, beaucoup des morts de nuit sont des jeunes imbibés au sortir de boîtes (68 % des morts où l'alcool est démontré interviennent la nuit).

Justement, à propos d'alcool, on sait (ou doit savoir) qu'on est en infraction à partir de 0,25 mg/l d'air expiré (ce qui équivaut à 0,50 g/l de sang) et en situation de délit au-dessus de 0,40 mg/l d'air (ou 0,80 g/l de sang). J'ai souhaité savoir combien il y avait d'alcool dans mon sang mardi soir, après mon dîner à "L'échauguette" de Domfront, d'un plat de tagliatelles arrosé d'un demi-pichet de rosé (33 cl) et complété, au dessert, d'un "colonel" (glace au citron servie dans un fond de vodka). Selon le modèle de la M.A.A.F., je ne dépassais pas 0,55 g/l de sang bien après que je me sois couché ; autrement dit, je pouvais rentrer tranquillement chez moi sans crainte des gendarmes. Mais, selon le modèle d'Axa trouvé en ligne...

... mon taux d'alcool serait cependant monté à 0,74 g/l de sang, en me laissant toujours le temps de rentrer me coucher sans encombre. Il est probable que mon âge (63 ans) et, surtout, ma corpulence (106 kg pour 1,87 m, autant dire un joli bébé) me permettent d'encaisser mieux l'alcool qu'un galopin, d'autant que je me nourris au lance-pierres. Mais, à l'évidence, on sort assez vite des clous.

3 - Plus généralement, le nombre des morts sur les routes a beaucoup chuté depuis que j'ai obtenu mon permis (en 1973).

Il est encore en France d'environ 10 morts par 24 heures. Surtout, pour 1 mort, il faut compter 10 blessés graves (= à séquelles), dont 1 extrêmement grave, avec toutes les implications que l'on peut imaginer pour les proches et pour la société.

4 - A titre incident, j'ai mis à jour mes connaissances sur la technologie des radars. Pour ce qui concerne les excès de vitesse, il semble qu'on ne puisse guère couper aux conséquences d'un flash. En revanche, si on grille un feu rouge devant un radar fixe, la photo étant prise par l'arrière, les très mauvais esprits pourraient, en toute impunité, se borner à payer l'amende (ou consigner son montant, point à vérifier) en réclamant la photo puis en contestant être en cause ; en l'état de la loi et de la technique, ils perdraient alors 135 € mais échapperaient au retrait de 4 points.

5 - Enfin, pour savoir où on met les pieds :
- si on tombe à 0 point, on doit en aviser immédiatement son assureur. Sinon, un accident ultérieur pourrait ne pas être couvert.

- A 0 point, on y reste 6 mois au moins et il faut repasser le code ; on obtient alors un permis probatoire de 6 points, susceptible d'être remonté à 8 au bout d'un an, 10 au bout de 2 et 12 au bout de 3.

- La location d'une voiturette sans permis (cette plaie des routes de campagne) coûte environ 400 € par mois. A l'achat, prévoir 12 000 €. Quel racket !

- On a donc intérêt à ne pas attendre pour s'inscrire à un stage (se réinscrire à un nouveau). CQFD...

L’élaboration et la création des saintes images au XVIIe siècle expliquées au Louvre.

Atelier de Philippe de champaigne, la Sainte face, huile sur panneau de chêne, 36,6 cm x 27,7 cm. Paris, musée du Louvre ©RMN/grand Palais/Thierry Le mage.

Les bouleversements religieux qui marquent le XVIe siècle, font resurgir l’antique combat contre les images sacrées. Face à cet iconoclasme mené par les penseurs les plus radicaux de la Réforme, la réponse de l’Eglise catholique a lieu lors du concile de Trente. En décembre 1563, elle réaffirme la légitimité de la présence des images dans les lieux de culte ainsi que l’honneur et la vénération qui leur sont dus. Les 85 œuvres rassemblées au Louvre jusqu’au 29 juin 2015 dans l’exposition « La fabrique des saintes images, Rome-Paris 1580-1660 », évoquent la complexité des enjeux qui furent au cœur du processus créateur des plus grands artistes du XVIIe siècle. Une exposition qui questionne, une fois encore, le sens de l’amour chrétien des images.

N.D.L.R. : Débat contemporain de la Chaslerie. Déjà...
Vmf patrimoine
rédigé le Jeudi 16 Avril 2015
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Départ de "L'Hermione" depuis la Rochelle, restaurée grâce à de nombreux donateurs et à la Fondation Hermione, abritée par la Fondation du Patrimoine (site national).
Vous en apprendrez davantage dans le prochain numéro de la revue VMF à paraître en mai !

Petite promenade cet après-midi chez Sébastien LEBOISNE. Je continue à admirer son travail de restauration d'une immense porte de bois pour une antiquaire anglaise :

17 avril 2015.

17 avril 2015.

Voici la pièce qui sera juchée au-dessus de la porte et pour compléter laquelle Sébastien doit imaginer et sculpter un décor supplémentaire qui couronnera le tout :

17 avril 2015.

En fait, je n'allais pas chez Sébastien pour admirer ce travail mais pour deux autres choses :
- lui passer commande d'un lit à baldaquin analogue à celui, de style rustique, qu'il a déjà fabriqué pour la chambre de mon aîné ; ce nouveau lit sera destiné au fournil de la ferme et devrait y arriver avant l'été ;
- deuxièmement et surtout, pour évoquer les dimensions à donner à Content III. Sur la base d'une photo du père de Content III qu'il avait restauré avant l'incendie de son atelier, Sébastien a dessiné une épure du bébé, qu'il nous présente ici en compagnie de son compagnon sculpteur, Grégoire MOREL :

17 avril 2015.

Sébastien n'a pas conservé les dimensions de l'original (le document où il les avait notées est parti en fumée lors de l'incendie) ; il se souvient cependant qu'il lui fallait un escabeau à deux marches pour se hisser sur l'animal. Ainsi, pour répondre à une question de mon aîné, ce joujou était bien de taille à supporter sans problème un adulte (donc était sensiblement plus imposant que le cheval de bois de Max ERNST). Sébastien va se rapprocher de l'antiquaire anglaise pour lui demander si elle a conservé les mensurations de la bête. A défaut de réponse utile, il agira selon son souvenir.

Donc, pour résumer, Content III sera maousse. Pas autant que la porte. Mais très meublant quand même.

Patrimoine Normand
rédigé le Samedi 18 Avril 2015
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Toiles de Hambye, un art populaire local méconnu du XIXe siècle
Hambye (50)
→ Du 1er avril au 30 juin 2015

Parmi les différentes productions dites aujourd’hui « d’art populaire » que pouvait compter le département de la Manche au début du XIXe siècle, les toiles peintes de Hambye restent fort mal connues du fait de leur rareté et du peu d’intérêt qu’elles ont suscité auprès des auteurs, vraisemblablement par manque de données (voir sur ce sujet Patrimoine Normand n°41).
L'exposition présente douze toiles de Hambye, confectionnées dans la première moitié du XIXe siècle afin de décorer les parois des lits-alcôves et d'apporter une touche de couleur et de gaîté dans les intérieurs manchois. De nombreux objets et une riche iconographie démontrent l'influence de l'art populaire normand dans leur composition graphique. Fermé le mardi sauf en juillet et août (accès limité à l'église et aux expositions).​

INFORMATIONS PRATIQUES :
ABBAYE D'HAMBYE
Route de l'Abbaye
50450, HAMBYE
Tél : 02 33 61 76 92
musee.hambye@manche.fr
www.patrimoine.manche.fr