Références culturelles

Why I love Romania
rédigé le Samedi 10 Mai 2014
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They say it's Dracula's Castle !
Bran Castle was born at a point of huge strategic significance. The castle sits upon a cliff within the narrow Bran Gorge - a dramatic rocky passageway linking two counties in modern Romania, Brasov and Arges. It's a spectacular setting, and the Bran Pass quickly became an important road for trade and a route for military manoeuvres - linking mainland Europe to the people of Asia.
The foundations of Bran Castle were laid in 1377, with a two-fold ambition - to develop important customs-points into Transylvania (and so to collect more taxes!); and to strengthen the Southern borders of the emerging state. It quickly became 'the guard-post of Transylvania'.

Corvin Castle, Hunedoara :

Rasnov Fortress :

FăgăraÈ™ / Fogaras Castle and Fortress, Transylvania :

Viscri :

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The deathbed of the rich man.
On the back the images of the saints Andrew and Michael on a terrace, in grisaille.
ca. 1550 - ca. 1574
Artist: Anonymous
Location: Rijksmuseum
Medium: Oil Painting on Canvas

N.D.L.R. : Antérieur d'une génération à la Chaslerie.
Noter le détail :

Michael van Meer, Liber amicorum, 1613-48 :

N.D.L.R. : Presque contemporain de la Chaslerie.
Ceci dit, je ne comprends pas très bien ce que ces deux-là fabriquent. La Mort coupe le lien qui les unit, certes, mais que font-ils avec ce cœur matelassé qui fume comme une théière ?
1ère journée du voyage des V.M.F. de la Manche dans la Sarthe :

Nous avons commencé la journée par un déjeuner dans l'orangerie du château d'Eporcé à Quinte chez Monsieur et Madame Thierry de SCITIVAUX. Selon le document remis par Sinikka, le château d'Eporcé, "en plein bocage sarthois, à 15 km à l'Ouest du Mans, est une élégante demeure du dernier quart du XVIIè siècle situé au cœur d'un joli parc. Les façades, toitures, pièces principales du R-C avec leurs décors, la chapelle, la fuie et les douves sont inscrites à l'I.S.M.H.".

Les visites proprement dites ont débuté au château de la Renaudière à Neuvy-en-Champagne (I.S.M.H.) chez Pierre et Gertrude de MASCUREAU.

20 mai 2014 ; de gauche à droite, Sinikka GALLOIS, déléguée V.M.F. de la Manche ; Gertrude et Pierre de MASCUREAU ; Patrick de LALUN.

Selon le même document, "En 1540, Louis d'Orvault et sa femme Jehanne de VILLEBRESME reconstruisirent le vieux manoir du XIVè, constitué d'un logis double de deux étages carrés sur une voûte, construit à flanc de coteaux, au-dessus du cours de la Gée. Un massif pavillon, en forme de donjon, est ajouté à l'est, la façade postérieure est flanquée d'une tour carrée abritant un escalier de pierre à noyau auquel on axccède par un couloir central distribuant symétriquement les salles. L'ensemble passe à la famille RIVAULT en 1699 ; c'est Yorick RIVAULT qui, de 1830 à 1842, confie à l'architecte Pierre Félix DELARUE une campagne de remaniements de style 'troubadour'".

Pierre de MASCUREAU est le délégué V.M.F. de la Sarthe. Avec une sympathique bonhommie, il nous a fait visiter les pièces, pleines de charme, du rez-de-chaussée de son château, dans lequel il a lui-même décoré les poutres et solives des plafonds et peint les murs de chaux de décors plaisants, dont les motifs et les couleurs témoignent d'un goût sûr. Il est clair qu'il doit faire très bon vivre, avec des hôtes aussi charmants, dans ces pièces à taille humaine et dont la vue extérieure porte sur un très beau paysage vallonné et bocager.

20 mai 2014 ; vue sur le château prise du seuil de la chapelle.

20 mai 2014 ; vue sur l'arrière du château de la Renaudière.

Notre troisième étape était aux jardins du Mirail à Crannes-en-Champagne, chez Thibaut et Nathalie de REIMPRE.

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"Le Mirail a été construit en 1520 par Catherine de COËMES, abbesse de l'abbaye St Julien-du-Pré, avec vraisemblablement, les premiers jardins dont il ne reste que quelques soubassements oubliés... En 1987, les REIMPRE, nouveaux propriétaires, décident de donner une vie nouvelle aux jardins qui aujourd'hui ont atteint toute leur plénitude. Accroché à flanc de coteau, le logis disposé en L, est recouvert d'amples toits en bâtière ; la distribution verticale est assurée par une tour d'escalier polygonale dressée dans l'angle. Une tourelle en encorbellement, s'appuie sur une trompe plate, elle aussi en encorbellement souligné par un simulacre de mâchicoulis. Si l'ensemble des ouvertures présente une modénature typique du XVIè, l'organisation du logis reste résolument médiévale."

Nous avons visité les jardins sous une pluie battante, mon demi-groupe étant emmené par Thibaut de REIMPRE qui nous a fait partager, outre son savoir sur les agrumes...

20 mai 2014.

20 mai 2014, des "mains de Boudha".

20 mai 2014.

... les vivaces et autres plantes...

20 mai 2014.

... ses idées sur la façon de concevoir un tel jardin, d'un peu plus de 2 ha au sol et qu'il entretient avec la seule aide de son épouse, à un employé près mais à mi-temps. J'ai noté en particulier qu'il parcourt les lieux la nuit...

20 mai 2014.

... à l'heure où tous les détails sont abolis et où l'on ne distingue que les grandes structures du parc ; il réfléchit alors aux équilibres de l'ensemble.

20 mai 2014.

Deuxième idée que j'ai retenue, il dispose quelques antiquités de pierre, pas trop nombreuses, à des endroits bien choisis.

20 mai 2014.

20 mai 2014.

Troisièmement, j'observe qu'à tout moment lors du parcours, il arrache une mauvaise herbe qui lui apparaît...

20 mai 2014.

...alors qu'il conserve des souches d'arbres morts auxquelles il donne, par des grimpantes, rosiers ou glycines, une seconde vie en veillant toujours au graphisme des nouvelles branches.

20 mai 2014.

20 mai 2014.

20 mai 2014.

20 mai 2014.

Enfin, il y a, de ci, de là, dans son jardin, quelques constructions aux proportions très judicieusement dosées.

20 mai 2014 ; Thibaut de REIMPRE expliquant la raison de deux épis de faîtage superposés ; à gauche, Philippe de QUATREBARBES.

20 mai 2014, le jardin zen.

Dernière étape de la journée, le château de Villaines (monument historique classé) et ses jardins (Jardin remarquable) à Louplande, chez Marc et Marie-José FORISSIER.

"Sur le site d'une place forte fondée à la fin du XIIIè siècle, le château actuel a été édifié au cours de la première moitié du XVIIè. La famille GAIGNON, après six siècles, la céda aux marquis d'AUX. Depuis 1997, les actuels propriétaires se consacrent à la restauration des grands principes du classicisme et à restituer l'esprit français du verger et du potager. Ce dernier, organisé selon un axe nord-sud, en quatre parcelles symétriques bordées de buis et d'arbustes d'alignement accorde une place de choix aux plantations 'utiles' avec une exigence esthétique."

20 mai 2014.

20 mai 2014, la façade d'arrivée du château de Villaines

Nous avons pu visiter l'ensemble des pièces du rez-de-chaussée du château, décoré de splendides boiseries et d'un superbe mobilier parmi lequel j'ai remarqué un portrait de MIRABEAU, parent de Marie-José FORISSIER.

20 mai 2014.

Pour donner une petite idée du faste de l'accueil que nous avons reçu, Marc FORISSIER nous a servi un excellent champagne rosé magnifiquement étiqueté "cuvée du château de Villaines", non sans nous expliquer que, malheureux de constater la hausse constante du coût de ce breuvage, il avait résolu le problème en achetant un hectare de vignes de manière à disposer, sans supplément de prix, des bouteilles utiles à sa consommation.

Nous avons parcouru rapidement les jardins sur la façade arrière...

20 mai 2014, la façade arrière.

20 mai 2014.

20 mai 2014.

20 mai 2014.

20 mai 2014.

20 mai 2014.

... mais nous sommes attardés dans le potager.

20 mai 2014.

20 mai 2014.

20 mai 2014.

20 mai 2014.

20 mai 2014.

20 mai 2014.

20 mai 2014.

Au terme de la journée, de retour à l'hôtel, nous avons dîné en échangeant nos impressions.

Je retiens pour ma part un sentiment de médiocrité relative de la Chaslerie par comparaison à tant d'histoire, de beauté des paysages, de goût dans les restaurations entreprises et de parfaite urbanité de l'accueil. Dans chacun de ces domaines, les V.M.F. ont assurément beaucoup à m'apprendre. Il faudrait que j'arrive à me sortir de mon chantier et de l'obnubilation excessive qu'il provoque chez moi, avec les effets regrettables qui peuvent en résulter pour des tiers qui n'en demandent pas tant (je laisse néanmoins mes messages en ligne, par souci de ne pas dénaturer, à toutes fins utiles s'il y en a, mon cheminement de pensée, parfois chaotique et même heurté). Je songe également aux difficultés de la transmission et cela me laisse rêveur, même si, dans ce domaine délicat, j'ai la chance d'éprouver parfois quelques débuts de satisfaction.

J'écris ceci vers 4 heures du matin, après un bref somme. On voudra bien me pardonner, je l'espère, les approximations de la partie de ce texte qui est de ma plume.

A suivre donc.
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Mercredi 21 Mai 2014
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Avant de remonter dans le bus, je prépare le canevas de mon deuxième compte rendu...

Deuxième journée du voyage des V.M.F. de la Manche dans la Sarthe.

Château de Touvoit à Saint-Corneille, chez Charles et Antoinette de TARRAGON.

"Le château acuel est une grande maison longue du XVIIIè siècle, avec une façade symétrique à l'est et à l'ouest, un étage et des combles éclairés par des mansardes. On y pénètre par une allée de platanes, fermée d'une grille. L'allée enjambe par un pont le fossé qui entourait l'ancienne forteresse datant du XIIIè siècle dont il reste quelques éléments. Le château a toujours appartenu aux évêques du Mans jusqu'à la Révolution. C'est en 1783 que le dernier évêque d'Ancien Régime construisit la maison pour ses séjours d'agrément. Le domaine fut vendu comme bien national et 5 familles s'y succédèrent jusqu'à ce jour."

Château de Lauresse à Lambron, chez le Sénateur Marcel-Pierre et Madame CLEACH.

"Le site féodal de Lauresse remonte au XIè siècle ; en 1190 le sire de Lauresse fait partie de la troisième croisade en Terre-Sainte... C'est à Pierre II de Montmorençy, mort en 1668, qu'il faut attribuer la construction du château actuel ou vraisemblablement à Marguerite de Gennes qui aurait commandité l'architecte Garangeau vers 1698. Le château change de mains à de nombreuses reprises et fut le lieu de sanglants combats en 1871. Dans les années 1960, le comte d'Hebray de Pouzals restaura le château et son parc ; aujourd'hui et depuis 1987, Monsieur le Sénateur et Madame Cléach continuent à entretenir avec amour Lauresse et son environnement, passionnés par cette belle demeure et son histoire."

Château de Chéronne (I.S.M.H.) à Tuffé, chez Jean-Christophe et Alix Dumielle. Déjeuner.

"Le château date pour sa partie la plus ancienne, l'aile ouest, du XVIè siècle, avec un logis-porte du XIV-XVè, première résidence des seigneurs de Chéronne. Remaniée une première fois au XVIIè, puis au XIXè siècle, la façade est fut rhabillée dans le style néo-gothique alors en vogue par la famille Chavagnac. Reçu en héritage, Chéronne, situé dans une vallée partiellement inondée, est restauré et entretenu avec acharnement par Alix et Jean-Christophe Dumielle et leurs deux fils."

Logis de Moullins à Saint-Rémy-du-Val, chez Philippe et Kathryn Favre.

"Le logis abbatial de Moullins est une ancienne résidence des abbés de la Couture, construit sur les restes d'un prieuré du Xè siècle détruit par les guerres anglaises. L'ensemble des bâtiments comprend le logis (présentant un corps principal cantonné de deux tours carrées avec une aile en retour accolée d'une tour d'escalier polygonale dans l'angle), sa chapelle dédiée à Ste Catherine et les restes d'un colombier, construits vers 1515, ainsi qu'une immense salle d'apparat à nef et bas-côtés construite vers 1300. Depuis 31 ans, les propriétaires, soutenus par de nombreux bénévoles de l'association des 'Amis du domaine médiéval de Moullinbs', œuvrent à la restauration de l'état d'origine."

Prieuré de Mayanne à Danguel, chez Jürgen et Ghislaine Klötgen.

"L'ancien prieuré de Mayanne (XIè au XVè siècle) classé MH est situé au cœur de l'antique pays du Saosnois. Cette ancienne châtellenie bénédictine a conservé outre sa chapelle romane un rare manoir-halle médiéval (1450) dont la lourde toiture, non portée par les murs gouttereaux, est soutenue par une série de douze poteaux, divisant l'espace intérieur en une nef flanquée d'ailes latérales. Un ancien four banal, une grande salle de justice (XIIè) et un dortoir (fin XVè) complètent ce remarquable ensemble médiéval, restauré avec passion et talent depuis plus de trente ans. Les propriétaires organisent de nombreux événements culturels dont un festival de musique en été."

Les jardins du donjon (Jardin remarquable) de Ballon (MH).

"Nous ferons halte pour voir les jardins de Ballon qui ont été créés dans les années 1960 par Jean Guéroult qui a en particulier dessinné le jardin clos médiéval. Jean Guéroult a été assisté par Alain Richert dans les années 1980, pour le choix des collections botaniques."

Avec ces six visites, on voit que la journée va être très chargée. Espérons que la pluie nous épargnera.

P.S. : Il a plu des cordes à peu près tout au long de la journée. J'ai pris beaucoup de photos. Je tâcherai de mettre mon reportage en ligne au cours de la nuit prochaine.

Chivalry isn't dead, well at least not in tapestries. This tapestry depicts scenes from Amadis of Gaul, a chivalric romance that enjoyed great popularity in European court circles in the late sixteenth century. Here the Knight Amadis rescues Princess Oriane.

Designed by Karel van Mander I (Netherlandish, 1548–1606) | The Liberation of Oriane from a set of Amadis of Gaul | ca. 1590–95

N.D.L.R. : Contemporain de la Chaslerie.
J'ai pris hier 128 photos. Les trier, en sélectionner quelques-unes et les mettre en ligne va me prendre beaucoup de temps si j'effectue ces opérations à partir de notre hôtel où la ligne internet me paraît lente. Je ne garantis pas d'y arriver cette nuit.

P.S. : Il est déjà 5 h 45 du matin. Je bosse depuis trois heures et vais interrompre ce travail. Je le reprendrai lorsque je serai de retour dans ma thébaïde. Je vais me reposer un peu car on va beaucoup marcher, je pense, aujourd'hui.

Compte rendu de la deuxième journée du voyage des V.M.F. de la Manche dans la Sarthe. Six étapes dans la journée.

1 - Château de Touvoit à Saint-Corneille, chez Charles et Antoinette de TARRAGON.

"Le château actuel est une grande maison longue du XVIIIè siècle, avec une façade symétrique à l'est et à l'ouest, un étage et des combles éclairés par des mansardes. On y pénètre par une allée de platanes, fermée d'une grille. L'allée enjambe par un pont le fossé qui entourait l'ancienne forteresse datant du XIIIè siècle dont il reste quelques éléments. Le château a toujours appartenu aux évêques du Mans jusqu'à la Révolution. C'est en 1783 que le dernier évêque d'Ancien Régime construisit la maison pour ses séjours d'agrément. Le domaine fut vendu comme bien national et 5 familles s'y succédèrent jusqu'à ce jour."

21 mai 2014, une superbe avenue de platanes.

21 mai 2014, le château de Touvoit.

21 mai 2014, le château de Touvoit.

Comme on le voit, la pluie nous a accompagnés dès le début de la promenade. Ici, dans la propriété d'un éleveur de chevaux.

21 mai 2014, Charles de TARRAGON.

2 - Château de Lauresse à Lambron, chez le Sénateur Marcel-Pierre et Madame CLEACH.

"Le site féodal de Lauresse remonte au XIè siècle ; en 1190 le sire de Lauresse fait partie de la troisième croisade en Terre-Sainte... C'est à Pierre II de Montmorençy, mort en 1668, qu'il faut attribuer la construction du château actuel ou vraisemblablement à Marguerite de Gennes qui aurait commandité l'architecte Garangeau vers 1698. Le château change de mains à de nombreuses reprises et fut le lieu de sanglants combats en 1871. Dans les années 1960, le comte d'Hebray de Pouzals restaura le château et son parc ; aujourd'hui et depuis 1987, Monsieur le Sénateur et Madame Cléach continuent à entretenir avec amour Lauresse et son environnement, passionnés par cette belle demeure et son histoire."

21 mai 2014, le château de Lauresse.

21 mai 2014, le château de Lauresse.

21 mai 2014, le château de Lauresse.

Le sénateur CLEACH nous attendait sur le perron de sa demeure...

21 mai 2014, le château de Lauresse.

... dont il nous a fait visiter tout le rez-de-chaussée. Comme il a eu l'amabilité de nous autoriser à photographier certains éléments du décor intérieur, j'en ai profité pour garder en mémoire une porte de boiseries...

21 mai 2014, au château de Lauresse.

... les balustres d'une rampe d'escalier de bois...

21 mai 2014, au château de Lauresse.

21 mai 2014, au château de Lauresse.

... ou les barreaux d'une rampe de fer forgé :

21 mai 2014, au château de Lauresse.

Nous avons également découvert la façade de Lauresse, côté jardin :

21 mai 2014, au château de Lauresse.

21 mai 2014, au château de Lauresse.

3 - Château de Chéronne (I.S.M.H.) à Tuffé, chez Jean-Christophe et Alix Dumielle. Déjeuner.

"Le château date pour sa partie la plus ancienne, l'aile ouest, du XVIè siècle, avec un logis-porte du XIV-XVè, première résidence des seigneurs de Chéronne. Remaniée une première fois au XVIIè, puis au XIXè siècle, la façade est fut rhabillée dans le style néo-gothique alors en vogue par la famille Chavagnac. Reçu en héritage, Chéronne, situé dans une vallée partiellement inondée, est restauré et entretenu avec acharnement par Alix et Jean-Christophe Dumielle et leurs deux fils."

De cette importante demeure qui se transmet depuis des siècles dans la même famille et où l'influence des "24 heures du Mans" est évidente...

21 mai 2014, au château de Lauresse.

... dans le mode de pilotage, par certains jardiniers, de tondeuses auto-portées, j'ai surtout retenu le châtelet d'entrée...

21 mai 2014, au château de Lauresse.

21 mai 2014, au château de Lauresse.

... avec ses épis de faîtage richement ornementés...

21 mai 2014, un épi du logis-porte du château de Lauresse.

... ainsi que la marque de certains pots qui pourrait intéresser Carole :

21 mai 2014, au château de Lauresse.

4 - Logis de Moullins à Saint-Rémy-du-Val, chez Philippe et Kathryn Favre.

"Le logis abbatial de Moullins est une ancienne résidence des abbés de la Couture, construit sur les restes d'un prieuré du Xè siècle détruit par les guerres anglaises. L'ensemble des bâtiments comprend le logis (présentant un corps principal cantonné de deux tours carrées avec une aile en retour accolée d'une tour d'escalier polygonale dans l'angle), sa chapelle dédiée à Ste Catherine et les restes d'un colombier, construits vers 1515, ainsi qu'une immense salle d'apparat à nef et bas-côtés construite vers 1300. Depuis 31 ans, les propriétaires, soutenus par de nombreux bénévoles de l'association des 'Amis du domaine médiéval de Moullinbs', œuvrent à la restauration de l'état d'origine."

Philippe FAVRE a une mémoire impressionnante. C'est aussi un physionomiste étonnant malgré ses verres fumés. En effet,pendant ses explications particulièrement savantes sur les travaux qu'il mène depuis plus de 30 ans, il m'a interpellé en me demandant ce que je faisais parmi les V.M.F. de la Manche. Heureusement pour ma cote (par ailleurs fléchissante chez certaines instances de cette association), j'ai eu la présence d'esprit de répondre que j'étais là "par amitié". Je me souvenais vaguement avoir dîné avec lui, chez l'architecte qui nous conseillait à l'époque, voici une vingtaine d'années. Il paraît que nous nous sommes croisés plus récemment lors d'un déjeuner dans le Perche, chez un ami commun, événement dont je n'avais pas gardé le moindre souvenir, du moins pour ce qui concernait notre hôte du jour. Heureusement, je dispose désormais de ce site pour me servir de pense-bête et l'on voit que ce n'est pas du luxe.

La propriété de Philippe FAVRE comporte trois bâtiments principaux, le logis, restauré intérieurement et extérieurement, la chapelle et l'"aula" en cours de restauration. Il semble que notre hôte du jour soit passé maître dans l'art de démonter les bâtiments pierre par pierre, d'en isoler et d'en interpréter les fragments significatifs afin de redonner à sa propriété le lustre maximum qui avait pu être le sien il y a de très nombreux siècles. En tout cas, il cumule à un rythme impressionnant toutes les reconnaissances par lesquelles certaines associations distinguent les "fous" de son espèce (il a lui-même employé cette expression pour se définir ; vous pensez bien que je ne me serais pas permis, bien éduqué comme je le suis, de le qualifier de tel, de surcroît par écrit, si je ne me considérais affligé de la même maladie).

21 mai 2014, le logis de Moullins.

21 mai 2014, le logis de Moullins.

21 mai 2014, le logis de Moullins.

21 mai 2014, Philippe FAVRE devant son logis de Moullins.

J'avoue ne pas avoir suivi toutes les explications qui nous ont été fournies oralement (mais je pourrai me rattraper car j'ai ensuite fait l'acquisition de deux ouvrages particulièrement détaillés mais, semble-t-il de prime abord, lisibles sur la restauration de Moullins et sur les projets de travaux sur l'"aula") car j'étais occupé à prendre en photo des détails de cette re-création qui m'ont semblé particulièrement intéressants :

21 mai 2014, au logis de Moullins.

21 mai 2014, au logis de Moullins.

21 mai 2014, au logis de Moullins.

21 mai 2014, au logis de Moullins.

21 mai 2014, au logis de Moullins.

21 mai 2014, au logis de Moullins.

Nous avons contourné le monument...

21 mai 2014, au logis de Moullins.

... pour nous rendre à l'arrière...

21 mai 2014, au logis de Moullins.

21 mai 2014, au logis de Moullins.

21 mai 2014, au logis de Moullins.

21 mai 2014, au logis de Moullins.

... et, là aussi, je me suis attaché à certains détails...

21 mai 2014, au logis de Moullins.

21 mai 2014, au logis de Moullins.

... comme ce système d'éclairage dont je pourrais m'inspirer pour le grand escalier de la Chaslerie :

21 mai 2014, au logis de Moullins.

Après le logis, vinrent les explications très savantes sur l'"aula". Je renvoie ici à "La grande salle d'apparat de Moullins (1300 - 1330)", ouvrage de 24 pages disponible sur place et que j'étudierai à l'occasion...

21 mai 2014, l'"aula" vue du logis de Moullins.

21 mai 2014, l'"aula" vue de l'autre côté.

... puis la visite, non moins scrupuleusement documentée, du chantier de restauration de la chapelle :

21 mai 2014, la chapelle de Moullins.

21 mai 2014, dans la chapelle de Moullins.

21 mai 2014, vue sur la charpente de la chapelle de Moullins.

21 mai 2014, dans la chapelle de Moullins.

5 - Prieuré de Mayanne à Danguel, chez Jürgen et Ghislaine Klötgen.

"L'ancien prieuré de Mayanne (XIè au XVè siècle) classé MH est situé au cœur de l'antique pays du Saosnois. Cette ancienne châtellenie bénédictine a conservé outre sa chapelle romane un rare manoir-halle médiéval (1450) dont la lourde toiture, non portée par les murs gouttereaux, est soutenue par une série de douze poteaux, divisant l'espace intérieur en une nef flanquée d'ailes latérales. Un ancien four banal, une grande salle de justice (XIIè) et un dortoir (fin XVè) complètent ce remarquable ensemble médiéval, restauré avec passion et talent depuis plus de trente ans. Les propriétaires organisent de nombreux événements culturels dont un festival de musique en été."

Jusque là, il avait plu des cordes. A Mayanne, il est tombé des hallebardes (nous n'en attendions d'ailleurs pas moins sur un site médiéval aussi exceptionnel), ce qui n'altérait nullement la bonne humeur communicative de nos hôtes très érudits et à tout point de vue charmants.

21 mai 2014, Jürgen KLÖTGEN.

21 mai 2014, la grande salle de justice du XIIè siècle.

21 mai 2014, la grande salle de justice du XIIè siècle.

21 mai 2014, au pied de la grande salle de justice du XIIè siècle.

Alors que nous nous transformions rapidement en éponges, Jürgen KLÖTGEN nous a expliqué la convergence de la suite de FIBONACCI vers le nombre d'or et toute l'importance de ce dernier pour ses bâtiments.

21 mai 2014, sous les combles de la grande salle de justice du XIIè siècle.

21 mai 2014, trous de colombes à armature de bois, en haut de l'escalier de la grande salle de justice du XIIè siècle.

21 mai 2014, sous la grande salle de justice du XIIè siècle.

Jürgen KLÖTGEN nous a également initiés à l'influence des solstices et des équinoxes sur l'orientation des bâtiments (un discours auquel je ne fais pas l'effort de comprendre goutte, que m'avait déjà tenu Michel BERA ; je sais seulement que cette théorie des méridiennes est utile quand on veut restaurer un cadran solaire ; mais Michel m'a promis son aide quand je m'attaquerai à ce morceau de mon programme de travaux à la Chaslerie, donc je zappe).

21 mai 2014, au rez-de-chaussée du bâtiment du XIIè siècle.

Nous avons admiré le manoir-halle...

21 mai 2014, le manoir-halle.

... en cours de sauvetage :

21 mai 2014, dans le manoir-halle.

Puis nous avons aperçu la chapelle, à restaurer :

21 mai 2014, la chapelle.

... avant de longer la dépendance où habitent les KLÖTGEN :

21 mai 2014.

21 mai 2014.

J'ai retenu que les petits-enfants de Jürgen et Ghislaine KLÖTGEN regrettaient parfois que leurs grands-parents accumulent tant de monuments historiques et ne pensent guère à les rendre habitables, un propos qui renvoie à celui de certaines jeunes classes bien connues de nos services.

6 - Les jardins du donjon (Jardin remarquable) de Ballon (MH).

Sinikka nous avait prévenus : "Nous ferons halte pour voir les jardins de Ballon qui ont été créés dans les années 1960 par Jean Guéroult qui a en particulier dessiné le jardin clos médiéval. Jean Guéroult a été assisté par Alain Richert dans les années 1980, pour le choix des collections botaniques."

21 mai 2014.

21 mai 2014.

21 mai 2014.

21 mai 2014.

21 mai 2014.

21 mai 2014.

21 mai 2014.

21 mai 2014.

21 mai 2014.

Une vue de l'intérieur du donjon nous a permis de prendre la mesure d'un de ces jardins...

21 mai 2014.

21 mai 2014.

... après que nous l'avons parcouru :

21 mai 2014.

21 mai 2014.

21 mai 2014.

21 mai 2014.

21 mai 2014.

21 mai 2014.

A noter que la pièce du donjon où nous sommes montés...

21 mai 2014.

21 mai 2014.

... contient deux très beaux lits à baldaquin d'époque, à deux places, ce qui donne une idée du confort des lieux d'habitation des seigneurs d'autrefois et des restaurateurs de vieilles pierres d'aujourd'hui.

Nous avons ensuite parcouru les autres jardins, dont certains abondamment pourvus en rosiers :

21 mai 2014.

21 mai 2014.

21 mai 2014.

21 mai 2014.

21 mai 2014.

21 mai 2014.

21 mai 2014.

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Samedi 24 Mai 2014
Désultoirement vôtre ! - Archives, histoire, documentation - Références culturelles
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Compte rendu de la troisième et dernière journée du voyage des V.M.F. de la Manche dans la Sarthe.

1 - Château de Verdelles (MH) chez M. et Mme Jean-René BEAUVAIS.

"Construit dans la vallée, tout près des eaux de la Vègre qui devaient alimenter des fossés aujourd'hui comblés, un premier logis attesté au XIIè siècle appartient à la famille Lenfant. En 1436, il échoit à Jehan Leclerc, seigneur de Juigné ; son fils Nicolas entreprend de relever le manoir et projette une véritable forteresse dont son suzerain, Hardouin de Maillé, fait arrêter la construction, craignant pour l'intégrité de sa seigneurerie. Vers 1494, il livre une ébauche de la première Renaissance française, adaptant une structure d'inspiration militaire (un donjon de trois niveaux couvert en bâtière, flanqué de quatre tours plus hautes) aux exigences d'un séjour confortable, généreusement ouvert et pourvu d'un luxueux décor exploitant tout le langage du gothique flamboyant. L'intérieur est doté de cheminées monumentales magnifiquement traitées."

22 mai 2014, L'arrivée sur Verdelles.

22 mai 2014, l'arrivée sur Verdelles.

22 mai 2014, M. Jean-René BEAUVAIS.

22 mai 2014, Verdelles.

22 mai 2014, l'entrée de Verdelles.

22 mai 2014, Verdelles.

22 mai 2014, Verdelles.

22 mai 2014, Verdelles.

22 mai 2014, Verdelles.

Verdelles m'a étonné. Je connaissais déjà Lassay, où le ratio de la surface habitable par rapport au volume des maçonneries ou à la surface des toitures est abominable (encore pire qu'à la Chaslerie) mais Verdelles bat incontestablement tous les records du nombre de marches par rapport à la surface habitable. Pensez donc : il n'y a pas moins de 7 niveaux habitables, les pièces principales étant dans le moyeu central et les tours contigües abritent souvent, en tout et pour tout, des escaliers à vis !

Le propriétaire des lieux, entrepreneur en visserie, était d'autant moins perdu en cette demeure, lorsqu'il l'a achetée au producteur de PETRUCCIANI, qu'il est originaire du pays et nous a confié avoir souvent joué, enfant, dans les douves du château.

(Carole m'appelle pour déjeuner. Pas possible de bosser deux minutes tranquille dans cette baraque !)

2 - Château de Dobert chez la Comtesse du Peyroux.

"Il faut parcourir un peu plus d'un kilomètre d'avenue avant de découvrir l'élégance de Dobert. Un manoir du XVè siècle à l'origine, transformé en belle demeure du XVIIIè siècle, est agrémenté par Alexandrine de Bastard d'Estang au XIXè. Cette propriété est dans la même famille depuis plus de cinq siècles. Le château est implanté sur un terre-plein quadrangulaire isolé par des douves alimentées par la Vègre. Deux corps de dépendances édifiés au XIXè encadrent l'entrée. L'intérieur du château, rempli de souvenirs, portraits et meubles de famille, a conservé tout son cachet."

22 mai 2014, devant l'avant-cour de Dobert.

22 mai 2014, devant l'avant-cour de Dobert.

22 mai 2014, devant l'avant-cour de Dobert.

22 mai 2014, dans l'avant-cour de Dobert.

22 mai 2014, dans l'avant-cour de Dobert.

22 mai 2014, la grille de la cour de Dobert.

22 mai 2014, le château de Dobert.

22 mai 2014, le château de Dobert.

22 mai 2014, la cour de Dobert.

22 mai 2014, la cour de Dobert.

22 mai 2014, la cour de Dobert.

Pendant que la Comtesse du Peyroux ne nous cachait rien de sa généalogie (portraits d'ancêtres à l'appui, à côté desquels ne dépareillait pas une photo récente du prétendant espagnol)...

22 mai 2014, la Comtesse du Peyrout.

... j'ai observé la grille d'honneur...

22 mai 2014, la grille d'honneur de Dobert.

... au-delà de laquelle - ô merveille ! - les douves sont alimentées en eaux courantes.

3 - Le vieux Mans ou la cité Plantagenêt.

"Le nom de Cité Plantagenêt attribué au Vieux-Mans depuis 2003 a pour but d'affirmer son identité. Cette référence à la naissance de la dynastie Plantagenêt en ses murs met en lumière la diversité du patrimoine architectural. Ceinte d'une muraille romaine datant de la fin du IIIè siècle, la vieille ville forme sur 9 ha un ensemble homogène s'inscrivant depuis 1974 dans le cadre d'un secteur sauvegardé. La cathédrale, la centaine de maisons à colombage, les demeurent Renaissance vous transportent dans l'histoire. Nous avons l'honneur d'être accueillis par Françoise Chaserant, conservateur en chef du patrimoine (...)."

Au Mans, la fatigue commençait à se faire sentir pour moi. Je regrette de n'avoir pas noté les coordonnées de la première demeure visitée...

22 mai 2014, dans la Cité Plantagenêt.

... car se trouvaient là les plus beaux balustres d'escalier de bois que j'aie vus depuis longtemps (et dont j'aimerais disposer d'une photo, afin de servir de modèle dans les travaux de restauration de notre manoir favori).

Notre conférencière...

22 mai 2014, dans la Cité Plantagenêt.

... nous a expliqué les remparts romains...

22 mai 2014, dans la Cité Plantagenêt.

22 mai 2014, dans la Cité Plantagenêt.

... avant de nous emmener déambuler dans la vieille ville :

22 mai 2014, dans la Cité Plantagenêt.

22 mai 2014, dans la Cité Plantagenêt.

22 mai 2014, dans la Cité Plantagenêt.

4 - La cathédrale Saint-Julien

"Un premier sanctuaire date du XIè siècle avec le transept et la nef reconstruits au siècle suivant. Vers 1235, une première campagne de travaux se termine : la muraille est détruite et les chapelles sont terminées. Une seconde campagne, dite 'la campagne normande', débuta alors, se terminant vers 1245 : les déambulatoires sont achevés et les culées des arcs-boutants du chœur sont implantés entre les chapelles. C'est grâce à l'évêque Geoffroy de Loudon que ces derniers travaux de très haute qualité, avec des formes neuves et une architecture grandiose, ont été réalisés avec le concours du 'maître de Coutances'. Ce dernier prévoyait de reproduire la cathédrale de Coutances à plus grande échelle. A celui-ci succède le 'maître de Bayeux' : on constate en effet que de nombreux éléments décoratifs sont identiques à ce que l'on peut voir à la cathédrale de Bayeux. En 1254 s'achève la troisième campagne : le nouveau sanctuaire et le chœur sont terminés, la construction s'adosse provisoirement contre la tour centrale de l'ancien édifice. Un changement radical de formes indique la provenance d'une nouvelle équipe de constructeurs arrivant de Paris vers 1250. On peut attribuer cette dernière phase, également de grande qualité, à l'architecte Jean de Chelles, un des architectes (confirmé par l'analyse des fenêtres et des arcs-boutants de l'abside). En 1254, le nouveau sanctuaire et son chœur sont inaugurés par la réinstallation du corps de Saint Julien le 20 avril. A remarquer : les vitraux du Mans sont d'incomparables chefs d'œuvre de l'esprit, réclamant de solides connaissances en théologie médiévale pour les appréhender. Toute la cathédrale était peinte : la voûte de la chapelle de la Vierge, décorée de 47 anges musiciens entre 1370 et 1385 est une merveille ; disparue sous un badigeon en 1767, elle fut redécouverte en 1842 par l'architecte Delarue et restaurée en 1994-5."

Là, j'ai carrément zappé, me contentant de noter qu'un certain A.B.F. et chef de S.T.A.P. de ma connaissance manifestait, ici encore, son caractère.

La messe de mariage à laquelle j'assistais hier à Paris en compagnie de Carole était célébrée par Mgr Denis JACHIET, cadet d'un de mes très estimés collègues. J'ai ainsi eu le plaisir d'avoir des nouvelles d'une famille composée de très brillants sujets.

La mariée étant orthodoxe, j'ai aussi discuté avec Mgr JACHIET des origines du schisme de 1054. J'ai appris qu'une raison fondamentale de la difficulté de la réconciliation tenait au sac de Constantinople par les croisés en 1204. Face à l'Histoire, nous sommes bien peu de choses (air connu).

Comment naît un syndrome de mode ?

Sous Henri II, Henri III et Henri IV, la mode masculine s'inspire des volailles à la mode : poulets, dindons faisant la roue, poules huppées, paons blancs...

A la fin du XVIe siècle et jusqu'à 1630, la fraise autour du cou évoque un "syndrome de la décollation" inspirée par l'abondante iconographie autour de la décapitation de St Jean Baptiste, elle-même rendue possible par une réflexion sur la séparation de l'âme et du corps.

Ecouter le podcast (conférence publique à l'IFM, 13 mai 2014).

N.D.L.R. : Contemporain de la Chaslerie.
Medallion with Return from a Spring Outing
Period: Ming dynasty (1368–1644)
Date: late 16th–early 17th century
Culture: China
Medium: Ivory
Dimensions: H. 1 1/4 in. (3.2 cm); Diam. 3 1/4 in. (8.3 cm)

The richly carved scene of a scholar gentleman riding in a moonlight landscape is also found in Chinese paintings dating to the late sixteenth and early seventeenth centuries. The scholar is riding on horseback while four young attendants carry his supplies and a fifth hastens to open the gate to the family compound. The scholar gentleman is understood to be returning from a spring outing filled with wine and poetry.

N.D.L.R. : Contemporain de la Chaslerie.