Références culturelles

🌸 C’est le printemps : les concerts de La Chaslerie sont de retour !
🏰 Cette année, 7 concerts et 2 masters class auront lieu d’avril à octobre.
📆 Premier rendez-vous le dimanche 2 avril !
🎶 Le violoniste David Petrlik et la pianiste Clémentine Dubost vous interpréteront des œuvres de Debussy, Ravel, Messiaen et Chausson. Le fil rouge de ce concert : l’entrée de la musique française dans la modernité.
> Plus d’informations sur le duo par ici : https://urlz.fr/l5TP
👉 Concert organisé par et pour la SVAADE (Association pour la promotion et la défense du spectacle vivant et de l’artisanat d’art dans le Domfrontais et ses environs).
> Dimanche 2 avril à 18h au Manoir de la Chaslerie à La Haute-Chapelle
> 16€ / personne
> Inscription et renseignements à l’Office de Tourisme (02 33 38 53 97)
Ville de Domfront-en-Poiraie Orne Pure Normandie Normandie Tourisme
#paysdedomfront #ornepurenormandie #normandietourisme
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Mardi 4 Avril 2023
Désultoirement vôtre ! - Anecdotes - Références culturelles
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Ce soir, un personnage assez spécial m'a fait interdire par son neveu l'entrée d'un château du voisinage où devait se tenir un concert qui m'aurait intéressé. Ce triste sire dont j'étais sans nouvelles depuis quelques lustres se trouvait, paraît-il, à l'intérieur dudit château et ne souhaitait pas m'y revoir. J'ignorais qu'après l'avoir vendu, il fréquentait encore ce lieu.

J'en ai été quitte pour rebrousser chemin.

J'avais été invité à assister à cette soirée par Aline NICOLAS, qui a rejoint l’équipe de la Direction artistique et culturelle pour la promotion du spectacle vivant au sein de la Communauté d’Agglomération "Mont Saint-Michel Normandie" début mars. J'espère que nous aurons, les membres du bureau de "La SVAADE" en charge de la programmation de ses spectacles et moi, le plaisir de rencontrer cette personne un prochain jour et, bien sûr, dans un cadre moins mal famé.
🌺 Pour fêter le printemps dans la joie et la bonne humeur 🌷rejoignez-nous ce dimanche matin pour un concert au Théâtre La Piscine de Châtenay-Malabry (92) ! 🌳 Ce concert, dans le cadre des Midis de la Musique, sera suivi d’un brunch convivial au restaurant « Les Machines » du théâtre 😋


N.D.L.R. : Désolé du retard mis pour cette publication. Prenons donc nos précautions pour vous informer bien à l'avance :

La mezzo-soprano Maria MIRANTE et le pianiste Paul BEYNET seront en concert à la Chaslerie le samedi 13 avril 2024 à 18 heures.
Très attaché au répertoire français et espagnol, le duo donne de nombreux récitals en France comme à l'étranger: Auditorium du Musée de Grenoble (2017), Jersey Arts Centre (Royaume-Uni, 2017), Karlshalle von Ansbach (Allemagne, 2019), Festival Fränkischer Sommer (Allemagne, 2019, 2021), etc.
Maria et Paul ont également l'opportunité de collaborer avec Vladimir Cosma et Elie Semoun pour la création du "Pianiste qui m'aimait", spectacle alliant musique classique, théâtre et cinéma (Festival 1001 Notes, Théâtre de Brive-la-Gaillarde, 2018).
La presse salue ce duo pour son « explosion de sensibilité et de complicité » et pour son disque Traversées, enregistré au Théâtre Impérial de Compiègne autour de mélodies de Christophe des Longchamps.

Qu'on se le dise, le programme 2024 des concerts de "La SVAADE" est d'ores déjà en cours de préparation !
Philippe MENARD vient de me transmettre les dernières photos du "Retour de chasse du chevalier LEDIN" :


Cette scène se déroulait voici quatre siècles environ. Je note qu'un musicien jouait du luth pour la circonstance...
Je croyais pourtant que "La SVAADE" avait été fondée en 2020 et non vers 1620...
En tout cas, ce LEDIN, flanqué donc de deux Guguss, était, lui aussi, un homme de goût !

Philippe m'annonce qu'après avoir ainsi fini de modeler la pièce centrale commandée, il va en commencer les deux satellites.
(Début de citation)

De : Pierre-Paul Fourcade <penadomf@msn.com>
Envoyé : lundi 10 avril 2023 02:34
À : Jean-Philippe CORMIER ; Membres du bureau de "La SVAADE"
Cc : C. F. ; Bernard DAVY ; Jean Paul LEROY-TULLIE
Objet : RE: A propos du "domfrontais médiéval"...

Cher Monsieur CORMIER,

Merci pour cette longue réponse, rédigée avec soin mais qui ne me paraît pas épuiser le sujet, même si je ne puis faire état, en matière historique du moins, des mêmes "credentials" que vous.

En effet, trois types d'autres données factuelles au moins me paraîtraient devoir être prises en considération au moins autant que celles dont vous faites état :

1 - Le chartrier de la Chaslerie a été saisi lors des événements de la Révolution, période au cours de laquelle les anciens propriétaires ont été expropriés pour être remplacés comme tels, au moins pour partie, par leur ancien régisseur ou homme de confiance, un dénommé GOUPIL, qui avait pris soin, semble-t-il, lors de l'"inventaire révolutionnaire" précédant cette vente, de faire disparaître tout élément susceptible d'accroître la valeur dudit bien. J'ai, de mon modeste côté (modeste par les moyens matériels disponibles), entrepris une recherche sur ce GOUPIL, y compris pour savoir s'il y avait un lien familial entre lui et les GOUPIL, aventuriers romanesques qui bâtirent une fortune considérable comme fournisseurs aux armées pendant les guerres napoléoniennes et, par voie de conséquence, édifièrent le château de Tessé-la-Madelaine avec une tour de plus qu'au château de Couterne. Feu le marquis Edouard de FROTTE m'avait raconté que ces GOUPIL-ci avaient souhaité qu'un des leurs épousât l'une de ses tantes mais avaient été rapidement éconduits, d'où cet acte de vengeance architectural, assez amusant en l'espèce. Je raconte ceci car j'ai perdu la trace du (ou des) propriétaire(s) de la Chaslerie entre sa vente comme Bien National et une date, de mémoire vers 1820, où la Chaslerie commença à appartenir à la famille LEVÊQUE, apparentée, elle, avec certitude, aux GOUPIL de Tessé. Curieusement, je n'ai rien trouvé de probant sur cette période intermédiaire, si ce n'est qu'on voit réapparaître des éléments du chartrier de la Chaslerie vers 1820, entre les mains d'un membre de la famille CAILLEBOTTE, bien connue à Domfront, famille qui s'enrichit elle aussi aux mêmes époques et dans les mêmes activités un peu troubles, de sorte que l'un des leurs fut à même de jouer un rôle de mécène pour ses amis les peintres impressionnistes. Le problème me paraît tenir au fait que ce premier CAILLEBOTTE professait, paraît-il, des idées pro-révolutionnaires, de sorte que l'on peut se demander si la méthodologie de ce premier érudit local auto-proclamé répondait en quoi que ce soit à ce qui constitue aujourd'hui les normes de la recherche scientifique en matière historique. Il est de fait également, qu'avant même l'invention du traitement de textes qui n’apparaîtrait que beaucoup plus tard, nombre d'érudits locaux auto-proclamés ont fait du copier-coller des assertions de ce CAILLEBOTTE sans que, jamais, il ne soit apparu possible de tirer l'affaire au clair. J'ai moi-même proposé au célèbre professeur MORICEAU, de l'université de Caen, de financer une bourse en faveur de l'un de ses étudiants pour faire avancer la recherche sur ces intéressants problèmes méthodologiques et il m'en a dissuadé. J'ai financé une étude d'Eric YVARD, spécialisé dans l'étude des grimoires relatifs aux familles nobles du Perche, mais il n'en est rien ressorti de probant, du moins selon moi. En fait, ce qui resterait du chartrier de la famille LEDIN serait entreposé et dormirait dans les altitudes des Archives de l'Orne où personne n'aurait encore cherché à l'exploiter après qu'un certain DURAND de SAINT-FRONT, marchand de vieux papiers à Paris (et apparenté au peintre MARIN-MARIE), a dispersé en les vendant à son bénéfice les documents passés entre ses mains et pour lesquels il avait trouvé preneurs.

2 - Le chartrier de la Chaslerie, ainsi malmené, ne suffit pas à clore le chapitre des sources envisageables lors d'une recherche sur l'ancienneté de la famille LEDIN. Dans la mesure où, en termes de féodalité, les LEDIN avaient pour supérieur hiérarchique l'abbé de Lonlay, jouissant d'une certaine indépendance par rapport au seigneur de Domfront, et ceci depuis la nuit des temps, il aurait été intéressant de rechercher, dans les archives de l'abbaye ou de tel ou tel de ses abbés, le reflet des pièces les plus importantes du chartrier de la Chaslerie. Hélas les archives en question ont eu l'occasion de brûler ou d'être pillées maintes fois au cours des siècles et, à ma connaissance, il n'en resterait plus d'aisément accessible qu'un résidu de l'ancien fonds DURAND de SAINT-FRONT, conservé, à défaut d'être exploité, aux Archives de l'Orne. Parmi les éléments nous étant ainsi accessibles, figure un inventaire du chartrier de l'abbaye qui, par sa nature-même, se borne à fournir une liste datée d'anciens documents mais sans que lesdits documents, supposés originaux, ne soient joints à la liasse. Tout cela apparaît bien fâcheux pour qui prétendrait, par des affirmations basées sur des sources matérielles à ce point mitées, clore le débat.

3 - Il existe une troisième source possible d'informations pertinentes sur ce si important sujet, le manoir de la Chaslerie lui-même (je plaisante, faut-il le préciser ?). Ce manoir fut en effet bâti à 500 mètres environ du Guéviel (vieux gué, si je traduis) qui permettait aux pèlerins se rendant à l'Abbaye de franchir à pied l'Egrenne, à une époque où les routes, les voitures et les camions n'existaient pas encore, de sorte qu'il a été bâti en utilisant les pierres de deux carrières situées elles aussi, à 500 mètres du manoir, l'une à côté du Guéviel, et l'autre, dont le fonds m'appartient aujourd'hui, en haut de l'"allée principale" que j'ai fait restaurer il y a quelques mois. Il n'est pas difficile d'imaginer qu'une famille de costauds se serait établie à proximité du gué pour prélever un péage sur les pèlerins fatigués du voyage. Le filon étant bon, ils auraient bâti une maison-forte pour garder la rente. Face à une telle hypothèse, on se heurte vite à deux problèmes méthodologiques. D'une part, la Chaslerie a été montée à la terre et non à la chaux, ce qui lui a donné une grande plasticité dans ses volumes, apparents aujourd'hui comme une série de bâtiments autour d'une cour fermée, plan-masse peu fréquent dans le secteur. Ainsi, quand les LEDIN avaient des sous, ils construisaient ; et quand ils étaient fauchés, ils laissaient tel ou tel bâtiment s'écrouler, comme c'est arrivé, par exemple, pour une "aile en retour", sans doute au début du XVIIIème siècle. D'autre part, il est arrivé que la foudre tombât sur ces vieilles pierres, y compris quand un locataire aux préoccupations principalement agricoles et peu scrupuleux entreposait des fagots dans leurs combles : on a vu le résultat, le logis ayant par exemple perdu en une telle occasion une soixantaine de centimètres de sa hauteur. Un tel résumé de l'histoire des constructions-destructions des bâtiments explique qu'il n'y apparaisse guère possible d'y mener une analyse dendrochronologique qui eût paru intéressante, au moins dans son principe. Mais il reste diverses pierres lourdes de sens, comme, par exemple, les fondations des deux tours flanquant ce logis ou bien des pierres sculptées qu'on a eu l'occasion de retrouver lors de la campagne de restauration en cours (bien que freinée, hélas, du moins tant que la manne du "projet MORIN" n'aura pu l'irriguer de sa bienveillance légitime). J'abrège par crainte de lasser.

Donc vous voyez, cher professeur, cher Jean-Philippe, il existe encore beaucoup de choses passionnantes à raconter sur l'ancienneté de la famille LEDIN et j'ose espérer que, stimulé par les éléments de fait que je viens de rappeler si sommairement, vous-même ou tout autre érudit aura à cœur ("Coeur de la Chaslerie", astuce) d'explorer plus complètement la matière.

Bien cordialement,

PPF

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De : Jean-Philippe CORMIER
Envoyé : dimanche 9 avril 2023 22:29
À : Pierre-Paul Fourcade <penadomf@msn.com>; Membres du bureau de "La SVAADE"
Cc : C. F. ; Bernard DAVY ; Jean Paul LEROY-TULLIE
Objet : RE: A propos du "domfrontais médiéval"...

Ma messagerie m'envoie une indication peu claire comme quoi ma réponse n'aurait peut-être pas été transmise. Je réitère donc et vous prie de bien vouloir m'excuser si vous avez reçu deux fois de suite le même message (mais celui-ci est heureusement corrigé des fautes de frappe qui entachaient la première version).

Cher Monsieur Fourcade,

in cauda venenum (il m'arrive aussi de recourir à ma teinture de latin).
La constance des efforts dont vous faites preuve pour restaurer le manoir de la Chaslerie, le promouvoir et y développer des spectacles culturels de qualité est éminemment louable et nous vous en félicitons. Cela ne nous autorise cependant pas à manipuler l'histoire à notre gré.

Faisant preuve d'une infinie patience, je vais rappeler les éléments suivants :

nulle part, dans aucun des centaines de documents médiévaux que j'ai pu consulter, lire et analyser sur Domfront et ses environs, il n'est question d'un fief de la Saucerie avant l'extrême fin du XVIe siècle (à la différence de La Saucerie, Montchauveau, La Ferrière, Quincé, etc.). Même l'hypothèse d'un fief tenu de l'abbaye de Lonlay et non du pouvoir châtelain ne peut être attestée
de même, la fonction de "gouverneur de Domfront" n'existe pas avant le XVIe siècle. Il est donc impossible de l'attribuer au prétendu Pierre Ier Ledin
le vitrail "de la chapelle du château" n'est pas mentionné avant le XVIIe siècle ; il ne représente pas plus que cela les armoiries de Domfront, qui, si on les connait, doivent plutôt être celles, à l'époque de la guerre de Cent ans (je ne m'avancerais pas avant) qui figurent sur le sceau des obligations de la vicomté, en 1449 (article dans le Domfrontais médiéval 16 et image en couverture)
pour ce qui est des Ledin, on ne peut que reprendre ce qu'en dit F. MAUGER (Une vicomté normande à l'aube des temps modernes (1450-1525), Domfront, Le Pays Bas-normand, 2010, p.18) :
Les érudits locaux, afin de combler à bon compte le vide documentaire sur cette période, ont accrédité les assertions fantaisistes de la généalogie des Ledin de la Chaslerie, notamment l'existence chimérique d'un Pierre Ledin "gouverneur de Domfront" qui, en remerciement de ses services, aurait reçu du comte d'Alençon, en 1382, l'autorisation de surcharger de son blason les armes de Domfront devant figurer sur la verrière de la chapelle Sainte-Catherine [du château]. Allégué par les Ledin comme preuve de ces dires devant les généalogistes du roi, le "procès-verbal disparu de la visite du château" avant sa destruction est un faux, comme l'est aussi le "gisant de Pierre Ledin de la Chaslerie", réalisé au XVIIe siècle avec un parti-pris d'archaïsme et placé dans l'église Notre-Dame-sur-l'Eau pour accréditer l'ancienneté du lignage. D'Hozier [le grand généalogiste du roi Louis XIV] ne s'y était d'ailleurs pas trompé, censurant sévèrement la fausse généalogie d'une famille locale qui, au vrai, m'émergea socialement que dans la seconde moitié du XVIe par la ministérialité, un heureux mariage et l'acquisition d'offices comptables.
J'ajoute que, ayant vu personnellement les "Carrés d'Hozier" à la Bnf, j'ai pu y lire que d'Hozier qualifiait de "monstrueuses chimères" les assertions des Ledin.
et que dans sa monumentale thèse sur l'apanage d'Alençon, malgré des recherches prosopographiques poussées, le même F. Mauger n'a pas rencontré de Ledin, ni parmi les détenteurs d'offices dans la vicomté de Domfront, ni, évidemment, dans l'entourage princier, au sein de leurs hôtels ou parmi les officiers des organes centraux de l'apanage, et ce au moins jusqu'en 1525, terme de son étude.

Le manoir de la Chaslerie a du cachet, il est beau, il est patiemment restauré. Il n'est nul besoin d'imiter l'attitude de ses seigneurs à l'époque moderne, pour lesquels il n'était de bonne noblesse qu'immémoriale et qui ont eu le souci de faire remonter leur noblesse aux temps les plus anciens qu'ils le purent. Ils ne furent d'ailleurs pas les seuls : les Achard et les La Ferrière firent de même à la même époque.

Vous me qualifiez aimablement de bon historien ; il me plait de vous suivre sur ce point. Alors croyez-moi, croyez F. Mauger et si cela ne suffit pas, croyez d'Hozier lui-même, qui devait bien connaître la question, mieux que nous-mêmes.

En espérant que le printemps apaisera nos passions érudites,

J-Ph CORMIER
ARCD

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De : Pierre-Paul Fourcade <penadomf@msn.com>
Envoyé : dimanche 9 avril 2023 18:14
À : Membres du bureau de "La SVAADE" ; C. F. ; Jean-Philippe CORMIER ; Bernard DAVY ; Jean Paul LEROY-TULLIE
Objet : A propos du "domfrontais médiéval"...

Chers amis,

Comme l'a dit le poète, "nulla dies sine linea" !

Bonne fête de Pâques si je ne vous l'ai déjà souhaitée !

Bien cordialement,

PPF

(Fin de citation)

P.S. (du 26 janvier 2024 à 8 heures 15) : Grâce à ma "tour de contrôle n°2", je retrouve cet échange.

Ma réponse de l'époque à Jean-Philippe CORMIER n'ayant eu aucun écho, je considérais que les termes du débat ayant été éclairés, l'affaire était classée.

Le déchaînement de violence verbale dont j'ai fait l'objet, il y a huit jours, donc sept mois plus tard, de la part de cet individu, montre qu'il n'en était rien.

La cause immédiate, me semble-t-il, d'un tel dérapage doit sans doute être recherchée, au-delà de la jalousie très probable dont cet individu serait porteur à mon encontre, dans la façon dont j'ai essayé de résister, depuis un peu plus de deux mois, à divers errements ayant abouti à la dissolution (désormais actée par la préfecture) de l'association "Domfront-Patrimoine".

Il est vrai qu'à cette occasion, j'ai fait partie de ceux qu'indignaient certains comportements et qui ont essayé, d'ailleurs en vain, de le faire valoir.

A l'évidence, un amour-propre au moins a alors été blessé.

J'en suis désolé mais, même en y réfléchissant longuement, je ne vois pas en quoi l'explosion de haine dont j'ai fait l'objet, de la part de Jean-Philippe CORMIER le 20 janvier dernier, était normale ni le moins du monde justifiée, particulièrement dans le caractère de réquisitoire qu'elle a entendu se donner devant un certain public dont on ose espérer qu'il soit doté d'un discernement suffisant pour ne pas avoir été abusé.

Je confirme que tout cela manquait à mes yeux, à tout le moins, d'un minimum de retenue, pour ne pas dire de savoir-vivre ou, plus gravement, de déontologie.

En fait, comme je l'ai déjà dit à propos de "Domfront-Patrimoine" et comme je suis enclin, même si cela me demande un gros effort supplémentaire, à en étendre la formule ici à l'individu qui a choisi de dérailler une fois de plus, "laissons les morts enterrer les morts".
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Lundi 10 Avril 2023
Désultoirement vôtre ! - Transmission du patrimoine - Anecdotes - Références culturelles
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(Début de citation)

De : Pierre-Paul Fourcade <penadomf@msn.com>
Envoyé : lundi 10 avril 2023 07:24
À : Guillaume BEESAU
Cc : Jean-Philippe CORMIER
Objet : RE: Re:

Cher Guillaume,

Merci beaucoup pour votre message, très utile pour moi. Et je me réjouis qu'à défaut d'être pleinement d'accord avec Jean-Philippe sur tous les points qui nous ont permis de faire étalage de nos compétences de latinistes, très maigres chez moi, je le sois au moins sur ce point.

Soyons fiers de contribuer, avec nos modestes moyens (du moins tant que la manne du fameux "projet MORIN" ne nous aura pas irrigués), à ressusciter ce temps de conjugaison aujourd'hui méconnu et ne craignons pas de le proclamer haut et fort : merde à ceux qui s'en offusqueraient !

Amicalement,

PPF

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De : Guillaume Beesau
Envoyé : lundi 10 avril 2023 07:16
À : Pierre-Paul Fourcade <penadomf@msn.com>
Objet : Re:

Cher Pierre-Paul,

il n'y a rien à redire à l'usage que vous faites de l'imparfait du subjonctif, qui ressuscite heureusement sous votre "plume". Je crois d'ailleurs que Jean-Philippe s'afflige lui aussi de la désuétude de ce temps.

Amicalement à vous.

Guillaume

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Le lun. 10 avr. 2023 à 02:58, Pierre-Paul Fourcade <penadomf@msn.com> a écrit :

Cher Guillaume,

Plus le temps passe et plus je suis fasciné et séduit par l'imparfait du subjonctif. Quitte à le manier comme un pied.

Pourrais-je vous prier de corriger à ce sujet le texte ci-après que je viens de mettre en ligne sur le site favori :

Cher Monsieur CORMIER,

Merci pour cette longue réponse, rédigée avec soin mais qui ne me paraît pas épuiser le sujet, même si je ne puis faire état, en matière historique du moins, des mêmes "credentials" que vous.

(...)

Donc vous voyez, cher professeur, cher Jean-Philippe, il existe encore beaucoup de choses passionnantes à raconter sur l'ancienneté de la famille LEDIN et j'ose espérer que, stimulé par les éléments de fait que je viens de rappeler si sommairement, vous-même ou tout autre érudit aura à cœur ("Coeur de la Chaslerie", astuce) d'explorer la matière.

Bien cordialement,

PPF



Désolé d'abuser ainsi de votre expertise.

Amicalement,

PPF

(Fin de citation)
(Début de citation)

De : Meyer Xavier
Envoyé : lundi 10 avril 2023 09:53
À : Jean-Philippe Cormier ; Pierre-Paul Fourcade <penadomf@msn.com>
Objet : La Chaslerie

Chers amis
Voilà des échanges décidément bien intéressants ! Bravo !
Xavier Meyer

(Fin de citation)
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Samedi 15 Avril 2023
Désultoirement vôtre ! - Anecdotes - Références culturelles
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Histoire de me remonter le moral, j'ai commencé la lecture du petit ouvrage suivant :


Le premier chapitre est intéressant.

P.S. (du 17 avril 2023 à 7 heures) : J'ai calé. Je crois que c'est définitif.
Le 9 avril dernier, Marta PTRLIKOVA, mère de notre ami David PETRLIK et, elle-même, violoniste à l'"Orchestre national d'Auvergne" m'a écrit : "Demain nous partons pour Japon 🇯🇵 Grooos Bisous et à très bientôt 🎻🙏"

Et, depuis cette date, elle m'a envoyé, via "WhatsApp", une série de messages pour me communiquer les photos suivantes :

9 avril 2023.

10 avril 2023.

12 avril 2023.

12 avril 2023.

13 avril 2023.

14 avril 2023.

13 avril 2023.

13 avril 2023.

13 avril 2023.

14 avril 2023.

14 avril 2023.

14 avril 2023.


Je la remercie pour ce reportage et espère qu'elle le complétera par des vidéos des concerts de cette tournée.

Parmi ces photos, je remarque particulièrement celles consacrées à la visite de monuments historiques japonais, le plus souvent des monastères dans ce pays, plus rarement des châteaux. Et, comme je l'avais constaté lors de mes propres voyages au "Pays du Soleil Levant", l'on ne s'y préoccupe nullement de respecter les dispositions de la "Charte de Venise". Au contraire, on s'assoit allègrement dessus, ce qui ne manque pas de donner à ces monuments un aspect clinquant et repeint de frais en couleurs très vives qui choquerait en Europe.

Quant à ladite "Charte de Venise", j'ai déjà eu l'occasion de l'évoquer sur le site favori, toujours de la façon qui fait tout son charme (du site, pas de la charte, faut suivre !).
Jean-Michel GALLET est passé prendre la commande.

Nous avons commencé par sélectionner la pierre...

22 avril 2023.

22 avril 2023.

... puis avons défini le texte à graver et choisi sa couleur :

22 avril 2023.


Enfin nous avons allumé une bougie sur la tombe de notre ami :

22 avril 2023.

22 avril 2023.


Manorial, isn't it ?

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Samedi 22 Avril 2023
Désultoirement vôtre ! - Archives, histoire, documentation - Anecdotes - Références culturelles
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En fin d'après-midi :

22 avril 2023.

22 avril 2023.

22 avril 2023.

22 avril 2023.

22 avril 2023.

22 avril 2023.

22 avril 2023.

Pendant la messe, j'ai découvert (en surfant sur "Google") que le célébrant, ici en chaire (j'ai trouvé qu'il parle très bien), est un jeune camarade de la 2010. Il pourrait donc être mon petit-fils :

22 avril 2023.

22 avril 2023.

22 avril 2023.

22 avril 2023.

22 avril 2023.

22 avril 2023.


Voici, fermant la procession de sortie des troupes à pied, ce jeune carva ayant troqué le bicorne contre une barrette et l'épée contre un goupillon :

22 avril 2023.

22 avril 2023.

22 avril 2023.

22 avril 2023.

22 avril 2023.

22 avril 2023.


Au demeurant, je suis d'accord avec le message.
Anthologie de la répartie (via "Twitter")
rédigé le Dimanche 30 Avril 2023
Désultoirement vôtre ! - Références culturelles
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Lors d’une soirée officielle, David Lloyd George croise Winston Churchill et lui demande sans même le saluer :

- Où sont les toilettes ?

- Au bout du corridor à droite. Sur une porte, vous verrez un panneau « gentlemen »... et vous entrez quand même !

Anthologie de la répartie (via "Twitter")
rédigé le Lundi 8 Mai 2023
Désultoirement vôtre ! - Archives, histoire, documentation - Généalogie et sagas familiales - Références culturelles
0
En froid avec son fils, Alexandre Dumas lui envoie toutefois ce message :

- Monsieur, je suis allé voir votre pièce et l’ai beaucoup appréciée.

Réponse :

- Monsieur, je suis très honoré d’avoir l’estime d’un homme dont j’ai toujours entendu mon père dire le plus grand bien.


N.D.L.R. : Je ne sais pas pourquoi mais je me sens quand même un peu visé, là...
Anne d'Autriche reproche au maréchal de Bassompierre :

- N'avez-vous pas honte, à votre âge, de faire encore la cour aux jeunes femmes ? Regardez comme vos cheveux sont blancs...

- Je suis comme les poireaux : la tête blanche mais la queue verte.


N.D.L.R. : BASSOMPIERRE, allié aux LEDIN.

N.D.L.R. 2 (à 23 heures 30) : Où, deux jours après le sacre de King Charles III, l'on commence à comprendre certaines choses :

Anthologie de la répartie (via "Twitter")
rédigé le Dimanche 21 Mai 2023
Désultoirement vôtre ! - Anecdotes - Références culturelles
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Picasso invite ses amis au restaurant La Colombe d’Or. Pour payer l'addition, il fait un petit dessin sur la note. Le patron lui dit :

- Merci, mais vous avez oublié de signer votre dessin.

- J'ai dit que j'invitais mes amis. Je n'ai pas dit que j'achetais le restaurant.