Références culturelles

La Chapelle de la Visitation, à Moulin. Habituellement fermée. La photo a été prise lors d'une visite des VMF Jeunes de l'Allier.
Originellement attachée au couvent des visitandines, elle a été construite autour de 1650 et abrite le tombeau du duc de Montmorency. C'est sa veuve Marie-Félicie des Ursins qui, retirée au couvent après l'exécution de son mari, fut à l'origine de cette construction tout à fait exceptionnelle :


N.D.L.R. : Des veuves comme celle-ci, je suppose qu'on n'en fait plus.
Musée national de la Renaissance - Château d'Ecouen (site officiel)
rédigé le Mercredi 18 Janvier 2023
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📣[DEMONTAGE DU LIT DIT DE FRANCOIS Ier]📣
Le lit dit « de François Ier » vient d’être démonté, avec l'aide précieuse de Juliette Mertens (restauratrice), pour permettre une étude et une restauration de ce meuble prestigieux des collections du musée.
La dépose de la garniture textile a été l’occasion de deux belles découvertes sur le ciel du lit :
▪️ Un grand panneau de tissu plus ancien avec des motifs en cordons rapportés
▪️ Un ensemble de panneaux sculptés appliqués à l’intérieur du châssis du ciel de lit et qui étaient jusqu’à présent invisibles (ces panneaux ne sont pas d’origine, et témoignent d’une adaptation du meuble pour une présentation antérieure à celle que nous connaissons actuellement).
L’étude portera sur la compréhension du système de montage et sur la datation des différents éléments qui le constituent. Elle permettra surtout de mettre en place une garniture textile nouvelle qui remplacera celle qui existait jusqu’alors et qui remontait au milieu du XXe siècle.
L’objectif est de trouver des textiles plus pérennes et aussi un accrochage plus authentique. La garniture actuelle était en effet purement et simplement clouée sur le châssis en bois du ciel de lit, y compris les rideaux qui n’étaient pas mobiles.
👀 A découvrir dans quelques années !

Châteaux, Manoirs et Logis Normands. (via "Facebook")
rédigé le Mercredi 18 Janvier 2023
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Le manoir du Câtel à Ecretteville les Baons (76)
Aujourd'hui restauré après 20 ans de travaux, et débarrassé des ajouts du XIXe siècle, le manoir du Câtel est l'un des plus beaux manoir seinomarins.
Le manoir fut élevé au XVe siècle par les moines de Fécamp, sous l'abbatiat de Richard de Treigots, dixième abbé de Fécamp :


N.D.L.R. : Une source d'inspiration. Pas encore visité, pour ce qui me concerne.

Je comprends maintenant pourquoi quelque chose me gênait (beaucoup) dans les vues aériennes de la cour...

Au moins, au manoir favori, on se trouve face à un ensemble dont le plan-masse et la compacité n'ont pas trop été altérés.
Jean-Pierre ARBON
rédigé le Lundi 23 Janvier 2023
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Une mort dans la famille

Nous sommes allés voir « Une mort dans la famille » d’Alexander Zerdin à l’Odéon (ateliers Berthier). Moment très fort. La pièce donne à voir le quotidien d’un Ehpad, et la famille de l’une des pensionnaires. Le théâtre semble y repousser ses limites car tout ce qui est montré ici de manière ultra réaliste n’est pas du théâtre mais la vie elle-même, jusque dans ce qu’elle a de plus ordinaire et de plus trivial. Et pourtant, grâce à la justesse de l’observation et de l’écriture, et l’extraordinaire travail des acteurs (emmenés par une Marie Christine Barrault hallucinante) cette banalité acquiert une puissance bouleversante. Je ne suis pas près d’oublier ce vieil homme chantant « J’ai pensé qu’il valait mieux nous quitter sans un adieu » par dessus la voix de Richard Anthony, ni sa pathétique et tendre visite dans la chambre de la vieille dame, ni la toilette de cette dernière juste avant sa mort.


Gide écrit quelque part : « Les exemples abondent des vieillesses déshonorantes ». Oui, mais non. Tous ces moments sordides et dérisoires, que l’on s’empresse souvent de mettre sous le tapis, Une mort dans la famille en révèle la force et même la noblesse. Ils sont comme ces feuilles mortes au début de l’hiver, qu’on fait mine de ne pas voir, et sur lesquelles on marche négligemment. Mais prenez-en délicatement une en main, considérerez-la avec attention, et quelque chose vous apparait de la beauté du monde.

Cette pièce est aussi l’occasion de méditer sur cette phrase d’Oscar Wilde, inscrite sur une carte postale en vente à l’entrée du spectacle : « On dit qu’avec l’âge vient la sagesse, mais souvent l’âge vient tout seul ».

N.D.L.R. : Pas folichon tout ça.
Littérature et poésie (via "Facebook")
rédigé le Mardi 24 Janvier 2023
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Écoutez la chanson bien douce
Qui ne pleure que pour vous plaire,
Elle est discrète, elle est légère :
Un frisson d’eau sur de la mousse !

La voix vous fut connue (et chère !),
Mais à présent elle est voilée
Comme une veuve désolée,
Pourtant comme elle encore fière,

Et dans les longs plis de son voile
Qui palpite aux brises d’automne,
Cache et montre au cœur qui s’étonne
La vérité comme une étoile.

Elle dit, la voix reconnue.
Que la bonté c’est notre vie.
Que de la haine et de l’envie
Rien ne reste, la mort venue.

Elle parle aussi de la gloire
D’être simple sans plus attendre,
Et de noces d’or et du tendre
Bonheur d’une paix sans victoire.

Accueillez la voix qui persiste
Dans son naïf épithalame.
Allez, rien n’est meilleur à l’âme
Que de faire une âme moins triste !

Elle est en peine et de passage
L’âme qui souffre sans colère.
Et comme sa morale est claire !…
Écoutez la chanson bien sage.

Paul Verlaine —Sagesse, Léon Vanier, 1893 (p. 42-43).

N.D.L.R. : Digne de servir d'exergue au site favori, isn't it ?
Jean-Pierre ARBON
rédigé le Mercredi 25 Janvier 2023
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Citations

On me voit citer Sénèque par-ci, Stendhal ou Chateaubriand par-là. Qu’on n’aille pas croire cependant que je connais tous mes auteurs par cœur, au point d’être capable de les convoquer avec précision et pertinence chaque fois que j’ai besoin d’appuyer ou d’illustrer un propos. La vérité est que j’ouvre de temps en temps un livre au hasard, que j’en lis deux ou trois pages et que j’en fais mon miel.

Une phrase parfois me suffit, comme celles que les dictionnaires donnent en exemple pour l’usage d’un mot. J’ai cité Gide l’autre jour : « Les exemples abondent des vieillesses déshonorantes ». Elle est tirée justement de l’article exemple du TLFI. Je l’avais notée il y a quelques semaines en pensant qu’elle me servirait un jour. C’est fait.

Écomusée du Perche (via "Facebook")
rédigé le Jeudi 26 Janvier 2023
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Dans le cadre de Tout Feu Tout Flamme dans le Perche, nouvelle exposition temporaire et conférence (samedi 4 février à 15h) à l'Écomusée du Perche !
La cheminée, source de lumière et de chaleur, est présente dans la plupart des habitations, anciennes comme plus récentes, voire très contemporaines.

Mais depuis quelle époque peut-on réellement parler de cheminée?
Quels sont ses usages, ses équipements, et que représente-t-elle d’un point de vue symbolique?

L’Écomusée vous propose de découvrir une petite histoire de cet élément architectural depuis le Moyen Âge, dans les maisons du Perche et du haut-Maine.

Je poste cette page qui comblera ceux de ce groupe qui s'intéressent à l'architecture normande des nobles demeures.
Le livre entier est consultable gratuitement en naviguant sur ces pages.

Jadis noz peres se contentoient de faire bastir un bon corps d’hostel, un pavillon ou une tour ronde, une basse-court de mesnagerie, et autres pieces necessaires à loger eux et leur famille, sans faire des bastimens superbes, comme aujourd’hui on fait, grands corps d’hostel, pavillons, courts, arrierecourts, bassecourts, galleries, salles, portiques, perrons, ballustres et autres. On n’observoit point tant par dehors la proportion de la Geometrie, et de l’Architecture, qui en beaucoup d’édifices a gasté la commodité du dedans.
Bernard de Girard du Haillan, Les causes de l’extreme cherté qui est aujourd’huy en France…, Paris, 1574
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Je suis, plus ou moins de loin mais non moins évidemment, les courriels échangés entre les membres de "Domfront-patrimoine" (dont je suis sans être actif).
Pour ce qui est des compétences respectives des associations patrimoniales domfrontaises, si l'ARCD ne prétend en aucune façon avoir le monopole de l'action patrimoniale et de la recherche historique sur Domfront et le Domfrontais, il n'en reste pas moins qu'elle a - et de loin - une solide compétence et une bonne antériorité en la matière. "Le Pays Bas-normand", vénérable association, pourrait s'en targuer, mais force est de reconnaître qu'il n'agit plus guère que par des publications de chercheurs, mémoires, thèses, ponctuellement (en dehors des activités du cercle généalogique). "Le Pays Bas-normand" ne pratique plus de recherches par lui-même, et est encore moins apte à assurer une animation culturelle, la preuve en est qu'il a dû refuser d'organiser le 58e congrès de la FSHAN et que la charge est retombée sur l'ARCD.

Faire de la recherche historique, c'est trouver ou retrouver des documents et être capable de les comprendre et de les interpréter de façon scientifique et donc rigoureuse. C'est ensuite être capable de les médiatiser un tant soit peu.

Ceci étant dit, il est incontestable qu'il y a un certain nombre de problèmes, que vous soulevez :

L'absence de fléchage routier des manoirs en général et de celui de La Chaslerie en particulier : serpent de mer, voici des décennies que le problème se pose. La Saucerie avait bénéficié en son temps d'une campagne je crois du "Comité départemental du Tourisme", ravivée par l'action d'un organisme para-public qui s'appelait "L'Orne en Français". D'où l'existence des panneaux sur le réseau routier. Il a été évoqué depuis des lustres (peut-être dès René Vézard et les années 30), la création d'une sorte d'association des manoirs qui aurait pu promouvoir les manoirs par la signalétique routière et la création d'une "route des manoirs" domfrontais. Encore faut-il que les propriétaires adhèrent à cette idée (qui n'implique pas forcément des visites, et encore moins des visites des intérieurs. Un point de vue suffirait, agrémenté possiblement d'un (bon) panneau explicatif. C'est toutefois toute une structure à créer. Quant à la signalétique concrète (en clair les panneaux directionnels), je crois savoir que cela relève de la DDE (ou de ce qui en tient lieu de nos jours). Évidemment, un soutien actif des municipalités pour l'obtenir serait utile ...

Sur le projet "Normandie médiévale Domfront" (projet Morin) : l'opacité règne. Voici bien longtemps qu'il n'y a plus de réunions, que les Domfrontais ou les associations qui pourraient (et devraient) être concernés ne sont plus conviés. Comme toujours à Domfront, circulent quelques bruits, même s'il est répété que rien n'est acté.
Au château, l'ARCD est opposée à toute adjonction en élévation sur la tour maîtresse du château, mais n'est pas hostile à l'utilisation du fond, car les implantations pourraient rester invisibles de l'extérieur. Nous avons pleine conscience qu'il s'agit d'un projet "touristique" et non pas spécifiquement culturel, "porté" (comme on dit) par des autorités politiques d'assez haut niveau. Les dérives éventuelles n'en seront que plus difficiles à combattre. Nous prétendons qu'il devrait être possible de promouvoir un tourisme culturel, intelligent et respectueux du site. D'autres propositions ont été avancées, sans rencontrer apparemment d'échos.
Nous n'avons pas plus d'informations sur les projets concernant la ville ancienne (pour laquelle l'ARCD a également formulé quelques propositions), ni pour la "halle gourmande". Nous voudrions avoir une idée concrète de ce qui pourra s'y faire. Dans tous les cas, nous regrettons vivement la disparition d'une salle qui est un lieu idéal et même unique ici pour les expositions d'envergure (du moins à l'échelle de Domfront) et pour des petits spectacles.
Il semblerait (double conditionnel) que le transfert de la médiathèque de Domfront en bas de ville aura peine à se faire, ne serait-ce que pour des raisons financières. Nous trouvons que c'était une façon oxymorique de "revitaliser le haut de ville". Il a été évoqué de façon plus qu'informelle son remplacement par un "musée de Domfront", alors que la notion de "musée" a été ringardisée et que les réflexions initiales, à l'orée du premier mandat de M. Soul, portaient précisément sur une telle réalisation ... à l'ex-tribunal.

N.D.L.R. : Je remercie le président de l'A.R.C.D. ("association pour la restauration du château de Domfront") pour cette intéressante contribution à la réflexion locale.

Je lui signale que "La SVAADE" pense également à propos du "projet MORIN" qui ne saurait se déployer sur une partie arbitraire de l'ancienne Domfront mais devrait, si les mots ont un sens, couvrir l'ensemble du patrimoine à racines médiévales sis sur le territoire de la commune nouvelle de Domfront-en-Poiraie.

Si l'on voulait bien s'en donner la peine, on trouverait là, sans contestation sérieuse possible, des projets qui feraient sens et dont les ordres de grandeur du coût et des délais de réalisation seraient tout à fait absorbables par ce si remarquable "projet MORIN", donnant ainsi un nouvel élan fort bienvenu au "tourisme médiéval domfrontais".
Jean-Pierre ARBON
rédigé le Lundi 30 Janvier 2023
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Quinze ans

Quinze ans ! Il y a quinze ans que je tiens ce blog. Les débuts avaient été hésitants. Je ne trouvais rien à dire. Et puis je me suis lancé, sans autre projet que d’écrire, au petit bonheur, les choses qui me venaient jour après jour. Au bout de trois ans et demi, parvenu au millième article, j’ai vu que j’avais fait comme l’oiseau de Paul Valéry, volé de sottise en sottise, et que l’essentiel était « de ne se tenir ferme sur aucune ».

Ça me plaisait, j’ai continué. J’ai butiné à droite à gauche, désultoirement, sans m’appesantir sur rien, sauf peut-être sur les fables de La Fontaine, cet homme qui disait de lui-même « je suis chose légère et vole à tout sujet » (phrase qui sert désormais d’épigraphe à mon site). D’ailleurs j’ai oublié nombre de mes rubriques. Si je me relis je suis parfois surpris. Ah tiens, j’ai écrit ça, moi ? Je vois bien que le ton me ressemble, mais le sujet je n’en ai pas le souvenir.

Cinq jours par semaine, depuis quinze ans, j’ai laissé sur mon chemin un petit caillou d’écriture. Quel parcours cela dessine-t-il ? La route est tout sauf droite. Par endroits elle tourne sur elle-même ou part en étoile. Si j’arrivais à prendre suffisamment de recul, peut-être verrais-je apparaître une mosaïque. Mais je n’y parviens pas, la vue d’ensemble m’échappe, ou peut-être simplement que l’image n’est pas la bonne, qu’il n’y a rien à voir et rien à retenir, que ces cailloux ne sont que ceux qu’un vieil enfant jette sans se lasser dans la mare du temps pour s’amuser à y faire des ronds.


N.D.L.R. : Il y a entre nous beaucoup de ressemblances. Mais lequel de nous deux a, le premier, remis en vigueur l'adverbe "désultoirement" ?
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Mardi 31 Janvier 2023
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Et, à la Chaslerie, combien y aurait-il de "mètres carrés ressentis" ?

Je rappelle que nous en sommes à quelque chose de l'ordre de 2 400 m2 de "surface SHOB"... et d'à peine 65 m2 de "surface habitable toute l'année", notion que j'ai eu l'honneur d'inventer il y a pas mal d'années déjà.

Tout Terre (via "Facebook")
rédigé le Mercredi 1er Février 2023
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Amis céramistes d’art (adhérents Tout Terre ou non), cette annonce peut vous intéresser !
« La Céramique sur les toits » exposera des épis et tuiles de faîtage, dans les jardins de l’abbaye de Tuffé-Val-de-La-Chéronne (72160), d’avril à novembre 2023.
Organisée par l’association des Amis de l’abbaye de Tuffé et Philippe Ménard, collègue reconnu dans le domaine des ornements de toits, l’exposition a pour but d’illustrer la diversité des productions régionales d’épis de faîtage et tuiles faitières, sur l’Ouest de la France (Pays de la Loire et départements limitrophes), à travers l’exemple d’une dizaine d’artistes.
Dernière date limite d'envoi des dossiers le 20 février 2023
Contacts pour obtenir un bulletin d’inscription : 02 44 32 17 56 / 06 41 82 50 93 - amis.abbaye.tuffe@orange.fr

Anthologie de la répartie (via "Twitter")
rédigé le Jeudi 2 Février 2023
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Un journaliste interroge Jeanne Moreau :

- Quel est le point commun entre tous les hommes que vous avez aimés ?

- Moi.


N.D.L.R. : Ramasse !
Olivier LEPICK (via "Facebook")
rédigé le Jeudi 9 Février 2023
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La terre est bleue comme une orange
Jamais une erreur les mots ne mentent pas
Ils ne vous donnent plus à chanter
Au tour des baisers de s’entendre
Les fous et les amours
Elle sa bouche d’alliance
Tous les secrets tous les sourires
Et quels vêtements d’indulgence
À la croire toute nue.

Les guêpes fleurissent vert
L’aube se passe autour du cou
Un collier de fenêtres
Des ailes couvrent les feuilles
Tu as toutes les joies solaires
Tout le soleil sur la terre
Sur les chemins de ta beauté.

Paul Éluard, L’amour de la poésie, 1929.


N.D.L.R. : En photo, ce qu'Olivier voit de la fenêtre de son bureau.
Y a pire.
Anthologie de la répartie (via "Twitter")
rédigé le Jeudi 9 Février 2023
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Lors d'une partie de chasse, l'empereur Joseph II fait halte pour déjeuner dans une ferme isolée où on lui sert des œufs. Étonné par le prix onéreux fixé par le fermier, l'empereur lui demande :

- Les œufs sont donc si rares ici ?

- Non, Sire, ce sont les empereurs qui le sont.


N.D.L.R. : Voici qui ressemble de plus en plus aux réponses (quand il y en a) d'un certain artisan du bâtiment (par les temps qui courent).