Message #46305

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Lundi 24 Juin 2019
Désultoirement vôtre ! - Archives, histoire, documentation - Références culturelles
"Plus je vieillis et plus je trouve qu’on ne peut vivre qu’avec les êtres qui vous libèrent, qui vous aiment d’une affection aussi légère à porter que forte à éprouver. La vie d’aujourd’hui est trop dure, trop amère, trop anémiante, pour qu’on subisse encore de nouvelles servitudes, venues de qui on aime. À la fin, on mourrait de chagrin, littéralement. Et il faut que nous vivions, que nous trouvions les mots, l’élan, la réflexion qui fondent une joie, la joie."

Lettre d’Albert Camus à René Char - 17 septembre 1957.

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