Message #1840

Je serai beaucoup plus modéré à l'égard de François LEVEQUE, mon vendeur, que je ne l'ai été ici à propos de son père.

Il y a plusieurs raisons à cela.

D'abord, j'ai bien sûr pitié d'un homme qui était gravement malade depuis une douzaine d'années lorsqu'il m'a vendu la Chaslerie. Il n'était plus en état de s'exprimer directement en juin 1991 ; il est d'ailleurs décédé six mois environ plus tard. Une des pièces, significative à mes yeux de profane, du dossier est donc le pouvoir en 5 pages, dont voici la première, qu'il avait donné à son épouse dès 1988 devant un notaire espagnol de Grenade :

Page 1 du pouvoir de 1988.

Deuxièmement, les échos que j'ai entendus à propos de François LEVEQUE (à part ceux de quelques agriculteurs du coin mais je sais que plusieurs de ceux-ci n'ont pas la même échelle de valeurs que moi) ont toujours été favorables. M. Jacques de MALGLAIVE, en particulier, m'en a dit beaucoup de bien. Il n'a pas été le seul.

Troisièmement, si, comme on le verra, j'ai beaucoup à redire à propos des travaux commandés par François LEVEQUE, je comprends fort bien qu'il ait cru bien faire en suivant la route qu'en matière de "restauration" (?) de vieilles pierres, son père lui avait si malencontreusement ouverte. Il me paraît vraisemblable que la personnalité sans doute écrasante de son père n'a pas dû faciliter son propre épanouissement (ce problème est réputé connu).

P.S. : Quatrièmement, et ceci ne compte pas pour rien, il n'y a pas de comique troupier pour essayer, au sujet de François LEVEQUE, de faire prendre des vessies pour des lanternes...

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