Murs divers

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Mercredi 13 Juin 2012
Journal du chantier - Administration - Terrassement - Abords, Avenue, terrasse - Murs divers
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Je viens de recevoir la visite de M. Christian DROULON, agent technique de l'environnement, envoyé par l'office national de l'eau et des milieux aquatiques.

Il me dit que le dossier de détournement du ruisseau des douves (que j'avais déposé le 21 mai dernier, ainsi que relaté sous cet onglet) ne pose aucun problème et que l'autorisation devrait me parvenir d'ici la fin du mois.

Il me demande toutefois de reprendre l'attache de la direction départementale des territoires avant la restauration du bief amont, afin de prévoir un dispositif permettant la circulation des poissons. Il n'y a bien entendu aucun problème pour ce qui me concerne.

P.S. du 14 juin 2012 : Le bon accueil ainsi réservé à ma demande du 21 mai dernier me pousse à m'enhardir un petit peu. J'envisage donc de solliciter une seconde autorisation se substituant à la première et permettant, si la pente du terrain s'y prête (point à vérifier mais cela me semble évident) de dériver le canal d'arrivée d'eau dans les douves en vue non seulement de restaurer le mur d'escarpe mais également de rétablir une passerelle au-dessus du canal, juste en amont des douves, ce qui fait également partie de mes projets de travaux à un horizon de moins de cinq ans.

Il s'agirait ainsi de court-circuiter les douves en creusant un fossé longeant la clôture de séparation entre mon terrain et celui que je loue à mon fermier ; cette fois, ce fossé serait rectiligne et relierait directement, c'est-à-dire sans coude, le canal au Choisel.

Ce second schéma aurait en outre l'avantage de ne pas fragiliser le talus formant contrescarpe (ce qui serait opportun dans la perspective d'une remise en eaux éventuelle des douves) puisqu'il ne serait plus nécessaire de le perforer, même temporairement.

Pour la fête des pères, mes fistons m'ont offert trois excellents bouquins qui témoignent, si nécessaire, de leur souci que les travaux avancent plus vite :
- "Aide-mémoire - Mécanique des sols - Concepts - Applications" d'Yves BERTHAUD, Patrick de BUHAN et Nicolas SCHMITT chez Dunod. Il se trouve que Patrick de BUHAN, prof à l'E.N.P.C., est un de mes copains de promo de l'X ; je pourrai toujours, j'imagine, lui demander des leçons particulières...
- "Traité pratique de charpente" par E. BARBEROT, réédition d'un ouvrage de 1911, aux Editions J.C. Godefroy ;
- "Architecture et construction des escaliers en bois" par Ephrem LONGEPE, aux Editions H. VIAL.

De mon côté, j'ai profité de mon passage à Paris pour aller, boulevard Saint Germain, fureter dans les sous-sols de la librairie Eyrolles ; je me suis offert "Génie civil - Béton armé - Application de l'eurocode 2" par Ronan NICOT chez Ellipses.

On le voit, tout cela est très sérieux ! Aucune envie, en effet, de supporter des surcoûts inutiles quand je peux très bien, muni de ces manuels, concevoir et calibrer tout seul quelques travaux classiques (ici, je pense tout particulièrement aux fondations du mur d'escarpe...).

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Nous voici enfin arrivés au niveau de la collerette de pierres sur laquelle sera édifié le dos-d'âne prévu. Cette collerette sera à 75 cm au moins au-dessus du sol, après l'ultime terrassement.

18 juin 2012, les derniers rangs de pierres avant la collerette.

Il me semble donc que nous devrions en avoir fini avec ce chantier pour le 14 juillet, comme escompté.

P.S. : Je trouve que les couleurs et la perspective tourmentée de la photo ci-dessus sont dignes du Gréco... Mazette, quel photographe je fais !

Vue de Tolède, par Le Gréco.

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Mercredi 20 Juin 2012
Journal du chantier - Maçonnerie-carrelage - Murs divers - Météo - Désultoirement vôtre !
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Admirez les pectoraux d'Igor que j'ai réussi à photographier avant qu'il ne renfile un polo !

19 juillet 2012, Igor par une chaleur de saison, enfin !

Avec Jonathan, ils placent les dernières pierres avant la collerette du mur Ouest de la douve Nord, c'est-à-dire à 4,75 m au-dessus du fond de la douve.

Comme toujours, leur travail est très soigné, ce qui nécessite de retailler une grande proportion de pierres :

19 juin 2012, les talents de sculpteur d'Igor.

Dans un message du 9 février 2011, j'avais expliqué que j'envisageais de doter, d'une part, d'un portail le passage du mur entre la chapelle et le manoir et, d'autre part, de deux lanternes la porte d'entrée du logis.

Hier, j'ai passé commande à Roland FORNARI de ces deux lanternes. Roland me recommande de les éclairer avec des diodes luminescentes LED, ce qui, selon lui, aurait le double avantage de rendre plus discret le fil électrique et de permettre un éclairage avec de vraies chandelles lorsque l'envie m'en prendrait. Suggestion adoptée ! J'envisage de fixer ces lanternes à l'occasion des prochains travaux de restauration de la cage d'escalier du logis qui, en tout état de cause, nécessiteront l'intervention de l'électricien. Donc j'ai demandé à Roland que ces lanternes soient prêtes pour septembre prochain.

Tant que j'en étais à parler de lanternes, j'en ai commandé à Roland une troisième, destinée dans mon esprit à être fixée au-dessus du milieu du linteau de la porte d'entrée du bâtiment Nord ; on se souvient peut-être que, lors de la restauration des maçonneries de ce bâtiment, j'avais laissé pendouiller côté cour trois gaines électriques, l'une à l'emplacement que je viens de citer, les deux autres de part et d'autre de la porte. En raison de la présence d'une cloche (achetée aux enchères chez Me TOUTAIN à Vire) à gauche de cette porte, il me paraissait préférable de n'utiliser que la réservation centrale.

19 juin 2012, Roland FORNARI en train de recevoir ma commande d'une lanterne extérieure au bâtiment Nord.

Roland préconise plutôt d'implanter la lanterne à droite de la porte, en symétrie de la cloche dont il copierait le système d'accroche, ce qui me paraît une excellente idée. Topé !

Nous avons bien entendu reparlé des grilles, celle, principale, destinée au mur entre la chapelle et le manoir et celle, secondaire, destinée selon les dessins de Lucyna GAUTIER à occulter le Nord de la terrasse, entre le fournil du manoir et le mur Ouest de la douve Nord.

Pour la première, j'avais fait observer à Roland que l'épaisseur des murs entraverait l'ouverture des battants en ne leur permettant pas de tourner de plus de 90° :

Proposition initiale de Roland FORNARI pour le portail du mur entre la chapelle et le manoir.

Roland m'a proposé hier de résoudre ce problème en introduisant un cadre rigide dans le dispositif :

19 juin 2012, la contre-proposition de Roland FORNARI.

L'idée me paraît astucieuse et j'observe que, malgré le rétrécissement du passage, Bernard pourrait toujours accéder à la terrasse au volant du "John Deere". Roland a étudié le problème en détail :

19 juin 2012, détail de la contre-proposition de Roland FORNARI pour le portail du mur entre la chapelle et le manoir.

19 juin 2012, autre détail de la contre-proposition de Roland FORNARI pour le portail du mur entre la chapelle et le manoir.

Roland serait également prêt à recevoir la commande du portail du Nord de la terrasse. Là, il préconise un couronnement dans l'esprit de celui du portail principal, mais adapté au moindre statut de ce portail secondaire :

19 juin 2012, projet de couronnement du portail secondaire.

A mes yeux, tout cela ne manque pas d'élégance. Mais les devis sont très costauds... Donc, pour ce qui concerne la ferronnerie, je préfère donner la priorité à la restauration des grilles des fenêtres du 1er étage du logis. La fabrication des portails passera ensuite, si possible. Je n'abandonne cependant pas l'idée. On en reparlera donc le moment venu.

Pour les grilles du 1er étage du logis, Roland recommande, selon ses termes (dont je ne trouve pas trace sur la toile), un style "honoricus" par opposition au style "humblicus" des grilles du rez-de-chaussée. Les grilles du 1er auraient ainsi un décor intermédiaire entre le style spartiate des grilles du rez-de-chaussée et le style beaucoup plus décoratif des portails. Cela me semble une bonne idée.

P.S. : Au passage, je signale que Roland m'a appris un autre mot du vocabulaire des charpentiers. Il paraît que les planches entre solives (comme au plafond du salon du logis) s'appelent des entrevous. Adopté !

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Mercredi 20 Juin 2012
Journal du chantier - Maçonnerie-carrelage - Terrassement - Murs divers - Géologie - Météo - Désultoirement vôtre !
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Du haut de ce mur, 4,75 m de maçonnerie vous contemplent !

20 juin 2012, le mur Ouest de la douve Nord vu du fond de la douve.

En rentrant ce soir à la Chaslerie, j'ai eu la bonne surprise de constater que le soleil avait dopé Igor et Jonathan : non seulement ils ont fini de monter le mur Ouest de la douve Nord jusqu'au niveau de la collerette, mais ils ont aussi nivelé le terrain surplombant ce mur en utilisant de la bonne terre.

20 juin 2012, le mur Ouest de la douve Nord vu du Nord-Ouest.

Certes, il reste pas mal d'éclats de grès sur le terrain mais Bernard les éliminera avec la placidité qu'on lui connaît. J'aurais également préféré que le mur soit jointoyé avant ce terrassement mais ne faisons pas la fine bouche !

Pour confectionner la collerette, il va nous falloir des dalles en grès d'ici, ce qui est difficile à trouver sauf si nous rouvrons la vieille carrière, en haut de l'Avenue de la Chaslerie ; nous en avions tiré les dalles utilisées pour couronner les 120 m du mur de terrasse, il y a trois ans déjà.

En regardant les croquis de Roland Fornari, je m'interroge sur la hauteur qu'il propose pour la grille de l'avant-cour. Outre le fait que je trouve bizarre d'arrêter une porte au milieu de son montant, je comprends que l'espèce d'ornement supérieur serait placée entre 2,30 m et 3,50 m du sol. Or, vu que le niveau du seuil est en réalité en dessous du niveau du sol de 50 bons centimetres, on se retrouverait avec un ornement à 1,80 m du sol... Autant dire juste à hauteur de vue, ce qui bloquerait complètement le panorama et, je trouve, aurait un côté un peu bas de plafond.

Ceci étant dit, vous avez le temps d'en discuter vu que ce type de projet n'est pas, comme je le comprends, considéré comme prioritaire par certains de vos proches.

N.D.L.R. : Dans son principe, votre remarque témoigne d'un certain sens de l'observation ; il y a un compromis à rechercher compte tenu du fait que, comme vous l'avez noté, le sol de l'avant-cour se situe 30 bons centimètres (ou 2 marches) au-dessus de celui de la terrasse (qui en serait séparée par le portail qui vous turlupine). Je vais répercuter votre observation sur Roland et vous tiendrai au courant de ses contre-arguments.

Voici l'endroit que j'appelle pompeusement la carrière de la Chaslerie :

21 juin 2012, la carrière de la Chaslerie.

La pierre qu'on y trouve a la bonne couleur mais est humide et friable, donc nous recourons à cette carrière en dernière extrémité. Ce matin, Igor et Jonathan y collectent les pierres nécessaires pour confectionner la collerette du mur Ouest de la douve Nord :

21 juin 2012, Igor et Jonathan à la carrière.

Un agent de la D.R.A.C. passera jeudi prochain à la Chaslerie afin de contrôler la qualité des maçonneries du mur Ouest de la douve Nord et de me donner quelques conseils bienvenus sur la façon de présenter mes prochains dossiers relatifs au mur d'escarpe. Dans la perspective de sa visite, il faudrait que je distraie Igor et Jonathan de leurs travaux en cours afin que nous allions sonder les éboulis au pied du mur d'escarpe pour avoir une meilleure idée de la quantité de pierres récupérables lors de futures interventions.

Roland FORNARI m'a signalé que ce fonctionnaire tenait un blog sur les châssis de fenêtre, dont il m'a vanté la qualité (blog que Guy HEDOUIN avait déjà recommandé ici). Je tâcherai de profiter de la venue de l'auteur pour lui demander conseil à propos des menuiseries du logis. Ici, je pense en particulier aux fenêtres de la pièce au-dessus du salon dont les croisées sont H.S., même si la peinture sang de boeuf tente de le dissimuler extérieurement et y arrive plutôt bien.

Fenêtre du manoir de Sainte-Croix-de-la-Cour (près de Putanges) tirée du blog d'Arnaud TIERCELIN.

A ce jour, je n'ai eu avec Mathieu C. de contacts que virtuels. Il est intervenu sur ce site, sous l'onglet "Journal du chantier", le 16 avril dernier. Il a recommencé le 19 juin, comme évoqué ce jour-là sous l'onglet "Vie du site" (c'est lui, le cryptographe, autrement dit une grosse tête en maths), mais je n'ai pas "validé" son second message afin, je l'avoue, d'en conserver la primeur. Par celui-ci, Mathieu C. me signalait en effet l'existence d'un lot de pierres à vendre à environ 25 km de la Chaslerie et qui lui semblaient de nature à pouvoir nous servir ici.

Je me suis rendu ce matin chez le vendeur, à Frênes, près de Tinchebray. Hélas, comme je m'en doutais, la pierre de l'endroit est trop foncée pour moi ; elle n'a pas non plus le même éclat que la pierre de la Chaslerie, étant beaucoup plus mate :

22 juin 2012, les pierres à vendre à Frênes.

Ce sont là des inconvénients rédhibitoires pour moi qui n'aimerais pas être pris en défaut dans 2 ou 300 ans, lorsque les intempéries et le gel auront érodé différemment les deux types de grès... Quoi qu'il en soit, il y a là quelques granits bleus qui peuvent intéresser des amateurs :

22 juin 2012, exemple de granits à vendre à Frênes.

Si des visiteurs de notre site préféré le souhaitent, je me ferai un plaisir de leur communiquer les coordonnées du vendeur.

En tout cas, grand merci à Mathieu C. que j'espère vivement rencontrer un jour prochain à la Chaslerie et, cette fois, "pour de vrai" !

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Samedi 23 Juin 2012
Journal du chantier - Maçonnerie-carrelage - Murs divers
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Igor et moi venons de déterminer, au pied du mur et au jugé, l'angle d'ouverture du dos d'âne du mur Ouest de la douve Nord. Outre l'aspect esthétique, le principal intérêt de ce dos d'âne sera d'empêcher les enfants de courir sur le mur au risque de se rompre le cou :

23 juin  2012, le choix des dimensions du dos d'âne.

Sur une base de 80 cm de large, nous avons choisi une hauteur de 30 cm, soit le même angle que celui du mur Ouest de la douve Sud. Au moins, cela témoigne d'une certaine constance de mes goûts. Ainsi, le mur fini s'élèvera 5,10 m au-dessus du fond de la douve. Joli bébé !

Hélène LEROY-PEETERS
rédigé le Samedi 23 Juin 2012
Journal du chantier - Maçonnerie-carrelage - Murs divers - Références culturelles - Désultoirement vôtre !
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P.S. : Est-ce que le Nil va arriver jusqu'au Pournouët ??

N.D.L.R. : Insortable... et déchaînée !

Mais vous n'avez peut-être pas complètement tort, comme le montre cette photo où notre présidente préférée, Marie-Annick de SAINT-MELOIR, telle le Cheik Abdel RAZEK du "Mystère de la grande pyramide", semble proclamer : "Par Horus, demeure !"

23 juin 2012, le début du dos d'âne.

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Lundi 25 Juin 2012
Journal du chantier - Ferronnerie - Murs divers - Transmission du patrimoine - Désultoirement vôtre !
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@ X. Y. Z. :

A la suite de votre message du 21 juin dernier, je vous avais promis que j'interrogerais Roland FORNARI en lui communiquant vos remarques et appréciations sur son projet de grille du mur de la chapelle au manoir (ou grille de l'avant-cour, ainsi que vous l'appelez). Roland n'a pas tardé à répondre. Son style inimitable vous garantira l'authenticité du document :

23 juin 2012, réponse de Roland FORNARI à X. Y. Z.

Si, après ce courrier, vous n'êtes toujours pas convaincu, le mieux serait de vous reporter à l'onglet "Travaux" (que je viens de mettre à jour), d'y rechercher les coordonnées téléphoniques pertinentes et d'appeler directement l'Artiste !

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Mardi 26 Juin 2012
Journal du chantier - Maçonnerie-carrelage - Terrassement - Murs divers
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Hier, en fin de journée, j'ai demandé à Igor et Jonathan de sonder les éboulis du mur d'escarpe à deux nouveaux endroits :

25 juin 2012, du coeur à l'ouvrage ! Le début du 3ème sondage.

Il a fallu descendre assez profond pour trouver les fondations :

25 juin 2012, la fin du 3ème sondage.

On se trouvait ainsi sous le niveau de l'eau (d'autant que, pour ne pas changer, il pleuvait) :

25 juin 2012, aperçu du 2ème sondage.

Conclusions :
- la quantité de pierres qu'on récupère dans les éboulis est significative mais il en manquera beaucoup pour remonter le mur à la bonne hauteur ; je tâcherai de quantifier ce point autant que faire se peut ;
- il est confirmé que les anciennes fondations étaient minimales, constituées de pierres de taille médiocre et simplement juxtaposées ;
- comme on s'en doutait, le détournement du filet d'eau est indispensable pour pouvoir restaurer le mur d'escarpe dans de bonnes conditions ;
- la profondeur des fondations du mur d'escarpe doit s'analyser en tenant compte de la déclivité, du Sud vers le Nord, du fond de la douve Est ; je préciserai ce point dans un prochain message ;
- un 4ème sondage, plus en amont, dès que Bernard aura débroussaillé, sera utile pour compléter les premières observations.

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Mercredi 27 Juin 2012
Journal du chantier - Administration - Maçonnerie-carrelage - Murs divers - Météo - Désultoirement vôtre !
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Malgré une météo toujours tristounette et le terrain détrempé qui en résulte, la maçonnerie du dos d'âne du mur Ouest de la douve Nord devrait être achevée demain en début d'après-midi, pour la visite d'Arnaud TIERCELIN :

27 janvier 2012, le chantier à 10 h du matin.

27 janvier 2012, le mur vu du Nord-Ouest.

Avant de commencer à jointoyer, il faudra consolider l'aval immédiat des chantepleures ; en effet, l'eau y coule en permanence, de sorte que la terre serait rapidement érodée si nous n'y prenions garde.

27 juin 2012 à 10 heures du matin, le mur Ouest de la douve Nord vu du Nord-Est.

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Mercredi 27 Juin 2012
Journal du chantier - Architecture-M.O. - Administration - Maçonnerie-carrelage - Terrassement - Murs divers
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A partir des 5 sondages finalement effectués au pied du mur d'escarpe, je viens de calculer quelle quantité de pierres nous devrions pouvoir récupérer.

De l'amont vers l'aval de la douve Est, les sondages ont été réalisés à des distances respectives de l'angle Sud-Est des douves de 8, 21, 53, 86 et 128 mètres. Les hauteurs de maçonnerie résiduelles (entre le bas des fondations et le haut de ce qui reste du mur d'origine) sont respectivement de 2,50 m, 2,20 m, 2,20 m, 1,80 m et 1,75 m ; c'est beaucoup plus que ce qui apparaissait avant décaissement. Les pierres retrouvées dans les éboulis permettraient en outre de remonter entre 0 et 20 cm de mur supplémentaire.

Au total, en considérant que le mur actuel a, en moyenne, 80 cm d'épaisseur, on arrive donc à 236 m3 de pierres récupérables, ce qui correspond à un mur de pierres de 166 m de long (les 136 m du mur d'escarpe, plus deux fois 15 m pour les retours Nord et Sud), 40 cm d'épaisseur (soit la moitié du mur restauré, l'autre moitié étant en béton) et une hauteur de 3,50 m.

Autrement dit, si l'on se base sur la coupe du mur restauré prévue par Lucyna GAUTIER (voir le message du 9 mai dernier sous cet onglet), les pierres récupérables devraient pouvoir représenter les deux tiers environ des pierres nécessaires pour la restauration du mur en question, étant entendu que le mètre le plus haut serait monté à double parement.

Ce résultat est de nature à réduire très sensiblement le coût total de cette restauration, ce qui constitue une très bonne nouvelle pour tous les payeurs concernés.