Murs divers

Il ressort de ma dernière conversation téléphonique avec le service des bâtiments de France à Alençon qu'on n'y conteste pas (ou plus ?) que le mur Ouest de la douve Nord est classé. En revanche, on persiste à y dire que la ferme n'est pas protégée.

Voici donc les documents qui prouvent sans ambiguïté le contraire.

On notera que ces documents témoignent des faits, d'une part, que l'inscription de la ferme est ancienne et, d'autre part, qu'elle n'a nullement été affectée, d'une manière ou d'une autre, par l'arrêté de 1995 :

Lettre du 27 juin 2006 de la D.R.A.C.

Lettre du 14 juin 1999 de la D.R.A.C.

Lettre du 20 janvier 1998 de la D.R.A.C.

Vous observerez qu'à ce stade, je me suis borné à ramener à la surface des documents tirés de deux des dossiers que j'ai constitués sur la Chaslerie, à savoir, le premier, sur les arrêtés de protection et, cette fois-ci, sur les permis de construire ou de démolir.

Or je conserve deux autres dossiers qui prouveraient encore, si nécessaire, que la ferme de la Chaslerie et ses dépendances sont bien inscrites à l'I.S.M.H. Il s'agit, d'une part, du dossier où je collationne les documents officiels relatifs aux subventions reçues (je pourrais ainsi montrer que l'Etat a subventionné la restauration de la couverture de la ferme ainsi que celle de la "maison de Toutou", ancienne dépendance de la ferme que nous avons même déplacée) ; d'autre part, je pourrais produire mes échanges avec le fisc qui, lors d'un contrôle fiscal approfondi en 2006-2007, n'a pas manqué de m'interroger sur l'inscription de la ferme et s'est parfaitement satisfait de ma réponse.

A quelque chose, malheur est bon : l'alerte récente sur l'extension de la protection de la Chaslerie au titre des M.H. aura eu le mérite de me forcer à relire des textes arides. J'ai ainsi redécouvert que tout le terrain entre les douves et pas seulement celles-ci (de même que la cour, mais ceci est un autre sujet) est classé parmi les monuments historiques. Cela me redonne envie d'imaginer en quoi pourrait consister une belle restauration de cet espace. Or, un ami de Nicolas GAUTIER, le paysagiste Marc LECHIEN, avait couché sur le papier pour moi un premier projet, il y a 20 ans déjà. A l'époque où j'ai acheté la Chaslerie, j'étais en effet inconscient de la future extension du chantier auquel je m'attelais et, de prime abord, la reconstitution d'un genre de jardin médiéval me semblait une priorité...

Comprenant progressivement, sinon l'ampleur des dégâts, du moins la force des urgences, j'ai vite remisé ce projet aux oubliettes. Ces jours-ci, alors que Lucyna GAUTIER et moi finalisons le contenu de l'étude préalable que je souhaite lui confier en vue, notamment, de la restauration des maçonneries des douves, pourquoi ne redonnerions-nous pas vie au projet de Marc LECHIEN ?

Une réalisation de Marc LECHIEN, le château du grand jardin à Joinville.

Ce serait une belle aventure, bien que je ne sois pas du tout sûr d'être capable de la mener moi-même à bien. Je pense plutôt que cela devrait pouvoir intéresser une certaine génération montante. Il faudrait donc que j'en touche un mot, quand ils repasseront par ici, à des jeunes gens de ma connaissance. Ou bien que, découvrant ce message ici, ils ne prennent l'initiative de me téléphoner. Je suis sûr qu'un bon aménagement de cet espace d'environ un hectare aurait une sacrée gueule, si du moins on mettait en place un mode d'entretien facile des futures plantations.

Donc la suite à un prochain numéro ?
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Jeudi 13 Octobre 2011
Journal du chantier - Maçonnerie-carrelage - Terrassement - Murs divers - Géologie - Désultoirement vôtre !
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Voici le bâtiment qu'Igor et Valentin s'apprêtent à démonter afin d'en récupérer les pierres :

13 octobre 2011, la façade avant du bâtiment à démonter.

13 octobre 2011, la façade arrière.

Les pierres n'ont pas la bonne couleur pour mes murs, de sorte que nous ne pourrons les réutiliser, dans nos futurs travaux, que pour les parements en contact direct avec la terre. Ceci n'est pas gênant car nous ne manquerons pas de telles configurations dans les murs de douves à restaurer, à commencer par le mur Ouest de la douve Nord sur lequel les travaux sont imminents et seront lancés dès que j'aurai reçu l'arrêté de subvention.

En outre, ces pierres sont à aller chercher à 6 km au Nord-Ouest de la Chaslerie, ce qui ajoute des frais de transport.

Mais j'ai pu les négocier à un prix très raisonnable. D'autant qu'il y en a de surcroît une bonne quantité déjà à terre, ce qui nous facilitera la tâche :

13 octobre 2011, des pierres qu'il ne reste plus qu'à charger.

Marie FRULEUX, l'architecte des bâtiments de France qui suit à Alençon le dossier de la Chaslerie, a laissé cet après-midi sur mon répondeur le message suivant :

1 - Il n'y a plus de divergence entre l'administration et moi sur l'étendue de la protection des différentes constructions, en particulier à propos de la ferme et de ses dépendances qui faisaient encore débat.

2 - En revanche, il m'est signalé qu'en vertu d'un décret de 2009, je ne peux me passer d'un architecte pour la restauration des murs de douves. Il est même précisé que cet architecte doit fournir une maîtrise d'oeuvre complète. Bien entendu, je compte confier cette tâche à Lucyna GAUTIER.

Voici une affaire qui semble cette fois enfin mise sur de bons rails. Donc merci à tous et en avant toute !
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Vendredi 14 Octobre 2011
Journal du chantier - Administration - Murs divers - Archives, histoire, documentation - Désultoirement vôtre !
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Voici le texte de la circulaire du ministère des affaires culturelles qui rappelle en quoi consiste le décret de 2009 dont je viens de découvrir l'existence. Cette circulaire ne couvre pas moins de 30 pages de papier. On pourra, en la parcourant, se rendre compte de la réalité du cauchemar auquel l'administration soumet les propriétaires privés de monuments historiques, même lorsque, comme pour le mur Ouest de la douve Nord de la Chaslerie, les travaux qu'appellent leurs bâtisses sont à l'évidence des interventions simples et qui devraient pouvoir être menées à moindre coût.

Et dire qu'il y a, au niveau régional, des fonctionnaires soucieux de bien faire en appliquant de tels textes. Comment ne pas sympathiser avec eux et admirer leur zèle si méritoire au milieu d'un tel foisonnement de contraintes ?

Une amie, grande et active défenseuse de la cause des monuments historiques, m'a envoyé le courriel suivant (où j'ai fait disparaître les noms propres, sauf le mien) :

(début de citation)

Cher Pierre-Paul,

J'ai effectivement lu tous ces textes in extenso (y compris le code de l'urbanisme qui précède celui du Patrimoine), ce n'est pas pour autant que j'ai retenu grand chose tellement c'est complexe et touffu.

J'ai mieux retenu ce qui concerne les inscrits que les classés car j'en ai fait l'application. Il semble, néanmoins que les classés soient mieux servis que les inscrits pour qui la législation a été particulièrement redoutable. Ceci "afin de favoriser l'installation des architectes du Patrimoine" m'a-t-on dit.

Se référer aux fiches XXX (sur le site, ou les demander à XXX). Et aux tables des matières.

XXX a fait des travaux sur des kilomètres de murs. Il a fait appel à un architecte du patrimoine de Rambouillet. Cela lui a coûté 1200 €, ce qui est très raisonnable.
J'ai eu aussi d'autres exemples dans l'Oise très raisonnables (1500 € pour des travaux importants sur une église, avec appel d'offres).

Il faut surtout exiger des précisions sur le coût de l'intervention de l'architecte dès le départ sans se contenter de belles paroles pour ne pas se trouver "coincé" au dernier moment par l'urgence, sans possibilité de changement de direction.

Je vous joins un extrait concernant les travaux d'entretien sur ISMH qui sont dispensés de l'intervention d'un architecte (y compris balayage des sols et tonte de l'herbe, à l'identique bien sûr) Il faudrait en faire un concentré de merveilles. Le malheur est que le reste tombe sous le coup de la nouvelle législation.

Si vous pouvez me transmettre un texte de 15 à 20 lignes sur vos remarques je le transmettrai à l'"observatoire de la réforme", de façon anonyme si vous le souhaitez.

J'espère que les examens ont bien marché.

Amicalement,

(fin de la citation)

On voit donc que ce débat ne fait que commencer. Mais pourquoi diable devrais-je m'abriter derrière l'anonymat pour y participer ? Non, j'interviens au grand jour, cela en vaut la peine !

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Les nouvelles de l'économie ne sont pas brillantes et font craindre la probable mise en oeuvre prochaine d'une politique de rigueur. On pourrait imaginer que les enveloppes disponibles pour les travaux de restauration des monuments historiques puissent être touchées. Bien sûr, ce serait absurde car cela se traduirait par la mise au chômage rapide d'artisans qui contribuent vivement à l'emploi. En outre, la mise hors circuit d'artisans spécialisés ferait rapidement perdre un savoir-faire précieux pour entretenir un cadre de vie grâce auquel la France est une destination privilégiée pour les touristes, ce qui n'est pas neutre pour la balance commerciale, par ailleurs bien souffreteuse. Donc, à dire vrai, je ne crois pas qu'il faille trop s'inquiéter de ce côté-là.

Je suis cependant pressé de recevoir l'arrêté de subvention que j'attends à propos du mur Ouest de la douve Nord, ceci pour deux ou trois raisons :
- d'une part, il y a urgence à intervenir, ne serait-ce que pour ne pas mettre davantage en péril le fournil du manoir, inscrit à l'I.S.M.H. (et, accessoirement, déjà restauré, d'ailleurs à mes frais exclusifs) ;
- d'autre part, les travaux sur le mur Ouest de la douve Nord devraient pouvoir être lancés officiellement dans les meilleurs délais, pour me permettre d'occuper intelligemment mes salariés pendant quelques mois ; à défaut, je ne sais pas bien comment je pourrais meubler leur plan de charge.

Et pourquoi ne pas évoquer également l'arrivée prochaine de la saison froide qui n'est jamais propice aux travaux de terrassement ni aux chantiers lourds en général ?

Ceci dit, après tous les contretemps subis, comme l'on sait, pour des questions oiseuses (et désormais résolues dans un sens tout-à-fait correct), le contact est bien établi avec l'architecte. Donc on devrait pouvoir enfin avancer officiellement, vite et convenablement. Je l'espère du moins.

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Vendredi 21 Octobre 2011
Journal du chantier - Maçonnerie-carrelage - Terrassement - Murs divers
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Finalement, pour des raisons de sécurité, j'ai préféré charger Philippe JARRY, mon terrassier, de démonter le bâtiment de Lonlay-l'Abbaye dont j'ai acheté les pierres. Il a fait place nette :

nettoyage par le vide.

Il reste peut-être quelques menus détails à régler entre Normands de souche et Normand d'adoption. En attendant, la plupart des pierres sont arrivées près de mon chantier en cours ; il y en aurait 70 m3, ce qui constitue un bon lot :

21 octobre 2011, il y a là de quoi s'occuper un petit moment...

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Samedi 22 Octobre 2011
Journal du chantier - Maçonnerie-carrelage - Terrassement - Murs divers
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Entre Normands de souche et Normands d'adoption, on doit se comprendre ! Igor et Valentin sont donc allés récupérer les pierres qui manquaient encore à l'appel, parmi les plus belles car les Normands sont gens de goût.

22 octobre 2011, Valentin et les pierres d'angle.

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Mardi 25 Octobre 2011
Journal du chantier - Architecture-M.O. - Administration - Murs divers
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25 octobre 2011, the lord of the manor.

J'ai accueilli Lucyna GAUTIER cet après-midi à la Chaslerie. Nous nous sommes facilement mis d'accord, en vue des prochains travaux, sur les aspects administratifs qui restaient à régler.

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Lundi 31 Octobre 2011
Journal du chantier - Maçonnerie-carrelage - Terrassement - Murs divers
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Mes Normands de Lonlay ne doivent pas être mécontents du "deal" précédent : ils me proposent 15 m3 de pierres supplémentaires. C'est topé, Philippe JARRY est chargé du transbordement !

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Dimanche 6 Novembre 2011
Journal du chantier - Administration - Maçonnerie-carrelage - Fournil du manoir - Murs divers - Météo - Désultoirement vôtre !
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J'ai un problème que je vous soumets.

Je dois remonter un mur, faute de quoi un bâtiment déjà restauré à mes frais exclusifs serait vite en péril. Je rémunère deux maçons que je paye, certes, à l'heure mais je ne puis décemment les garder longtemps inemployés, d'autant que ce sont de bons gars et qu'ils ont besoin de travailler pour subvenir à leurs besoins. La saison avance ; déjà le sol est boueux et cela ne va pas s'arranger au cours des prochaines semaines, de sorte que tout retard supplémentaire va vite obliger à repousser le démarrage des travaux au printemps prochain ; le grossiste vient de me livrer des matériaux nécessaires pour le mur et, à cette occasion, nous avons pu constater que le sol supporte mal le passage d'engins lourds comme le tracteur dont les maçons ont besoin pour travailler :

5 novembre 2011, le sol à proximité du futur mur Ouest de la douve Nord.

Or, pour respecter la réglementation applicable aux monuments historiques, il conviendrait, en toute rigueur, que j'attende un dernier coup de tampon sur un dernier document officiel avant de commencer à engager les travaux.

Je vous pose la question : si vous étiez à ma place que feriez-vous ?

Guy HEDOUIN
rédigé le Dimanche 6 Novembre 2011
Journal du chantier - Administration - Maçonnerie-carrelage - Murs divers
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Bonjour,

Des agglos à la Chaslerie, qu'est-ce qui vous arrive ?

Le bon sens avant tout, qu'est-ce que vous risquez, pas grand chose, je ne pense pas que demain matin à l'aube l'ABF de service viendra sur le chantier vous contrôler.

Cela fait un moment que l'on n'a plus de photos de suivi du chantier, seriez-vous en manque de "pellicules" ????

Bonne journée !

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Dimanche 6 Novembre 2011
Journal du chantier - Maçonnerie-carrelage - Murs divers
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@ Guy HEDOUIN :

Les agglos sont destinés à doubler le mur du côté où il doit retenir la terre ; il est prévu un espacement d'une bonne vingtaine de centimètres entre les agglos et le mur (lui-même de 80 cm d'épaisseur au moins), l'espace intermédiaire devant être rempli de gravier afin de constituer un drain. Il y a en effet des sources non loin du fournil du manoir.

Quant aux photos, je vois que rien ne vous échappe ! ;-))

Ce matin, j'ai donné mon accord pour l'achat d'un lot d'environ 40 m3 de pierres à Domfront. Le vendeur a su s'adapter à l'évolution des conditions du marché, ce qui m'a agréablement surpris.

Philippe JARRY ira chercher ces pierres. Le terrain à la Chaslerie étant désormais boueux, il ne pourra plus les déposer le long de la départementale, comme ici où l'on voit une partie du lot de Lonlay livrée cette semaine...

11 novembre 2011, une partie des pierres récemment achetées à Lonlay.

... ni, "a forrtiori", à proximité de l'entrée du chantier du mur Ouest de la douve Nord :

11 novembre 2011, une autre partie du lot de pierres récemment achetées à Lonlay.

Philippe JARRY devra donc livrer les pierres de Domfront à "la carrière", c'est-à-dire à 600 m environ au Sud du manoir. Dans tous les cas de figure, les pierres étant ainsi livrées en vrac, un tri s'imposera, qui occupera Igor et Valentin pendant un bon moment.

Je précise que les pierres de Domfront du lot d'aujourd'hui sont destinées à approvisionner le futur chantier de restauration des douves de la Chaslerie, à savoir le mur d'escarpe, les deux biefs et le pont. Afin de tenir compte des inévitables (?) délais administratifs, Lucyna GAUTIER est d'ores et déjà en charge de l'"étude préalable" de ce projet puis, dès que possible, du dépôt des demandes d'autorisations et de subventions, indispensables en l’occurrence.

En une journée, Igor a réussi à mettre en panne la mini-pelleteuse et le tracteur "Valtra", dont un flexible a littéralement explosé, entraînant une pluie d'huile. Il est vrai qu'il terrasse en force, sans doser l'effort du matériel. Avec Valentin, il ont donc dû poursuivre... à la pelle !

11 novembre 2011,

En attendant le retour de notre sauveur, Maxime, retenu par ses obligations sportives (on se rappelle peut-être que ce fringuant jeune homme essaye, avec des succès mitigés, il faut bien le dire, d'arrêter des ballons au fond de filets de foot...), je vais devoir adapter leur programme de travail : direction le bâtiment Nord, pour un lavage des tomettes à l'acide, dilué, bien entendu (je crois qu'il faudra quand même que j'y veille...).

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Mercredi 16 Novembre 2011
Journal du chantier - Administration - Murs divers - Economie - Désultoirement vôtre !
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Je repense à la dernière réglementation invoquée par M. BOCHET, celle qui, m'a-t-il dit, si j'ai bien compris, empêcherait de subventionner les mêmes travaux sur plusieurs tranches. Elle serait loin d'être anodine.

Bien sûr, une telle règle semblerait absurde à tout observateur de bonne foi, dans la mesure où, comparée aux réalités d'un chantier, elle paraît artificielle et - si l'on peut dire - gratuite. Bornons-nous à retenir qu'il est vain de nous interroger ainsi sur le bon sens des réglementations.

Mais elle m'inquiéterait surtout car, me semble-t-il à ce stade de mon information, elle rendrait inenvisageable la restauration du mur d'escarpe des douves :

- il est en effet impossible que je finance seul un tel montant de travaux et je ne vois aucune banque prête à me prêter, à mon âge, les fonds nécessaires pour un tel investissement qui ne produit aucun revenu ;

- si la règle invoquée par M. BOCHET existe, elle imposerait, je suppose, que l'Etat abaisse drastiquement le taux de ses subventions - mais on retombe alors dans le cas précédent - ou bien qu'il dégage en une fois une enveloppe importante ; au cas où, par extraordinaire, il en aurait encore les moyens, toute recrudescence de l'inflation - qu'on ne saurait exclure pour sortir l'économie de son marasme - serait dévastatrice.

Donc, par quelque bout que je regarde le problème, il apparaît qu'un individu pas plus fortuné que moi pourrait, par le seul jeu d'une telle réglementation, être mis dans l'incapacité pure et simple de poursuivre convenablement la restauration d'un monument historique comme la Chaslerie.

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Mercredi 16 Novembre 2011
Journal du chantier - Architecture-M.O. - Administration - Ferronnerie - Logis - Murs divers
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M. BOCHET, du service départemental d'architecture d'Alençon, m'a rappelé comme promis.

Il propose de faire passer la subvention en cause en totalité sur l'exercice 2012. Il est entendu que je serais dispensé d'attendre son versement pour mener les travaux. J'ai immédiatement donné mon accord sur cette proposition.

Pour ce qui concerne la restauration du circuit des douves, M. BOCHET suggère que je demande à Lucyna GAUTIER de définir un calendrier pluri-annuel de réalisation des travaux. Je suis d'accord avec cette idée.

J'ai signalé que je souhaiterais que le report préconisé et accepté sur 2012 ne m'empêche pas de lancer l'an prochain d'autres travaux subventionnables (je pense à des grilles aux fenêtres du 1er étage ou aux premiers travaux sur le circuit des douves autres que le mur Ouest de la douve Nord). M. BOCHET m'a conseillé de charger Lucyna GAUTIER de définir et de chiffrer les premières urgences.

Tout ceci me paraît un bon compromis. J'en remercie mes interlocuteurs de l'administration des affaires culturelles.