Météo

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Vendredi 22 Juillet 2011
Vie des associations - Les amis de la Chaslerie - Animation, fêtes, visites - Météo - Désultoirement vôtre !
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A 22 h ce vendredi soir, il fait très beau mais frisquet, nous sommes sûrs de la présence demain d'une bonne cinquantaine d'adultes et d'une bonne vingtaine d'enfants.

A ce stade, le concert pourrait ne se tenir que dans le salon, tandis que les plus jeunes pourraient regarder un film vidéo à l'étage. Mais on ne peut exclure la venue de personnes non inscrites. Restons donc très flexibles pour l'organisation.

Le ciel dégagé augure bien de la fin de soirée "astronomie".
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Vendredi 5 Aout 2011
Journal du chantier - Maçonnerie-carrelage - Ferme et son fournil - Météo - Désultoirement vôtre !
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Pendant qu'Igor termine le linteau de la porte de séparation entre la future cuisine et le futur salon de la ferme...

5 août 2011, Igor à l'abri de la pluie.

... Valentin rejointoye le pignon Sud de ce bâtiment...

5 août 2011, le pignon Sud de la ferme.

... où l'on voit réapparaître la silhouette de la longère d'origine.

P.S. : Comme il pleuvait trop à leur gré, Igor et Valentin ont vite arrêté de travailler aujourd'hui (comme il l'avaient déjà fait hier). Je me demande si ces jeunes Moldaves apprécient le climat normand, très pluvieux cette année.

On peut tout dire en peu de mots...

La mairie de La Haute Chapelle m'a communiqué hier la copie de la lettre qu'elle vient de recevoir de la "direction départementale des territoires de l'Orne". C'est la première fois que j'entends parler de cette administration qui, d'après ce que je comprends, regroupe les anciennes D.D.E. et D.D.A. (D.D.A.F. à une époque). Ainsi, on n'arrête pas le progrès !

Cette lettre est relative aux travaux envisagés sur le mur Ouest de la douve Nord, comme je l'appelle. Elle montre qu'en plein été, les services de l'Etat sont sur la brèche. Surtout, elle dispense ce dossier d'autorisation au titre du code de l'urbanisme, ce qui semble une bonne nouvelle.

Mais, après examen plus approfondi de ce courrier, je m'aperçois que l'article 425-23 dudit code auquel elle se réfère (et qui en est en réalité l'article R* 425-23, comme nul n'a le droit de l'ignorer) renvoie à l'article L.621-9 du code du patrimoine (cité ici dans la dernière version en vigueur, car cela aussi change parfois). Autrement dit, ces travaux ne sont en réalité dispensés d'aucune autorisation, bien au contraire, et, plus précisément, l'instruction continue... "Vive la France et les joueurs d'accordéon !"

Or il s'agit, comme l'on sait, d'un mur indispensable pour empêcher la ruine d'un bâtiment inscrit à l'I.S.M.H. et lui-même restauré après avoir reçu toutes les bénédictions requises. On voit donc que Courteline a encore de beaux jours devant lui dans ce pays, lui qui remarquait si finement "La vie est si dure / Qu'il faut être indulgent aux gens de procédure."

Quant à moi, du même je préférerai toujours "L'alcool tue lentement. On s'en fout. On n'est pas pressés".

P.S. : Comme il ne m'échappe pas, derrière mon écran, que mes références culturelles ont toujours beaucoup de succès parmi les visiteurs de ce site ô combien captivant, j'en remets une couche et vous confirme à toutes fins utiles qu'"Il y a du soleil sur la France et le reste n'a pas d'importance !"

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Vendredi 2 Septembre 2011
Journal du chantier - Maçonnerie-carrelage - Cave - Ferme et son fournil - Murs divers - Météo - Désultoirement vôtre !
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Je ne sais pas encore comment nous terminerons le muret à l'Ouest de la ferme, quelle en sera (seront) la (les) hauteur(s), s'il sera rectiligne ou bien si, au-delà des deux escaliers d'ores et déjà en place, je ne souhaiterai pas que le muret soit plus élevé. Peut-être aussi déciderai-je de rebâtir les constructions, partiellement en pierres, partiellement en colombages, qui se situaient dans le prolongement de la partie de terrain engravillonnée, entre la ferme et son fournil ; le fait est qu'un édifice à cet endroit permettrait d'abriter le matériel actuellement entreposé dans la ferme et qu'il va falloir dégager de là avant de pouvoir poursuivre les travaux sur ce bâtiment, notamment dans sa partie centrale et sa partie Nord.

Pour le moment, Igor et Valentin achèvent la maçonnerie de l'essentiel du muret entre les deux escaliers :

2 septembre 2011, le muret entre les deux escaliers.

2 septembre 2011, Igor et Valentin en train d'achever la partie centrale du muret à l'Ouest de la ferme.

Afin de me laisser le temps de réfléchir à ce que je désire pour terminer ce muret, je vais demander à Igor et Valentin de consacrer la semaine prochaine à la pose du torchis aux endroits où il doit être restauré : l'appentis, l'annexe et deux cloisons intérieures de la cave, plus une cloison intérieure du fournil de la ferme.

J'espère qu'ainsi les colombages de la Chaslerie seront finis pour la fin de la semaine prochaine, étant entendu qu'Igor et Valentin seront en vacances dans leur pays au cours des dix jours suivants. Pendant leurs congés, j'essayerai de régler les questions de devis relatifs au muret Ouest de la douve Nord, afin de pouvoir en lancer les travaux aussi tôt que possible après les Journées du patrimoine. J'ai en effet un double souci : ne pas lancer de nouveaux travaux de terrassement avant ce rendez-vous, afin que la Chaslerie soit le plus en beauté possible ; mais ne pas, pour autant, être gêné par le retour du mauvais temps, au fur et à mesure que nous entrerons dans l'automne.

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L'équipe de Roland BOUSSIN l'attendait de pied ferme hier matin sur le chantier car il devait venir fixer les tuiles faîtières sur le fournil de la ferme. Ses compagnons avaient donc commencé à poser les tuiles dûment panachées en débutant curieusement par les rives et les lignes faîtières :

2 septembre 2011, une équipe qui attend le boss.

Malgré la chaleur caniculaire, Roland s'est acquitté de cette tâche avec son soin habituel :

2 septembre 2011, la pose du faîtage du fournil de la ferme.

2 septembre 2011, un compagnon travaille sur le pourtour de la cheminée.

A l'occasion de sa venue sur ce chantier, Roland m'a expliqué que, pour la couverture du four du fournil, il préférait modifier ce qui était prévu par son charpentier ; les rives ne déborderont donc guère du cylindre de la maçonnerie. Nous sommes convenus qu'Igor et Valentin s'occuperaient du rampannage correspondant la semaine prochaine, prioritairement avant leurs travaux de torchis.

Le 11 septembre dernier, je vous avais demandé à quoi pouvait, selon vous, correspondre la petite tâche rouge au milieu de la terrasse, près du fournil du manoir. L'aviez-vous trouvé ?

Voici la solution.

Désireux de ne pas retarder la restauration du mur Ouest de la douve Nord, j'avais demandé au terrassier, Philippe JARRY, de venir me voir afin que nous définissions ce que j'attendais de lui. La petite tâche rouge en question, de même qu'une autre déposée de l'autre côté de la douve, était sensée redonner l'alignement du mur, donc l'axe des terrassements à entreprendre.

Philippe JARRY a profité du temps redevenu clément pour commencer son ouvrage. Voici d'abord la vue de son chantier à partir de la terrasse. Il est clair qu'en l'espace de deux semaines, le panorama a beaucoup évolué :

23 septembre 2011, le chantier de la douve Nord aperçu de la terrasse en regardant vers le Nord.

Je suis descendu dans la douve pour constater la profondeur de ces terrassements :

23 septembre 2011, les travaux de Philippe JARRY vus du fond de la douve Nord.

C'est assez vertigineux :

23 septembre 2011, le fournil du manoir vu du fond des terrassements de la douve Nord.

Hélas, je ne suis pas assez calé pour reconnaître les diverses couches géologiques que l'on observe là, en particulier la couche inférieure noire, de l'argile molle dont l'aspect me rappelle l'ardoise broyée (sur la photo suivante, mes clés donnent l'échelle) :

24 septembre 2011, peut-être de l'ardoise dans quelques millions d'années ?

En fait, Philippe JARRY est loin d'avoir terminé sa part du chantier. A ce jour, il n'a dégagé que la partie Sud de la fosse nécessaire pour les travaux de restauration. Il a cependant creusé une voie d'accès en pente au bas du chantier, afin de permettre aux maçons d'y amener leurs pierres (c'est dans cette voie provisoire qu'il a garé sa pelleteuse) :

23 septembre 2011, le passage vers le bas du chantier de la douve Nord.

Une fois que Philippe JARRY aura achevé son intervention, Igor et Valentin devront couler les fondations de béton armé qui assiéront désormais le mur restauré. Il ne faudra pas attendre, de crainte que le mauvais temps ne transforme trop rapidement ce chantier en bourbier.

Dans un deuxième temps, les maçons devront aller démonter une vieille bâtisse à Lonlay afin d'en récupérer les pierres qui serviront au parement intérieur du futur mur Ouest de la douve Nord. Pour le parement visible, nous emploierons des grès de la bonne couleur, alors que ceux de Lonlay sont trop pâles selon moi.

Mon souhait est qu'un maximum de ce mur ait pu être relevé avant que le temps ne se gâte trop. Ce combat sera difficile mais on fera au mieux. En tout cas, Igor et Valentin sont assurés d'être occupés là pendant quelques mois.

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Mercredi 28 Septembre 2011
Journal du chantier - Maçonnerie-carrelage - Cave - Météo - Désultoirement vôtre !
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Igor et Valentin, dont j'ai fini par retrouver la trace sur mon radar, seront de retour demain après-midi sur le chantier. Nul doute que la température estivale leur rappelera leurs (longues ?) vacances en Roumanie.

Je leur ai demandé de poursuivre jusqu'au week-end les travaux sur le torchis. Celui-ci craquelle un peu trop, à mon goût. Mes experts favoris, Patrick CHOPIN et Marc CHALUFOUR, recommandent le premier de recouvrir le torchis déjà posé de barbotine, le second de mélanger un peu de sable au torchis encore à poser.

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Les nouvelles de l'économie ne sont pas brillantes et font craindre la probable mise en oeuvre prochaine d'une politique de rigueur. On pourrait imaginer que les enveloppes disponibles pour les travaux de restauration des monuments historiques puissent être touchées. Bien sûr, ce serait absurde car cela se traduirait par la mise au chômage rapide d'artisans qui contribuent vivement à l'emploi. En outre, la mise hors circuit d'artisans spécialisés ferait rapidement perdre un savoir-faire précieux pour entretenir un cadre de vie grâce auquel la France est une destination privilégiée pour les touristes, ce qui n'est pas neutre pour la balance commerciale, par ailleurs bien souffreteuse. Donc, à dire vrai, je ne crois pas qu'il faille trop s'inquiéter de ce côté-là.

Je suis cependant pressé de recevoir l'arrêté de subvention que j'attends à propos du mur Ouest de la douve Nord, ceci pour deux ou trois raisons :
- d'une part, il y a urgence à intervenir, ne serait-ce que pour ne pas mettre davantage en péril le fournil du manoir, inscrit à l'I.S.M.H. (et, accessoirement, déjà restauré, d'ailleurs à mes frais exclusifs) ;
- d'autre part, les travaux sur le mur Ouest de la douve Nord devraient pouvoir être lancés officiellement dans les meilleurs délais, pour me permettre d'occuper intelligemment mes salariés pendant quelques mois ; à défaut, je ne sais pas bien comment je pourrais meubler leur plan de charge.

Et pourquoi ne pas évoquer également l'arrivée prochaine de la saison froide qui n'est jamais propice aux travaux de terrassement ni aux chantiers lourds en général ?

Ceci dit, après tous les contretemps subis, comme l'on sait, pour des questions oiseuses (et désormais résolues dans un sens tout-à-fait correct), le contact est bien établi avec l'architecte. Donc on devrait pouvoir enfin avancer officiellement, vite et convenablement. Je l'espère du moins.

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Dimanche 6 Novembre 2011
Journal du chantier - Administration - Maçonnerie-carrelage - Fournil du manoir - Murs divers - Météo - Désultoirement vôtre !
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J'ai un problème que je vous soumets.

Je dois remonter un mur, faute de quoi un bâtiment déjà restauré à mes frais exclusifs serait vite en péril. Je rémunère deux maçons que je paye, certes, à l'heure mais je ne puis décemment les garder longtemps inemployés, d'autant que ce sont de bons gars et qu'ils ont besoin de travailler pour subvenir à leurs besoins. La saison avance ; déjà le sol est boueux et cela ne va pas s'arranger au cours des prochaines semaines, de sorte que tout retard supplémentaire va vite obliger à repousser le démarrage des travaux au printemps prochain ; le grossiste vient de me livrer des matériaux nécessaires pour le mur et, à cette occasion, nous avons pu constater que le sol supporte mal le passage d'engins lourds comme le tracteur dont les maçons ont besoin pour travailler :

5 novembre 2011, le sol à proximité du futur mur Ouest de la douve Nord.

Or, pour respecter la réglementation applicable aux monuments historiques, il conviendrait, en toute rigueur, que j'attende un dernier coup de tampon sur un dernier document officiel avant de commencer à engager les travaux.

Je vous pose la question : si vous étiez à ma place que feriez-vous ?

Ce matin, j'ai donné mon accord pour l'achat d'un lot d'environ 40 m3 de pierres à Domfront. Le vendeur a su s'adapter à l'évolution des conditions du marché, ce qui m'a agréablement surpris.

Philippe JARRY ira chercher ces pierres. Le terrain à la Chaslerie étant désormais boueux, il ne pourra plus les déposer le long de la départementale, comme ici où l'on voit une partie du lot de Lonlay livrée cette semaine...

11 novembre 2011, une partie des pierres récemment achetées à Lonlay.

... ni, "a forrtiori", à proximité de l'entrée du chantier du mur Ouest de la douve Nord :

11 novembre 2011, une autre partie du lot de pierres récemment achetées à Lonlay.

Philippe JARRY devra donc livrer les pierres de Domfront à "la carrière", c'est-à-dire à 600 m environ au Sud du manoir. Dans tous les cas de figure, les pierres étant ainsi livrées en vrac, un tri s'imposera, qui occupera Igor et Valentin pendant un bon moment.

Je précise que les pierres de Domfront du lot d'aujourd'hui sont destinées à approvisionner le futur chantier de restauration des douves de la Chaslerie, à savoir le mur d'escarpe, les deux biefs et le pont. Afin de tenir compte des inévitables (?) délais administratifs, Lucyna GAUTIER est d'ores et déjà en charge de l'"étude préalable" de ce projet puis, dès que possible, du dépôt des demandes d'autorisations et de subventions, indispensables en l’occurrence.

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Jeudi 22 Décembre 2011
Journal du chantier - Administration - Maçonnerie-carrelage - Terrassement - Murs divers - Météo - Désultoirement vôtre !
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Excellente nouvelle pour le chantier du mur Ouest de la douve Nord : je viens de recevoir l'autorisation de la D.R.A.C. de commencement de travaux avant que ne soit signé l'arrêté de subvention espéré. Le chantier est donc parfaitement en règle :

16 décembre 2011, autorisation de commencement de la restauration du mur Ouest de la douve Nord.

Certes, pour les raisons déjà signalées (urgence du projet, arrivée des mauvais jours, nécessité pour moi d'occuper mes salariés), je n'avais pas attendu, loin s'en faut, ce document pour entreprendre ce qui me semblait nécessaire. Mais il est beaucoup plus confortable d'être ainsi formellement couvert.

En tout cas, merci à tous les agents des affaires culturelles qui ont œuvré à ce premier résultat !

Il fait actuellement très doux dans le Domfrontais et les amoureux de la nature redoutent la prochaine vague de froid :

Article paru dans le

A la Chaslerie, je m'interroge également en observant la vigueur de la mousse à proximité de l'escalier extérieur qui dessert mon bureau :

12 janvier 2012, en montant vers mon bureau.

A peine 5 ans ont passé depuis que Claude MARTIN a rejointoyé cette partie du manoir ; désormais, les mousses montent à l'assaut de ces joints.

12 janvier 2012, des joints en péril ?

J'aimerais bien savoir quel traitement appliquer pour freiner cette invasion.

Surtout, je suis impressionné par la vitesse à laquelle ont commencé à verdir les pierres montées, il y a quelques semaines à peine, sur le mur Ouest de la douve Nord :

12 janvier 2012, aperçu des premières pierres du mur Ouest de la douve Nord, vues de l'Est.

Au moins, l'examen de détail auquel je me livre montre que les chantepleures prévues par Lucyna GAUTIER fonctionnent impeccablement !

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Jeudi 12 Janvier 2012
Journal du chantier - Maçonnerie-carrelage - Terrassement - Murs divers - Météo - Désultoirement vôtre !
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Le sol gorgé d'eau complique beaucoup la tâche d'Igor et Valentin :

12 janvier 2011, derrière le fournil du manoir.

Valentin essaye d'ouvrir une voie permettant d'accéder plus facilement au chantier du mur Ouest de la douve Nord :

12 janvier 2012, Valentin et le

Pendant ce temps, Igor nettoye la mini-pelleteuse, de nouveau en panne :

12 janvier 2012, Igor et la mini-pelleteuse.

Heureusement pour nous, Maxime est passé dans l'après-midi pour réparer cet engin si utile. Si j'ai bien compris, le problème tenait à un filtre encrassé. Bravo Maxime et merci pour ton aide !

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Mercredi 1er Février 2012
Journal du chantier - Terrassement - Abords, Avenue, terrasse - Météo - Désultoirement vôtre !
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J'ai demandé ce matin à Igor et Valentin d'arrêter de travailler. En effet, à 10 heures du matin, ils n'avaient pratiquement rien fichu. Je ne peux quand même pas les payer à se tourner les pouces alors qu'il fait une température de -5°C.

La mini-pelleteuse, qu'ils avaient omis de mettre à l'abri, ne redémarre plus.

Enfin, malgré ma demande expresse, aucun d'eux ni Bernard n'a mis de fagot dans l'auge de la cour où l'eau a gelé, au risque d'en détériorer le granit. Je suis mécontent de ce manque de sérieux et de bon sens.

P.S. : En début d'après-midi, Bernard, que je suis allé récupérer à Saint-Mars-d'Egrenne, a réglé le dernier problème.

Météo-France nous confirme qu'il fait ce matin -8°C à La Haute Chapelle, avec des rafales de vent à 20 km/h, de sorte que la "température ressentie" serait de -15°C. Les prévisions pour les huit prochains jours sont tout aussi mauvaises.

Je me demande quelles tâches je vais pouvoir inventer pour occuper Igor et Valentin qui m'ont déclaré hier avoir besoin de travailler chaque jour. Ils n'ont, paraît-il, aucune économie devant eux puisqu'ils envoient beaucoup de ce qu'ils gagnent à leurs familles en Roumanie (ce qui ne les a pas empêchés de s'acheter des voitures beaucoup plus belles que la mienne...). Le fait est qu'ils demandent, depuis que je les ai embauchés et malgré mes exhortations, à être payés hebdomadairement, ce qui me complique un peu la vie. Et je ne parle pas des avances sur salaire qu'ils sollicitent en permanence et ont parfois du mal à rembourser.

Avec Bernard, je n'ai pas de tels soucis. D'ailleurs, depuis qu'elle a installé son commerce de bar-tabac-alimentation à Saint-Mars-d'Egrenne, Gisèle le réquisitionne fréquemment et le brave Bernard obtempère placidement en filant doux : c'est quand même beau l'amour ! Mon conscrit n'a presque plus le temps d'accompagner son copain Claude MARTIN et Blacky à la traque aux bêtes sauvages qui cernent la Chaslerie, c'est dire...

P.S. : Dans les prochains jours, Igor et Valentin vont imbiber de cire d'abeille les tomettes de mon bureau et de la chapelle. Dans le bâtiment Nord, ils pourront recommencer le traitement. Je songe également à leur faire déblayer la pièce dévastée qui se trouve au-dessus du grand salon du logis.

Espérons que la vague de froid aura disparu quand ils en auront fini avec ces quelques travaux à l'abri.