La Programmation Pluriannuelle de l'Énergie (PPE3) du gouvernement est un véritable affront à la raison et aux intérêts de la France. Loin d'être une feuille de route pour un avenir énergétique sûr et abordable, ce plan semble avoir été conçu sur mesure pour alimenter massivement, avec l'argent public, les promoteurs des énergies renouvelables, au détriment de notre indépendance énergétique et du portefeuille des Français.
Des objectifs de consommation électrique irréalistes, volontairement surévalués pour favoriser les énergies intermittentes
En matière de production d'électricité décarbonée, la PPE3 prévoit une augmentation à au moins 640 TWh en 2035.
Les objectifs de consommation pour 2035 (et 2050) ne sont pas clairement détaillés dans les sources officielles disponibles. Le seul document précis est celui publié par la commission parlementaire du Sénat, qui évoque une consommation estimée entre 580 et 615 TWh en 2035, à condition de mener une politique vigoureuse sur les usages. Toutefois, ces prévisions semblent irréalistes, notamment en raison des incertitudes liées au développement des voitures électriques.
Une consommation électrique en berne
Alors que a consommation d’électricité en 2024 s’établit selon RTE* à 449,2 TWh, soit une baisse de 6,4 % par rapport à la moyenne 2010-2019, reflet sytèmique du déclin et de la stagnation de l'économie de la France, la PPE3 alerte pourtant sur une prétendue urgence et la nécessité d’augmenter la production d'électricité. Cela justifierait des investissements massifs dans les énergies intermittentes (éolien et solaire), avec une ambition d’implantation trois fois supérieure à aujourd’hui. L’objectif serait d’ajouter environ 111 TWh pour l'éolien (terrestre et offshore) et 64 TWh pour le solaire photovoltaïque, afin d'atteindre une production totale de 640 TWh.
Un choix aberrant, d'autant plus que ces sources d'énergie dépendent des aléas climatiques et sont incapables de garantir une production stable et continue.
Le nucléaire et l'hydraulique, piliers de notre indépendance énergétique, sacrifiés sur l'autel des intérêts privés de l’éolien et du solaire
Le nucléaire, seule source d'énergie capable de garantir une production massive, fiable et décarbonée, est relégué au second plan dans la PPE3 pour servir les intérêts des énergies intermittentes, éolienne et solaire. Un choix irresponsable, dicté par la pression des lobbies renouvelables, qui voient dans le nucléaire un concurrent gênant pour leurs affaires.
Une stratégie énergétique incohérente, des lacunes abyssales
La PPE3 comporte de nombreuses autres lacunes majeures :
- Des chiffres de consommation prévisionnels arbitraires : L'objectif de 600 TWh en 2035 et celui de 2050 ne reposent sur aucune étude sérieuse.
- L'absence de démonstration de la sécurité d'approvisionnement : Cette situation pourrait conduire à des coupures de courant pour les ménages.
- Une mauvaise priorité des moyens de production : L'accent est mis sur les énergies coûteuses et intermittentes plutôt que sur les solutions décarbonées les plus efficaces.
- Un traitement anti-scientifique du stockage de l'énergie : Les besoins et capacités de stockage sont évalués de manière approximative, rendant les solutions préconisées inapplicables.
- Une négligence des risques climatiques : Les pics de consommation en hiver et en été sont sous-évalués, exposant la France à des risques de black-out.
- Une ignorance des conséquences des prix négatifs : Le développement des énergies intermittentes entraîne des prix négatifs, fragilisant l'équilibre économique du parc nucléaire.
- Une approche superficielle de la sobriété énergétique : Réduite à des slogans, elle manque de mesures concrètes et chiffrées.
- Une absence de transparence sur le coût énorme des infrastructures : Plus de 200 milliards d'euros sont nécessaires pour les nouvelles lignes électriques HT reliant les parcs éoliens et solaires.
Depuis l'apparition des champs d'éoliennes dans les années 2000, le résultat est catastrophique : une hausse incontrôlable et vertigineuse du prix de l'électricité pour les ménages.
En conclusion :
La Fédération Environnement Durable (FED) exige l'arrêt immédiat de l'implantation de nouvelles éoliennes terrestres et offshore, ainsi que de l'agrivoltaïsme, véritables catastrophes énergétiques et environnementales.
Sous l'influence démesurée des lobbies des énergies renouvelables, la PPE3 est un plan irresponsable qui menace l’indépendance énergétique de la France tout en imposant une facture insupportable aux citoyens.
En détournant des milliards d'euros d'argent public vers des technologies inefficaces et aléatoires, ce programme précipite la France vers un désastre énergétique.
Face à ce scandale, la FED appelle à un sursaut national : la priorité doit être donnée aux énergies pilotables, fiables et souveraines, et non à ces illusions coûteuses et destructrices.
La France mérite une politique énergétique rationnelle et indépendante, fondée sur des faits scientifiques et non sur des dogmes idéologiques dictés par des intérêts privés.
Rapport d'enquête du Senat :
https://environnementdurable.org/documents/Essentiel-CE_pour_transmission_communication_03-07.pdf
*.... sujets à caution les pertes d'électricité dans le réseau, soigneusement occultées par RTE, auraient largement augmenté avec l’intégration croissante des ENRi
Contact:
Fédération Environnement Durable
environnementdurable.org
contact@environnementdurable.net
tel 06 80 99 38 08
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