Avant l'arrivée de Régis FOUILLEUL ce matin, Carole et moi avions vidé l'arrière-cuisine et abrité ses meubles sous une feuille de plastique.

Régis a dégagé la porte entre l'arrière-cuisine et l'arrière-cour pour pouvoir travailler en salissant un minimum d'espace :

Puis il a commencé le ramonage par le conduit d'évacuation des gaz de combustion :

Après quoi il s'est attaqué aux chambres de combustion, littéralement envahies de déchets de combustion (les trucs marron, ce qui est normal) mais aussi de suie (noire et grasse) :

Comme on le voit, ce ramonage complet n'était pas du luxe. Je crois même que c'était la première fois que cette chaudière faisait l'objet d'un tel entretien.

Régis m'a demandé si l'assureur m'avait prévenu que l'absence d'entretien de la chaudière m'aurait valu la perte d'une très grande part de l'indemnité d'assurance en cas d'incendie.

La réponse est non. J'ai appris dernièrement, en interrogeant précisément mon assureur actuel sur ce point, que la garantie contre le vol est du flan. Donc idem, si l'on n'y prend garde, pour l'assurance contre l'incendie.

Tout cela n'empêche pas les assureurs d'augmenter les tarifs des polices d'assurances de façon éhontée.

Comme je l'avais déjà compris, ces gens-là, si souvent en cheville les uns avec les autres, ont une tendance marquée à se comporter d'une façon pour le moins contestable.

Il est vrai que l'Etat, ce grand malade de la France contemporaine, a le plus grand besoin des "zinzins" pour souscrire à la nouvelle dette publique, cette drogue à laquelle il se shoote en toute irresponsabilité et à jet continu. En l'état du dossier, tout donne à penser que les assureurs ont encore quelques beaux jours d'impunité devant eux.