Trois chefs scouts sont arrivés ce matin en vue de préparer le camp qui réunira une quarantaine de jeunes à la Chaslerie durant la seconde quinzaine de juillet.
Alors qu'ils remplissaient de flotte un nombre élevé de bidons de plastique, j'ai discuté avec celui que j'avais déjà rencontré il y a quelques semaines alors qu'il attendait encore le résultat de son concours d'entrée à Saint-Cyr.
Il a été reçu, je l'en ai félicité, l'ai tout de suite surnommé "mon lieutenant" et lui ai demandé son nom : du PAYRAT.
"- N'auriez-vous pas un officier de marine dans la famille ?
- Si, un grand-oncle !
- Armand NOËL du PAYRAT ?
- Oui, c'est lui !
- Plutôt blond et un peu bedonnant, n'est-ce pas ?
- Oui, c'est cela.
- Il présidait le carré des officiers subalternes du "DUPETIT-THOUARS" lorsque, en 1971, au début de mes trois ans à Polytechnique, j'y servais, avec le grade d'aspirant, en qualité de midship et chef de quart."
J'ai raconté, tels qu'ils me revenaient, c'est-à-dire très bien et en foule, les souvenirs de ce premier séjour pour moi dans "la Royale" : tout cela n'était certes pas très glorieux, je veux dire de nature à donner de moi l'image d'un grand marin ni, moins encore, d'un fana mili.
Il paraît que le grand-oncle en question vit désormais, du côté d'Angoulême, dans l'ancienne maison du docteur GUILLOTIN qu'il a achetée il y a quelques années :
"Nobody is perfect", et moi moins que quiconque bien entendu.
P.S. (à 22 heures) : Parcourant la fiche relative aux escales du "DUPETIT-THOUARS", je peux confirmer que j'ai participé à celles de Lisbonne, Portsmouth, Cherbourg, Port-Gentil, Pointe-Noire et Dakar. Pour trois mois que j'aurai passés à bord de cet escorteur d'escadre, j'ai donc été plutôt verni.
Avec des souvenirs particuliers, notamment de Lisbonne, Port-Gentil et Pointe-Noire, que je raconterai peut-être un jour sur le site favori.
Poursuivant par la lecture de la fiche sur la famille du PETIT THOUARS, j'apprends que le premier cité s'illustra de façon originale à la bataille d'Aboukir : "Au cours d'un combat d'une extrême violence qui dura plus d'une journée, il força le Bellerophon à amener son pavillon et obligea le Majestic à lâcher prise. Ayant eu successivement les deux bras et une jambe emportés, il s'était fait mettre dans un baquet plein de son pour assurer son commandement jusqu'à sa fin."
Mazette, de lui on n'aurait certes pas écrit que "malade, il n'assure pas son quart" !
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Samedi 13 Juillet 2024
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