Tempête Ciaran : la Manche et le Finistère placés en «alerte rouge», des rafales de 170 km/h attendues
Ces forts vents seront accompagnés de «vagues très importantes», de six à huit mètres sur les côtes de la Manche et de huit à dix mètres sur l'Atlantique.
La tempête Ciaran va frapper les côtes françaises à partir de mercredi soir, avec des vents pouvant atteindre 170 km/h près des côtes bretonnes et de la Normandie. Deux départements ont été placés en «alerte rouge» pour vents violents par la Chaîne Météo* : le Finistère et la Manche. Il s’agit du niveau de vigilance maximale de l’organisme. 14 départements ont également été placés en «alerte orange» aux vents violents: le Calvados, les Côtes-d'Armor, l'Eure, l'Ille-et-Vilaine, la Loire-Atlantique, le Maine-et-Loire, la Mayenne, le Morbihan, l'Orne, le Pas-de-Calais, la Seine-Maritime, la Somme et la Vendée. Des rafales de vents jusqu’à 150 km/h sont attendues sur les côtes.
La survenue de la tempête Ciaran début novembre est relativement précoce comparée à la moyenne, et d’autant plus exceptionnelle qu’une nouvelle tempête concernera la même région, c'est-à-dire l'ouest de l'Europe, 48 heures plus tard.
N.D.L.R. : Ici, la dernière grande tempête remonte à 1999. Elle avait fait beaucoup de dégâts au manoir favori qui s'était trouvé sur un couloir de passage du vent. En particulier, une grange récemment restaurée (à côté de la ferme) avait été complètement détruite (elle ouvrait vers le Nord), la moitié de la couverture de la charretterie s'était envolée, le clocher de la chapelle avait décollé et s'était retourné puis fiché dans le sol (dans la position d'un cornet de glace), de nombreux poiriers séculaires avaient péri. J'avais été très vite et très bien indemnisé par mon assureur d'alors. Je crois qu'en fait l'Etat avait tout réglé. Mais j'avais investi l'indemnité en produits très spéculatifs. Trois mois plus tard intervenait le "krach de la Nouvelle Economie" qui fit s'effondrer ces placements très avantureux. Donc double peine pour moi qui avais eu un comportement bien hasardeux. Carole avait estimé que le mieux à faire était de vendre la Chaslerie mais j'avais résisté.
Cette fois-ci, alors qu'une tempête, en mars dernier, a causé à la Chaslerie des dégâts significatifs (bien couverts par l'assurance et réparés à ce jour bien que je n'aie pas encore reçu la facture de Franck LIEGEAS), je me demande quoi faire pour répondre à cette "alerte orange".
Il faudra que je vérifie aujourd'hui que les fenêtres sont aussi bien fermées que possible (notamment dans le logis et l'"aile Ouest" où les menuiseries extérieures sont très fatiguées quand elles existent encore), que je ferme les volets intérieurs là où il y en a (c'est-à-dire dans le salon du logis, dans le "bâtiment Nord" et dans le fournil de la ferme), et que je prenne les meilleures dispositions possibles aux endroits fragiles que je connais (la ferme et la charretterie).
Puis il ne me restera plus qu'à espérer que Ciaran ne tourne pas à la catastrophe majeure.