Message #55692

Je paye chaque année plus de 5 000 € de prime d'assurance au titre du manoir favori.

Les dégâts dus à la tempête de la nuit dernière m'ont amené ce soir à interroger mon courtier d'assurances. Le contrat étant, bien entendu, illisible, je lui ai demandé quelle est la franchise dans un tel cas.

Réponse : "1 500 € et à condition que le vent ait soufflé à plus de 100 km/h".

Renseignement pris, il paraît que c'est le rôle de l'assureur d'interroger la météo pour savoir ce qu'il en aura été.
Cette réponse ne saurait me suffire.
Or, quand, surfant sur la toile, j'essaye de me renseigner à ce sujet, je vois :
- que la station météo la plus proche où l'on mesure la vitesse du vent serait à Flers
- et que, ces jours-ci, les rafales de vent n'y auraient pas dépassé 53,1 km/h.

Avec des clauses de contrat ainsi rédigées (il faudra bien sûr que M. DESBISSONS me montre où se trouve cette clause), j'aurais comme l'impression qu'on se fout de ma gueule.

P.S. (du 13 mars 2023 à 16 heures 45) : M. DESBISSONS repart à l'instant. Ses propos sont rassurants :
- la clause que j'appelle "scélérate" figure au C.C.A.G. qu'il ne m'avait pas encore transmis mais qu'il va me communiquer ;
- la station météo la plus proche se trouve en effet à Flers mais les bourrasques y ont dépassé 90 km/h le jour J, de sorte que l'assureur ne devrait pas élever d'objection sur ce point ;
- un expert passera chiffrer le coût de réparation ;
- je dois fournir toutes les factures reçues pour les travaux touchés ainsi que la facture de la plus récente révision générale des couvertures et, bien sûr, un devis de mon couvreur attitré, Franck LIEGEAS (et de l'architecte du patrimoine, j'imagine).

En arrivant, M. DESBISSONS m'a affirmé que j'avais mis en cause sa compétence professionnelle. Ce n'est pas du tout le cas et j'ai pu le rassurer sur ce point.
Je suis au contraire d'avis (je ne le lui ai pas dit mais je sais qu'il me lira ici) qu'il est très malin.

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