Message #53265

(Début de citation)

De : Pierre-Paul Fourcade <penadomf@msn.com>
Envoyé : mercredi 20 avril 2022 19:29
À : David PETRLIK
Objet : RE: Textes

Merci beaucoup !

Bonne soirée !

PPF

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De : David PETRLIK
Envoyé : mercredi 20 avril 2022 19:28
À : Pierre-Paul Fourcade <penadomf@msn.com>
Objet : Textes

Cher Pierre-Paul,

Voici les textes !

F. Schubert : Trio à cordes D 471 en si bémol Majeur

Pendant l’automne 1816, Schubert quitta finalement son poste d’enseignant, qu’il détestait, et emménagea chez un ami proche, Franz Schober. Loin de la maison familiale, bondée et oppressive, et vivant avec un jeune homme charismatique dont le vécu dépassait de beaucoup le sien, l’état d’esprit de Schubert s’en trouva vivifié, ce qui lui permit de se remettre à la composition de nouvelles œuvres, entre autre le présent Trio à cordes datant du mois de septembre. Cette œuvre représente un véritable microcosme d’activité musicale, son exposition et ses récapitulations étant relativement calmes et très mélodiques. Cette tendance déjà présente est accentuée de façon intense par la section centrale plus sérieuse du développement. Ce bijou miniature est l’un des trésors artistiques du répertoire pour cordes.

Z. Kodaly : Intermezzo pour trio à cordes

L'Intermezzo pour trio à cordes date de 1905, date à laquelle Zoltan Kodaly est au cœur de ses voyages et recherches ethnomusicales. Avec son aspect miniature, cet intermède regorge d’airs folkloriques hongrois et évoque en un bref instant musical ce qui sera une des identités artistiques fondamentales de l’écriture de Zoltan Kodaly et Bélà Bartók.

L. Beethoven : Trio à cordes n.1 et 3 op.9

Les trois trios à cordes opus 9, datant des années 1796-1798, valent incontestablement d’être connus. Il est d’ailleurs significatif que Beethoven ait considéré cet opus, au moment de sa publication, comme « la meilleure de ses œuvres ». Ces trois trios font preuve en effet d’une liberté et d’audaces non éloignées de celles des tout premiers trios avec piano et quatuors à cordes, et on ne peut rester insensible à la luxuriance expressive de l’opus 9 no 1, en sol majeur, et encore moins sans doute à l’intensité, à la force de sentiment de l’opus 9 no 3, en ut mineur, le plus ardent, le plus intérieur et le plus novateur au plan de l’écriture.


L’ordre sera le suivant :

1 : F. Schubert : Trio à cordes D 471 en si bémol Majeur

2 : L. Beethoven : Trio à cordes n.1 op.9

3 : Z. Kodaly : Intermezzo pour trio à cordes

4 : L. Beethoven : Trio à cordes n.3 op.9

(Fin de citation)

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