Message #51741

Mon dimanche sera principalement consacré à l'étude, crayon en main, de la seconde version du contrat de maîtrise d’œuvre pour la "mission n°2" que l'architecte du patrimoine, avec qui les échanges de courriels se sont accélérés depuis quelques jours, m'a transmis jeudi dernier. Je compte également commencer à rédiger mon projet de réponse détaillée. J'aimerais que cette corvée soit derrière moi, donc je cherche à surmonter ma procrastination bien connue pour avancer cette rédaction le plus possible aujourd'hui.

P.S. 1 (à 10 heures) : Je viens d'achever la lecture de la 2ème version du "cahier des clauses particulières" proposé par l'architecte. Cette version marque un progrès certain par rapport à la première dans la mesure où mes propositions de rédaction relatives à la liberté d'expression ont été acceptées, cette question ayant représenté pour moi une "ligne rouge" de la négociation du contrat.

Il en est une deuxième à propos de laquelle les modifications apportées par l'architecte me paraissent tout à fait insuffisantes en l'état, donc susceptibles, à elles seules, de constituer à mes yeux un motif suffisant pour mettre rapidement fin à tous les volets de notre collaboration. Il s'agit de ce que le document dénomme "l'extension de la mission". A ce sujet, l'architecte s'en tient, sans explication malgré ma demande motivée, à une intervention limitée à la moitié Nord du logis et au colombier. Ma demande était pourtant des plus claires : pour reprendre mon vocabulaire le plus explicite, j'attends que la maîtrise d’œuvre purge de toutes les autorisations administratives requises par les textes l'ensemble du chantier couvert par ses plans de septembre 2020 (qui, à des détails signalés près, me conviennent). Autrement dit, la "purge" doit couvrir également la moitié Sud du logis et la partie de l'aile Ouest autre que le colombier. Il y va du champ de manœuvre de la SVAADE, donc de son domaine vital pour pouvoir opérer.

Mes autres remarques seront, en première lecture, de moindre importance bien que je me déclare horrifié par la rémunération demandée, en plus de tout le reste, déjà payé ou non, au seul titre de ce que l'architecte dénomme, usant du jargon auquel elle s'accroche, "les études de projet de conception générale (PCG)". A ce sujet, de très vigoureux recadrage et rabotage paraissent devoir être effectués si l'on ne souhaite pas, à l'instar du comparse de Jeff BEZOS, s'envoler vers la stratosphère.

P.S. 2 (à 11 heures) : L'architecte m'a transmis sa deuxième version dudit contrat sans un mot d'explication et sans faire apparaître, par exemple en grisant des passages, les points qui ont fait l'objet d'une modification. Or, à la lecture en cours du "cahier des clauses générales", je m'aperçois de l'existence, dans des recoins du texte, de modifications substantielles. Travailler dans de telles conditions sur un document aussi long et - Renaud CAMUS me pardonne - aussi chiant relève de l'apostolat.

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