Message #50018

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Vendredi 23 Octobre 2020
Journal du chantier - Architecture-M.O. - Administration - Menuiserie - Aile "de la belle-mère"
Sébastien LEBOISNE vient d'apporter les finitions demandées aux volets intérieurs des lucarnes de l'"aile de la bonne-mère".

Dans le colombier, ces fils qui pendouillent pour ouvrir les volets ne sont pas top :

23 octobre 2020.


Dans les écuries, ces volets cassés sont disgracieux :

23 octobre 2020.


Voici ce qui arrive quand un architecte du patrimoine chouchou de la D.R.A.C. fait valider par celle-ci un projet présentant diverses faiblesses et quand l'architecte du patrimoine qui succède au premier attache trop d'importance à l'opinion de telles "sommités".

Qu'elle sache qu'à la Chaslerie, les arguments d'autorité n'ont pas leur place en tant que tels et qu'il lui revient de savoir s'en abstraire pour maintenir, comme demandé, une qualité de travaux digne du label "qualité FOURCADE".

Ici, on n'y est pas du tout. Ce qui signifie qu'il va falloir rechercher de meilleures solutions, celles-ci ne me convenant guère.

P.S. : Selon Carole, ces réalisations sont acceptables, notamment dans la perspective des travaux interrompus à ce stade entre les chevrons. Elle est moins exigeante que moi. On le savait déjà.

Quant à Sébastien, il me dit ne pas voir de meilleures solutions que celles retenues.

On n'est jamais trahi que par les siens. Si on les écoutait, je passerais vite pour un emmerdeur, n'est-ce pas ?

P.S. 2 (du 25 octobre 2020 à 8 h 30) : Au petit-déjeuner, Carole m'a dit que je suis trop dur dans mes appréciations, par exemple ici, et rappelé que j'avais donné mon accord sur les modifications apportées aux volets.

Sur le dernier point notamment, je suis d'accord. Il est non moins vrai que j'ai toujours (sauf exception éventuelle qui m'échappe à cette heure) fait corriger les choses sur lesquelles j'avais pu donner un accord de principe mais qui, au vu des réalisations, ne me satisfaisaient plus.

La question se pose actuellement pour les "casts" des anciennes écuries, tels que ces trucs orthopédiques ont été conçus et autorisés, puis dont la réalisation (même si elle a incontestablement été soignée par l'architecte du patrimoine, Benoît MAFFRE, et le charpentier-couvreur, BOUSSIN-LIEGEAS, en charge des travaux) ne m'a jamais satisfait une fois les échafaudages démontés, c'est-à-dire dès que j'ai pu en avoir une vue d'ensemble.

J'ai donc demandé à l'architecte du patrimoine en charge de la "mission n°2" de préparer un dossier en vue de substituer à ces "casts" disgracieux des lucarnes du même modèle que sur cour. Tout ceci se traduira bien sûr par des surcoûts que j'aurais pu éviter si j'avais été plus attentif à l'époque de ces travaux. Et nous aurons peut-être des difficultés à nous approvisionner en ardoises de la bonne qualité.

Mais telle est, depuis trente ans, ma ligne de conduite constante dans ce chantier : toujours faire passer en priorité l'intérêt du monument. Je pense que ceci ne pourra jamais être contesté. A dire vrai, j'en suis fier et tant pis si cela provoque quelques grincements de dents, ces provocations n'étant pas forcément volontaires de ma part. J'estime en effet qu'il faut savoir ce que l'on veut. Pour moi, la route est claire. Donc en avant et en chantant, s'il vous plaît !

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