Message #500

Lorsque je rédige des messages pour ce site, je dois faire des choix entre les photos, de manière à ne pas surcharger la machine, ainsi que me le recommande mon jeune "webmaster".

Ce matin à l'aube, avant la reprise du chantier, je ne sais pas faire le tri et j'en suis désolé pour Thomas. La lumière est belle et les 7 photos que j'ai prises me plaisent toutes. Donc tant pis pour l'ordinateur et tant pis pour Tom, je les mets toutes en ligne ! Pour simplifier ma tâche, je me contente même de les présenter dans l'ordre où je les ai prises.

D'abord, le fournil de la ferme vu par le Nord-Est...

31 mai 2011, le fournil de la ferme vu par le Nord-Est.

... puis par le Sud-Est :

31 mai 2011, le fournil de la ferme vu par le Sud-Est.

Au seuil du bâtiment, une vue vers le ciel et les pannes en cours de pose :

31 mai 2011,

De l'angle Sud-Est de la pièce à vivre du fournil, de manière à constater, pour répondre à Guy HEDOUIN, que la panne faîtière n'est pas encore fixée au pignon de la cheminée mais que deux mortaises y sont en attente...

31 mai 2011,

Je rêve que, prenant ma douche dans le futur cabinet de toilettes de ce bâtiment, je lève les yeux au ciel...

31 mai 2011,

Repassant devant la ferme, j'observe la vue qui s'offrira à moi lorsque j'irai prendre - bientôt, peut-être ? - mon petit-déjeuner chez le jeune W.F. :

31 mai 2011,

Enfin, pour clore cette rêverie, un aperçu des caresses du soleil levant dans le futur petit salon de la ferme :

31 mai 2011,

Là, Wally pourrait réciter à sa belle :

"Mon enfant, ma sœur,
Songe à la douceur
D'aller là-bas vivre ensemble !
Aimer à loisir,
Aimer et mourir
Au pays qui te ressemble !
Les soleils mouillés
De ces ciels brouillés
Pour mon esprit ont les charmes
Si mystérieux
De tes traîtres yeux,
Brillant à travers leurs larmes.

Là, tout n'est qu'ordre et beauté,
Luxe, calme et volupté.

Des meubles luisants,
Polis par les ans,
Décoreraient notre chambre ;
Les plus rares fleurs
Mêlant leurs odeurs
Aux vagues senteurs de l'ambre,
Les riches plafonds,
Les miroirs profonds,
La splendeur orientale,
Tout y parlerait
A l'âme en secret
Sa douce langue natale.

Là, tout n'est qu'ordre et beauté,
Luxe, calme et volupté.

Vois sur ces canaux
Dormir ces vaisseaux
Dont l'humeur est vagabonde;
C'est pour assouvir
Ton moindre désir
Qu'ils viennent du bout du monde.
Les soleils couchants
Revêtent les champs,
Les canaux, la ville entière,
D'hyacinthe et d'or;
Le monde s'endort
Dans une chaude lumière.

Là, tout n'est qu'ordre et beauté,
Luxe, calme et volupté."

Commentaires