Message #48870

Au titre du tome 1 de mes relations épistolaires avec Nicolas GAUTIER, on a pu commencer à observer comment une relation particulièrement cordiale au départ a pu se durcir progressivement du fait d'incompréhensions croissantes.

Relire, comme je le fais en ce moment, les documents reliés dans le second tome s'avère assez pénible pour moi. Car je me remémore à cette occasion par quoi je suis passé, notamment ma perplexité devant des circuits administraaaââtifs d'une savante opacité ou face à la diversité des casquettes de tel ou tel interlocuteur. A la vérité, devant un tel maquis d'intérêts divers, on ne savait plus très bien à qui on s'adressait et ce qu'on pouvait en attendre. C'est du moins ainsi que je le ressentais. Sur le dernier point, l'empilement de certaines casquettes sur une même tête, la réglementation a changé et c'est tant mieux.

Il faut également se rappeler qu'à partir, disons, de 1997, mon expérience professionnelle d'une défaisance amnistiante (ne le sont-elles pas toutes ?) m'avait fait perdre beaucoup d'illusions (peut-être toutes) sur la gestion publique et ses prétendus objectifs et avantages. Il n'est donc pas exclus que j'aie parfois surréagi face à des contrariétés dont la base m'apparaissait singulièrement non convaincante.

Sur cette dernière question, je suis au regret d'indiquer qu'au cours de la vingtaine d'années qui ont suivi, donc à ce jour, mon appréciation n'a guère évolué.

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