Message #46759

Levé à 7 heures du matin passées, j'ai sauté dans ma "Twingo" de compétition à 7 h 15 précisément et, après avoir bombé souvent à 140 km/h (heureusement, je sais où se trouvent les radars), je suis arrivé à Alençon pile au moment où le car démarrait. Ouf ! Cela m'apprendra de résider dans un coin aussi perdu du département.

Notre promenade devait nous conduire dans le Pays d'Ouche, terroir de briques et de silex, bien différent de ce à quoi nous sommes habitués autour de notre manoir favori.

La première étape était chez Jean de LA VARENDE, au château de Bonneville...

24 août 2019.

24 août 2019.

... où demeurent aujourd'hui sa petite-fille, la princesse Charles-Edouard de BROGLIE, et son mari. Une union qui aurait pu être contrariée par le vote négatif supposé de deux BROGLIE lorsque LA VARENDE a tenté de devenir immortel. Le père de notre hôte a pu lever le mystère, ses deux parents avaient bien voté pour le futur allié, les deux défections étant venues d'ailleurs :

24 août 2019.

Nous avons visité l'intérieur du château, notre hôte évoquant, devant divers portraits familiaux, le condottiere du Piémont que MAZARIN convainquit de servir le roi de France. Un bâton de maréchal était en jeu qui ne put être arboré, le récipiendaire putatif ayant eu la fâcheuse idée de décéder trop tôt. Mais tel ne fut pas le cas d'autres parents. La maison de BROGLIE peut en effet s'enorgueillir de comporter trois maréchaux de France ("trois et demi" avec celui-ci, nous est-il précisé). De même qu'un saint de l'église catholique, récemment canonisé par le pape François. Au milieu d'un tel palmarès, je n'ai pas entendu le prince Charles-Edouard citer son prix Nobel de parent (sauf indirectement, à propos de l'anecdote sur l'Académie). Excusez du peu.

Le grand homme du lieu est cependant l'écrivain, peintre et maquettiste à qui un musée fort intéressant et impeccablement tenu est pieusement consacré. Pas le moindre grain de poussière sur les vitrines de maquettes plus fantastiques les unes que les autres.

Dans un très beau salon du château (où ma discrétion légendaire m'a retenu de prendre la moindre photo, hélas), on peut voir un grand lit sur lequel l'épouse d'un LA VARENDE reposa, embaumée, pendant plusieurs années avant que les amis du veuf éploré, incommodés par l'odeur de cette relique devant laquelle ils étaient invités à converser, ne finissent par convaincre ce dernier de la porter en terre dans le parc. Ceci fut fait, non sans décorer la défunte d'une parure de bijoux d'une valeur de dix-neuf fermes. Depuis cette époque, on recherche cette tombe. En vain à ce jour.

24 août 2019.

Un artiste-résident, peintre inspiré de son état, nous a fait visiter les extérieurs :

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J'ai remarqué les fossés récemment recreusés pour assainir un mur qui avait été conquis par la mérule (problème résolu)...

24 août 2019.

... les topiaires plantés et dessinés par LA VARENDE...

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... et, mes soucis de restauration étant ce qu'ils sont, une terrasse devant l'orangerie...

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... où sont exposés, entre autres, des tableaux dudit peintre :

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Deuxième étape, au manoir du Bois Baril qui nous fut présenté par Madame Olivier de la BRETESCHE...

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... et ses petites-filles, capables de réciter par cœur la page que LA VARENDE consacra à cette demeure :

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Au milieu des tuilots de la grange, un bonhomme de silex :

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L'étape roborative, à l'abri de la chaleur qui commençait à se faire ressentir :

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La très belle avenue, délicieusement ombragée,...

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... qui mène au château de Villers en Ouche :

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Un rêve de piscine :

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Un superbe escalier. Tant pis, je prends des photos intérieures :

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Une autre avenue dans le parc :

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Etape suivante, le haras de Boële à Glos La Ferrière, présenté par Madame ZALESKI :

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Le château de Boële, tel qu'il fut...

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... et tel qu'il est devenu :

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Dernière étape de cette promenade, le manoir de la Pitière, à Glos la Ferrière également :

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Superbes soubassements, harmonieux tuilots :

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Jean-Brice LAGOURGUE nous a présenté sa demeure (devant son fils, le jeune homme admirable qui a porté une cravate tout au long de la journée)...

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... avant qu'avec son épouse, ils reçoivent d'Odile NEOUZE le "label V.M.F. - Patrimoine Historique" :

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Pour mes collections, un dernier espionnage industriel en ce jour :

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Grand merci aux organisateurs et, au premier chef, à notre déléguée (vaillamment épaulée par son époux) !

P.S. : Si des participants à la promenade d'hier ont pris des photos qu'ils souhaitent me voir intégrer à mon "compte rendu", qu'ils n'hésitent pas à me les transmettre, par courriel à penadomf@msn.com ou par S.M.S. au 06 12 96 01 34.

P.S. 2 (du 25 avril 2023 à 8 heures 40) : Pour les rampes d'escalier.

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