Message #46395

Je suis passé ce matin, seul, chez le cuisiniste de mon aîné, afin de prendre connaissance du résultat de ses premières cogitations à propos de ce que pourrait être le plan de la future cuisine du bâtiment Nord. Mon souci est en effet de clarifier la question du choix du meilleur usage des volumes disponibles au rez-de-chaussée du bâtiment Nord. Ceci sans aborder encore la question du choix des matériaux ou des matériels (si ce n'est que la hotte aspirante sera incorporée au plan du réchaud).

Ghislain BARBREL est équipé d'un logiciel qui permet tout un tas de fonctionnalités très commodes pour visualiser les idées que l'on peut avoir. Voici le tirage-papier de ce premier travail :

Comme on le voit, ce travail est basé sur deux hypothèses principales :
- l'idée d'implanter la partie cuisine "stricto sensu" du côté de la salle-à-manger du logis et non du côté de l'entrée du bâtiment Nord ;
- l'idée que l'arrière-cuisine ne serait pas réquisitionnée par une nouvelle chaufferie.

Ainsi calé, ce travail me paraît très intéressant :
- j'aime bien la proposition de faire disparaître dans les boiseries du fond de la pièce la porte qui se trouve entre la cuisine et l'arrière-cuisine ; en effet, j'ai toujours trouvé cette porte très moche et trop étroite ;
- l'arrière-cuisine ainsi conçue me paraît adaptée à nos usages, y compris les placards à balais, bottes ou imperméables, proches de la porte de sortie de l'arrière-cuisine vers l'arrière-cour.

Toutefois je m'interroge sur la pertinence de la première hypothèse, c'est-à-dire sur l'opportunité de substituer à l'idée d'une cuisine "stricto sensu" proche de la salle-à-manger celle d'un tel usage près de l'entrée du bâtiment Nord.

Je verrais à cette substitution deux avantages principaux :
- ne pas réduire, du fait des boiseries, la profondeur de la deuxième moitié de la pièce ; ainsi, un plafond de "solives à 45° sur le modèle du Grand Taute" ne serait pas déséquilibré comme il le serait fortement dans la première hypothèse ;
- faciliter, les jours de réception, le débarras de la salle-à-manger du logis grâce à la proximité de l'électro-ménager bruyant dans l'arrière-cuisine, sans nécessiter qu'on doive se mouvoir dans un espace déjà colonisé par l'électro-ménager et autres impedimenta silencieux.

Ghislain BARBREL pense qu'il serait loisible de prévoir une poutre factice au plafond de la cuisine de manière à rééquilibrer "mon" plafond sans procéder à la permutation à laquelle je pense.

Il envisage de venir réfléchir à cette question sur place, avant un prochain "debriefing" début août.

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