Message #44055

Ces questions de chauffage sont très compliquées pour ma 'tite tête.

J'ai reçu ce soir la visite du plombier recommandé par une amie, accompagné par le représentant du constructeur de pompes à chaleur LEMASSON. De mon côté, j'étais seul pour examiner le devis que j'avais reçu.

J'ai précisé d'entrée de jeu que ma demande de chauffage performant concerne prioritairement le bâtiment Nord et le rez-de-chaussée du logis. En effet, si je dois, comme il semble, continuer à supporter seul le coût des travaux, j'exclus d'arriver à restaurer le 1er étage du logis, donc la question de son chauffage ne se posera pas pour moi. Quant à l'ensemble constitué par le colombier et le salon de l'"aile de la belle-mère", je n'entrevois pas de pouvoir y livrer de pièce restaurée au cours des dix prochaines années.

Cette réunion m'a permis de me faire expliquer les différences entre la géothermie par puits forés en profondeur (du type auquel j'ai réfléchi à ce stade) et la géothermie en présence d'une nappe phréatique. Je retiens qu'il serait très avantageux, en raison de moindres longueurs de forages, de trouver ici une nappe générant un débit d'eau de 10 m3/h.

Sur ces bases, les orientations suivantes ont été retenues :
1 - faire évaluer par ce plombier le débit d'eau des deux puits actuels de la Chaslerie, celui du fournil de la ferme et celui à gauche du chemin de la D 22 vers le colombier ; pour cela, mesurer d'abord la profondeur de chacun de ces deux puits ; ensuite, ce plombier disposera sa pompe ;
2 - si le débit de ces puits est insuffisant pour les besoins de chauffe calculés par LEMASSON, faire procéder à un forage d'eau par un spécialiste habilité, en veillant à ce que le devis de celui-ci prévoie un prix pour l'abandon du forage ;
3 - si ces deux pistes sont bouchées, envisager des forages profonds.

A noter que ce plombier me confirme qu'il serait possible, sans perte significative de rendement thermique mais moyennant un surcoût, d'installer la chaufferie au rez-de-chaussée du colombier, solution qui a clairement ma préférence car elle me permettrait de réserver à d'autres usages le "cul-de-basse-fosse" (autrement dit, le rez-de-chaussée de la tour Sud-Ouest).

Accessoirement, je dois, dans l'immédiat, transmettre à mes interlocuteurs la documentation technique fournie sur l'isolant "Skytech" par le charpentier-couvreur BOUSSIN-LIEGEAS.

Commentaires

Nicomède
rédigé le Mardi 8 Mai 2018
Hello PPF,

Si tu dois effectuer un forage, sache que je viens d'en faire un de 120 m au Maroc. Cela m'a coûté 70 €/m avec un tubage acier.

Néanmoins, je continue de penser que, dans ton cas, un chauffage utilisant des granulés de bois serait nettement plus économique et modulaire, que la géothermie et ses forages ruineux.

Sinon le dégagement des charpentes intérieures est splendide et met en lumière des volumes splendides. Puisque tu sembles rechercher des réactions, je trouve que la mezzanine que tu as conservée est un peu petite même pour un bureau d'appoint.

N.D.L.R. : Salut Nico !

Ici, les prix de tels forages sont très sensiblement inférieurs.

Les granulés, comme j'en ai vu le système dans un manoir du Teilleul, ont, à mes yeux et compte tenu de mes projets - à ce jour - d'occupation des volumes de la Chaslerie, de gros inconvénients :
- besoin d'un stockage relativement volumineux,
- besoin d'un accès facile à ce stockage pour le livreur de granulés,
- nécessité d'une grande proximité entre la source de chaleur (ici le stock de granulés) et la chaudière, afin qu'une vis sans fin limite les manipulations,
- fumées donc cheminée.

Si nous trouvons un débit d'eau suffisant, la solution de la géothermie par sonde me paraît bien préférable. En particulier, quelques dizaines de mètres de forage suffiraient alors, au lieu d'une longueur de l'ordre de 1,5 km dans le cas où nous devrions mettre en œuvre des forages profonds.

En revanche, tout ce que tu dis sur la mezzanine rejoint mes dernières réflexions (celles de ce jour). En particulier, je pense que le lit à baldaquin pourrait avantageusement être installé contre le conduit de cheminée et que cela laisserait toute la place nécessaire au même étage pour un coin bureau. En outre, cela ne remettrait pas en cause le parti de trois lucarnes occultées par des volets à trous de colombes.