Message #43150

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Mardi 2 Janvier 2018
Journal du chantier - Architecture-M.O. - Administration - Maçonnerie-carrelage - Plomberie-chauffage - Logis - Bâtiment Nord
Je viens d'aller inspecter les pièces où redémarrera prochainement notre chantier favori :
- au rez-de-chaussée de la tour Nord-Est, il y a, à mon sens, largement la place d'installer une cuisine très agréable ; il faudra percer le mur au niveau de la meurtrière qui surveillait autrefois le mur Nord de la cour, de manière à y aménager un accès vers la future arrière-cuisine (actuelle chaufferie). La plupart des équipements de la cuisine pourront être adossés au mur de gauche en entrant. L'évier pourra être logé dans l'une des deux embrasures de fenêtre, au choix de Carole. Le plafond pourra aisément être abaissé, ce qui permettra de renforcer le plancher de la pièce située au-dessus, future salle de bains de la chambre des parents (celle où se trouve la cheminée de Mebzon) ;
- la chaufferie actuelle, à l’extrémité Est du bâtiment Nord devra être transformée du tout au tout. La chaudière ne pourra plus rester là où elle se trouve actuellement, puisqu'elle serait dans le passage à percer vers la nouvelle cuisine. Compte tenu de la saleté de cette chaudière au fuel, il faut soit la déplacer près du fenestrou Nord actuel, sans doute en montant des cloisons de séparation avec le reste de l'arrière-cuisine, soit l'installer ailleurs qu'à cet endroit :
. dans une nouvelle dépendance à bâtir dans l'arrière-cour, accolée au mur entre le manoir et son fournil ?
. au rez-de-chaussée de la tour Louis XIII ? Cela ne me semblerait pas optimal en raison de la qualité du pavage de ce volume ;
. ou au rez-de-chaussée de la tour Sud-Ouest ? L'avantage serait d'éloigner toute cette quincaillerie nauséabonde des pièces où l'on peut vivre tout au long de l'année ; l'inconvénient serait que, sauf à transplanter la cuve à fuel dans l'avant-cour (ce qui ne serait pas idiot car le rechargement de la citerne à son emplacement actuel est toujours la croix et la bannière pour le livreur), l'accès au combustible serait plus compliqué, sans parler des tuyaux de conduction de l'eau chaude vers les radiateurs et autres dispositifs de chauffage du bâtiment Nord.
Dans tous les cas et toujours dans la chaufferie actuelle, il va falloir traiter le cul du four de la salle-à-manger que mes prédécesseurs ont outrageusement noyé sous le béton ; Igor avait déjà essayé de faire sauter ce béton mais y avait renoncé car il est trop dur et l'opération risquerait d'endommager la voûte du four ;
- dans la salle-à-manger du logis, il ne m'apparaît pas possible d'abaisser le plafond pour améliorer le confort de la chambre du dessus ; en effet, le percement des fenêtres sur cour de cette pièce, effectué au milieu du XVIIIème siècle, a été dicté par le rythme des fenêtres anciennes sur cour (celles du grand salon) et non par celui des fenêtres sur terrasse ; de ce fait, le linteau des fenêtres sur cour est trop élevé pour une telle opération, du moins en première analyse.

Il va donc falloir poursuivre les réflexions, principalement sur le mode de chauffage à retenir car ce choix va conditionner bien des choses.

Dans l'immédiat, je pourrais néanmoins continuer à débarrasser divers murs de leurs enduits au ciment (dans la salle-à-manger et dans la future cuisine), faire sauter les hideuses dalles de l'âtre de la cheminée de la salle-à-manger, enfin faire relever les linteaux de deux portes de la salle-à-manger, celle vers la future cuisine et celle vers mon futur bureau-bibliothèque. Pour cette dernière, il vaut mieux que j'attende les beaux jours, sauf à rendre mon bureau provisoire actuel beaucoup trop perméable aux courants d'air.

Lorsque Igor reviendra, je lui demanderai combien de jours il peut me consacrer ; sa réponse déterminera mes choix immédiats.

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